ï»żEssayezles ondulations dĂ©gradĂ©es. Des cheveux volumineux Ă©quilibrent le visage et dĂ©tourneront l'attention de votre menton. 3. Faites-vous pousser la barbe. Si vous ĂȘtes un homme, une barbe peut camoufler un double menton Ă  la perfection. Faites pousser votre barbe jusque dans votre cou.
Meilleure rĂ©ponse Les carrĂ©s mi-longs ou plongeants sont aussi des coiffures qui aident Ă  masquer un double menton en affinant le cou. Mais il ne faut pas que le carrĂ© s'arrĂȘte au niveau du menton, sinon cela produira l'effet 11, 2016 Autres rĂ©ponses 👧 ✅ L'origine du double-menton est bien souvent liĂ©e Ă  un relĂąchement des muscles et Ă  un affaissement de la peau. Avec le vieillissement ou aprĂšs un rĂ©gime, elle a tendance Ă  perdre son Ă©lasticitĂ©. C'est pourquoi quelques petits exercices Ă  effectuer devant la glace peuvent apporter du tonus.
Dissimulerun double menton : quelle coiffure choisir ? Tout d’abord, une coupe idĂ©ale pour demoiselle ronde doit correspondre impĂ©rativement au visage arrondi ou ovale et Ă  la morphologie. Ces critĂšres doivent ĂȘtre couronnĂ©s par un style de
ï»żQuelle coupe de cheveux choisir pour gommer un double menton ? Un carrĂ© flou ou bouclĂ© Un bob lĂ©gĂšrement dĂ©gradĂ© Une coupe longue dĂ©gradĂ©e avec des ondulations elle doit s’arrĂȘter au maximum Ă  la poitrine Une frange de cĂŽtĂ© qui viendra casser la Quel carrĂ© court pour visage rond ? Le carrĂ© plongeant peut ĂȘtre une bonne solution pour le visage rond. En effet, les cĂŽtĂ©s allongĂ©s sur le cĂŽtĂ© vont venir camoufler vos joues et vos pommettes. Quant Ă  l’arriĂšre, plus court, il mettra votre nuque en valeur et embellira donc votre port de coupe pour un gros cou ? Quelle coupe de cheveux pour visage rond et gros ? Le carrĂ© plongeant peut ĂȘtre une bonne solution pour le visage rond. En effet, les cĂŽtĂ©s allongĂ©s sur le cĂŽtĂ© vont venir camoufler vos joues et vos pommettes. Quant Ă  l’arriĂšre, plus court, il mettra votre nuque en valeur et embellira donc votre port de Quelle coupe de cheveux pour une femme de 55 ans ? On prĂ©fĂšre miser sur des coupes plus courtes et dynamiques. Cheveux ondulĂ©s mi-longs, coupe garçonne ou encore carrĂ© court, sont des coiffures idĂ©ales une fois le cap de la cinquantaine passĂ©e. CĂŽtĂ© coloration, passĂ©e 50 ans on conseille de miser sur les cacher un long menton ?Optez pour des boucles d’oreille de forme plutĂŽt arrondie afin de casser la duretĂ© du bas du visage. Pour les colliers, misez sur un sautoir ou un simple tour de cou, mais en privilĂ©giant la longueur. Les ras de cou sont Ă  bannir car ils amplifient le relief du cacher un gros cou ? Les carrĂ©s mi-longs ou plongeants sont aussi des coiffures qui aident Ă  masquer un double menton en affinant le cou. Mais il ne faut pas que le carrĂ© s’arrĂȘte au niveau du menton, sinon cela produira l’effet inverse. Certains vĂȘtements mettent plus ou moins en Ă©vidence le double faire partir un double menton ? Pour pallier Ă  cette caractĂ©ristique disgracieuse, plusieurs solutions existent. Faire de la gymnastique faciale. L’origine du double – menton est bien souvent liĂ©e Ă  un relĂąchement des muscles et Ă  un affaissement de la peau. 
 Appliquer une crĂšme et masser. 
 Camoufler son double – menton . 
 Chirurgie la solution savoir si une coupe de cheveux nous va ? Placez le crayon horizontalement sous le menton et posez la rĂšgle verticalement sous l’oreille. Le point d’intersection des deux lignes dĂ©tient le secret si la distance entre le lobe de l’oreille et le menton est infĂ©rieure Ă  5,5 centimĂštres, foncez chez le coiffeur et faites-vous couper les cheveux sans se coiffer Ă  55 ans ?AprĂšs 50 ans, Ă©viter les dĂ©gradĂ©s PrivilĂ©giez les coupes pleines et denses qui vous permettront d’afficher un joli volume. Si vous souhaitez donner plus de mouvement Ă  votre coupe, structurez uniquement les mĂšches du contour du visage pour crĂ©er une mĂšche un peu plus courte qui habillera votre front et vos coupe de cheveux pour rajeunir ? PrĂ©fĂ©rez-les mi-longs, c’est-Ă -dire au niveau du menton afin d’allĂ©ger le visage. Si vous avez un ovale un peu empĂątĂ©, ou un cou assez large, choisissez une coupe effilĂ©e, pour que quelques mĂšches retombent sur ces zones et les affinent par effet d’ savoir la coupe de cheveux qui nous va le mieux ?Le point d’intersection des deux lignes dĂ©tient le secret si la distance entre le lobe de l’oreille et le menton est infĂ©rieure Ă  5,5 centimĂštres, foncez chez le coiffeur et faites-vous couper les cheveux sans hĂ©siter. Si elle est supĂ©rieure Ă  5,5 centimĂštres, une coupe longue sera plus Ă  votre cacher son long cou ? N’oubliez pas que les cheveux ne sont pas la seule chose qui peut cacher votre long cou. Tout collier volumineux ou la richesse des bijoux peut changer l’accent. Il est important de garder Ă  l’esprit que la meilleure longueur de cheveux ceux avec un long cou seraient coiffures longues ou de cacher son cou en Ă©tĂ© ? Que vous soyez un homme ou une femme, voici quelques vĂȘtements que vous pouvez essayer. Un pull Ă  col roulĂ©. Une chemise Ă  col roulĂ© et Ă  manches longues. Une veste ou un pull avec un col qui couvre votre cou . 
 Ne portez pas un col roulĂ© en plein Ă©tĂ© . 
 Portez un haut qui dĂ©tourne l’attention de votre cou .Comment cacher son double menton sur une photo ? Les Techniques Le cou de tortue. 
 Etirer la tete vers le haut, Ă©paules en arriĂšre. 
 La langue sur le haut du palais. Photographier en position plus Ă©levĂ©e que votre sujet. 
 Poser votre sujet pour qu’il soit inclinĂ© vers l’avant contre un mur, ou assis. Utiliser la main du sujet pour masquer le camoufler les rides du cou ? Et pour un effet glamour, utilisez un fluide dorĂ© comme Embellisseur de Teint. Appliquez sur les Ă©paules et le dĂ©colletĂ©, effet sexy assurĂ©. Le maquillage est idĂ©al pour camoufler et mettre en valeur les cous fripĂ©s et lisser les rides du perdre son double menton naturellement ? Pour ce faire, placez les pouces sous le menton, et ouvrez la bouche tout en maintenant une rĂ©sistance avec les pouces. Il faut rester cinq secondes et renouveler l’activitĂ© cinq fois. Autre exercice tirez la langue le plus loin possible pour mettre la peau du cou en tension. RĂ©pĂ©tez une dizaine de perdre du visage en 1 semaine ?Pensez aussi Ă  pratiquer quelques exercices de gymnastique faciale pour raffermir les muscles du visage et tendre la peau. Pour affiner vos joues faites la grimace ! Bouche fermĂ©e, remontez vos lĂšvres pour toucher le bout de votre nez. Gardez la pause environ 15 secondes et recommencez une dizaine de perdre la graisse du cou ? Maigrir du cou la solution gym faciale Ouvrez la bouche, tirez sur la mĂąchoire infĂ©rieure pour faire gonfler vos tendons, puis relĂąchez. A faire 10 fois pendant 10 secondes. Puis levez le visage vers le plafond afin d’étirer votre cou et votre mĂąchoire essayer une coupe de cheveux ?Tout cela est dĂ©sormais possible grĂące Ă  l’application Style My Hair lancĂ©e par L’OrĂ©al Professionnel. Comment ça marche? C’est trĂšs simple, il suffit de tĂ©lĂ©chargez l’application disponible sur Android et sur Apple Store.. Puis de prendre un selfie, de l’importer dans l’ que la coupe carrĂ© me va ? Comme le carrĂ© plongeant ou le carrĂ© flou, le carrĂ© long convient parfaitement aux femmes qui ont les arĂȘtes du visage saillantes. Les longueurs cachent les traits du visage permettant ainsi de l’adoucir. C’est le carrĂ© qui peut se faire quelle que soit la nature du couleur de cheveux Ă  55 ans ?Evitez les colorations foncĂ©es PassĂ© 50 ans, les couleurs sombres accentuent et durcissent les traits du visage. Elles peuvent mĂȘme vous donner un air triste et maladif. Alors tournez-vous plutĂŽt vers des teintes claires, qui adoucissent et apportent de la coupe de cheveux quand on veut les laisser pousser ? Et si aller du long au court est quelque chose qui se fait en un rien de temps, l’envers est un processus plus ou moins avare en temps et patience. Au cours des mois, on doit laisser pousser ses cheveux coupĂ©s en pixie cut, bob court ou petit carrĂ© plongeant pour pouvoir par la suite les façonner comme bon lui que les cheveux longs vieillissent ?Les cheveux longs ont tendance Ă  allonger le visage et donc Ă  Ă©tirer et amplifier les rides. Avec l’ñge, on ne privilĂ©gie donc plus cette coupe
 sauf pour celles qui ont toujours une chevelure forte et dense au naturel. Le bon conseil du coiffeur Comme la peau, le cheveu pas de partager l’article !

LapremiÚre coupe de cheveux qui valorise le visage long est le style mi-long. N'hésitez surtout pas à jouer sur les coiffures dégradées avec des mÚches courtes qui viennent épouser les lignes de votre visage. Vous serez à tomber avec cette coupe visage long, on vous le garantit ! Si vous avez des cheveux plutÎt épais, il est

PinterestExploreWhen autocomplete results are available use up and down arrows to review and enter to select. Touch device users, explore by touch or with swipe Pins 1yCollection by dejean deSimilar ideas popular nowFacial006Makeup HelpGlowy MakeupEye Makeup TipsContour MakeupContouring And HighlightingMakeup InspoFace MakeupMakeup Tips And TricksMakeup VideosScott Barnes CosmeticsDouble mentonSenior FitnessSport FitnessYoga FitnessFitness ExercisesSixpack TrainingFitness TrainingTraining QuotesTraining PlanPilates WorkoutHerbal RemediesNatural RemediesNatural HealthNatural Skin CareHealth TrendsHealth JournalBody HacksLower Blood PressureHealth CenterFacial YogaFacial MusclesMascara HacksMuscles Of The NeckFace ExercisesSmooth WrinklesBig LipsFace MassageLip PlumperHome HealthHealth FitnessGym WorkoutsAt Home WorkoutsLymphatic Drainage MassageMorning Yoga RoutineLipedemaYoga GymMuscle Pain6 Exercices simples pour le drainage lymphatique avec lesquels on perd du poids sans régime alimentaireBeauty SecretsBeauty HacksAcupressure TreatmentTips BellezaMassage TherapyFace And BodyBeauty CareDiy BeautyBeauty TipsBeauty SkinBeauty ProductsBeauty IdeasHomemade BeautyFace BeautyBeauty Hacks For SchoolBeauty RecipeAnti AgingRidingHair HacksAloe VeraPlantsFacesPatternsHair BeautyAfrican Braids HairstylesBraided HairstylesBody Care RecipesCurly Hair StylesNatural Hair StylesLight Pink Hair10mDouble Chin ExercisesNeck ExercisesFacial ExercisesFitness WorkoutsFitness TipsElite FitnessReduce Face FatReduce Double ChinFace Fat Loss12 Minute WorkoutTone ThighsSlim PeopleLes 7 exercices les plus efficaces pour te débarrasser de ton double mentonFace Yoga ExercisesGym Workout TipsWorkoutsLes 7 exercices les plus efficaces pour te débarrasser de ton double mentonYoga FacialExercise WorkoutsJowl ExercisesLes 7 exercices les plus efficaces pour te débarrasser de ton double mentonGrow Hair FasterLes 7 exercices les plus efficaces pour te débarrasser de ton double mentonGood HabitsHealthy TipsLes 7 exercices les plus efficaces pour te débarrasser de ton double mentonLes 7 exercices les plus efficaces pour te débarrasser de ton double mentonLes 7 exercices les plus efficaces pour te débarrasser de ton double menton

Listede colisage : 4 exercices de la mùchoire. Réduit le double menton, augmente la circulation sanguine et l'oxygénation du visage, rafraßchit le visage, affine et resserre les contours du visage sous tous les angles, stimule le métabolisme, aide à la perte de poids, soulage le stress et la tension dans la bouche et le visage et réduit

Le Deal du moment Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez Aller Ă  la page 1, 2, 3, 4, 5 AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 29 Avr - 013 Ah, la bataille commençait enfin ! Sauf que Lise avait oubliĂ© Ă  quel point il Ă©tait fort Ă  ce petit jeu
Il fallait dire qu’ils y avaient jouĂ© tellement de fois et ça avait tellement de fois dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© en vĂ©ritable carnage qu’il y avait de quoi avoir du rĂ©pondant. Mais Lise ne s’avouerait jamais vaincue ! Elle Ă©tait fiĂšre, cette demoiselle, surtout lors de tels moments. Il venait Ă  peine de l’appeler Miss Tandoori » qu’elle en riait aux Ă©clats, constatant les dĂ©gĂąts Bouh, elle avait la tĂȘte toute barbouillĂ©e, si bien qu’elle fit une pause dans la bataille pour aller se rincer le visage sous l’évier. Il ne perdait rien pour attendre, puisqu’elle partit aussitĂŽt dans la cuisine pour aller chercher une bombe de chantilly, bien loin de s’avouer vaincue ! Et puis elle avait besoin de rire, aprĂšs tout, c’était de bonne guerre. Elle dĂ©boula ainsi de la cuisine, la bombe Ă  la main, pour mieux l’en asperger. AprĂšs tout, puisqu’il voulait la guerre, il allait l’avoir ! Elle en avait balancĂ© un peu sur le vif, avant de s’en mettre dans les mains et de lui foncer dessus » pour le renverser sur le sofa, afin de lui barbouiller entiĂšrement la figure de chantilly. Bah, il Ă©tait mignon, tout blanc. On ne distinguait ses yeux que trĂšs peu, et il Ă©tait difficile de distinguer le reste. Il Ă©tait donc barbouillĂ© de blanc, sucrĂ© bien sĂ»r, face Ă  une Lizzie proprement hilard. Elle riait aux Ă©clats, particuliĂšrement fiĂšre d’elle, consciente qu’il ne tarderait pas Ă  rĂ©pliquer. Et, comme pour le calmer, Lise voulu lui embrasser le bout du nez, ce qu’elle fit, en frĂŽlant ses lĂšvres des siennes sans y prĂȘter attention. En vĂ©ritĂ©, sous la chantilly, elle ne s’en rendit pas compte
Peut-ĂȘtre n’était-ce pas plus mal, sinon elle aurait Ă©tĂ© grandement mal Ă  l’aise ! Mais tandis qu’elle Ă©tait persuadĂ©e d’avoir fait un baiser parfaitement chaste, elle se releva, riant toujours. DĂ©cidĂ©ment, il s’agissait toujours lĂ  de leur grand jeu, qui n’en finissait plus
Enfin si, autrefois il aurait fini en concours de baisers sucrĂ©s, mais c’était le passĂ©, et Lise s’interdisait d’y penser. Elle se rassit sur le fauteuil, peinant Ă  s’arrĂȘter de rire, avant de dĂ©cider de se relever et d’aller chercher un gant humidifiĂ© dans la salle de bain pour ne pas pousser le bouchon trop loin. Une fois qu’elle revint, elle s’assit Ă  cĂŽtĂ© de lui sur le sofa, prenant d’une main son menton afin qu’il tourne son visage vers elle, puis elle commença Ă  lui essuyer trĂšs doucement le carnage qu’elle venait de faire Ă  grands coups de chantilly. Il aurait du s’y attendre, elle Ă©tait trĂšs mauvaise perdante Ă  ce jeu ! Et comme il n’était pas question de lui demander rĂ©paration en bisous, elle n’avait pas l’intention de s’avouer vaincue, pas facilement en tout cas. J’ai encore fait un carnage, HAHA ! La derniĂšre fois tu m’avais battue et j’ai du quĂ©mander rĂ©paration en bisous, alors cette fois, pas question que tu l’emportes ! Puis tu sais, la Miss Tandoori te fais la toilette, c’est-y pas trognon quand mĂȘme ? Je me ramollis avec l’ñge, mon dieu
Je te l’avais dit, que tu ne l’emporterais pas au paradis ! Regardez-moi ce massacre ambulant ! »Lise se retenait d’éclater de rire, mais cela devenait difficile. Elle essuyait toujours son visage complĂštement hourdĂ© de chantilly, mais elle y allait doucement pour ne pas lui arracher la peau non plus. Il s’agissait d’une bataille plus ou moins loyale certes, mais elle n’allait pas commencer Ă  ĂȘtre sournoise non plus ! Cela Ă©tant, le plus cocasse Ă©tant qu’elle portait la mĂȘme robe de la fĂȘte foraine
Lise s’était mise Ă  la porter machinalement, la lavant trĂšs rĂ©guliĂšrement pour pouvoir toujours la porter. Elle Ă©tait confortable, bien qu’elle finisse par ĂȘtre usĂ©e Ă  force. Pour certaines de ses affaires, Lise n’avait pas vraiment le tempĂ©rament d’une gosse de riche. Quand elle aimait, elle gardait. Cela aurait dĂ» ĂȘtre le cas pour Aaron aussi, mais ça, c’est une autre histoire. Pour info, mon poulet est excellent, et je t’interdis de l’insulter ! Quand tu l’auras goĂ»tĂ© tu feras moins le malin avec tes fichues pizzas ! En fait
Je n’ai plus mangĂ© de pizza depuis
Ce que tu sais. Au dĂ©but, j’en pleurais, puis je me suis mise Ă  en rire, comme si je me faisais Ă  l’idĂ©e que l’on ouvrirait chacun de notre cĂŽtĂ© notre pauvre pizza. Je me suis rĂ©voltĂ©e contre cette idĂ©e, et j’ai dĂ©veloppĂ© une overdose. C’est con hein ? Pourtant c’est bon
Mais mes collĂšgues de fac me le disent assez souvent, je ne mange rien et un coup de vent pourrait m’emporter. Mouais
J’suis sĂ»re que j’te bats encore en bataille de chatouilles, si tu veux la preuve que je me suis pas ramollie ! »Lise lui fit un lĂ©ger clin d’Ɠil, tandis qu’elle finissait de le dĂ©barbouiller. Il avait dĂ©sormais une figure normale, plus humaine et moins masquĂ©e par une montagne de chantilly. Pour ne pas le gĂȘner ni se gĂȘner elle-mĂȘme par la proximitĂ© qui Ă©tait Ă  nouveau la leur, Lise s’écarta et repartit direction la salle de bain afin de rincer le gant et de le mettre Ă  sĂ©cher. Elle revint ensuite dans le salon, prit la bombe de chantilly et partit la ranger dans la cuisine. Quant elle revint, elle s’assit Ă  la place d’Aaron, leurs places Ă©tant dĂ©sormais Ă©changĂ©es
Mais ce n’était pas bien important. Faudrait que tu me dises au fait, en quoi je pourrais bien voler la vedette Ă  la mariĂ©e ! Je vais danser deux danses, faire semblant de faire l’amour Ă  mon partenaire de danse sur scĂšne pour que le tango soit vrai, boire une coupe de champagne et j’irais me terrer dans mon trou. J’imaginais quelque chose de diffĂ©rent pour mon anniversaire, mais comme Kitty ne sera pas lĂ  et que mon meilleur pote veut Ă  tout prix me trouver mon futur cher et tendre, il va m’emmerder toute la soirĂ©e avec des connaissances Ă  lui, des fois que je sois tentĂ©e de me marier le jour mĂȘme pour le dĂ©lire. Et dire qu’il est censĂ© me connaĂźtre tatata ! JournĂ©e inoubliable, je ne crois pas non. »Lise eut un petit rire cynique, n’ayant aucune envie de se dĂ©mener pour un mariage qui n’était pas le sien. Devoir tout prĂ©parer la fit soupirer, sachant qu’elle n’aurait pas son heure de gloire » Ă  elle. Tout ce qui peuplait sa vie, c’était l’archĂ©ologie pour l’instant. Le reste n’était pas important, parait-il. Tu sais que tu as en face de toi une variĂ©tĂ© de fossile en voie de disparition ? PrĂ©parer le mariage d’un autre, quelle dĂ©prime ! Tu veux faire quelque chose de spĂ©cial ? Manger, regarder un film, discuter de la pluie et du beau temps
Ou alors de cette chĂšre Mary, qui va m’envoyer dix textos pendant les vacances pour savoir si elle a un ticket avec toi ! A moins que tu ne sois pressĂ©, auquel cas il faut me dire si je finis ma soirĂ©e avec mes fossiles ou je planifie quelque chose en ta compagnie. »Lise mit une jambe sur l’autre et se mit Ă  regarder Aaron d’un air songeur, mystĂ©rieux, presque absent. Elle le regardait sans se concentrer sur lui
Elle avait peur de ce qu’elle pourrait avoir envie de faire si elle le regardait vraiment de maniĂšre soutenue. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 29 Avr - 059 Tout naturellement, la situation dĂ©gĂ©nĂ©ra, c’était toujours le cas lorsqu’ils se lançaient dans ce genre de bataille absurde et sans fin. C’était leur cĂŽtĂ© enfantin qui ressortait et autant dire qu’ils s’en donnaient Ă  cƓur joie oubliant les dĂ©chirures du passĂ© et tout ce qui pouvait les pousser Ă  se sentir dĂ©sormais mal Ă  l’aise l’un en face de l’autre. Il y avait sans cesse ces images qui revenaient, comme pour le narguer de toute leur splendeur en lui rappelant que dĂ©sormais, il n’obtiendrait plus qu’un bref aperçu de ce qu’aurait Ă©tĂ© sa vie s’il avait su la garder. Oui car maintenant qu’il avait compris la situation, le problĂšme d’Aaron se posait en termes inversĂ©s maintenant, il ne lui en voulait plus d’ĂȘtre partie, il se reprochait simplement de ne pas avoir su la garder. Il avait eu le temps de rĂ©flĂ©chir et se disait que s’il avait pris le temps de lui prouver qu’elle n’avait strictement rien Ă  craindre Ă  ses cĂŽtĂ©s, qu’il Ă©tait bel et bien amoureux d’elle et que quoi qu’il puisse arriver, il voulait qu’ils avancent main dans la main, rien de tout cela ne serait arrivĂ© !! Et s’il l’avait demandĂ© en mariage un jour plus tĂŽt ? Ce n’était rien 24h
 juste le temps qu’il lui avait fallu pour la perdre et la voir sortir de sa vie pour un temps bien trop long et pour laisser place Ă  d’insoutenables souffrances. DĂ©sormais, elle Ă©tait de nouveau lĂ , comme si le destin le poussait Ă  croire en une nouvelle chance. Ou bien juste une sorte d’ironie
 tu n’auras aucune chance avec elle. C’est elle que tu veux ? Dommage. Elle n’est pas pour toi. DĂ©sormais, tout deux se trouvaient l’un en face de l’autre et Ă  vrai dire, Aaron n’arrivait pas Ă  la lĂącher des yeux. Il avait toujours eu tendance Ă  fixer els gens de cette maniĂšre et parfois, il sentait que cette façon de faire pouvait ĂȘtre assez dĂ©sagrĂ©able pour l’interlocuteur. En l’occurrence, il avait de bonnes raisons de ne pas vouloir dĂ©tourner le regard
 Aaron devait se forcer, lutter contre lui-mĂȘme et la force de ses Ă©motions pour conserver un minimum de bon sens. S’il Ă©coutait ses pulsions, il se serait levĂ© et aurait fait un premier pas visant Ă  lui faire comprendre qu’il avait envie d’ĂȘtre avec elle de nouveau, qu’il avait envie de l’embrasser, de frĂŽler sa peau dĂ©licate et fragile
 qu’il avait envie d’elle comme jamais encore. Elle lui avait toujours fait cet effet lĂ . Ce n’était pas une simple attirance physique, c’était tout autre chose, quelque chose de totalement inexplicable et incomprĂ©hensible tant qu’on ne l’a pas vĂ©cu. C’était un dĂ©chirement atroce de rester Ă  une telle distance d’elle alors qu’il ne souhaitait qu’une chose pouvoir la prendre dans ses bras. Quand enfin elle daignait lever les yeux vers lui, il sentait sa vue se troubler. Aaron Ă©tait comme prisonnier de tout ce qu’elle lui avait donnĂ© autrefois, elle avait su s’emparer de son cƓur, de son Ăąme, de tout son ĂȘtre et il n’arrivait pas Ă  se dĂ©tacher de cette emprise. Il n’avait d’ailleurs pas envie de s’en dĂ©tacher tant les sensations Ă©taient exquises. C’est pas compliquĂ© Ă  comprendre
 enfin c’est aussi un point de vue typiquement masculin je te l’accorde. Tu fais de l’ombre aux autres n’importe oĂč oĂč tu passes, c’est pas nouveau. Et je te garantie que ce n’est pas un point de vue subjectif. Tu es la seule Ă  ne pas t’en apercevoir. Alors j’ai pas besoin de connaĂźtre la mariĂ©e pour savoir que quoi qu’il advienne, les regards seront braquĂ©s dans ta direction Ă  ce moment lĂ  et en toute honnĂȘtetĂ©, je doute fort que les candidats pour faire ta connaissance ne se bousculent pas devant toi. »Cette simple pensĂ©e avait le don de le faire frĂ©mir et Ă©prouver une Ă©tonnante et dĂ©stabilisante jalousie. Peut-ĂȘtre que le simple fait de l’entendre dire qu’elle avait avoir l’opportunitĂ© de faire de nouvelles connaissances lui faisait rĂ©aliser qu’il Ă©tait en mesure de la perdre Ă  n’importe quel moment ?! Et si jamais elle rencontrait effectivement quelqu’un d’autre ? Quelqu’un qui puisse lui faire oublier ce qu’ils avaient vĂ©cu ensemble ou bien qui lui prouvent qu’en fin de compte, Aaron n’avait jamais Ă©tĂ© son grand amour au mĂȘme titre qu’elle l’avait Ă©tĂ© pour lui ? Mais que pouvait-il faire ? Il n’allait pas l’empĂȘcher de s’amuser sous prĂ©texte qu’il Ă©prouvait encore et toujours des sentiments Ă  son Ă©gard. Pour faire bonne figure, il aurait bien entendu prĂ©tendu ĂȘtre ravi pour elle, il lui aurait dit qu’elle le mĂ©ritait et qu’il leur souhaitait tout le bonheur possible mais dans le fond, ça aurait Ă©tĂ© un Ă©norme mensonge. Rien de plus. Donne toi le droit de prendre du bon temps et de t’amuser. Tu as le droit d’ĂȘtre heureuse Lizzie. Vas Ă  ce mariage, Ă©clate toi et ne pense pas aux consĂ©quences, tu ne peux pas te reprocher de vouloir ĂȘtre heureuse. C’est le mariage de ton meilleur pote ! Ca a de l’importance pour lui et ça en a pour toi aussi je prĂ©sume. Amuses toi. Laisse toi aller. Tu sais ce qu’on dit demain est un autre jour. »Un court instant, Aaron dĂ©via le regard en direction des jambes de la jeune femme. Ce n’est que maintenant qu’il remarquait qu’elle portait cette robe qu’il aimait tant. Peu Ă  peu, il scruta de nouveau son visage, dĂ©taillant avec attention ces traits encore enfantins qu’il avait toujours tant aimĂ©. Bon sang, mais comment pouvait-il ressentir autant de sentiments contradictoires ?! Pourquoi ses pensĂ©es et ses actes n’arrivaient-ils pas Ă  trouver un point sur lequel s’accorder ? Il n’avait pas prĂȘtĂ© attention Ă  la remarque archĂ©ologique et encore moins Ă  celle du mariage, en revanche, la question suivante ne lui Ă©chappa nullement. Que voulait-il faire ? Juste ĂȘtre avec elle
 Je n’ai pas envie de m’en aller
 pas encore
pas maintenant. Je devrais pourtant pas faire ça
mais bon, on peut toujours parler de la pluie et du beau temps ou tout simplement se taire c’est pas un problĂšme. Je veux simplement ĂȘtre avec toi. »Quel idiot
 quel idiot
 quel crĂ©tin fini !! Pourquoi disait-il tout ça ?! Pourquoi fallait-il qu’il dise tout haut ce qu’elle n’avait pas besoin d’entendre ?? C’était pourtant la vĂ©ritĂ©. Il souhaitait ĂȘtre Ă  ses cĂŽtĂ©s rien de plus. Tu penses que c’est une bĂȘtise si j’accepte ?! Le bon sens m’incite Ă  dĂ©cliner ton offre et Ă  partir mais
 j’y arrive pas. Je peux pas me rĂ©soudre Ă  te laisser seule. Pas pour toi mais pour moi. J’ai besoin de ta prĂ©sence. Du moins, j’ai besoin de passer cette soirĂ©e avec toi. Tu prĂ©fĂšres peut-ĂȘtre qu’on sorte ? Personnellement, je pense que ce serait une sage dĂ©cision. J’arrive Ă  un point oĂč mes actes prennent parfois le dessus sur ma raison et j’ai pas envie de me laisser aller. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 29 Avr - 124 Lise avait peur de ce qui pouvait se passer, mais elle savait que fondamentalement, elle irait Ă  ce mariage et y danserait. Elle ne pouvait pas ne pas y aller, effectivement. Elle ne pouvait pas refuser cela Ă  son meilleur pote, qu’elle connaissait depuis toute petite, avec qui elle avait fait les quatre cent coups et en qui elle avait toute confiance. Mais y aller sans Aaron n’avait pas vraiment de sens, pour elle. On lui avait bien dit qu’il lui fallait un cavalier, mais elle n’osait pas demander Ă  la seule personne qui comptait assez pour elle pour que la soirĂ©e passe d’un fiasco total Ă  une soirĂ©e agrĂ©able. Lui seule pouvait la faire passer des larmes au rire, de la peine Ă  la joie, lui seul pouvait ĂȘtre Ă  la base mĂȘme d’un changement d’humeur du nĂ©gatif vers le positif. Mais elle aurait pariĂ© que cela lui Ă©tait Ă©gal, Ă©tant donnĂ© la maniĂšre dont il parlait de ce mariage. Peut-ĂȘtre n’en avait-il rien Ă  faire que son meilleur pote insiste pour lui prĂ©senter toutes ses connaissances
Peut-ĂȘtre s’en lavait-il les mains, se disant qu’au moins, il n’aurait plus le poids de Lise sur la conscience. Mais elle ne voulait pas croire que leur histoire ait ce tournant tragique, elle ne pouvait pas croire qu’il soit capable de faire preuve d’autant de retenue en sa prĂ©sence. De son cĂŽtĂ©, c’était Ă  peine si elle osait le regarder dans les yeux, de peur d’ĂȘtre possĂ©dĂ©e par l’irrĂ©sistible envie de se blottir dans ses bras. Oui, Lise luttait uniquement dans ce but depuis tout Ă  l’heure. Le reste, que ce soit ses conquĂȘtes Ă  rĂ©pĂ©tition, le mariage de son meilleur pote, le fait qu’elle ait eu des envies d’en finir avant de le revoir
Tout cela, ça ne comptait plus. Elle Ă©tait en face de lui, elle l’écoutait, l’air comme absent, bien qu’elle ne perde pas une seule miette de ce qu’il disait. Quand le dialogue vira considĂ©rablement vers ce qu’ils pourraient faire et qu’il lui Ă©nonça qu’il voulait juste ĂȘtre avec elle, Lise eut un petit sourire Ă©nigmatique. Une partie d’elle partait du principe qu’il Ă©tait plus sage qu’ils sortent, effectivement
Mais sortir reviendrait Ă  dire le laisser gagner, le laisser avec ses certitudes et pour l’instant, elle voulait terminer cette discussion, elle voulait avoir la force de lui dire ce qu’elle ressentait haut et fort. Peut-ĂȘtre ne voudrait-il pas l’entendre, mais peu importait. Au moins, elle serait en paix avec elle-mĂȘme. On va sortir, mais d’abord
Je veux faire quelque chose. »Aaron allait se poser mille questions, pour sĂ»r. Et c’était exactement ce qu’elle voulait. Pour une fois qu’elle laissait planer le mystĂšre et qu’elle lui donnait matiĂšre Ă  bonne inquiĂ©tude, elle n’allait pas s’en priver. Ses yeux s’étaient soudainement teintĂ©es de malice, et un lĂ©ger sourire s’était dessinĂ© sur ses lĂšvres. AprĂšs tout, un jeu en entraĂźne un autre, il paraĂźt. Contre tout attente, elle reprit donc, comme imperturbable En fait, voilĂ , je voulais te parler danse. Le tango, aussi appelĂ© danse de l’amour passionnel » est l’expression d’un amour impossible, furieux, qui se dĂ©chaĂźne, se calme, pour mieux se rĂ©volter contre les prisons qui l’enchaĂźnent. Le partenaire cherche toujours Ă  ramener sa moitiĂ© contre lui, et la demoiselle doit toujours chercher Ă  s’échapper. En s’éloignant, elle lui dĂ©chire le cƓur, se dĂ©chire son propre cƓur, et finit toujours revenir s’unir Ă  sa moitiĂ© masculine. Cette danse est Ă  la fois souple et crispĂ©e, pour dĂ©montrer la fureur de sentiments qui se dĂ©voilent au fur et Ă  mesure des pas. Je te fais une dĂ©monstration ? Laisse toi juste guider. »Juste pour le plaisir de montrer, et non de faire une quelconque liaison entre leur histoire et l’une de ses danses prĂ©fĂ©rĂ©es. Lise se releva de son fauteuil en prenant les mains d’Aaron dans les siennes, l’amenant jusqu’à l’espace vide du salon. Elle lui prit une de ses mains avant de s’éloigner, tenant sa main, pour mieux tournoyer et revenir contre lui. Le choc’ fut brutal, passionnĂ©, Lise s’encrait dans sa danse. Elle frĂŽla le visage d’Aaron de sa main, de maniĂšre Ă  la fois crispĂ©e et souple, presque douloureuse. Elle lĂącha ensuite sa main pour tourner souplement autour de lui, et finir par se recoller Ă  lui, le regard Ă©nigmatique et envoĂ»tant, le mĂȘme qu’elle avait toujours quand elle dansait, et qu’il ne devait pas vraiment lui connaĂźtre. Pour le final de la dĂ©monstration, elle plaça l’une des mains d’Aaron au milieu de son dos, et l’autre Ă  tenir sa jambe contre sa hanche. Lise renversa ensuite son corps pour une figure souple, sensuelle, digne d’un vrai tango de professionnel, l’ultime preuve qu’elle manipulait cette danse comme elle le voulait. Elle se tordit au maximum pour mieux revenir progressivement vers Aaron, le regardant toujours avec ce mĂȘme regard. Tu vois ? Une danse Ă  la furieuse et doucement sensuelle. Tout en contradiction
Une fois, les partenaires ne font qu’un, l’autre, ils se dĂ©chirent sur la piste de danse, pour mieux revenir l’un vers l’autre. Tu vois un peu ce que je vais devoir danser au mariage ? Cela dit, tu te dĂ©brouilles trĂšs bien, tu m’avais cachĂ© de tels talents dis donc ! Cachottier ! »Lise souriait lĂ©gĂšrement, malicieusement, demeurant si prĂšs de son visage qu’elle pouvait sentir son souffle. Quant Ă  son cƓur Ă  elle, il se mit Ă  s’emballer brutalement, sans qu’elle ne puisse commander quoi que ce soit. Était-ce le fait qu’elle ait dansĂ© un bout de tango avec Aaron qui la faisait se rapprocher dangereusement de lui ? Peut-ĂȘtre. Ou sans doute Ă©tait-ce simplement des pulsions qui parlaient plus fortement que sa raison. Quoi qu’il en soit, Lise finit par s’approcher suffisamment pour frĂŽler ses lĂšvres des siennes, sans pour autant appuyer et l’embrasser vĂ©ritablement. Ce simple contact Ă©tait divin, si divin qu’elle se permit de fermer les yeux quelques secondes. Son cƓur battait Ă  toute allure, et elle presque collĂ©e Ă  Aaron, si bien qu’il devait s’en ĂȘtre rendu compte. De toute Ă©vidence, Lise rĂȘvait d’aller plus loin, mais elle estimait ne pas en avoir le droit. Pas encore, ou pas du tout
Aaron Ă©tait seul juge, et il se transformerait vite en bourreau sans doute. Quoi qu’il en soit, si Lise Ă©tait restĂ© quelques secondes ses lĂšvres frĂŽlant celles du jeune homme, elle avait fini par le lĂącher, se sĂ©parer de lui Ă  regrets. Elle n’aurait voulu qu’une chose, poursuivre, lui offrir un vrai baiser, mais elle n’avait pas osĂ©. Excuse moi. Je vais aller me changer pour sortir, ne bouge pas je reviens dans quelques minutes. »Techniquement parlant, Lise Ă©tait parfaite pour sortir, mais elle avait besoin de s’enfermer quelques secondes dans sa chambre pour reprendre contenance et se maudire bien comme il faut pour ce qu’elle avait fait Ă  moitiĂ©. Peut-ĂȘtre se laisserait-elle aller Ă  l’alcool ce soir ! Qui sait ? Dans tous les cas, elle se changea effectivement, oubliant pour quelques minutes le fait qu’elle n’était qu’une idiote. Elle mit une chemise noire Ă  manches trois quart Ă©chancrĂ©, laissant une bonne partie de son ventre trĂšs plat dĂ©voilĂ©e. Une mini jupe en cuir noir par-dessus, et Lise Ă©tait prĂȘte pour aller dans une boĂźte, s’amuser un peu, repousser ses limites comme d’habitude. Elle dĂ©tacha ses longs cheveux qui donnaient l’air d’ĂȘtre un peu sauvage », et elle finit par sortir de sa chambre. Elle sourit doucement, puis elle prit ses clefs, embarquant Aaron avec elle en lui prenant doucement la main. Pour une fois, elle fit des infidĂ©litĂ©s Ă  son vĂ©lo et appela un taxi, qui passa les prendre quasiment tout de suite. Ils parvinrent donc trĂšs rapidement jusqu’à la boĂźte de nuit la plus proche, qui Ă©tait la plus branchĂ©e de New York parait-il. Le videur les laissa entrer sans peine, et Lise sautilla une fois entrĂ©e. Ca faisait longtemps qu’elle n’avait pas dansĂ©, qu’elle ne s’était pas laissĂ©e aller pour ainsi dire. Elle invita donc Aaron Ă  l’aide d’un clin d’Ɠil sur la piste de danse, avant de s’y engouffrer, sans pour autant ĂȘtre trĂšs loin. Les hommes ne tardĂšrent pas Ă  se mettre Ă  graviter autour d’elle, comme de vrais prĂ©dateurs Ă  la recherche d’une proie dite facile’. Lise en repoussa la plupart, mais deux d’entre eux se collaient de plus en plus Ă  elle, la mettant mal Ă  l’aise. Lise tentait de les pousser, mais avec la foule, ce n’était pas Ă©vident
Pour une fois qu’elle n’était lĂ  que pour danser et non pas pour choisir une nouvelle conquĂȘte ! D’ailleurs, quand l’un des deux vautours lui mit une main au fesse, Lise se retourna vivement pour le gifler. Elle pensait que cela allait le calmer, mais son regard se fit menaçant, et elle se mit Ă  reculer tout aussi vivement. Lise s'Ă©carta, s'enfonçant plus dans la foule, en espĂ©rant qu'il la laisse tranquille. Elle avait l'impression qu'elle ne serait pas au bout de ses surprises, puisqu'elle semblait ĂȘtre une belle cible! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 29 Avr - 1402 Cette petite dĂ©monstration de danse Ă©tait tout Ă  fait surprenante et plaisante Ă  la fois. Aaron en avait encore le souffle court, du simple fait de penser qu’il avait failli cĂ©der une fois encore au moment oĂč Lise avait frĂŽlĂ© ses lĂšvres, une bien douce torture pour lui qui essayait de rester maĂźtre de ses Ă©motions depuis le dĂ©but de la soirĂ©e. Fort heureusement, le trajet jusqu’à la boite de nuit lui permit de rĂ©frĂ©ner un peu ses envies et d’oublier cet
 incident ? En Ă©tait-ce vraiment un d’ailleurs ? Le trajet en taxi lui sembla relativement court, sans doute parce qu’il n’avait toujours pas lĂąchĂ© la main de Lise et que ce simple contact Ă©tait dĂ©jĂ  Ă©norme en comparaison avec la difficultĂ© Ă©vidente qu’ils avaient de s’approcher l’un de l’autre. Quand ils furent enfin sur place, l’ambiance battait dĂ©jĂ  son plein et rapidement, Aaron repĂ©ra quelques visages connus, principalement fĂ©minins cela va sans dire. Il rĂ©pondit Ă  un signe de main d’une jolie blonde par un petit mouvement de la tĂȘte mais ça s’arrĂȘta lĂ . A vrai dire, Aaron n’était pas vraiment en mesure de se concentrer sur ceux qu’il connaissait ou non, sa principale occupation Ă©tant pour l’instant de veiller Ă  ce que personne ne s’approche d’un peu trop prĂšs de Lise. Il se souvenait que dĂ©jĂ  Ă  l’époque, il avait horreur de sortir avec elle dans un lieu comme celui-ci tant elle attirait les regards et tant elle suscitait de la convoitise malsaine chez les hommes qui Ă©taient prĂ©sents. Le premier qui allait faire le moindre faux pas, risquait de s’en souvenir, c’était certain. Aaron ne comptait plus le nombre de fois oĂč les incidents s’étaient succĂ©dĂ©s et oĂč Lise le priait de laisser tomber, qu’ils n’en valaient pas la peine. C’était impossible !! Aaron Ă©tait d’une part beaucoup trop impulsif pour ça et d’autre part, il ne supportait pas qu’on manque de respect Ă  Lizzie ou Ă  n’importe qui d’autre d’ailleurs. Voila donc pourquoi il prit fermement sa main dans la sienne, le temps de se faufiler au milieu de tout ce beau monde. C’est alors qu’il sentit une main se poser sur son Ă©paule et que malgrĂ© sa bonne volontĂ©, lĂącha la jeune femme pour se tourner. Ouille
 face Ă  lui, une splendide asiatique aux longs cheveux noirs savamment ondulĂ©s et qu’il se souvenait d’avoir rencontrĂ© ici mĂȘme quelques semaines plus tĂŽt et pour cause, elle y Ă©tait serveuse. Le vestiaire des employĂ©s devait encore se souvenir de leur
 agitation disons
 Tout en tortillant une longue mĂšche de cheveux en afficha un sourire mutin et prit la parole. Aaron, si je m’attendais Ă  te voir ici
 c’est gentil de penser Ă  moi. » Hey ! 
 Sarah ! » Jenna ! » reprit-elle plus froidement. Ouais Jenna c’est ce que je voulais dire, pardon. J’ai un peu la tĂȘte ailleurs ne m’en veux pas. » Tu m’offres un verre ? Je viens de terminer et j’étais sur le point de partir mais puisque tu es là
 on pourrait peut-ĂȘtre en profiter
 » La jeune femme laissa deux doigts glisser sur la chemise du jeune homme et se tortilla doucement sur elle-mĂȘme dans un jeu de sĂ©duction parfaitement Ă©tudiĂ©. Pourtant, elle n’eu strictement aucun effet sur Aaron puisqu’il Ă©tait dĂ©jĂ  en train de se tourner pour voir oĂč Lizzie avait disparu. Ecoute Jenna
 ce serait avec plaisir mais une autre fois d’accord ? » Presque brusquement, la jeune femme se recula et croisa ses bras devant elle, comme s’il venait de dire quelque chose d’absolument outrageant. Ok je vois
t’as obtenu ce que tu voulais alors maintenant je ne suis rien de plus qu’un nom Ă  ajouter Ă  ta liste c’est bien ça ?! Je t’intĂ©resse plus en somme ?! On t’a dĂ©jĂ  dit que t’étais un vrai con Aaron ?! » Oh arrĂȘte ton cinĂ©ma tu veux ?! C’est pas comme si je t’avais violĂ©, c’est toi qui m’a entraĂźnĂ© ! » son regard passait de Jenna Ă  la foule de plus en plus compacte, il continuait de chercher Lise qui avait comme qui dirait disparu. Juste au moment oĂč il posait enfin son regard sur elle, il la vit donner une gifle Ă  un homme qu’Aaron connaissait relativement bien pour avoir Ă©tĂ© en cours avec lui lors de sa premiĂšre annĂ©e de mĂ©decine. Un vrai con, doublĂ© d’un vrai gamin prĂ©tentieux et arrogant. Aaron ne prit mĂȘme pas le temps de mettre un terme Ă  sa conversation avec Jenna que dĂ©jĂ , il se faufilait au beau milieu de la foule en entendant un Connard !! » dans son dos en provenance de la belle asiatique. Sa cible bien en vue, Aaron se dirigea vers lui et attrapa vivement son bras pour qu’il se retourne et puisse lui faire face. Le jeune homme qui rĂ©pondait en fait au nom de Billy faillit rĂ©pliquer aussi sec mais en s’apercevant qu’il s’agissait d’Aaron, son expression de haine se transforma bien vite en un sourire amical. Aaron !! Comment ça va vieux ?! Ca faisait un baille qu’on te voyait pas traĂźner dans le coin ! » Tu la laisses tranquille, tu m’as compris ?! » Qui ça ? Oh tu parles de cette jolie tigresse ?! T’inquiĂšte pas je sais les dompter. Mais euh, attends... me dis pas que t’es avec elle ?! Si ?! Merde alors !! HĂ© entre nous
 elle donne quoi sur une Ă©chelle de un Ă  dix ? Elle a un cul d’enfer et je me disais que
 » La pression qu’Aaron exerçait sur le bras du jeune homme s’accentua davantage encore et son regard avait pris une toute autre expression. Afin de s’assurer que son interlocuteur avait bien compris le message, il dĂ©tacha chacun des mots qu’il prononçait. Tu t’approches pas d’elle c’est clair ?! »Comprenant qu’Aaron n’était pas venu lui rendre une simple petite visite de courtoisie, le jeune homme se dĂ©gagea brusquement de l’emprise d’Aaron et Ă  son tour, adopta une toute autre expression. Oh oh, doucement Cooper !! Ca veut dire quoi exactement, hum ?! Tu me menaces ?! » Pour la derniĂšre fois Billy, tu t’approches pas d’elle, pas un geste, pas mĂȘme un regard, c’est clair ? » Ah ouais ?! Et sinon quoi ? » Un seul regard tu m’entends, rien qu’un
 et je t’explose la tronche, ça te parle davantage comme ça ? » Ouais ça va
 faut pas le prendre comme ça
 bon les mecs, on se tire, on va boire un truc. » En passant prĂšs d’Aaron, il lui donna un coup d’épaule mais ça s’arrĂȘta lĂ . De toute maniĂšre, s’il avait le malheur de s’approcher une fois de plus de Lise, il risquait fort de le regretter il n’y avait pas l’ombre d’un doute. Le jeune homme se faufila alors dans la foule Ă  la recherche de Lise qui s’était rĂ©fugiĂ©e un peu plus loin sur la piste de danse. Quand il la vit, un large sourire illumina son visage et il alla la rejoindre pour danser. S’approchant de son oreille pour qu’elle puisse l’entendre, il prit la parole avec amusement. Je dĂ©teste sortir avec toi. J’ai dĂ©jĂ  cassĂ© la tĂȘte Ă  95% des types rĂ©sidants Ă  San Francisco et on recommence la mĂȘme chose Ă  New York
 ça m’avait manquĂ© tiens, j’avais presque perdu la main. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 29 Avr - 1440 Lise dansait vivement entourĂ©e de tous ces mĂąles en Ă©bullition, et elle avait presque la nausĂ©e. Comment avait-elle pu leur accorder ne serait-ce qu’un peu d’attention ? La rĂ©ponse Ă©tait simple, c’était parce qu’Aaron n’était plus lĂ , alors elle n’avait plus de raison de faire attention, plus de raison de ne pas avoir des conquĂȘtes d’une nuit. Mais lĂ , ce soir prĂ©cis, c’était diffĂ©rent. A peine s’était-elle Ă©loignĂ©e de l’imbĂ©cile qui lui avait touchĂ© les fesses que dĂ©jĂ  Aaron s’en Ă©tait approchĂ©, le regard menaçant. Lise s’était Ă©loignĂ©e, elle ne pu donc pas entendre ce qu’il lui disait, mais elle Ă©tait prĂȘte Ă  intervenir, au moment oĂč il lĂącha le bras de l’autre. Elle s’enfonça donc un peu plus dans la foule, persuadĂ©e qu’il l’avait repĂ©rĂ©e de toute maniĂšre. Aaron Ă©tait toujours capable de la trouver, mĂȘme au milieu d’une foule monstre. La premiĂšre fois qu’ils avaient fait un concert, en plein pogo, Lise s’était trouvĂ©e embarquĂ©e dans la foule et Aaron avait fini par se faufiler derriĂšre elle pour lui dĂ©poser un baiser dans le cou. Il avait toujours jouĂ© les anges gardiens’ avec elle, sauf que maintenant, elle avait du mal Ă  comprendre pourquoi il le faisait encore alors qu’il ne voulait pas cĂ©der Ă  ses envies. Lorsqu’elle le vit revenir, Lise fit un sourire presque timide, attendant de voir quelle serait sa rĂ©action. Allait-il l’engueuler comme du poisson pourri pour attirer les vautours comme ça ? Non, au lieu de ça, il commença Ă  danser Ă  cĂŽtĂ© d’elle avant de s’approcher de son oreille et lui murmurer des choses. Était-il toujours jaloux du succĂšs qu’elle avait auprĂšs de la gente masculine, alors que de toute Ă©vidence elle s’en fichait ? Il avait du la voir mettre une gifle au mĂȘme mec, pourtant ! Mais lĂ , ce n’était pas un manque de confiance, juste qu’il se souvenait du bon vieux temps’ oĂč ils sortaient ensemble le soir et oĂč effectivement, cela manquait toujours de finir dans un bain de sang. Lise Ă©tait toujours obligĂ©e de l’embrasser fougueusement pour lui faire reprendre conscience de la rĂ©alitĂ©. Sauf que cette fois, elle n’oserait pas pour ainsi dire Parce qu’il ne semblait pas prĂȘt Ă  tout casser, et parce qu’elle avait tellement peur qu’il la repousse qu’elle n’avait pas l’intention d’oser, du moins pour l’instant. Elle se contenta de se rapprocher de lui, passant ses mains autour de son cou non pas pour l’embrasser justement mais pour lui parler de maniĂšre plus confortable’ Ă  l’oreille. Ma parole, te revoilĂ  jaloux, Aaron Cooper ? Je pensais que le fait de sortir Ă©tait plus sage, cette fois. Et puis, tu m’as sĂ»rement vu gifler ce mec, non ? Que devrais-je dire de la beautĂ© fatale qui t’a accostĂ© il n’y a pas dix minutes ! La diffĂ©rence entre toi et moi, c'est que tu ne croiseras jamais les gars avec qui j'ai effectivement couchĂ©. J'ai fais en sorte que s'ils me croisent, ils ne viennent pas vers moi. »Lise riait doucement, se fichant Ă©perdument de cette fille, Ă  vrai dire. Elle avait toujours Ă©tĂ© d’une jalousie raisonnable, mais lĂ , elle ne voyait pas l’intĂ©rĂȘt de faire une scĂšne de jalousie Ils n’étaient plus ensemble, et si ce genre d’évĂšnements Ă©tait loin de lui faire plaisir, elle prenait sur elle pour ne pas aller trouver cette magnifique jeune asiatique pour lui casser la tĂȘte. Il ne fallait croire, elle aussi avait eu quelques altercations avec les intĂ©ressĂ©es d’Aaron. Toutes s’étaient retrouvĂ©es avec le nez cassĂ©, des bleus non nĂ©gligeables et mĂȘme parfois de violentes traces de griffures. Lise pouvait ĂȘtre violente, lorsque l’on cherchait Ă  s’approcher de ce qu’elle aimait plus que tout au monde. Oh, et puis tu sais, nombreuses de tes prĂ©tendantes se sont retrouvĂ©es dans de sales Ă©tats, tu sais
Je faisais juste ça assez discrĂštement pour que tu n’en saches rien, mais n’oublie pas que du jour au lendemain, l’une de tes plus fĂ©roces admiratrices qui te harcelait depuis trois ans a cessĂ© de t’appeler, de te parler. Tu parles, je lui ai cassĂ© le nez. Du travail propre et net, j’aurais du ĂȘtre tueuse Ă  gages peut-ĂȘtre
Je ne supportais pas que l’on t’approche alors que je t’aimais plus que ma propre vie. »Lise lĂącha subitement Aaron pour se mettre Ă  danser autour de lui, non pas pour le sĂ©duire, juste pour profiter de ce moment avec lui. AprĂšs tout, dans une boĂźte de nuit, soit on boit, soit on danse. Elle doutait qu’il soit parfaitement pour qu’elle se rue sur l’alcool, bien que cela lui demande un contrĂŽle parfaitement inhumain. Elle dansait donc, attirant encore les regards, jusqu’à ce qu’un gars la saisisse violemment par le bras pour l’attirer Ă  lui. Cette fois, Lise ne laissa pas le temps Ă  Aaron d’intervenir, elle lui fila un coup de pied bien placĂ© dans l’entrejambe avant de revenir d’elle-mĂȘme prĂšs d’Aaron, poursuivant sa petite danse, toujours avec ce mĂȘme regard Ă©nigmatique qu’elle n’avait que lorsqu’elle dansait et qu’il ne devait pas lui connaĂźtre. Elle ignorait s’il Ă©tait trĂšs Ă  l’aise ici
 Tu veux qu’on rentre ? Mais si tu ne veux pas te laisser aller, ça va ĂȘtre difficile
Pourquoi ne pas juste faire confiance Ă  tes Ă©motions, Aaron ? »Question fatidique, dont elle redoutait plus que tout la rĂ©ponse, mais qu’elle avait tout de mĂȘme osĂ© poser. Juste au moment oĂč une sorte de bagarre plus loin la poussa violemment dans les bras d’Aaron. Sauf que cette fois, ce n’était pas prĂ©mĂ©ditĂ©, cette proximitĂ© entre eux, et que Lise recula lĂ©gĂšrement, se sĂ©parant juste de quelques millimĂštres du jeune homme, ne le touchant plus, le regard posĂ© ailleurs. Si elle Ă©tait gĂȘnĂ©e ? Un peu. Elle ne voulait surtout pas qu’il prenne mal la chose. NavrĂ©e, dans les boĂźtes tu sais, c’est toujours un peu le bordel. Dis moi ce que tu veux qu’on fasse ? Tu n'as pas juste le dĂ©but d'une petite idĂ©e en tĂȘte ? »Lise venait Ă  peine de poser la question que dĂ©jĂ  une main amicale se dĂ©posait sur son Ă©paule. Elle se retourna vivement et elle retenu aussitĂŽt Jimmy, son autre partenaire de TD, avec qui elle s’entendait trĂšs bien. C’était un fan absolu de vieux fossiles, et ils avaient eu un gros point commun quand Lise s’était mis Ă  collectionner les conquĂȘtes, puisque Jimmy n’avait jamais eu qu’une relation sĂ©rieuse lui aussi. Jimmy ! Tu t’es perdu dans la foule toi aussi ?! » Évidemment ! Mais comme je t’ai vu je me suis quand mĂȘme dit que la moindre des politesses Ă©tait de venir te saluer ma belle ! » Jimmy, je te prĂ©sente Aaron, Aaron, voilĂ  Jim, que j’appelle Jimmy parce que ça l’énerve. C’est mon partenaire de TD et celui avec qui je ferais mon mĂ©moire l’annĂ©e prochaine. Il m’a dĂ©jĂ  sauvĂ© la vie ce p’tit, quand j'avais disons...FrĂŽlĂ© le coma. » Le fameux Aaron ! EnchantĂ©, mec. Je peux t’emprunter Lise une seconde ? Elle me doit une danse, ça fait juste six mois qu’on se le dit et qu’on ne sort jamais dans les mĂȘmes soirĂ©es. » Je reviens, d’accord ? Bouge pas ! »Lise s’engouffrait dĂ©jĂ  dans la foule pour offrir justement cette danse Ă  Jim, excellent danseur. Ils bougeaient bien ensemble, si bien que Lise s’amusait pour une fois qu’elle n’était pas collĂ©e par un abruti. A la fin de la musique, Jim l’invita Ă  une table en retrait pour boire quelque chose. Lise aurait bien fait signe Ă  Aaron, mais elle ne le vit pas Ă  ce moment lĂ . Elle continuait Ă  de le chercher tout en commandant un cocktail, espĂ©rant qu’il la rejoindrait et qu’il ne s’en irait pas surtout. Mais Jim, qui Ă©tait exceptionnellement tactile avec tout le monde, se mit Ă  passer son bras autour de son Ă©paule. Lise ne s’en rendit que peu compte, tant elle Ă©tait prĂ©occupĂ©e Ă  chercher Aaron du regard. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 29 Avr - 2229 La jalousie Ă©tait vraiment le pire dĂ©faut d’Aaron. Le pire, c’est qu’il en avait parfaitement conscience mais n’avait pas le moindre contrĂŽle lĂ -dessus. Certains sont capables de supporter le fait de voir quelqu’un d’autre convoiter ce qu’ils ont de plus prĂ©cieux au monde, Aaron lui ne le supportait pas. Il dĂ©testait les regards avides qui se posaient sur Lise, ces regards lĂ  Ă©taient plein de sous-entendus et tout ceci lui dĂ©plaisait fortement, c’était mĂȘme carrĂ©ment insupportable de se dire qu’aux yeux de certains, elle se limitait Ă  un corps parfait. A un objet en somme. Quoi qu’il en soit, il n’avait encore jamais songĂ© que Lizzie puisse elle aussi faire preuve de jalousie envers les filles qui lui tournaient autour. Voila donc pourquoi ses Ă©tranges rĂ©vĂ©lations le laissĂšrent pantois. D’ailleurs, Aaron se demanda s’il elle Ă©tait vraiment sĂ©rieuse lorsqu’elle affirmait avoir dĂ©couragĂ© quelques unes de ses prĂ©tendantes ou bien si elle Ă©tait en train de se payer sa tĂȘte une fois de plus. Scrutant son visage avec beaucoup d’attention, il essaya de dĂ©celer une once de vĂ©ritĂ© dans ses propos, non pas qu’il pensait qu’elle puisse lui mentir mais surtout, car il ne s’était jamais vĂ©ritablement penchĂ© sur la question. C’est alors qu’au moment prĂ©cis oĂč il Ă©tait sur le point de lui faire part de sa stupeur, son attention fut totalement dĂ©tournĂ©e Ă  cause d’un autre abruti qui venait d’attirer Lizzie contre lui. Rien de tel pour mettre Aaron en rogne et d’ailleurs, il Ă©tait dĂ©jĂ  prĂȘt Ă  lui sauter dessus lorsque Lise se chargea de son cas. En voyant l’expression de douleur se dessiner sur le visage de l’homme en question, Aaron ne pu que faire preuve d’empathie Ă  son Ă©gard et grimaça Ă  son tour. Quand Lise fut de retour Ă  ses cĂŽtĂ©s, il lui lança un regard surpris et amusĂ© Ă  la fois. Il n’avait jamais imaginĂ© qu’elle puisse se dĂ©fendre avec autant de fĂ©rocitĂ©, elle qui faisait la taille d’une guĂȘpe et le poids d’une plume. Toutefois, sa rĂ©action Ă©tait parfaitement lĂ©gitime, si toutes les filles agissaient de la sorte, peut-ĂȘtre que certains hommes dont hĂ©las il faisait parti !! cesseraient de traiter les femmes comme de vulgaires morceau de chaire. Tu veux qu’on rentre ? ». AussitĂŽt, Aaron fit un signe de tĂȘte afin de lui faire comprendre qu’il n’en avait pas la moindre envie. AprĂšs tout, ils Ă©taient venus ici pour s’amuser et se changer les idĂ©es et c’est prĂ©cisĂ©ment ce qu’ils allaient faire. Le jeune homme lui aurait volontiers proposĂ© d’aller prendre un verre mais il considĂ©ra que ce n’était pas une bonne idĂ©e. Lizzie commençait Ă  peine a rĂ©frĂ©ner son penchant pour l’alcool alors autant ne pas tenter le diable pour l’instant. En entendant la suite, il ne pu rĂ©primer un lĂ©ger sourire. Faire confiance Ă  ses Ă©motions Ă©tait bien la pire chose qu’il puisse faire. Jusqu’ici, Ă©couter les Ă©lans de son cƓur ne s’était jamais rĂ©vĂ©lĂ© concluant. Il aurait adorĂ© lui rĂ©pondre que ses propres sentiments ne dĂ©pendaient qu’elle, qu’elle Ă©tait la seule Ă  pouvoir accĂ©der Ă  ce qui s’était efforcĂ© de rĂ©primer durant des annĂ©es. Aaron n’était pas cet homme arrogant et manipulateur que bon nombre de personnes connaissaient. Il s’était tout bonnement forgĂ© une carapace en bĂ©ton, car souffrir une premiĂšre fois de la sorte lui avait servi de leçon. Il avait aussi envie de lui dire que ce n’était pas une bonne idĂ©e et qu’elle ne devrait pas risquer de se brĂ»ler les ailes en restant Ă  ses cĂŽtĂ©s
 C’est Ă  ce moment lĂ , Ă  cet instant prĂ©cis mĂȘme qu’elle se retrouva dans ses bras, son visage Ă  quelques millimĂštres seulement du sien. Une vague de chaleur se propagea dans son corps tout en mettant son cƓur Ă  rude Ă©preuve. C’était un peu comme une dĂ©charge Ă©lectrique, quelque chose sur quoi il n’avait pas la moindre maĂźtrise. Le ressenti d’Aaron se limitait Ă  une irrĂ©sistible envie de l’embrasser, de s’emparer de ses lĂšvres afin de lui voler ce baiser dont il rĂȘvait depuis si longtemps dĂ©jĂ . Le dĂ©but d’une idĂ©e ?! Bien sur qu’il en avait une
 une mauvaise idĂ©e certes, mais une idĂ©e tout de mĂȘme. Son regard se dĂ©tourna alors des magnifiques prunelles de la jeune femme pour se concentrer sur ses lĂšvres
 A cet instant prĂ©cis, plus rien n’avait d’importance pour Aaron. Il arrivait mĂȘme Ă  faire totalement abstraction de tout ce qui se trouvait autour d’eux, un peu comme s’ils Ă©taient seuls au monde dĂ©sormais. Sa main frĂŽla la joue de la jeune femme en un mouvement subtil et dĂ©licat. Il avait toujours Ă©tĂ© tendre avec Lise, elle Ă©tait d’ailleurs la seule avec qui il s’était comportĂ© ainsi jusqu’alors. Sans doute parce qu’il avait tendance Ă  la percevoir comme un vĂ©ritable joyau dont il se devait de prendre soin. La tentation Ă©tait dĂ©sormais trop forte et il dĂ©cida de se lancer. Au moment prĂ©cis oĂč il s’avançait davantage vers elle pour goĂ»ter Ă  ce fruit dĂ©fendu, Lise se tourna brutalement, brisant ainsi cet instant magique et le ramenant soudainement Ă  la rĂ©alitĂ©. Non, ils n’étaient pas seuls au monde, non il n’avait pas pu l’embrasser. Et tout ça Ă  cause de quoi ? Ou plutĂŽt, Ă  cause de qui ?? C’était qui celui-lĂ  d’abord ?! Constatant que visiblement, ces deux lĂ  se connaissaient, Aaron resta un peu en retrait, passant nerveusement sa main sur sa nuque, comme il le faisait toujours lorsqu’il se sentait tendu ou nerveux et finalement, il Ă©couta Lizzie faire les prĂ©sentations. Aaron salua donc le fameux Jimmy qui d’ailleurs, paraissait assez sympathique. Trop sympathique mĂȘme. Cela dit, il le fut beaucoup moins lorsqu’il lui demanda s’il pouvait lui emprunter Lise le temps d’une danse. Que pouvait-il rĂ©pondre Ă  cela ? Il Ă©tait forcĂ©ment pris au piĂšge et contraint de prendre un air dĂ©tachĂ© et avec le sourire qui plus est !! C’est donc la mort dans l’ñme que le jeune homme les regarda s’éloigner ensemble en direction de la piste de danse. Lui, en profita pour aller faire un tour en direction du bar. Il n’avait plus que ça Ă  faire de toute maniĂšre
 Emmy ?! Tu me remets la mĂȘme chose ma belle, s’il te plaĂźt ? » DĂ©jĂ  ?! Aaron tu ne devrais pas boire autant
t’en es dĂ©jĂ  au troisiĂšme en moins de dix minutes. Puis c’est quoi cette petite mine ? Quelque chose te tracasse ? Si c’est Ă  cause de Jenna, ne t’en fais pas. Elle m’a tout racontĂ© et Ă  vrai dire, je trouve que c’est une vraie nympho cette fille lĂ . D’ailleurs Ă  l’heure qu’il est, elle doit sĂ»rement ĂȘtre avec Francky. Tu sais, le DJ qui Ă©tait lĂ  pour l’anniversaire de Paul. Bon, il a au moins le double de son Ăąge mais ça ne semble pas la gĂȘner plus que ça. M’enfin moi ce que j’en dis hein! » Non c’est pas ça. Rien Ă  voir avec Jenna. » Avec elle alors ?! Elle est plutĂŽt jolie c’est vrai. J’ai bien vu la façon dont tu la regardais tout Ă  l’heure. Il se passe quoi exactement entre vous deux ?" C’est mon ex. On est restĂ©s deux ans ensemble et c’est elle qui m’a larguĂ© pour tout dire. » Elle aussi a eu le cƓur brisĂ© par Aaron Cooper je prĂ©sume? » Hey ! J’ai pas toujours Ă©tĂ© comme ça je te signale ! C’est Ă  cause d’elle si j’ai commencĂ© Ă  dĂ©conner. J'Ă©tais plutĂŽt romantique avant. " Toi romantique? Je crois qu'on a pas la mĂȘme vision des choses Aaron."" Si je t'assure! J'Ă©tais carrĂ©ment fou d'elle..." Et tu l’es encore
 ça se voit Aaron. » Hmm
 » Vas lui parler
 » Pour dire quoi ? » Que tu l’aimes idiot ! A rester plantĂ© lĂ  devant ton verre de vodka, tu vas finir par la perdre. C’est pas Ă©vident de lire dans tes pensĂ©es. T’es assez compliquĂ© comme mec, elle peut pas deviner toute seule. » Et si c’était une erreur ? » L’erreur serait de ne rien dire. Toi qui est si beau parleur, tu devrais pouvoir t'en sortir... Faut que je file, mon patron va me tuer s’il me voit blablater. RĂ©flĂ©chis bien Ă  ce que je viens te dire. Tu risques de t’en mordre les doigts. » Elle avait raison et il le savait. C’était le moment oĂč jamais sans compter que l’alcool venait de lever quelques inhibitions. Aaron se leva et se faufila dans la foule, bien dĂ©cidĂ© Ă  lui avouer ce qu’il avait sur le cƓur. De tels sentiments ne pouvaient rester enfouis Ă©ternellement. Cependant
 tout s’effondra au moment oĂč il les aperçu. Ensemble. Jimmy avait passĂ© son bras autour de ses Ă©paules et lui parlait avec une proximitĂ© dĂ©concertante, ce qui n’échappa pas au jeune homme. Baissant son regard un instant, il se trouva encore plus stupide d’avoir pu croire qu’il pourrait y avoir de nouveau quelque chose entre eux. De toute Ă©vidence, il n’était pas ce dont elle avait besoin. Jimmy l’était sans doute. AprĂšs tout, il Ă©tait plutĂŽt beau garçon, avait l’air sympa, gentil
 c’est un type comme lui qui lui fallait. Sans compter qu’à ses cĂŽtĂ©s, Lizzie ne ferait que ressasser les Ă©vĂšnements du passĂ© et vivre dans l’illusion de ce qu’ils auraient pu avoir. Il fallait tourner la page. C’était le moment. Quand il sortit de la boite, Aaron tira immĂ©diatement un paquet de cigarette de sa poche arriĂšre. Ca faisait un bout de temps maintenant qu’il n’avait plus fumĂ©, il en avait fait la promesse Ă  Lina et avait respectĂ© son engagement. Cependant, dans des moments comme celui-ci, il ne pouvait pas faire autrement et la clope avait des airs de dĂ©livrance. T’es vraiment qu’un con
 » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 29 Avr - 2309 Jimmy commençait Ă  ĂȘtre sĂ©rieusement envahissant, et tandis que Lise continuait Ă  regarder partout pour voir si elle apercevait Aaron, elle se dĂ©gagea bientĂŽt de son emprise. Il fallait qu’elle demande quelque chose Ă  Aaron, il fallait qu’elle sache ce qui se serait passĂ© si jamais Jimmy n’était pas arrivĂ©. L’aurait-il embrassĂ©e ? Aurait-il fait ce qu’elle n’aurait jamais pensĂ© qu’il puisse faire ? Mais pour l’instant, il Ă©tait semblable Ă  l’homme invisible, et Lise n’en pouvait plus d’attendre. Elle finit par se lever, plantant lĂ  son pauvre partenaire de TD qui avait dĂ©jĂ  un regard dĂ©pitĂ©. Ce fut Ă  ce moment lĂ  qu’elle vit Aaron se diriger vers la sortie, comme s’il fuyait quelque chose
Ou quelqu’un, Ă  savoir elle. Sans rĂ©flĂ©chir une seconde, elle se lança Ă  sa poursuite, se faisant bousculer de tous les cĂŽtĂ©s par la foule qui dansait autour d’elle. BientĂŽt, elle fut bousculĂ©e si violemment qu’elle tomba Ă  la renverse, contre l’une des tables. Et, en appuyant sa main contre ladite table en vue de se relever, elle se coupa violemment avec un shooter qui s’était brisĂ© Ă  cause de sa chute. Elle ressentait une lĂ©gĂšre douleur, du fait qu’elle possĂšde plusieurs bris de verre ancrĂ© dans la paume de sa main, mais elle s’en fichait
Elle saignait, elle le vit rapidement, mais cela ne l’empĂȘcha pas de se ruer aussi vite qu’elle le pu vers la sortie, espĂ©rant bien qu’il n’aurait pas pris un taxi entre temps. S’il lui Ă©chappait, Lise ne se le pardonnerait jamais. Lorsque la porte fut Ă  portĂ©e de sa main, Lise la poussa avec tant de violence qu’elle manqua de tomber. Il n’était pas là
La demoiselle commença Ă  baliser, le froid s’infiltrant dans ses membres, au mĂȘme titre que la peur. Elle se mit Ă  courir vers le parking, quelque fois qu’il y soit, mais toujours aucune trace de lui. Elle se dirigea vers l’autre cĂŽtĂ© de la boĂźte, toujours rien. Elle revint donc sur ses pas, et ce fut dans un coin lĂ©gĂšrement reculĂ© qu’elle le vit, un paquet de cigarettes Ă  la main. Lise se rua vers lui, Ă  la fois en colĂšre et attristĂ©e de comprendre que c’était elle Ă©tait nulle autre qu’il venait de fuir. Elle voulut crier son prĂ©nom, mais sa voix demeura enfermĂ©e dans sa gorge. Elle hĂ©sita, s’arrĂȘtant Ă  quelques mĂštres de lui, n’osant plus faire un mouvement. Et s’il repoussait sa venue, s’il prononçait une phrase qui lui faisait du mal ? Il l’avait dĂ©jĂ  dĂ©truite en prĂ©tendant qu’elle Ă©tait la pire chose qui ne lui soit jamais arrivĂ©e alors que ce n’était qu’un mensonge. Lise ne savait pas quoi faire
Ne pas intervenir revenait Ă  dire qu’elle perdait tout espoir de pouvoir l’atteindre un jour. Mais intervenir pouvait ĂȘtre synonyme d’échec si jamais il se dĂ©cidait Ă  la repousser. Surtout qu’il venait de se traiter de con lui-mĂȘme, comme s’il regrettait tout ce qui s’était passĂ© jusque lĂ . La demoiselle demeura bien une ou deux minutes Ă  rĂ©flĂ©chir, tentant de reprendre contenance, avant de se lancer, criant Aaron ! »Lise s’était mise presque Ă  courir, si bien qu’elle fut juste devant lui en quelques secondes Ă  peine. La premiĂšre chose qu’elle fit fut de prendre son paquet de cigarettes et de le jetter Ă  terre. RĂ©flexe peut-ĂȘtre complĂštement idiot, mais il fallait dire que mĂȘme sans avoir bu, elle avait du mal Ă  se maĂźtriser. Il avait toujours eu le chic pour lui faire perdre tous ses moyens
Et maintenant qu’elle l’avait rattrapĂ©, elle ne savait pas par oĂč commencer. Sa main commençait Ă  lui faire mal, le fait qu’elle soit si peu vĂȘtue lui faisait avoir froid, et surtout, son cƓur battait la chamade, comme s’il allait s’arrĂȘter de battre en plein affolement. Elle baissa quelques instants la tĂȘte, cherchant Ă  reprendre contenance. Il ne fuirait pas avant qu’elle ait fini de dire ce qu’elle avait Ă  lui dire. Jimmy m’a toujours couru aprĂšs, mais je l’ai toujours envoyĂ© balader. Il n’a jamais supporter que je ne sois pas guĂ©rie de toi et que je ne cesse de parler de toi. Alors pourquoi as-tu fuit ? Tu me reproches de fuir tout le temps, de me noyer dans l’alcool mais
Je crois que nous sommes pareils tous les deux. Sauf que cette fois, j’en ai assez de fuir, j’en ai assez de me mentir alors que cela me fait mal. »Lise marqua une lĂ©gĂšre pause, s’approchant lĂ©gĂšrement pour caresser la joue d’Aaron de sa main non blessĂ©e. L’autre Ă©tait encore crispĂ©e, et elle tentait de la cacher pour qu’il ne voie surtout pas Ă  quel point sa fuite l’avait fait paniquer. Ne peux-tu pas comprendre que je t’aime et que je ne peux pas vivre sans toi ?! Je sais que je n’ai pas le droit de dire ça alors que j’ai fuit lĂąchement notre histoire, mais
MĂȘme si je n’ose pas imaginer que tu puisses m’accorder une chance, il n’est rien d’autre que je souhaite plus en ce foutu monde. J’aurais juste voulu pouvoir rĂ©parer mes erreurs, au moins un peu. Aaron, tu es la seule raison que j’ai de tenir encore debout, et de chercher Ă  enlever tout ce qui merde en moi. Je veux pas que tu disparaisses, je ne veux pas te perdre, tu m’entends ?! »Tant pis, Lise s’était jetĂ©e Ă  l’eau, quitte Ă  se brĂ»ler les ailes au passage. De toute maniĂšre, elle n’avait plus grand-chose Ă  perdre. Ils Ă©taient dehors, elle sentait Aaron prĂȘt Ă  prendre le large, alors elle ne voulait pas qu’il parte sans avoir conscience de tout ce qu’elle ressentait, tout ce qui la faisait souffrir autant. Il n’avait sĂ»rement pas confiance en ses mots, mais pourtant elle avait rarement Ă©tĂ© plus sincĂšre de sa vie. Elle avait tellement peur qu’il parte, qu’il ne l’écoute pas
Dans son inconscience, Lise s’approcha davantage, comme Aaron l’avait fait tout Ă  l’heure avant qu’ils ne soient interrompus par Jimmy. Elle osa briser cette foutue distance entre eux pour capturer Ă  la fois doucement et fougueusement ses lĂšvres. Ce baiser fut timide tout d’abord, avant de prendre une profondeur plus importante. Ce contact la submergea, l’emmenant hors des sentiers qu’elle arpentait habituellement. Elle Ă©tait folle de ce contact qu’elle lui donnait, sans peut-ĂȘtre qu’il ne le dĂ©sire. Mais elle l’avait dĂ©sirĂ©, et Ă©goĂŻstement, elle avait cedĂ© Ă  sa propre pulsion. Cela Ă©tant, elle finit par mettre fin Ă  ce baiser, cessant de croquer le fruit qui lui Ă©tait dĂ©fendu. Elle Ă©carta doucement son visage du sien, brisant tout contact sans aucune brutalitĂ©. Ses yeux Ă©taient bercĂ©s par l’émotion, et elle en aurait presque pleurĂ© si elle ne redoutait pas tant sa rĂ©action. Aaron allait-il lui dire qu’il voulait tourner la page et l’oublier ? Était-ce cela qu’il avait cherchĂ© en quittant prĂ©cipitamment la boĂźte ? Je suis dĂ©solĂ©e, mais moi je ne suis pas capable de faire preuve d’autant de retenue que toi. J’en ai marre de me mentir, de me battre pour rien. Tu peux me dire en quoi je suis utile si tu n’es pas lĂ  ? J’ai perdu tout ce qui comptait pour moi
Deux ĂȘtres Ă  cause de ce fichu destin, et la personne la plus importante Ă  mes yeux Ă  cause de mon Ă©goĂŻsme. Je suppose que ce baiser doit avoir des teintes d’adieux pour toi. Je ne me leurre pas, c’est moi que tu as voulu fuir en quittant la boĂźte, n’est-ce pas ? Je suis dĂ©solĂ©e de ne pas ĂȘtre comme tu le voudrais, d’ĂȘtre une dĂ©traquĂ©e finie. Mais c’est ce que je suis
Et c’est comme ça je mourrais probablement. Pour ne rien te cacher, mon foie fonctionne mal, depuis que je me suis ruinĂ©e avec l’alcool. Tu parles, j’ai fais deux comas Ă©thyliques, ce n’est pas Ă©tonnant
Kitty me supplie de me faire opĂ©rer, mais j’ai peur. Je ne dis pas ça pour que tu me prennes en pitiĂ© ou que tu me juges, juste pour te prouver qu’il n’y a rien en moi que je veuille te cacher. Tu peux rien rire du fait que je m’accroche Ă  ce que j’ai dĂ©jĂ  perdu
Ca reste mon espoir de fou. »Lise recula d’un pas, Ă  deux doigts de s’effondrer. Elle aurait tout donnĂ© pour disparaĂźtre, ici et maintenant. Partir se cacher loin, trĂšs loin
En fait, ce n’était pas lui qui Ă©tait con, c’était elle qui Ă©tait totalement conne. Conne d’ĂȘtre partie, conne de vouloir rĂ©parer ses erreurs alors que ce n’était pas la peine, qu’il ne voudrait sĂ»rement jamais. L’espace de quelques secondes, Lise se mit Ă  regarder le sol, comme s’il avait des airs de vrai ami. Puis, lorsque son regard se posa de nouveau sur Aaron, sa sentence fut sans appel. Tu n’es pas con, Aaron. C’est moi qui t’ai dĂ©truit, c’est Ă  moi de faire en sorte que tu puisses tourner la page et avancer. Je sais bien que tu ne pourrais pas me pardonner, mais
Sache que je suis dĂ©solĂ©e. Je te demande pardon pour tout. »Lise tourna dĂšs lors les talons, traversant sans regarder. Elle manqua de se faire renverser quand la voiture freina juste devant elle. Le chauffeur se mit Ă  klaxonner avec force, mais elle s’en fichait, elle finit sa traversĂ©e de la rue, se mettant Ă  marcher, tout simplement. Il faisait nuit noire, c’était parfait. Si demain on la retrouvait morte violĂ©e, et bien tant pis. Elle aurait dit ce qu’elle avait Ă  dire
Lise marcha droit devant elle pendant cinq bonnes minutes, avant d’aborder une ruelle non Ă©clairĂ©e. Elle ne mit pas longtemps avant de se faire remarquer par une troupe de quatre gars qui se mirent Ă  siffler, avant de la bloquer. Elle leur ordonna de ne pas la toucher, mais ils lui rĂ©torquĂšrent qu’ils Ă©taient juste lĂ  pour s’amuser. Lise avait beau se dĂ©battre, sa main blessĂ©e n’aidait pas et ils Ă©taient quatre contre une. La demoiselle ne se laissa pas faire, se dĂ©battant jusqu'Ă  ce qu'ils lui laissent une faille pour s'Ă©chapper. Lise se mit Ă  alors Ă  courir comme une folle, finissant par se rĂ©fugier dans le premier parc qu'elle trouva, pour enlever ses chaussures Ă  talons et partir trouver un taxi pour rentrer chez elle. Ses vĂȘtements Ă©taient dĂ©chirĂ©s, elle pleurait sous l'effet de l'adrĂ©naline, mais elle trouva encore le courage d'articuler son adresse au conducteur, qui la reconduisit trĂšs rapidement chez elle. Ce fut un vĂ©ritable calvaire pour Lise de monter les escaliers, l'ascenseur Ă©tant en panne. Mais elle le fit quoi qu'il en soit. Sauf qu'elle ne parvint pas Ă  ouvrir la porte de chez elle. Elle se laissa glisser le long du mur, les pieds incapables de faire un pas de plus, la main en sang, et le visage mouillĂ© de larmes. Lise se mit Ă  fermer doucement les yeux, sa tĂȘte tournant violemment. Avec un peu de chance, la voisine l'aurait entendue...Mais rien. Les minutes passaient, et Lise Ă©tait plus seule que jamais dans son foutu couloir, incapable de se mettre debout pour pousser la porte et rentrer...Elle Ă©tait toujours consciente, ouvrant les yeux de temps en temps dans l'espoir que quelqu'un la trouve lĂ , mais en vain. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 30 Avr - 005 La jalousie ET la rancune pour ĂȘtre exact. Voila quels Ă©taient vĂ©ritablement les principaux dĂ©fauts d’Aaron. C’est aussi pour cette raison qu’il sembla rester de marbre face aux paroles pourtant troublantes de la jeune femme. Il savait parfaitement qu’elle avait raison et qu’il ferait bien de se laisser guider par ses Ă©motions de temps Ă  autres au lieu de vouloir jouer les dĂ©tachĂ©s, cependant, il n’y arrivait pas. D’une part parce que oui, fondamentalement, il lui en voulait toujours de l’avoir quittĂ©, de l’avoir ruinĂ© et d’avoir fait de lui ce qu’il Ă©tait aujourd’hui. C’était tellement plus facile de rejeter la faute sur elle
D’autre part, parce qu’il Ă©tait convaincu qu’elle pourrait parfaitement avancer sans lui, elle le lui avait bien prouvĂ© ce soir, en se montrant extrĂȘmement proche de ce Jimmy. LĂ  encore, Aaron ne voyait et n’entendait que ce qu’il souhaitait. C’était sa tristesse qui parlait, pas sa luciditĂ© ni son bon sens. Pas un mot. Il ne prononça pas un mot, la laissant seule face Ă  son dĂ©sarroi, ne l’épaulant pas une minute en lui affirmant l’aimer en retour et ne pas pouvoir se passer d’elle. Les mots lui brĂ»laient les lĂšvres mais allez savoir pourquoi, il Ă©tait incapable de le lui dire pour l’instant, Ă  croire qu’il faisait un vĂ©ritable blocage. C’était parfaitement cruel mais il avait envie de lui faire comprendre ce qu’il avait ressenti au moment oĂč elle Ă©tait partie et qu’il s’était retrouvĂ© seul avec ses questions, son trop plein d’amour et surtout, face Ă  son mutisme. Peut-ĂȘtre qu’elle comprendrait enfin pourquoi c’était tellement difficile pour lui de tirer un trait sur le passĂ©. Tout ce qui Ă©tait arrivĂ© n’était pas uniquement de sa faute contrairement Ă  ce qu’elle pouvait penser et Ă  ce que lui, s’efforçait de croire depuis quelques minutes. Aaron lui avait d’ailleurs dĂ©jĂ  fait remarquĂ© qu’il avait lui aussi une part de responsabilitĂ©s dans cette histoire mais dĂ©sormais, il Ă©tait incapable de dire quoi que ce soit. MĂȘme son baiser sembla le laisser froid comme de la glace. Cependant, il n’en Ă©tait rien, c’était mĂȘme un vĂ©ritable brasier qui se consumait en lui Ă  cet instant prĂ©cis. Pourquoi n’arrivait-il pas Ă  rĂ©pondre concrĂštement et avec son cƓur ?! A croire que lui dire la vĂ©ritĂ© Ă©tait juste impossible, les mots ne voulaient pas venir, il n’y arrivait pas. Moi aussi je suis dĂ©solĂ©. » Cependant, vu la façon dont raisonnait sa phrase, elle avait plus des allures de reproches que de vĂ©ritable pardon. Aaron donna un coup de pied dans le paquet de cigarette qui Ă©tait dĂ©sormais au sol et se dirigea de nouveau vers la boite de nuit sans daigner jeter le moindre regard dans sa direction. N’allez pas croire que cette situation lĂ  ne le dĂ©stabilisait pas. Ses mouvements allaient en totale contradiction avec ce qu’il aurait aimĂ© faire Ă  cet instant prĂ©cis. Voir Lizzie se prendre la tĂȘte au sujet de quelque chose qui n’avait plus le moindre sens aujourd’hui lui faisait du bien. Alors oui, c’était cruel mais mĂȘme s’il refusait de l’avouer, cette situation lĂ  lui faisait plaisir. Les rĂŽles Ă©taient inversĂ©s dĂ©sormais
 Aaron se regarda dans la glace, essuyant l’eau qui dĂ©goulinait sur son visage. Il avait besoin de se remettre les idĂ©es en place et pour ça, rien de telle que de l’eau bien glacĂ©e. En rentrant, il avait demandĂ© Ă  Emmy s’il lui Ă©tait possible de faire un petit tour par les vestiaires des employĂ©s afin qu’il puisse s’y rafraĂźchir et faire le point dans son esprit. Il ne savait toujours pas pourquoi il avait choisi d’ignorer les paroles de Lise, pourquoi avait-il fait ça bon sang ??!!! Le pire dans tout ça, c’est qu’il l’avait laissĂ© partir seule et en pleine nuit. Pas trĂšs malin pour quelqu’un qui se vente en permanence de vouloir l’aider et la protĂ©ger. Son premier rĂ©flexe fut de sortir son portable de sa poche et de composer le numĂ©ro de la jeune femme rapidement. Messagerie. C’est moi
 Ă©coute Lizzie, je suis dĂ©solĂ© pour ce qui vient de se passer, je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne voulais vraiment pas que ça se passe comme ça mais parfois je me comporte vraiment comme le dernier des cons. Contrairement Ă  ce que tu penses, j’en suis un, ce que je viens de faire en est la preuve


















je t’aime Lise. C’est pas super courageux de te le dire sur un rĂ©pondeur, je sais. Ecoute je
 rappelle moi s’il te plait, je suis vraiment inquiet. » MĂȘme son message il le trouvait nul. Aaron soupira et rangea son portable dans sa poche avant de quitter les vestiaires pour repasser prĂšs d’Emmy. Merci ma belle, je te revaudrais ça. » Je t’en prie
 Aaron ?! Fais pas de connerie s’il te plait. » Promis. »C’est sur ces derniers mots qu’il quitta la boite de nuit, bien dĂ©cidĂ© Ă  rĂ©parer ses erreurs et surtout, Ă  rattraper Lizzie avant qu’il ne soit trop tard. Le jeune homme se faufila dans un taxi et alla en direction de l’appartement de celle qu’il aimait, rĂ©solument dĂ©terminĂ© Ă  faire preuve de davantage de courage sentimentalement parlant. C’est quatre Ă  quatre qu’il monta les escaliers, prĂ©fĂ©rant Ă©viter l’ascenseur pour la seule et unique raison qu’il n’avait pas le temps d’attendre. Il n’y avait vraiment pas une minute Ă  perdre. Quand il fut enfin sur le palier du quatriĂšme Ă©tage, il aperçu Lise Ă  terre, la main en sang. Aaron se prĂ©cipita vers elle, se baissant Ă  ses cĂŽtĂ©s. Hey Lizzie
 ouvre les yeux. Lise !! Tu vas pas me faire ça, je te l’interdis tu m’entends ?!»Sa main se plaqua sur celle de Lizzie afin de cesser ce saignement un peu trop persistant Ă  son goĂ»t et de son bras libre, il tenta d’ouvrir la porte qui allait savoir pourquoi, ne lui rĂ©sista pas bien longtemps. Sans doute un problĂšme de fermeture ou un manque de force dans les bras de la jeune femme au moment oĂč elle avait voulu l’ouvrir mais qu’importe, ce n’était pas la question pour l’instant. Aaron se redressa, sa propre main dĂ©sormais couverte du sang de Lizzie, il l’aida Ă  se redresser et voyant qu’elle ne pourrait pas tenir sur ses deux jambes sans virer de l’Ɠil et ça, contrairement Ă  tout ce qu’elle pourrait dire, il le savait bien !, Aaron la souleva dans ses bras, toujours aussi surpris par son poids d’une lĂ©gĂšretĂ© dĂ©concertante. Quand ils furent entrĂ©s, il poussa la porte avec son pied, avant de se diriger vers le salon et de l’allonger sur le canapĂ©. Il fallait impĂ©rativement qu’il s’occupe de sa main, il n’avait pas clairement Ă©valuĂ© l’ampleur des dĂ©gĂąts et se disait qu’elle avait peut-ĂȘtre besoin de points. Il se baissa de nouveau prĂšs d’elle et prit dĂ©licatement sa main dans la sienne, essayant de dĂ©terminer la profondeur de sa blessure. Ta blessure est profonde mais on devrait pouvoir soigner ça assez facilement. Tu bouges pas de lĂ , je reviens immĂ©diatement. » Son ton Ă©tait assez ferme, mais c’était surtout une maniĂšre de s’assurer qu’elle n’allait effectivement pas essayĂ© de s’échapper pendant qu’il aurait le dos tournĂ©. Aaron se dirigea vers la salle de bain afin de prendre de quoi nettoyer sa plaie et lui faire un bandage correct. Les blessures Ă  la main pouvaient ĂȘtre assez douloureuses surtout placĂ©es Ă  cet endroit, pile dans le creux. Quand il fut de retour, il dĂ©cida de s’asseoir sur la table basse et commença Ă  nettoyer sa plaie. C’est prĂ©cisĂ©ment Ă  ce moment lĂ  qu’il dĂ©cida de se lancer. T’es pas une dĂ©traquĂ©e. Ou alors, on est deux. Deux dĂ©traquĂ©s. C’est peut-ĂȘtre pour ça qu’on aime autant se faire du mal. Puis mĂȘme si tu en Ă©tais une, t’es la dĂ©traquĂ©e que j’aime donc c’est pas dĂ©rangeant
 Je voulais vraiment pas te faire ce coup lĂ  tout Ă  l’heure
rester silencieux, ça ne me ressemble pas, surtout en t’entendant dire tout ça. Ca m’a vraiment troublĂ© et
 d’un sens je crois que ça m’a fait peur aussi. Admettre mes sentiments revient Ă  faire preuve de vulnĂ©rabilitĂ© et m’exposer une fois encore au danger. Mais je t’aime comme un dingue Lizzie
 attention ça risque de te piquer un peu. » Maintenant que sa plaie Ă©tait correctement nettoyĂ©e, Aaron dĂ©posa dessus un lĂ©ger tulle gras puis commença Ă  bander sa main. Il ne laissa pas le temps au silence de s’installer puisqu’il continua sur sa lancĂ©e. Je peux pas imaginer un seul instant le reste de ma vie sans toi parce que tu es ma seule et unique raison de vivre. Je te dis pas que ce sera facile mais j’ai envie qu’on se donne une nouvelle chance et qu’on oublie le passĂ©. Je veux que tu me donnes la chance de pouvoir t’aimer
 bois ça, ça devrait calmer un peu la douleur. » Aaron lĂącha doucement sa main afin de lui tendre un verre et un comprimĂ© et plaqua sa propre main sur le front de Lise. Comme il ne la trouvait pas chaude, se geste anodin se transforma en un geste tendre, puisqu’il caressa doucement ses cheveux en arriĂšre, rĂ©pĂ©tant une derniĂšre fois Ă  mi-voix. Je t’aime. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 30 Avr - 042 L’esprit de Lise s’embrumait de seconde en seconde. Elle n’avait pas bu, mais la fatigue, la peur et la douleur l’avaient mise complĂštement Ă  terre. Elle aurait pu rester des heures lĂ  sans que personne ne vienne la secourir
Mais elle s’en fichait. Et si c’était ça, sa punition ? Elle se dĂ©couvrait des airs un peu masochistes, mais ce n’était pas bien grave. Aaron n’avait rien dit pendant tout son monologue. Il Ă©tait restĂ© de glace alors qu’elle l’avait embrassĂ© fougueusement, tentant vainement de lui donner un peu de chaleur. En restant si froid, il lui avait brisĂ© un peu plus le cƓur
Et Lise n’avait pas envie de bouger, de se sauver. Elle n’avait pas la force de se mettre debout, souhaitant plus que tout que son cƓur s’arrĂȘte tout de suite afin qu’elle soit dĂ©finitivement dĂ©barrassĂ©e de cette vie inutile et vide. Les larmes coulĂšrent de plus belle Ă  cette pensĂ©e, comme si une partie d’elle restait seulement dĂ©sespĂ©rĂ©e, s’accrochant Ă  cette vie. L’absence d’Aaron creusait dĂ©sormais comme un trou bĂ©ant dans sa poitrine, comme si en la laissant partir, il lui avait pris le peu d’envie de continuer qui lui restait. En somme, Lise Ă©tait prĂȘte Ă  fermer les yeux dĂ©finitivement, lorsque des pas dans les escaliers l’aidĂšrent Ă  reprendre un peu conscience. Il lui fallut cependant un certain temps avant de comprendre ce qui se passait Aaron Ă©tait Ă  prĂ©sent agenouillĂ© juste Ă  cĂŽtĂ© d’elle, comprimant sa plaie avec sa main. La douleur la rĂ©veilla et elle poussa un cri de douleur, le verre qui y Ă©tait restĂ© la faisant souffrir atrocement maintenant qu’il y touchait. Lise avait repris contenance, mais elle avait la tĂȘte qui tournait de maniĂšre virulente. En somme, elle Ă©tait parfaitement incapable de marcher, ni d’aligner trois mots pour l’instant. Elle laissa Aaron la porter comme si elle n’était qu’une plume, et lorsqu’il l’allongea sur le canapĂ©, elle fut incapable de lui dire quoi que ce soit. Elle aurait voulu commencer par un merci d’ĂȘtre revenu », mais elle en Ă©tait bien incapable. Sa voix restait complĂštement Ă©tranglĂ©e dans sa gorge, les larmes continuant de couler. Lise avait peut-ĂȘtre eu peur que personne ne vienne la chercher et que l’on se dĂ©sintĂ©resse dĂ©finitivement de son sort. Mais il Ă©tait revenu
MalgrĂ© le fait qu’il soit restĂ© de marbre face Ă  sa dĂ©claration, il Ă©tait revenu et soignait actuellement sa main. Il nettoya sa plaie avec un geste professionnel et sĂ»r, digne d’un vrai mĂ©decin. Lise se contenta d’avoir un lĂ©ger sourire, redoutant par-dessus tout ce qu’il pourrait bien lui dire. AprĂšs tout, peut-ĂȘtre n’était-il revenu que par conscience professionnelle, et pour Ă©viter d’ĂȘtre accusĂ© de non assistance Ă  personne en danger ? Mais il prit la parole, et la demoiselle fit un effort proprement inhumain pour Ă©couter tout ce qu’il lui disait. Il s’excusa d’ĂȘtre restĂ© silencieux, chose qui effectivement ne lui ressemblait pas du tout, avant d’avouer que de laisser libre court Ă  ses sentiments le mettait Ă©galement face au danger
Sans oublier d’ajouter qu’il l’aimait comme un dingue. Face Ă  cette rĂ©vĂ©lation, Lise pleura de plus belle
Elle en avait presque honte, ayant la fĂącheuse impression d’ĂȘtre revenue en enfance, mais le produit qu’il lui mit sur la main la ramena une seconde fois Ă  la rĂ©alitĂ© Elle crispa lĂ©gĂšrement sa main comme son visage, preuve que ce n’était pas une partie de plaisir. La douleur s’effaça peu Ă  peu tandis qu’il mettait un tulle gras suivit d’un bandage. Il Ă©tait plus douĂ© en bandages qu’elle, c’était Ă©vident
Et cette idĂ©e la fit sourire doucement. Elle trouva enfin le courage de s’asseoir tandis qu’il reprenait la parole, lui donnant un verre contenant un comprimĂ©, qu’elle prit sans peine, avant de soupirer doucement. Que ce ne soit pas facile, Lise s’en fichait
Mais il venait de lui dire qu’il souhaitait leur accorder une seconde chance, et il n’y avait rien qui puisse la rendre plus heureuse de vivre que cette simple phrase. Elle but le contenu du verre, le posa Ă  cĂŽtĂ© d’Aaron sur la table, avant de poser sa main valide sur celle qu’Aaron avait dĂ©posĂ©e sur son visage. J’ai eu peur que mes mots ne t’atteignent pas
Alors je me suis mise Ă  marcher comme une folle et je me suis faite accoster par quatre gars
Ils ont dĂ©chirĂ© mes vĂȘtements mais j’ai rĂ©ussi Ă  fuir. Quand je suis arrivĂ©e ici, je me suis effondrĂ©e avant la porte, et je n’arrivais plus Ă  me mettre debout. La blessure sur ma main, c’est autre chose. En voulant te rattraper quand tu es sorti, j’ai Ă©tĂ© bousculĂ©e et je suis tombĂ©e sur une table. En tentant de me relever, j’ai mis la main sur un shooter que ma chute avait explosé Et voilĂ  le rĂ©sultat. Je n’osais pas espĂ©rer que tu viendrais
MĂȘme
Le baiser que je t’avais donnĂ© ne t’avais rien fait, et
Je ne veux plus jamais, jamais ĂȘtre sĂ©parĂ©e de toi. »Lise respirait de maniĂšre rapide, serrant sa main dans la sienne, n’osant pas approcher tout de suite. Elle n’y croyait pas encore, comme si elle avait peur que ce ne soit qu’un rĂȘve qui la pousse Ă  se rĂ©veiller trĂšs bientĂŽt, pour finalement dĂ©couvrir qu’Aaron n’avait jamais Ă©tĂ© ici Ă  lui dire qu’il l’aimait. Pourtant, cela ne l’empĂȘcha pas de s’approcher, touchant Ă  son tour son beau visage, souriant doucement, riant presque. Cette situation semblait tellement surrĂ©aliste aprĂšs le nombre d’heures qu’ils avaient passĂ©es Ă  hĂ©siter, se dĂ©chirer, se faire du mal pour rien. C’était un rĂȘve, purement un rĂȘve. Lise finit par se lever, ayant beaucoup de mal Ă  tenir sur ses jambes, mais elle ne voulait pas rester sur un sofa. Elle prĂ©fĂ©rait ĂȘtre assise sur un lit au cas oĂč elle se sentirait mal. Elle prit donc la main d’Aaron avant de l’emmener dans sa chambre, manquant de trĂ©bucher en s’asseyant Ă  cĂŽtĂ© de lui. Je n’ai pas l’intention de te dĂ©truire, Aaron, ni mĂȘme de partir. Tu ne dois pas avoir peur de moi
Je m’en fiche que ça ne soit pas facile, je veux pouvoir rĂ©parer mes erreurs, et rendre mon cƓur enfin vivant. Il s’est solidifiĂ© quand je suis partie
Il ne tient qu’à toi de le ranimer. C’est toi que j’ai toujours voulu avec moi, et personne d’autre. »Lise se rapprocha avant de lui saisir le col et de le renverser sur elle, une fois qu’elle fut allongĂ©e sur son lit. Elle n’avait pas la force de rester assise bien longtemps, mais elle voulait pourquoi contempler son visage, le toucher, tout simplement. Ses deux mains caressaient ses joues, jouaient avec ses cheveux, et elle souriait de maniĂšre franche et dĂ©tendue. Elle avait beau ĂȘtre Ă©puisĂ©e et avoir mal Ă  la main, elle s’en fichait. Aaron Ă©tait là
Et elle voulait se persuader que ce n’était pas un rĂȘve. Elle avança donc doucement son visage du sien, n’osant pas brusquer les choses, ne souhaitant pas l’effrayer. Ses lĂšvres finirent par frĂŽler les siennes, doucement, picorant des baisers, les volant presque. Elle s’avança davantage pour lui donner un baiser plus franc, dĂ©marrant une vraie danse entre leurs deux langues, remplaçant progressivement la douceur par la passion, l’amour, tout ce qu’elle contenait depuis qu’elle Ă©tait partie et qu’elle ne laissait s’exprimer que maintenant. Ses anciens amants n’avaient jamais eu droit Ă  un tel baiser de la part de Lise
Jamais elle ne se serait permise d’ĂȘtre aussi douce avec quelqu’un d’autre. Ainsi, quand elle recula pour redĂ©poser dĂ©licatement sa tĂȘte contre le matelas, elle se releva lĂ©gĂšrement pour atteindre les coussins et s’allonger de maniĂšre plus catholique dans le lit, invitant Aaron Ă  s’allonger Ă  cĂŽtĂ© d’elle. Lise ne le quittait pas des yeux, le dĂ©vorait mĂȘme des yeux. Juste parce qu’il lui avait tant manqué Elle finit par se rapprocher et se blottir doucement entre ses bras, ne supportant pas la moindre distance entre eux. Reste avec moi Aaron
Ne pars pas, je t’en prie. J’ai besoin de toi, j’ai
Besoin de t’aimer. Si tu savais comme j’ai peur que tout ceci ne soit qu’un rĂȘve et que demain, quand je vais me rĂ©veiller, tu aies disparu. »Serait-il parti demain, quand elle se rĂ©veillerait ? Lise ne voulait pas le croire. Elle se mit Ă  le regarder droit dans les yeux, sans avoir peur cette fois. S’il Ă©tait lĂ , tout irait bien. Il y a
Tellement de choses que je voudrais te dire que je ne sais pas par oĂč commencer. Mais tu sais, m’aimer ce n’est pas une chance, ni un cadeau
 » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 30 Avr - 157 Il est vrai que la simple idĂ©e de devoir renoncer Ă  Lizzie une nouvelle fois avait tendance Ă  le terrifier au plus haut point, sans doute parce qu’il ne savait pas s’il serait capable de s’en remettre cette fois ci. D’ailleurs, peut-on vraiment dire qu’il s’en Ă©tait remis la premiĂšre fois ? La perdre, c’était devoir foutre en l’air sa propre vie, tout simplement car elle n’avait plus le moindre sens sans la femme qu’il aimait Ă  ses cĂŽtĂ©s. Son raisonnement Ă©tait le suivant lui sans elle, ça ne pouvait pas exister car ça ne rimait strictement Ă  rien. Aaron ne voulait pas la blĂąmer pour ce qu’elle avait fait, il Ă©tait suffisamment ouvert pour comprendre sa position et aussi pour admettre qu’elle avait dĂ» souffrir autant que lui de cette situation. Ce n’était pas la peine d’y revenir, il n’en voyait plus l’utilitĂ© dĂ©sormais. Afin qu’elle cesse de se justifier sur ce point, le jeune homme alla dĂ©poser un doigt sur ses lĂšvres et reprit la parole Ă  son tour. Chuut
 je t’assure que je n’ai plus peur de ce qui pourrait arriver. Je ne veux pas non plus qu’on vive en ressassant tout ce qui a pu se passer entre nous. C’est un nouveau dĂ©part pour nous deux, une nouvelle vie. On est plus matures, on a plus d’expĂ©rience aussi
et dĂ©sormais, on sait aussi bien l’un que l’autre ce dont on a envie. Alors non, je n’ai pas peur. Et pour ton petit cƓur
 je vais voir ce que je peux faire. »Il ponctua cette derniĂšre phrase d’un petit clin d’Ɠil avant de se laisser entraĂźner par Lizzie. Pas un seul instant il ne dĂ©tourna son regard de celui de la jeune femme, Ă  croire que s’il le faisait, elle allait en profiter pour disparaĂźtre et lui faire rĂ©aliser que tout ceci n’était qu’un rĂȘve, l’essence mĂȘme de son imagination un peu trop fertile. Au contact de ses mains, il osa toutefois fermer les yeux une petite fraction de seconde. Elle Ă©tait toujours lĂ . Plus radieuse que jamais. Depuis combien de temps exactement ne l’avait-il pas vu sourire de la sorte ? Autant dire que cela faisait une Ă©ternitĂ©. Sa main droite se glissa alors dans le cou de la jeune femme et c’est alors qu’il rĂ©alisa Ă  quel point elle Ă©tait vulnĂ©rable. Il Ă©vita de songer Ă  ces quatre types dont elle lui avait parlĂ© quelques minutes plus tĂŽt. Se connaissant, Aaron Ă©tait capable de descendre dans la rue et de courir dans toute la ville afin de les retrouver et de leur refaire le portrait. Puis il y eu un baiser
 timide
 comme s’ils apprenaient Ă  se redĂ©couvrir
 un second, plus tendre, plus intense aussi, ils avaient besoin de s’apprivoiser de nouveau... Aaron se rendait compte que sa mĂ©moire ne lui avait pas fait dĂ©faut, il n’y avait qu’elle qui Ă©tait capable d’enflammer ses sens avec un simple baiser. Aucune de ses conquĂȘtes n’avait Ă©tĂ© capable de lui faire ressentir tout ça
 un mĂ©lange d’amour,de plaisir,d’envie
une Ă©motion tellement intense. Lui qui d’ordinaire Ă©tait incroyablement sĂ»r de lui avait tout Ă  coup peur d’ĂȘtre maladroit. A prĂ©sent, ils Ă©taient allongĂ©s dans les bras l’un de l’autre et Aaron aurait souhaitĂ© que cet instant ne s’arrĂȘte jamais. Ils auraient tout aussi bien pu rester dans cette chambre, dans ce lit, dans cette position pour l’éternitĂ©, ça ne l’aurait pas dĂ©rangĂ© le moins du monde. Tout en caressant son bras, il embrassa son Ă©paule et reprit doucement pour la rassurer. Je n’ai pas l’intention de m’en aller, je suis tellement bien avec toi
 puis tu devrais savoir que le matin, il m’est impossible de dĂ©coller du lit tant que tu y es encore
 j’aime tellement de regarder dormir, c’est juste captivant. Plus sĂ©rieusement, je ne partirai pas
 ni maintenant, ni jamais. »Quand elle reprit la parole, Aaron plongea son regard dans le sien et remit au passage une mĂšche de ses cheveux en arriĂšre avant de caresser sa joue. Il y avait pas mal de choses dont il souhaitait lui parler Ă©galement mais ne savait pas par oĂč commencer. De toute maniĂšre, il considĂ©rait qu’à ce niveau lĂ , les mots devenaient superflus. T’aimer ?! Ca va au-delĂ  de tout ça
 bien que je considĂšre que ce soit une chance et un cadeau contrairement Ă  ce que tu penses. Une chance car je sais qu’un amour aussi intense n’arrive pas deux fois dans une vie. C’est d’ailleurs bien trop d’amour pour un seul homme mais je pense pouvoir m’en accommoder
 puis pour ce qui est du cadeau, je considĂšre que ça en est un aussi. Un cadeau du destin afin de m’épargner une vie fade et ennuyeuse. Il y a tout un tas de choses que je voudrais te dire aussi. C’est assez dĂ©licat d’ailleurs car tu sais que je n’ai jamais Ă©tĂ© super expressif dans mes sentiments, j’ai fait des efforts mais
 je crois qu’on a tout notre temps pour en parler. »Aaron se redressa lĂ©gĂšrement, juste de maniĂšre Ă  pouvoir mieux se pencher de nouveau vers elle afin d’aller reconquĂ©rir ses lĂšvres. Il avait terminĂ© sa phrase dans un murmure, signifiant ainsi qu’ils auraient d’autres occasions de se dire tout ce qu’ils avaient sur le cƓur. Pour l’instant, il avait juste besoin du contact de sa peau, de ses lĂšvres, il avait besoin d’elle. De chastes baisers pour commencer. Il embrassa la commissure de ses lĂšvres, sa joue, sa mĂąchoire et son cou. De simples baisers qu’il dĂ©posait Ă  la chaĂźne, rĂ©alisant Ă  chaque seconde Ă  quel point sa prĂ©sence avait pu lui manquer. De toute Ă©vidence, Aaron avait les idĂ©es beaucoup moins claires dĂ©sormais, il faut dire qu’il perdait la tĂȘte chaque fois qu’elle se trouvait prĂšs de lui mais il n’avait pas envie de prĂ©cipiter les choses. C’était un instant purement cĂąlin, sans arriĂšre pensĂ©e, un simple moment de tendresse comme il n’en avait que trop peu connu. De temps Ă  autre, il cessait toute forme de mouvement afin de concentrer son regard dans le sien et de s’assurer que tout ceci n’était pas le fruit de son imagination. A prĂ©sent tout contre elle, il pouvait sentir le moindre de ses frissons, la moindre respiration, le moindre petit geste. Les battements de son propre cƓur Ă©taient tellement intenses qu’il redoutait qu’elle puisse les percevoir elle aussi. Tu as besoin de te reposer et j’ai besoin de faire le point avec moi-mĂȘme. Tu as rĂ©ussi Ă  foutre une sacrĂ©e pagaille lĂ  haut. Mes pensĂ©es me disent quelque chose, mon corps autre chose et mon cƓur m’envoie un autre message aussi
 Je te promets que je serai encore lĂ  demain matin, je n’aurais pas bougĂ© d’un poil et tu seras toujours aussi bien installĂ©e dans mes bras. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 30 Avr - 233 Je t’aime
 »AprĂšs avoir redĂ©couvert le plaisir de ses baisers et s’ĂȘtre abandonnĂ©e dans ses bras pour une Ă©treinte qui lui rĂ©chauffa complĂštement le cƓur, Lise accepta le fait de se reposer, puisqu’il venait de lui jurer qu’il serait encore lĂ  le lendemain. Il ne fallut guĂšre de temps Ă  la demoiselle pour s’endormir, du reste. Elle s’était blottie dans ses bras et avait simplement fermĂ© les yeux, sa prĂ©sence suffisant Ă  la rassurer et Ă  lui faire comprendre qu’elle Ă©tait en parfaite sĂ©curitĂ©. Son sommeil semblait parfaitement paisible, sa respiration des plus calmes
Cela faisait un lustre qu’elle n’avait pas eu un sommeil aussi apaisĂ©. La nuit passa Ă  une vitesse folle, d’ailleurs. Elle ne savait pas du tout Ă  quelle heure elle s’était endormie, mais en tout cas, elle eut une large vision d’horreur quand elle constata Ă  son rĂ©veil qu’il Ă©tait midi passĂ©. D’ailleurs, cette vision la fit littĂ©ralement tomber du lit, consciente qu’elle n’avait pas dormi aussi longtemps et aussi bien depuis trĂšs, trĂšs longtemps. Quand elle remonta sur son lit, elle constata avec bonheur qu’Aaron Ă©tait toujours lĂ . Elle vit Ă  son visage encore marquĂ© par le sommeil qu’elle avait du le rĂ©veiller avec ses bĂȘtises
Mais Lise Ă©tait en pleine forme, et ça aussi, cela faisait trĂšs longtemps que ça ne lui Ă©tait pas arrivĂ©. Elle embrassa doucement son front avant de se lever, prendre une douche et s’habiller avec autre chose qu’avec ses fringues complĂštement dĂ©chirĂ©es. Elle mit un dĂ©bardeur ainsi qu’une jupe un peu moins courte que celle de la veille, et n’hĂ©sita pas Ă  jeter les affaires dĂ©chirĂ©es Ă  la poubelle, pour la simple et bonne raison qu’elles Ă©taient dĂ©sormais inutilisables et qu’elle ne souhaitait pas se souvenir du pourquoi du comment elles s’étaient retrouvĂ©es dans cet Ă©tat. Une fois fraĂźche comme une rose, elle revint dans sa chambre pour aider Aaron Ă  se lever
Elle n’avait aucun mal Ă  se souvenir de la douleur que c’était pour lui de quitter un lit. C’était un couche tard lĂšve tard
Et cela avait toujours amusĂ©e Lise, qui Ă©tait d’ordinaire couchĂ©e relativement tĂŽt, et levĂ©e aux aurores. Elle dĂ©vora son cou de baisers avant d’aller prĂ©parer du cafĂ©, qu’elle accompagna de croissants. Elle lui apporta le tout au lit, comme si les rĂŽles Ă©taient inversĂ©s. Mais elle se doutait bien qu’il aurait plus de facilitĂ© aprĂšs avoir bu un peu de cafĂ© et aprĂšs avoir mangĂ©. Des petits dĂ©jeuners cĂąlins comme ça, il y en eu toute la semaine Ă  vrai dire. Lise ne laissa pas Aaron partir de la semaine, incapable de passer un seul jour loin de lui. Elle du se rĂ©soudre Ă  le faire une fois le lundi matin venu, et que les vacances Ă©taient dĂ©finitivement finies. De son cĂŽtĂ©, elle devait subir ses cours et ensuite ranger un peu son appartement. Kitty ne rentrait pas avant deux semaines, finalement
Elle avait du prolonger ses vacances d’une semaine Ă  cause d’un problĂšme d’avion, et aprĂšs, elle resterait chez Jenny le temps que Lise puisse mettre de l’ordre dans sa vie. Elle ne voulait pas que sa petite sƓur soit choquĂ©e ou perturbĂ©e par quoi que ce soit
Et puis, cette semaine supplĂ©mentaire en France avait l’air de la ravir, puisqu’elle pouvait passer plus de temps avec son amoureux ». C’était ce qu’elle avait dit Ă  Lise au tĂ©lĂ©phone
Et elle Ă©tait amusĂ©e de voir Kitty Ă©prouver ses premiers sentiments amoureux si Ă©tait pratiquement six heures du soir ce mĂȘme lundi quand Lise rentra enfin chez elle. Pas de nouvelles d’Aaron pour le moment, mais elle se doutait bien qu’il Ă©tait probablement chez un ami, ou Ă  travailler sans doute. Pour l’instant, ce n’était pas la peine de paniquer
Non, ce qui la paniqua davantage, ce fut la prĂ©sence de son pĂšre, au beau milieu du salon, Ă  tourner en rond, alors qu’elle venait Ă  peine de passer la porte. Voir James Hawkins en personne chez lui Ă©tait une chose rare, presque improbable. Si bien que Lise demeura interdite, n’osant pas bouger ni prononcer un mot
Ce fut son pĂšre qui prit la parole en premier, d’un ton sec comme d’habitude, souhaitant, comme si c’était Ă©tonnant, Ă©courter la conversation avec sa fille. J’ai pris mes affaires, Lise. Je pense qu’il est temps que je te laisse cet appartement pour ta sƓur et toi et que je m’installe dĂ©finitivement en centre ville. De toute façon, j’ai un congrĂšs Ă  Miami cette semaine, je devais donc prendre des affaires quoi qu’il en soit. » Quoi ?! Tu as un congrĂšs cette semaine ? Mais Papa, tu devais m’accompagner Ă  l’hĂŽpital je te rappelle ! Tu m’as fais une promesse ! Tu ne peux pas me laisser, pas maintenant que j’ai besoin de toi. T’as pas le droit de me laisser. » Ne fais pas l’enfant, Lise
Tu trouveras sans problĂšme quelqu’un pour t’accompagner, j’en suis persuadĂ©. Je n’ai jamais Ă©tĂ© Ă  l’aise dans ces endroits de toute maniĂšre. » Ca fait six mois que tu n’as pas mis les pieds dans ce foutu appartement, et c’est tout ce que tu trouves Ă  dire ? Tu prends Ă  peine le temps de tĂ©lĂ©phoner pour donner ou demander des nouvelles, tu te fiches Ă©perdument de mes rĂ©sultats scolaires, de ceux de Kitty et maintenant, tu te fous de ma santĂ© ?! Bon dieu, tu sais trĂšs bien que cet examen est important, et tu m’avais jurĂ© d’ĂȘtre prĂ©sent ! Que faut-il que je fasse pour que tu me remarques, pour que tu m’accordes un peu de ton attention ?! Tu ne me regretteras vraiment que si je disparais, c’est ça ? » ArrĂȘte ton cinĂ©ma immĂ©diatement ! Tu es bien comme ta mĂšre, Ă  toujours compliquer des choses qui sont pourtant si simples ! Je ne peux pas t’accompagner, ce congrĂšs est trĂšs important ! » EspĂšce de salaud
Ca m’étonne moins que maman ait tellement eu envie de te plaquer avant de mourir ! »La gifle partit d’elle-mĂȘme. Lise se retrouva Ă  terre avant mĂȘme d’avoir compris ce qui se passait, et ce ne fut que quelques secondes plus tard qu’elle vit son pĂšre accourir soudainement vers elle pour l’aider Ă  se relever. Lise s’écarta de lui, refusant qu’il ne la touche
Le choc lui avait trĂšs lĂ©gĂšrement ouvert la lĂšvre, mais la blessure Ă©tait superficielle. C’était le geste qu’elle n’acceptait pas
Et d’ailleurs, avant mĂȘme qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, son pĂšre avait dĂ©jĂ  passĂ© la porte, disparaissant comme un voleur. Lise n’acceptait pas cet Ă©tat de fait
Elle n’arrivait pas Ă  se dire que son propre pĂšre puisse ĂȘtre aussi monstrueux, Ă©goĂŻste ! Dire qu’elle lui ressemblait ! Elle s’avança dans le salon, l’air perdu, ouvrant la fenĂȘtre pour regarder en bas. Sauter, ne pas sauter ? Par chance, son iphone se mit Ă  vibrer, lui signifiant qu’elle n’avait plus beaucoup de batterie. Son unique solution lui sauta ainsi aux yeux Appeler Aaron, se confier
Lise saisit son cellulaire Ă  la volĂ©e, les mains tremblantes, complĂštement perdue. Le numĂ©ro d’Aaron sonnait, sonnait
Jusqu’à ce qu’elle tombe sur la messagerie. Aaron, c’est Lizzie
J’ai besoin que tu viennes tout de suite, ça va pas du tout. Mon pĂšre est passĂ©, et
Je sais pas oĂč j’en suis. Je t’en prie, rappelle moi ou viens. Je t’embrasse. Je t’aime. »La voix de Lise Ă©tait paniquĂ©e, mais elle ne parvenait pas Ă  se laisser aller aux larmes. Le choc avait Ă©tĂ© vraiment violent, plus encore que les prĂ©cĂ©dents
Elle se demandait Ă©galement comment elle allait faire pour son rendez-vous, maintenant que son pĂšre l’avait lĂąchement laissĂ©e tomber. Ni une ni deux, elle prit une bouteille de vodka dans le frigo, ainsi qu’un shooter dans le placard. Aaron allait la maudire
Mais tant pis. Elle se servit un verre, qu’elle but cul sec, puis un autre, et le suivant, si bien qu’elle avait dĂ©jĂ  vidĂ© les trois quarts de la bouteille qu’Aaron n’était toujours pas lĂ . Mais Lise ne pleurait toujours pas
Elle Ă©tait assise sur le canapĂ©, le regard perdu dans le vague. L’alcool ne lui avait pas encore fait tourner la tĂȘte, preuve que sa rĂ©sistance Ă  celui-ci Ă©tait tout de mĂȘme extrĂȘme. Elle eut donc assez de luciditĂ© pour appeler Aaron une seconde fois, retombant directement sur sa messagerie. Mais oĂč Ă©tait-il donc passĂ© ? Lise laissa un message au bout de la quatriĂšme fois qu’elle tombait sur son rĂ©pondeur. Aaron, c'est encore moi, t’es oĂč ? J’suis super inquiĂšte
J’ai dĂ©jĂ  vidĂ© la bouteille de vodka aux trois quarts, me laisse pas toute seule, j’t’en prie
 »Mais les heures passaient et Lise n’avait toujours pas de nouvelles. Il ne devait plus avoir de batterie et ne pas s’en ĂȘtre rendu compte. Était-il Ă  une soirĂ©e ? En tout cas, elle n’en dormit pas de la nuit, finissant pendant ce temps la bouteille de vodka entamĂ©e avant d’en commencer une autre, dont elle n’en bu qu’un petit quart, Ă  la bouteille cette fois. Elle s’était assise sur le sol, le dos collĂ© Ă  son sofa, le regard toujours aussi perdu dans le vague. Aaron l’avait-il laissĂ©e tomber lui aussi ? En tout cas, Lise se mit Ă  fermer les yeux, l’alcool commençant Ă  lui faire tourner la tĂȘte. Les premiĂšres lueurs du jour apparaissaient Ă  l’horizon et par chance, Lizzie n’avait jamais cours le mardi. Mais elle ne tiendrait pas longtemps dans cet Ă©tat alcoolique, doublĂ© par le fait qu’elle avait le moral Ă  zĂ©ro. Pas si Aaron ne lui donnait pas de nouvelles. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 30 Avr - 1313 Oh non jeune homme ! C’est totalement hors de question, vous ne me toucherez pas ! » Le docteur Hopkins leva les yeux au ciel face Ă  l’attitude infantile de sa patiente de 83 ans. Il le faut pourtant, ce sont vos mĂ©dicaments. Ce n’est qu’une petite perfusion, je vous assure que vous ne sentirez rien de plus qu’une lĂ©ger picotement. » Je vous connais ! Vous avez dit exactement la mĂȘme chose la semaine derniĂšre !! Je me suis retrouvĂ©e avec un bleu affreusement douloureux et mon Ă©tat ne s’est pas amĂ©liorĂ© pour autant ! » Madame Stanford, je dois vous placer cette perfusion. Vous ne tenez pas Ă  rester dans cet hĂŽpital Ă©ternellement, n’est-ce pas ?! Pensez Ă  vos petits enfants, ils sont impatients de vous voir rentrer Ă  la maison,hum ?! » Bon trĂšs bien
 mais je refuse que vous me touchiez, je veux que ce soit lui qui me la place. Il est plus dĂ©licat que vous !! »Le docteur tourna la tĂȘte dans la direction qu’indiquait la vieille dame et aperçu Aaron en train de discuter avec l’une des infirmiĂšres. C’est pas vrai. Cela faisait plus de vingt cinq ans qu’il exerçait dans cet hĂŽpital, il avait placĂ© des milliers et des milliers de perfusions et voila qu’il se faisait voler la vedette par un gamin, Ă©tudiant en quatriĂšme annĂ©e de mĂ©decine qui n’avait pas la quart de son savoir. C’était tout juste horripilant pour lui. TrĂšs bien madame Stanford je vais lui demander de venir. » Le mĂ©decin ĂŽta ses gants en latex et se leva afin de sortir de la chambre. De lĂ  oĂč elle se trouvait, la vieille dame vit le docteur Hopkins s’adresser Ă  Aaron. Ce dernier esquissa un petit sourire en entendant la demande du mĂ©decin. Il savait qu’elle n’avait confiance qu’en lui, ce qui Ă©tait assez flatteur d’ailleurs Ă©tant donnĂ© qu’Aaron Ă©tait loin d’avoir gagnĂ© son diplĂŽme et son titre de mĂ©decin. Le docteur Hopkins haussa les Ă©paules et donna encore quelques recommandations Ă  Aaron en qui il n’avait pas totalement confiance, aprĂšs tout, ce n’était encore qu’un gosse comme il aimait le pensait. Aaron poussa la porte de la chambre et entra, tout sourire. Alors madame Stanford, qu’est-ce qui se passe ?! » Elle lui expliqua briĂšvement ce qui venait de se passer avec le docteur Hopkins, le fait qu’il manque totalement de dĂ©licatesse Ă  son Ă©gard, qu’il soit distant avec elle, qu’il ne prenait jamais le temps de lui expliquer ce qu’elle avait et quand elle allait pouvoir sortir. Elle affirma ensuite qu’Aaron Ă©tait la seule personne en qui elle avait une confiance aveugle. Le jeune homme sembla amusĂ© par les propos de cette dame et rapidement, parvint Ă  lui poser sa perfusion et la convaincre de prendre ses mĂ©dicaments. Je n'ai vraiment rien senti, vous ĂȘtes adorable. Je suis certaine que vous serez un excellent mĂ©decin, n’en doutez jamais. »Ces deux mois de stages Ă©taient extrĂȘmement importants dans le cursus d’Aaron, il fallait impĂ©rativement qu’il continue d’acquĂ©rir des connaissances et pour cela, rien de tel que la pratique. Depuis la fin des vacances, il travaillait ici, passant d’un service Ă  l’autre. Cette semaine, il devait travailler de nuit, ce qui explique pourquoi il ne pouvait pas rĂ©pondre Ă  ses appels, son portable n’étant mĂȘme pas Ă  portĂ©e de main. Le reste de la nuit s’enchaĂźna Ă  une vitesse folle pour lui, Ă  vrai dire, il n’eu mĂȘme pas le temps de respirer, il dĂ» assistĂ© Ă  une opĂ©ration de la plĂšvre, faire des points Ă  une petite fille de cinq ans qui le lui avait confirmĂ© T’es trop beau et en plus tu fais mĂȘme pas mal. Tu veux pas ĂȘtre mon amoureux dis ?! »,il Ă©tait retournĂ© voir madame Stanford qui ne cessait de le rĂ©clamer Ă  son chevet et avait ensuite fait un petit tour par le service de rĂ©animation oĂč il devait suivre une sorte de cours thĂ©orique donnĂ© par le fameux docteur Hopkins en personne. Autant dire qu’au petit matin, Aaron n’avait qu’une seule envie celle de se jeter dans son lit et de ne plus jamais en sortir. MalgrĂ© tout, il eu une petite pensĂ©e pour Lise. Ce qu’elle pouvait lui manquer
 il avait vraiment l’impression de jouer les Ă©goĂŻste ces derniers jours, Ă  vrai dire, il n’avait plus une minute Ă  lui consacrer et la voyait gĂ©nĂ©ralement en vitesse avant de partir. Cette situation n’était pas Ă©vidente Ă  gĂ©rer. Le jeune homme regarda sa montre. 6h53. La boulangerie Ă©tait probablement ouverte et Lise n’allait sans doute plus tarder Ă  se lever. Il dĂ©cida donc d’aller acheter quelques viennoiseries histoire de la rĂ©veiller en douceur et qu’ils puissent prendre un petit dĂ©jeuner ensemble, en amoureux. Quand il fut enfin devant la porte, il sortit la clĂ© de l’appartement de sa poche arriĂšre, il lui avait signalĂ© qu’il embarquait le double avec lui afin de ne pas la rĂ©veiller en rentrant le matin. Avait-elle oubliĂ© qu’il s’agissait du dĂ©but de son stage ? Lorsqu’il entra dans l’appartement, Aaron se faisait une joie d’aller se glisser dans le lit de Lise, de la rĂ©veiller Ă  coup de petits baisers, de la serrer dans ses bras un long moment et finalement, d’aller dĂ©guster ces croissants tout droit sortis du four. Au lieu de ça, il dĂ©couvrit Lise dans le salon, une bouteille de vodka pratiquement vide devant elle sur la table basse et la lĂšvre infĂ©rieure ayant une couleur assez Ă©trange, comme si elle s’était battue. En la regardant, il soupira doucement et ferma les yeux un court instant. Ce n’était pas contre elle qu’il pestait intĂ©rieurement, mais plutĂŽt contre cette putain d’alcoolĂ©mie qui ne la lĂąchait pas. Sans rien dire, il se rapprocha, observant la bouteille de vodka et le shooter devant elle. Qu’est-ce qui l’avait poussĂ© Ă  faire une chose pareille ? Qu’est- ce qui s’est passĂ© mon ange ?! Pourquoi tu
 pourquoi tu as fait ça ? »S’installant prĂšs d’elle, il prit ses deux mains dans les siennes, les caressant doucement. Il savait qu’elle avait un sĂ©rieux problĂšme avec l’alcool et jusqu’ici, il avait tout fait pour qu’elle ne replonge pas. A croire qu’il s’était lamentablement plantĂ© en pensant qu’elle n’y toucherait plus dĂ©sormais. Qui t’as fait ça ?! Ma puce il faut que tu me parles » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 30 Avr - 1351 Lise avait l’impression que c’était l’appartement tout entier qui tournait Ă  vitesse grand V. Ses yeux refusaient parfois de s’ouvrir, et ses membres se crispaient pour mieux se mettre Ă  trembler ensuite. L’alcool lui Ă©tait montĂ© Ă  la tĂȘte, et voilĂ  maintenant qu’une crise d’angoisse s’y mettait. Des souvenirs lui revenaient Ă  l’esprit, Ă  savoir les gestes qu’avait Sam quand elle angoissait. Il se mettait Ă  faire l’imbĂ©cile devant elle pour la dĂ©tendre, la faire rire, et ensuite il la prenait dans ses bras, lui chantant une chanson pour qu’elle s’endorme. Un vrai grand frĂšre qui veille sur sa petite sƓur
Mais dĂ©sormais, Sam n’était plus lĂ . Et dans l’appartement, il n’y avait que du vide, du silence qu’elle ne supportait plus. Lise aurait volontiers criĂ©, mais elle n’avait mĂȘme pas la force de s’énerver
Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas Ă©tĂ© dans un tel Ă©tat d’angoisse. Elle Ă©tait prĂȘte Ă  se laisser aller Ă  un peu de sommeil lorsque la porte s’ouvrir et qu’Aaron apparut devant elle. Lise avait le regard si embrumĂ© qu’elle avait du mal Ă  savoir si tout ceci Ă©tait rĂ©el, ou bien si ce n’était qu’un rĂȘve. Ce ne fut que lorsqu’il s’approcha et qu’il prit ses mains dans les siennes qu’elle comprit que ce n’était pas un rĂȘve. Elle sursauta lĂ©gĂšrement au dĂ©but, encore dĂ©boussolĂ©e Ă  cause de sa crise d’angoisse, puis elle mit un temps considĂ©rable avant de prendre la parole. Ce n’était pas seulement l’alcool, c’était tout le reste qui y Ă©tait combiné Le fait qu’elle ait attendu pratiquement douze heures assise toute seule dans son salon, le fait que son pĂšre l’ait frappĂ©e aprĂšs lui avoir balancĂ© tant d’amabilitĂ©s en pleine figure
Lise Ă©tait perdue, et avait du mal Ă  ne pas fondre en larmes. Mais elle se retenait, comme si sa fiertĂ© pouvait la sauver ! Sauf qu’au bout d’un moment, l’une de ses mains vint agripper la chemise d’Aaron, comme si elle ne voulait pas qu’il parte. Elle se mit Ă  trembler encore, tellement persuadĂ©e que tout ceci n’était pas rĂ©el qu’elle se faisait peur toute seule. Elle demeura bien dix minutes sans trouver la force de parler, ni de dĂ©goiser le moindre son. Et lorsqu’elle fut enfin en mesure d’y parvenir, ce fut avec une grande difficultĂ©. Je t’ai appelé Tu n’étais pas là
Douze heures toute seule dans
Le salon
OĂč
Étais-tu passĂ© ?... »Lise avait comptĂ© les minutes, puis les heures, sa crise d’angoisse se faisant d’autant plus virulente qu’elle n’avait aucune nouvelle d’Aaron. Avec tout ce qui lui Ă©tait arrivĂ© pour l’instant, dans une mĂȘme journĂ©e, le fait qu’il lui ai dit qu’il commençait son stage cette semaine lui avait complĂštement Ă©chappĂ©. Mais maintenant qu’elle avait dit pourquoi elle avait paniquĂ©, il fallait maintenant lui expliquer la raison de sa noyade de plus dans la bouteille de vodka. Mais avant, il fallait qu’elle se rende aux toilettes de toute urgence, non pas pour vomir, mais pour se dĂ©barbouiller. Un peu d’eau fraĂźche lui ferait du bien, et elle n’eut pas le rĂ©flexe de demander de l’aide Ă  Aaron. Non, elle se leva, manquant de s’effondrer Ă  chaque pas, parvenant Ă  la salle de bain par on ne sait quel miracle. Elle se passa le visage Ă  l’eau froide, ce qui lui fit du bien et l’aida Ă  avoir les idĂ©es plus claires. Lorsqu’elle en ressortit, ce fut avec une tĂȘte plus humaine. Elle marchait avec plus ou moins de difficultĂ©s, mais au retour, elle ne trĂ©bucha pas Ă  chaque pas au moins. Elle retourna s’asseoir sur le canapĂ©, l’air plus perdu et dĂ©sespĂ©rĂ© que jamais. Par oĂč commencer, d’ailleurs ? Il y avait tellement Ă  dire qu’elle en avait presque la nausĂ©e d’avance. Mon pĂšre est venu ici. Enfin, il Ă©tait lĂ  quand je suis rentrĂ©e de la fac. Il Ă©tait passĂ© prendre des affaires
Et quand j’ai cherchĂ© Ă  comprendre pourquoi, le ton a montĂ©. Il devait m’accompagner Ă  l’hĂŽpital cette semaine, pour mes examens, pour savoir s’il va falloir m’opĂ©rer ou pas
Il m’avait promis qu’il serait lĂ  pour me tenir la main, et au lieu de ça, il prĂ©fĂšre ce rendre Ă  un putain de congrĂšs Ă  Miami. Il a dit aussi qu’il ne remettrait pas les pieds dans l’appartement, Ă  part pour prendre le reste de ses affaires, et qu’il s’installait dĂ©finitivement en ville. Je lui ai dit que je ne l’intĂ©resserais qu’une fois morte, comme ma mĂšre ou mon frĂšre
Et je l’ai traitĂ© de salaud. Je lui ai balancĂ© dans les gencives pour l’achever que je comprenais pourquoi ma mĂšre avait tant eu envie de prendre le large avec ses trois enfants avant d’ĂȘtre assassinĂ©e. Et lĂ , il m’a frappĂ©e. Le choc a Ă©tĂ© si violent que j’ai Ă©tĂ© poussĂ©e contre le mur, et voilĂ  le rĂ©sultat. Il avait pas le droit de me laisser
 »Lise ne pleurait toujours pas, mais elle avait ramenĂ© ses genoux vers elle, en position dĂ©fensive. Elle triturait nerveusement ses mains, ne sachant plus quoi faire pour cesser d’angoisser comme une folle. Sans compter que si ses cauchemars s’étaient un peu calmĂ©s, ils allaient probablement repartir de plus belle, et Aaron allait finir par baliser. Il ne l’avait pas encore vue, hurlant dans son lit, criant qu’elle ne voulait pas ĂȘtre abandonnĂ©e
Il aurait probablement peur si une telle chose arrivait. Et Ă  cette pensĂ©e, Lise soupira violemment. C’est comme si mon pĂšre voulait me pousser Ă  bout, juste avant mon anniversaire, pour que j’ai envie d’en finir Ă  mon tour
Lorsque Sam s’est mis Ă  travailler pour lui, il Ă©tait constamment sous pression, et c’est ça qui a fini par le tuer. Il ne supportait plus que notre pĂšre s’en prenne Ă  nous constamment, pour mieux nous oublier plusieurs mois ensuite. Il m’a protĂ©gĂ©e autant que je le fais avec Kitty, sauf que je ne sais pas combien de temps je pourrais tenir Ă  ce rythme lĂ . J’ai fais en sorte que Kitty rallonge son voyage d’une semaine, et ensuite elle restera un peu chez Jenny. J’irais la chercher pour la conduire Ă  l’école et je la remmĂšnerais, comme ça elle me verra tous les jours
Mais je ne veux pas qu’elle vive ça
Ni qu’elle supporte ma dĂ©chĂ©ance. »Lise soupira de plus belle. Elle dictait ces mots avec un tel dĂ©dain qu’elle s’effrayait presque toute seule. Mais ça ne voulait pas dire que cela ne la touchait pas profondĂ©ment, bien au contraire. C’était bien la preuve que cela la dĂ©truisait
N’importe qui aurait Ă©tĂ© dĂ©truit par un acte pareil. Surtout que la gifle que lui avait donnĂ©e son pĂšre lui avait vraiment fait mal, tant physiquement que moralement. Mes cauchemars vont recommencer, et tu risques de m’entendre hurler la nuit
Tu avais tout apaisĂ©, et je suis de retour Ă  la case dĂ©part
Quel cauchemar. Je suis
Tellement dĂ©solĂ©e de t’infliger tout ça ! Je veux...Pas que tu souffres. »Lise cacha son visage dans ses mains. Non, elle ne voulait pas qu'il souffre Ă  cause d'elle, elle ne voulait pas qu'il endosse tout ça lui aussi. Mais avait-elle seulement la possibilitĂ© de le protĂ©ger de tout ça? Surtout que c'Ă©tait ce mĂȘme genre d'histoire qui avait fait qu'elle Ă©tait partie de San Francisco, il y a trois ans. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 30 Avr - 1745 La main d’Aaron glissa doucement dans les cheveux de la jeune femme en un geste doux et rassurant. Ca lui faisait horriblement mal de la voir souffrir Ă  ce point et surtout, d’ĂȘtre totalement impuissant par rapport Ă  son dĂ©sarroi. Il avait attentivement Ă©coutĂ© ce qu’elle venait de dire et se devait d’admettre qu’elle se trouvait dans une position dĂ©licate et surtout, qu’elle avait un pĂšre aussi tordu que pouvait l’ĂȘtre le sien. La jeune femme avait toujours le visage cachĂ© derriĂšre ses mains ce qui incita Aaron Ă  poser sa main libre sur l’un de ses poignets, la caressant doucement jusqu’à ce qu’elle daigne enfin le regarder. Ne dis pas n’importe quoi. Tu ne m’infliges rien du tout au contraire, je suis mĂȘme heureux que tu m’en parles et que tu ne gardes pas tout ça pour toi. Mais
 boire n’est pas une solution. Ce n’est pas en noyant ton chagrin dans un verre d’alcool que tu vas rĂ©soudre la situation. Ton pĂšre a toujours Ă©tĂ© comme ça, c’est pas nouveau et sans vouloir te peiner, je ne pense pas que tu pourras le changer aussi facilement. Je comprends que tu aies envie d’hurler, de lui faire ouvrir les yeux et qu’il s’intĂ©resse enfin Ă  toi et Ă  Kitty. Mais pas comme ça Lizzie. Il n’a pas le droit de te faire souffrir c’est un fait. Mais toi, tu n’as pas le droit de non plus de t’infliger tout ça. Tu ne mĂ©rites pas ça et il ne le mĂ©rite pas non plus. » Aussi dĂ©licatement que possible, il prit son visage entre ses mains, caressant ses joues avec ses pouces et plongeant son regard dans le sien. Aaron n’avait jamais apprĂ©ciĂ© le pĂšre de Lizzie et d’ailleurs, il croyait avoir compris que c’était un sentiment partagĂ©. Le jeune homme avait eu le malheur de lui faire une remarque deux annĂ©es plus tĂŽt, au moment oĂč il avait oubliĂ© l’anniversaire de sa propre fille et depuis ce jour lĂ , James ne manquait pas de lui faire comprendre Ă  quel point il Ă©tait insignifiant Ă  ses yeux. Doucement, il dĂ©posa un baiser sur le bout de son nez et reprit ensuite. Puis dans le fond
 je pense sincĂšrement que ton pĂšre est aussi malheureux que toi de cette situation. Alors oui je sais, il n’est pas vraiment dĂ©monstratif mais ça reste de ton pĂšre et j’ai du mal Ă  croire qu’il puisse ĂȘtre insensible Ă  ce point. Il s’est forgĂ© un mĂ»r de pierres autour de lui et
 c’est donc vrai ce qu’on dit, tel pĂšre, telle fille. »Il esquissa un petit sourire, conscient que dĂ©tendre l’atmosphĂšre ne serait pas une tĂąche facile. Du mieux qu’il pouvait, il l’enlaça dans ses bras, l’incitant Ă  venir s’y blottir. Il n’aimait vraiment pas la voir se mettre dans un tel Ă©tat, il n’avait d’ailleurs jamais supportĂ© la voir malheureuse. Contrairement Ă  ce qu’elle pouvait croire, elle ne lui infligeait absolument rien et en aucun cas elle ne pourrait le dĂ©cevoir. Jamais rien de ce qu’elle pourrait dire ou faire ne pourrait l’atteindre Ă  moins de commettre un meurtre. Et encore !! Il Ă©tait capable de lui dire que sa victime l’avait bien mĂ©ritĂ© et l’aider Ă  se dĂ©barrasser du corps alors
 Plus sĂ©rieusement, il savait Ă  quel point cette situation pouvait ĂȘtre difficile Ă  surmonter pour elle et il n’avait pas l’intention de prendre la fuite. AprĂšs tout, il Ă©tait lĂ  pour affronter les problĂšmes Ă  ses cĂŽtĂ©s non ? Aaron poussa le verre et la bouteille de vodka afin de s’installer lui-mĂȘme sur la table basse juste en face de Lise. C’est quand que tu dois passer tes examens ? Je suis Ă  l’hĂŽpital toute la semaine, tu n’as qu’à m’appeler et je viendrai te tenir la main si veux bien de moi. A propos, tu as oubliĂ© que j’étais en stage ?! Il me semble pourtant te l’avoir dit hier, ça m’est peut-ĂȘtre sorti de la tĂȘte... J’ai passĂ© la nuit Ă  bosser sans quoi, tu sais bien j’aurais passĂ© la soirĂ©e avec toi. D’ailleurs, tu as failli te faire voler la vedette par une jolie petite blondinette de cinq ans qui a dĂ©barquĂ© au milieu de la nuit. Elle s’était blessĂ© en chahutant avec son frĂšre et avait besoin de quelques points. Elle m’a fait promettre de l’épouser quand elle sera plus grande. Je lui ai pourtant dit qu’à ce moment lĂ , je risquais d’ĂȘtre un peu vieux pour elle et tu sais ce qu’elle m’a rĂ©pondu ?! Qu’elle allait me commander au pĂšre noĂ«l pour qu’on puisse se marier bientĂŽt. »Il ne pu s’empĂȘcher de rire en se souvenant de l’adorable bouille de la petite puce au moment oĂč elle lui avait dit ça, comme si c’était la solution Ă  tout ses problĂšmes. Le sourire du jeune homme se dissipa peu Ă  peu et il se pencha vers Lizzie pour embrasser ses lĂšvres, en faisant bien attention de ne pas toucher sa blessure. Ca par contre, c’est quelque chose que j’ai beaucoup de mal Ă  tolĂ©rer. Le fait que ton pĂšre puisse lever la main sur toi !! Je t’assure Liz’, qu’il s’amuse pas Ă  faire ça en ma prĂ©sence, tu sais que je pourrais mal rĂ©agir. Tu le sais ?! D’ailleurs, que je sois lĂ  ou non ça ne change rien. Il a pas intĂ©rĂȘt Ă  recommencer. T’es peut-ĂȘtre sa fille mais ça lui donne pas tous les droits ! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 30 Avr - 1811 Aaron Ă©tait bien le seul Ă  savoir la calmer, vraiment. MĂȘme Sam s’était dĂ©jĂ  pris des coups de pieds violents tandis qu’il avait essayĂ© de la calmer. Mais lĂ , alors qu’il s’approchait petit Ă  petit en faisant en sorte qu’elle le regarde, Lise le laissa faire, se laissant presque bercer par ses caresses, attendant que la sentence tombe. Oh, elle s’attendait Ă  ce qu’il lui dise que l’alcool n’était pas la solution, mais ne se souvenant pas qu’il Ă©tait en plein stage, elle avait paniquĂ©. RĂ©action puĂ©rile peut-ĂȘtre, mais lĂ©gitime aprĂšs le choc qu’elle venait de subir. Jamais ça ne lui serait venu Ă  l’esprit de parcourir les rues de la ville Ă  vĂ©lo pour se rendre Ă  l’hĂŽpital, et le chercher Ă  l’intĂ©rieur de celui-ci. Peut-ĂȘtre aurait-elle du faire cela, car cela lui aurait Ă©vitĂ© un mal de tĂȘte absolument atroce, sans parler qu’elle venait de passer douze heures entiĂšres Ă  broyer du noir, alors qu’elle aurait pu aller marcher, ou le retrouver. Parfois, Lise se trouvait parfaitement idiote
Mais il parvint Ă  la faire sourire lĂ©gĂšrement en lui disant en quoi elle pouvait bien ressembler Ă  son pĂšre. Ce n’était pas tout Ă  fait faux, Lise Ă©tait une vraie citadelle imprenable et, avant qu’Aaron ne rĂ©apparaisse dans sa vie, elle se satisfaisait parfaitement de cet Ă©tat de fait. Mais aujourd’hui, la donne Ă©tait somme toute diffĂ©rente. Son cƓur Ă©tait dĂ©sormais Ă  nu et peut-ĂȘtre Ă©tait-ce plus dĂ©licat pour elle de ne pas avoir peur. Ce n’était pas un manque de confiance envers Aaron, plutĂŽt envers elle. Lise avait dĂ©jĂ  tout gĂąchĂ© Ă  cause de la pression exercĂ©e sur elle par son propre pĂšre
Elle n’avait pas envie que cela continue, elle avait envie au contraire que cette pression cesse de l’oprimer. Il fallait qu’elle crĂšve l’abscĂšs Ă  ce propos avec Aaron. Et tandis qu’il venait de s’asseoir en face d’elle pour lui demander la date des examens, Lise eut un lĂ©ger sourire, avant d’en profiter pour se frotter les yeux. Que venait-elle d’entendre ?! Qu’une fillette avait osĂ© le demander en mariage pour plus tard ? LĂ , ce fut le pompon Lise n’éclata pas de rire, elle se mit Ă  s’esclaffer, jusqu’à en avoir mal au ventre. C’était tellement cocasse comme situation qu’elle ne pouvait pas s’empĂȘcher de rire. Ses genoux finirent par se dĂ©tendre d’eux-mĂȘme grĂące Ă  cela, et elle cessa de rester en position dĂ©fensive, laissant plus de libertĂ© Ă  Aaron de se rapprocher s’il le souhaitait. C’était drĂŽle, d’imaginer qu’une fillette puisse avoir une notion de mariage, mĂȘme infime, aussi jeune
Lise, Ă  cinq ans, elle n’accordait aucune importance Ă  ce genre de chose. C’était dĂ©jĂ  une croqueuse d’hommes, d’ailleurs, et sa mĂšre en riait Ă  chaque fois qu’elle voyait un garçon se faire repousser par sa fille. Mon dieu, tu es mĂȘme un bourreau des cƓurs pour une fillette, tu n’as pas honte, espĂšce de Casanova ? Ah, c’est comique tiens
J’imagine la dĂ©ception de cette pauvre petite quand elle va demander Ă  ses parents un bel Aaron tout entourĂ© dans du papier cadeau et qu’une fois NoĂ«l venu, tu ne seras pas là
La pauvre. Pour ce qui est de ton stage
Tu m’avais dit que tu commençais aujourd’hui, mais ça m’est sorti de l’esprit. Si je m’en Ă©tais souvenue, je serais probablement venue aprĂšs l’altercation avec mon pĂšre
Je n’aurais pas bu, et je t’aurais sauvĂ© de cet amour d’enfance absolument trognon Ă  souhait. »Lise en riait encore, imaginant la tĂȘte qu’Aaron avait du faire en entendant la petite lui demander de l’épouser. Oh, il avait dĂ» ĂȘtre surpris puis en sourire, ce n’était pas comme si c’était Lise elle-mĂȘme qui lui avait demandĂ© une chose pareille aprĂšs tout ! D’ailleurs, elle Ă©tait bien plus dĂ©tendue et sa crise d’angoisse ne recommença pas, mĂȘme lorsqu’il se mit Ă  menacer de refaire le portrait Ă  son pĂšre s’il osait la frapper en sa prĂ©sence. Diable, il ne savait pas comment son pĂšre pouvait ĂȘtre, parfois
En public, il Ă©tait un homme respectable et respectĂ©. Il n’y avait qu’avec ses enfants que c’était un vĂ©ritable Ă©goĂŻste doublĂ© d’un inconscient. Mon pĂšre ne lĂšvera jamais la main sur moi si tu es lĂ . De mĂȘme qu’il ne fera aucune rĂ©flexion sur toi en ta prĂ©sence
Il me les dira au moment oĂč tu ne seras pas lĂ . J’imagine dĂ©jĂ  la scĂšne Mon dieu Lise, tu n’y penses pas ?! Il ne se fera jamais un vrai nom ce pauvre garçon ! Toi qui es si intelligente, tu te trouveras un homme d’envergure ! Pff
Qu’est-ce que j’en ai Ă  foutre de la stature ! Il n’a toujours pas compris que j’ai fais archĂ©ologie pour justement ne jamais ĂȘtre assimilĂ©e Ă  lui
Cette passion pour l’histoire, la reconstitution
C’est moi, pas lui. Je sais que je suis une citadelle imprenable, exactement comme lui, mais
Les vestiges ne sont-ils pas faits pour ĂȘtre dĂ©couverts ? Quant Ă  toi, tu pourrais bien ĂȘtre Ă©boueur, c’est toi que je veux et personne d’autre. Ne t’inquiĂštes pas, je ne le laisserais plus m’approcher. Mais
Tu m’accompagnerais jeudi soir Ă  mes examens ? Disons que je rentre jeudi matin, mais comme j'ai une grosse batterie d'examens Ă  faire, on me gardera jusqu'au soir. »Surtout que Lise redoutait plus que tout les rĂ©sultats. Se faire opĂ©rer, elle n’imaginait pas cela, pas toute seule en tout cas. Il ne fallait pas croire, elle n’était pas courageuse lorsqu’il s’agissait de sa santĂ©, et avait tendance Ă  faire doublement n’importe quoi dĂšs qu’elle se sentait en danger. Mais pour l’instant, elle n’avait pas envie d’y penser. Elle se mit Ă  caresser doucement la joue d’Aaron, le regard reprenant lui aussi une figure plus humaine. L’effet de l’alcool commençait Ă  se dissiper, de mĂȘme que sa crise d’angoisse
La simple prĂ©sence d’Aaron suffisait Ă  se sentir bien, tout simplement. Pour rien au monde, elle n’aurait voulu ĂȘtre ailleurs
Et pour le lui faire comprendre, elle captura fougueusement ses lĂšvres, se fichant Ă©perdument de la petite blessure qui Ă©tait prĂ©sente sur les siennes. Pour l’instant, il n’y avait qu’eux qui comptait
Son pĂšre pourrait bien chercher Ă  lui faire du mal, tant qu’elle avait Aaron, tout irait bien. Aaron, je te veux
 »Qu’il n’aille pas croire que ce soit l’alcool qui puisse la pousser Ă  lui dire cela. Juste l’envie de s’abandonner dans ses bras, toute entiĂšre, pour la premiĂšre fois depuis trois ans. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 30 Avr - 2038 Il est vrai que sur ce genre de sujet, Aaron Ă©tait absolument intransigeant. Il Ă©tait totalement impensable que quiconque puisse faire du mal Ă  Lizzie et le fait que James soit son pĂšre n’y changeait strictement rien. Oui, elle Ă©tait sa fille mais au passage, elle Ă©tait aussi sa petite amie, la femme qu’il aimait et qu’il se devait de protĂ©ger. Cela faisait une Ă©ternitĂ© qu’Aaron et James ne s’étaient pas retrouvĂ©s dans la mĂȘme piĂšce et Ă  vrai dire, le jeune homme redoutait que cet instant ne se produise. Non pas que cela puisse dĂ©gĂ©nĂ©rer car il avait quand mĂȘme un minimum de savoir vivre et que jamais il ne ferait quoi que ce soit Ă  moins que James ne s’en prenne directement Ă  Lizzie. Disons surtout qu’il n’avait jamais apprĂ©ciĂ© le dĂ©dain de cet homme qui d’un simple regard, parvenait Ă  lui faire croire qu’il n’était pas assez bien pour Lise. Plus d’une fois il avait rĂ©ussi Ă  le faire douter Ă  ce sujet mais dĂ©sormais, il Ă©tait totalement hors de question que quiconque puisse s’immiscer entre eux. On devrait prĂ©senter ton pĂšre au mien, ça ferait des Ă©tincelles et un beau duo d’enfer crois moi. Jeudi, c’est moi qui serai Ă  tes cĂŽtĂ©s, tu n’as vraiment rien Ă  craindre. Puis en plus ça tombe plutĂŽt bien, je travaille toute la nuit, ça me permettra de jouer les mĂ©decins au chevet de ma patiente prĂ©fĂ©rĂ©e, tu en dis quoi ? »Aaron Ă©tait sur le point d’ajouter quelque chose, lorsqu’il entendit les paroles troublantes de la jeune femme. En rĂ©alitĂ©, il n’en fallait pas davantage pour transformer son corps en un brasier gigantesque, brĂ»lant de dĂ©sir et de passion pour celle qui se trouvait face Ă  lui. Avait-il dĂ©jĂ  ressenti un amour aussi fort et aussi intense pour quelqu’un ? Incontestablement, non, ça ne lui Ă©tait encore jamais arrivĂ©. D’ailleurs, il se demandait combien d’hommes au juste avait eu la chance de connaĂźtre ça au moins une fois dans leur vie. Il ne fallait cependant pas se voiler la face et Aaron Ă©tait forcĂ© d’admettre que tous ces sentiments lui faisaient un peu peur. Il avait dĂ©sormais l’impression d’ĂȘtre totalement dĂ©pendant d’elle, dĂ©pendant de sa prĂ©sence et surtout, dĂ©pendant de son amour. Elle lui donna un baiser des plus langoureux et il le prolongea, profitant de chaque moment passĂ© avec elle, surtout ces moments intimes là
 des moments d’une intensitĂ© sans pareil, des moments oĂč il Ă©tait totalement captivĂ© et fascinĂ© par Lizzie. Caressant toujours sa joue, Aaron frissonna au contact de ses lĂšvres sur les siennes, prolongeant avec envie ce tendre baiser, tandis que sa main libre montait et descendait doucement le long de sa colonne vertĂ©brale. Quand il se recula, il remarqua bien vite que sa façon de respirer avait changĂ© et qu’elle trahissait une intense Ă©motion qui Ă©tait certainement palpable. Bien entendu, il ne pu s’empĂȘcher de faire un lien entre les propos de Lise et la bouteille de vodka quasiment vide mais il savait que l’alcool ne jouait qu’un rĂŽle secondaire, ça n’expliquait pas tout. Se reculant un court instant pour mieux la regarder, Aaron essaya de mĂ©moriser chaque dĂ©tail de cette scĂšne absolument fabuleuse, n’osant plus prononcer le moindre mot par peur de rompre le charme de cet instant plus que parfait. Il avait vĂ©ritablement envie d’elle, c’était indĂ©niable, tout l’attirait en elle
 tout lui plaisait et jamais plus il ne pourrait se passer d’elle. Cela dit, aprĂšs un autre baiser, il reprit Ă  mi-voix. Ca ne te fais pas peur ?... »Aaron connaissait son propre dĂ©sir, il savait qu’il mourrait d’envie de sauter le pas, il la dĂ©sirait depuis l’instant mĂȘme oĂč il avait eu l’occasion de la revoir. Cependant, en Ă©tait-il de mĂȘme de son cĂŽtĂ© ? N’allait-elle pas le regretter une fois que son taux d’alcool dans le sang serait en chute libre ?! Bien sur qu’il en mourrait d’envie, mais Aaron voulait ĂȘtre absolument certain qu’elle n’aurait pas l’impression d’avoir fait une erreur par la suite. Aaron avait toujours Ă©tĂ© extrĂȘmement Ă  l’écoute de ce cĂŽtĂ©-lĂ  et il ne ferait rien avant de s’assurer qu’elle le souhaitait vraiment elle aussi. Jusqu’ici, le jeune homme ignorait qu’on pouvait ressentir autant d’amour, de passion et de dĂ©sir Ă  la fois, c’était tellement diffĂ©rent de tout ce qu’il avait connu jusqu’alors. Esquissant un lĂ©ger sourire, trĂšs subtil, ses mains allĂšrent Ă  la rencontre de celles de la jeune femme et tout en entrelaçant ses doigts avec les siens. Il savait qu’elle n’avait pas peur des consĂ©quences et encore moins envie d’y songer pour l’instant. Tout comme lui d’ailleurs. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 30 Avr - 2154 Le moindre contact d’Aaron la faisait se figer complĂštement, comme si elle se consumait entiĂšrement dĂšs qu’il la touchait. Ses baisers devenaient brĂ»lants, et Lise ne savait pas combien de temps elle pourrait rĂ©sister Ă  ce dĂ©sir qui la rendait folle. Si elle le dĂ©sirait ? Et comment ! Toutes ses conquĂȘtes d’une nuit n’avaient jamais eu ce goĂ»t lĂ . Cette fois, ce n’était pas une union banale, comme on en voit tant dans les mauvais films d’amour
Si elle dĂ©cidait d’aller jusqu’au bout, comme lorsqu’ils Ă©taient ensemble il y avait trois ans de cela, ce ne serait pas pour disparaĂźtre de sa vie une fois le lendemain venu, comme pour toutes ses autres conquĂȘtes. Ce serait au contraire pour se rĂ©veiller Ă  ses cĂŽtĂ©s, comme lorsqu’il lui avait dit qu’il l’aimait pour la premiĂšre fois. Cette fois, la situation ne serait pas vraiment diffĂ©rente, exceptĂ© qu’ils se redĂ©couvriraient pour la premiĂšre fois depuis trois ans. Lise ne dĂ©sirait qu’une chose, ĂȘtre Ă  lui cette nuit, et jusqu’à la fin des temps. Elle n’entendait rien de sa raison, qui lui dictait qu’une bonne nuit de sommeil sans effort physique » serait prĂ©fĂ©rable
Non, elle voulait passer la nuit dans ses bras, quitte Ă  s’y perdre complĂštement, peu importait en vĂ©ritĂ©. Et lorsqu’il se recula lĂ©gĂšrement, cessant ses baisers qui lui faisaient littĂ©ralement perdre la tĂȘte, Lise eut peur qu’il ne veuille pas de son cĂŽtĂ©. Avait-il peur de s’abandonner lui aussi ? N’était-il pas prĂȘt Ă  passer ce pas ? Pourtant, ils n’avaient brĂ»lĂ© aucune Ă©tape
Ils s’étaient redĂ©couverts sentimentalement parlant, et Lise n’avait en aucun cas poussĂ© la chose Ă  l’extrĂȘme. Mais ce soir, il lui Ă©tait impossible de taire cette envie de lui si puissante, si dĂ©raisonnable. Mais Aaron ne souhaitait pas reculer visiblement, il lui demanda si cela ne lui faisait pas peur
Excellente question. Ce n’était pas vraiment de la peur, plutĂŽt une passion dĂ©vorante qu’elle n’avait jamais ressentie jusqu’à lors. On ne peut pas ressentir les mĂȘmes sensations lorsque l’on se donne Ă  quelqu’un juste pour l’amusement d’une nuit, et lorsqu’on se donne par amour, entiĂšrement. Lise se mit Ă  sourire sincĂšrement
Il devait redouter qu’elle ne soit sous l’emprise de l’alcool, au moins un petit peu, et qu’elle vienne Ă  regretter ce qui pourrait se passer s’ils cĂ©daient tous les deux. Mais jamais, jamais elle ne regretterait une chose pareille. Ne pas avoir dit oui Ă  son cƓur, ce serait justement un synonyme de regret. Elle prit doucement son visage entre ses mains, leur proximitĂ© Ă©tant telle qu’il devait sentir sa respiration s’accĂ©lĂ©rer doucement et les battements de son cƓur s’affoler en mĂȘme temps que le reste de ses Ă©motions. Peur ? Non
J’ai les idĂ©es claires Aaron, l’alcool qui m’étais montĂ© Ă  la tĂȘte est dĂ©finitivement redescendu
Ce n’est pas l’alcool qui parle, c’est la femme qui t’aime, et qui veut partager cette nuit avec toi. Si c’est un crime de te vouloir tout entier, alors j’accepte le fait d’ĂȘtre criminelle. Mais je trouverais bien plus criminel de ne pas te vouloir et de refuser d’écouter ce que mon cƓur me hurle de faire. As-tu peur de moi, Aaron ? Je ne vais pas m’enfuir
Juste partager cette nuit avec toi, m’endormir dans tes bras et me rĂ©veiller avec toi. Parce que je t’aime et que je ne veux nul autre que toi dans mon lit, dans mon cƓur, et dans ma vie. »Lise paraissait tellement sĂ»re d’elle, de ce qu’elle voulait. Elle ne laisserait pas le doute s’installer, pour elle, ce n’était techniquement pas possible
Elle se leva donc, prenant les mains d’Aaron dans les siennes, le conduisant doucement, Ă  pas lents, jusqu’à sa chambre. Elle marchait Ă  reculons pour ne pas cesser de le regarder, lui lançant un regard amoureux plein d’envie
Ce regard qu’il ne lui avait plus vu depuis trois ans. Comment avait-elle pu vivre sans lui aussi longtemps ? Cela lui paraissait tellement surrĂ©aliste
Juste avant de pĂ©nĂ©trer dans sa chambre, Lise entoura ses bras autour du cou d’Aaron pour capturer fougueusement, passionnĂ©ment ses lĂšvres. Elle se trouvait sur la pointe des pieds, et cette Ă©treinte Ă©tait plus passionnelle que jamais. Elle se sĂ©para trĂšs doucement de lui, comme si elle ne voulait brusquer aucun geste, aucune caresse pour qu’il n’ait jamais peur de ce moment intime entre eux. Ils pĂ©nĂ©trĂšrent ensuite dans ladite chambre, et elle lĂącha quelques instants ses mains pour allumer sa lampe de chevet uniquement, qu’elle recouvrit d’un foulard orangĂ©, afin de planter une lumiĂšre d’ambiance. Elle revint vers lui tout doucement, fĂ©linement, cherchant Ă  Ă©veiller ses sens d’un seul regard. Cela faisait tellement longtemps qu’elle ne l’avait pas fait pour lui
Qu’une fois qu’elle fut Ă  nouveau trĂšs proche de lui, elle ne pu s’empĂȘcher de goĂ»ter Ă  nouveau ses lĂšvres, comme si elle se persuadait qu’il n’allait pas s’échapper. Pendant ce temps, ses mains se mirent Ă  parcourir son torse, le frĂŽlant par moment, n’osant rien brusquer. Soudainement, ses mains se mirent Ă  dĂ©boutonner un Ă  un les boutons de sa chemise, jusqu’à dĂ©voiler son torse qu’elle trouvait Ă  la fois puissant et dĂ©sirable, comme tout ce qui le caractĂ©risait. Lise ne lĂącha ses lĂšvres qu’ensuite, pour tourner autour de lui et enlever dĂ©licatement sa chemise. Elle en profita pour embrasser son dos, frĂŽlant sa peau frissonnante de ses lĂšvres, faisant durer ce moment de douceur autant qu’elle le pouvait. Elle revint devant lui au bout de quelques secondes, sa main parcourant dĂ©sormais sa joue, tandis que son regard semblait se consumer littĂ©ralement. Il avait du constater que ce n’était nullement l’alcool qui parlait
Elle avait toujours Ă©tĂ© aussi douce avec lui, surtout dans de tels moments. Elle ne voyait pas pourquoi cela devrait changer. Il est encore temps de reculer si tu n’en as pas envie
Dis moi, montre moi ce que tu veux Aaron. Je suis Ă  toi, ici, maintenant, Ă  jamais. Je t'aime...Et je ne veux que toi. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 128 Ne pas en avoir envie ? Comment pouvait-elle penser une chose pareille alors qu’il se tenait face Ă  elle, l’Ɠil brillant et assoiffĂ© d’elle, totalement sous le charme et sous l’emprise de tout ce qu’elle reprĂ©sentait ?! Le cap avait Ă©tĂ© franchi et Aaron savait que tant qu’elle ne le lui demanderait pas, il ne reviendrait pas en arriĂšre. Il avait incroyablement envie de retrouver ses sensations enfouies depuis la derniĂšre fois oĂč elle s’était entiĂšrement laissĂ© aller, se donnant Ă  lui en toute confiance et surtout, lui apportant ce qu’aucune autre n’avait pu lui donner. Plus rien n’avait d’importance dĂ©sormais, mis Ă  part eux deux, comme s’ils Ă©taient seuls au monde. Je ne peux pas et je ne veux pas revenir en arriĂšre. C’est toi que je dĂ©sire plus que tout
 je t’aime tellement
 » Afin de ponctuer davantage ses propos, Aaron fit un pas en avant et s’empara une fois encore de ses lĂšvres pour lui donner un baiser plein de promesses et qui sans nulle doute, lui faisait comprendre que dĂ©sormais, toutes ses craintes s’étaient envolĂ©es. Avançant encore tout en l’embrassant dans un Ă©lan passionnĂ©, Aaron l’incita Ă  s’allonger sur le lit avant de la rejoindre. Sa bouche quitta celle de la jeune femme pour descendre le long de sa mĂąchoire puis dans son cou oĂč il s’attarda un instant, embrassant et mordillant dĂ©licatement sa peau, tout en s’enivrant au passage de son odeur si particuliĂšre et qu’il aimait tant. Sa main droite remonta le long de sa cuisse d’un geste lent mais parfaitement maĂźtrisĂ©, tandis que sa main gauche faisait retomber l’une des bretelles de sa robe afin de couvrir son Ă©paule de baisers. Y avait-il un mot assez puissant pour exprimer ce qu’il ressentait Ă  ce moment mĂȘme et Ă  quel point il l’aimait ? Les gestes d’Aaron Ă©taient prĂ©cis, surs et surtout, particuliĂšrement dĂ©licats, ce qui aurait surpris plus d’une de ses ex-conquĂȘtes. D’ordinaire, il ne prenait pas le temps d’ĂȘtre attentif et se contentait de jouer les amants hors pair, plus soucieux de se concentrer sur sa propre performance que sur le ressenti de sa partenaire. Peu Ă  peu, il effeuilla Lizzie jusqu’à ce qu’elle soit complĂštement nue devant lui. LĂ , il prit le temps de la regarder, dĂ©glutissant avec beaucoup de mal
 on commence Ă  paniquer Aaron ?! Bien vite il remarqua que sa propre respiration Ă©tait devenue lĂ©gĂšrement plus haletante et que son rythme cardiaque avait choisi d’adopter un tout autre rythme. Le regard troublĂ© et le souffle court, Aaron contempla
 non disons plutĂŽt qu’il admira, sa peau si dĂ©licate, les courbes parfaites et parfaitement dessinĂ©es de Lise, n’osant plus faire le moindre bruit par peur de rompre ce dĂ©sir intense qui l’envahissait, faisant naĂźtre une vague de dĂ©sir au creux de ses reins. Le corps de celle qu’il aimait face Ă  lui et qui le narguait de sa nuditĂ© ne faisait qu'embraser, et ses sens, et son propre corps....Ce qu’elle Ă©tait belle !! En proie Ă  un instinct sauvage voir carrĂ©ment dĂ©vastateur, Aaron dĂ» faire appel Ă  tout son sang froid pour ne pas cĂ©der Ă  ses pulsions et ne pas se jeter sur elle dans la seconde. De son cĂŽtĂ© aussi, il ne voulait ni la presser, ni l’effrayer et puis
 ils avaient tout leur temps dĂ©sormais, non ? Leurs deux corps finirent par se coller l'un Ă  l'autre dans une Ă©treinte passionnĂ©e, s'Ă©lectrisant Ă  chaque contact. MalgrĂ© la fiĂšvre qui s’était dĂ©sormais emparĂ©e de tout son corps, Aaron prit le temps de susurrer quelques mots au creux de son oreille. Un je t’aime » presque dĂ©sespĂ©rĂ© tant il ne pouvait plus faire face Ă  ce trop plein d’émotions qu’il Ă©prouvait Ă  son Ă©gard
 Lise avait vraiment un effet dĂ©vastateur sur lui. Les images de cet instant dĂ©filaient encore et encore, inlassablement dans son esprit. Aaron se sentait comme un adolescent venant d’échanger son premier baiser. Cet instant avait Ă©tĂ© parfaitement magique, fabuleux et remarquablement intense. Toutes les craintes d’Aaron s’était dissipĂ©es, il n’avait plus le moindre doute concernant cette nouvelle idylle qui dĂ©marrait entre eux, sauf que cette fois ci, elle serait sans fin. La journĂ©e du mardi fut donc riche en Ă©motions. Tout deux avaient passĂ© la journĂ©e au lit, Ă  faire l’amour, Ă  se faire des promesses et se dire des choses qui leur Ă©taient assez personnelles. Le mardi soir en allant bosser, Aaron Ă©tait tout simplement aux anges et son manque de sommeil ne suffisait pas Ă  effacer ce sourire bĂ©at qu’il affichait et qui d’ailleurs, enchanta Catherine Stanford au moment oĂč il entra dans sa chambre pour lui apporter ses mĂ©dicaments quotidiens. Le mercredi matin, Aaron avait fait un petit tour par son appartement, d’une part car il n’y avait pas mis les pieds depuis quelques jours, si ce n’est pour venir chercher des affaires propres ou rĂ©cupĂ©rer des bouquins de mĂ©decine et d’autre part, car il fallait impĂ©rativement qu’il dorme dans un autre lit que Lise, afin qu’il n’ait pas d’autre option que celle de fermer les yeux et de dormir. Quand le rĂ©veil sonna a 13h, Aaron grogna sous sa couette avant de rĂ©aliser qu’il fallait qu’il se lĂšve s’il ne voulait pas manquer l’un des derniers cours de neurosciences du semestre et qui serait en grande partie consacrĂ©e aux questions pouvant ayant la plus forte probabilitĂ© de tomber le jour de l’examen. Quand sa journĂ©e fut terminĂ©e, il dĂ» passer par la bibliothĂšque puis retourner de nouveau Ă  l’hĂŽpital. En somme, la journĂ©e du mercredi fut la plus assommante. Non pas parce qu’elle Ă©tait chargĂ©e, non, mais plutĂŽt car c’était une journĂ©e sans Lizzie
 Jeudi. Aaron arriva Ă  l’hĂŽpital un peu plus tĂŽt que prĂ©vu pour le plus grand plaisir de Catherine qui avait quelques nouvelles qu’elle qualifiait de croustillantes Ă  lui rapporter. Elle avait entendu parler d’une histoire Ă©trange entre l’une des infirmiĂšres du secteur et le professeur Hopkins et tenait absolument Ă  avoir son avis sur la question. Aaron lui proposa de demander Ă  ce qu’on installe une tĂ©lĂ©vision dans sa chambre afin de passer le temps et ainsi, lui Ă©viter de devoir trop se concentrer sur la vie personnelle et privĂ©e de tous les employĂ©s de cet hĂŽpital, y compris la sienne. Effectivement, cela faisait deux jours qu’elle lui rĂ©pĂ©tait que sa petite fille Amanda devait venir de Los Angeles afin de lui rendre une petite visite et elle voulait a-bso-lu-ment qu’elle fasse la connaissance d’Aaron. Il aurait voulu lui dire que c’était peine perdu et que son cƓur Ă©tait dĂ©jĂ  totalement pris mais Catherine ne voulait rien entendre. Quand vous la verrez, vous tomberez sous le charme immĂ©diatement !! C’est tout moi quand j’avais son Ăąge. » Cette remarque fit sourire Aaron, il aimait Ă©normĂ©ment Catherine Stanford mais on lui avait dit plus d’une fois pour ĂȘtre mĂ©decin, il est indispensable de ne pas s’impliquer personnellement. Difficile. TrĂšs difficile. Tout ceci lui rappela d’ailleurs qu’il devait rejoindre Lise, il le lui avait promis mais mĂȘme sans ça, il ne tenait pas Ă  ce qu’elle passe cette Ă©preuve toute seule. Rapidement, il regarda sur le registre le numĂ©ro de sa chambre, 404 et monta la rejoindre. Il frappa Ă  la porte qui Ă©tait pourtant ouverte et demanda sur un ton des plus sĂ©rieux Toc toc. C’est bien ici que se trouve la patiente la plus sĂ©duisante, la plus sexy et dont je ne peux plus me passer ?! Ouais c’est bien ici
 comment tu te sens mon cƓur ?! Pas trop stressĂ©e ? » Aaron s’approcha d’elle et lui vola un baiser des plus langoureux et qui immĂ©diatement, rappelĂšrent Ă  ses sens la journĂ©e du mardi
 il y mit d’ailleurs un terme en mordillant la lĂšvre infĂ©rieure de Lizzie avant de se blĂąmer lui-mĂȘme avec amusement. Un peu de discrĂ©tion, je suis censĂ© bosser. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 150 Cette nuit fut tout bonnement magique, comme si c’était la toute premiĂšre fois qu’elle s’abandonnait littĂ©ralement dans ses bras. Lise Ă©tait dĂ©sormais couvĂ©e par la chaleur de ses baisers, se consumant littĂ©ralement durant toute cette Ă©treinte qu’elle aurait souhaitĂ©e Ă©ternelle
Mais chaque chose, si dĂ©licieuse soit-elle, doit prendre un jour fin et une fois que la nuit prit fin, il fallut bien se lever
Enfin, disons que Lise tenta la chose, immĂ©diatement attrapĂ©e par Aaron qui n’avait aucune intention de la laisser s’échapper. Et elle s’abandonna Ă  ses baisers brĂ»lants de façon dĂ©licieuse. Passer la journĂ©e au lit, voilĂ  une chose qui ne lui Ă©tait pas arrivĂ©e depuis longtemps ! Mais cette journĂ©e fut divine, et elle aurait aimĂ© ne jamais la voir se terminer. HĂ©las, Aaron du repartir pour l’hĂŽpital, n’oubliant pas de lui dire qu’il devrait dormir chez lui une fois qu’il aurait terminĂ© son service. Il avait besoin de rattraper son retard de sommeil, et bien que Lise ne pu s’empĂȘcher de faire une moue boudeuse, elle accepta la chose en lui dĂ©montrant d’un baiser avant de le laisser filer. Mais la journĂ©e de mercredi fut un vĂ©ritable supplice
La simple idĂ©e de savoir qu’elle n’allait pas le voir avant le jeudi matin Ă©tait une torture de chaque instant. HĂ©las, elle du se donner corps et Ăąme Ă  ses cours d’histoire, de mythologie, et de sciences modernes sans rechigner. Il lui fallait de bons rĂ©sultats, c’était capital si elle souhaitait rĂ©ussir son annĂ©e haut la main. Mais le fait de ne pas avoir vĂ©ritablement de nouvelles d’Aaron la tuait plus que de mauvaises notes
Pourtant, elle dĂ©cida de le laisser travailler tranquille, dormant Ă  peine la nuit de mercredi Ă  jeudi. D’une part, parce qu’elle Ă©tait morte de trouille Ă  l’idĂ©e de faire ses maudits examens, et parce qu’elle Ă©tait tellement impatiente de se retrouver Ă  nouveau dans ses bras que c’en Ă©tait insupportable. NĂ©anmoins, elle n’avait pas oubliĂ© la petite surprise qu’elle avait prĂ©vue pour lui, et qui Ă  coup sĂ»r lui ferait plaisir. Le mercredi soir, disons que Lise avait fait une petite folie. Une fois n’est pas coutume et puis, c’était pour Aaron
Une fois le jeudi matin venu, Lise s’habilla simplement, d’un dĂ©bardeur et d’un mini short, prenant son sac Ă  main contenant son iphone, ses papiers mais aussi des clefs, qui symbolisaient le cadeau pour Aaron. Elle Ă©tait toute excitĂ©e Ă  l’idĂ©e de voir sa rĂ©action
Ce fut peut-ĂȘtre pour ça qu’elle pĂ©dala Ă  vive allure, pressĂ©e d’arriver Ă  l’hĂŽpital, mais pas pour les raisons que l’on pouvait deviner. Une fois arrivĂ©e, elle fit un petit jeu de sĂ©duction Ă  un interne pour savoir oĂč Ă©tait le casier d’Aaron Cooper
Et une fois devant ledit casier, elle glissa lesdites clefs, suivies d’un mot Emplacement de parking 607, un petit cadeau pour toi mon amour. Joyeux NoĂ«l ! Je t’aime. Ta Lizzie. » C'Ă©tait un magnifique cabriolet noir brillant, celui dont Aaron rĂȘvait depuis des annĂ©es...Une fois le mot et les clefs dĂ©posĂ©s, elle se dĂ©pĂȘcha de monter s’enregistrer au service, avant d’ĂȘtre conduite Ă  la chambre 404. Elle enleva son manteau, posa son sac Ă  main sur une table et se mit Ă  patienter que l’on vienne s’occuper d’elle
Et lorsqu’elle vit Aaron apparaĂźtre l’air trĂšs sĂ©rieux en blouse blanche, elle ne pu s’empĂȘcher de rire face Ă  ses paroles. Il vint l’embrasser, et Lise entoura automatiquement son cou de ses bras
Avant de rire de plus belle lorsqu’il lui avoua qu’il Ă©tait censĂ© bosser. Tu n’auras qu’à dire, si jamais on nous surprend, que j’ai Ă©tĂ© vile et que je t’ai violé D'autant plus que tu es absolument magnifique et sexy en blouse blanche! »Lise lui fit un clin d’Ɠil taquin juste au moment oĂč le mĂ©decin entrait dans la chambre, la feuille des examens Ă  faire Ă  la main. Les choses sĂ©rieuses commençaient, et la demoiselle en perdit automatiquement son sourire. Le fait d’imaginer une ponction lombaires, un scanner du foie, deux prises de sang et pas moins de quatre autres examens pour savoir si tout Ă©tait en ordre lui donnĂšrent par avance la nausĂ©e. Mais elle se laissa faire
La premiĂšre partie fut du gĂąteau, mais en revanche, quand survint la fameuse ponction, Lise n’eut pas honte de serrer trĂšs fortement la main d’Aaron dans la sienne. La douleur Ă©tait proprement insupportable
Et elle ne pu s’empĂȘcher de verser une larme et une seule, de douleur. Elle ne s’empĂȘcha pas non plus de pousser un Ă©norme soupir de soulagement lorsqu’on lui dit que la batterie d’examens Ă©tait terminĂ©e, et qu’elle aurait les rĂ©sultats dans la soirĂ©e. Que pour l’instant, il lui Ă©tait dĂ©conseillĂ© de trop se lever. Lise remercia donc le mĂ©decin avant d’attendre impatiemment qu’il s’en aille pour s’asseoir sur son lit, approchant de l’oreille d’Aaron pour lui murmurer J’ai dĂ©posĂ© un petit quelque chose dans ton casier. Bon, j’ai du jouer du cil avec l’un des internes pour qu’il m’indique oĂč il Ă©tait, mais je veux que tu ailles voir de suite. »Lise dĂ©posa un baiser lĂ©ger comme une brise sur ses lĂšvres avant de le pousser lĂ©gĂšrement pour qu’il y aille. Elle avait tellement hĂąte de voir sa rĂ©action
Mais tandis qu’il venait juste de quitter la piĂšce, Lise avait reçu un texto de sa tante, lui dictant qu’elle Ă©tait Ă  l’hĂŽpital, le mĂȘme qu’elle sans le savoir, et qu’elle avait besoin qu’elle vienne de toute urgence lui faire la traduction. HĂ©lĂšne Delierre n’était pas Ă  New York depuis trĂšs longtemps, et en tant que française de naissance, le français Ă©tait l’unique langue qu’elle parlait, avec quelques notions d’allemand. Sans attendre, Lise s’était levĂ©e de son lit, et avait parcourut tout le couloir pour trouver sur la chambre indiquĂ©e par sa tante, qui fut plus que surprise de la voir dĂ©bouler, habillĂ©e d’un dĂ©bardeur et d’un short court. Rapidement, Lise lui expliqua qu’elle Ă©tait lĂ  pour des examens, parlant en français avec un accent amĂ©ricain tout de mĂȘme relativement prononcĂ©. Lise donna au mĂ©decin l’identitĂ© de sa tante, ainsi que les antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux que celle-ci lui dicta. Elle fut horrifiĂ©e d’apprendre qu’aprĂšs une violente chute dans les escaliers, elle avait perdu la petite fille qu’elle portait. Le mĂ©decin lui demanda ses coordonnĂ©es Ă  elle, pour qu’il puisse l’appeler en cas d’urgence pour sa tante. Ensuite, il sortit
Laissant Lise et sa tante s’expliquer entre elles, en français toujours. La ressemblance Ă©tait frappante, HĂ©lĂšne Ă©tant la jumelle de la dĂ©funte mĂšre de Lise, Anne Hawkins nĂ©e Delierre. Ils disent que je l’ai perdue
Tu te rends compte Ă  quel point cette phrase est barbare ? On dirait que j’ai Ă©garĂ© des clefs ou une paire de gants. Tu sais, Tedd m’a laissĂ©e tomber, et j’ai Ă©normĂ©ment bu. J’ai chutĂ©, et voilĂ  le rĂ©sultat. Le pire, c’est que j’avais dĂ©cidĂ© de ne pas la faire adopter, de la garder et de m’en occuper. » Attends
Tedd A QUOI ?! Quel sale type, c’est pas possible ! Le salaud ! Si je le croise, je lui dĂ©monte la face ! » Tu es exactement comme Anne
Impulsive, sanguine mĂȘme. Ne t’inquiĂštes pas, ça va aller. Si je sais que tu n’es pas loin, je vais m’en sortir
J’ai des amis français ici, Ă  New York. » HĂ©lĂšne, je suis tellement dĂ©solĂ©e
Je m’étais dis que tu serais l’unique exception de cette famille car tu avais l’air si heureuse
Chienne de vie ! »HĂ©lĂšne lui assura qu’elle n’y Ă©tait pour rien, et Lise la serra fortement contre elle. Comme elle aurait voulu effacer toute cette peine au sein de sa propre famille
Surtout que sa tante Ă©tait une femme formidable, Ă  l’écoute, gentille ! En aucun cas elle mĂ©ritait un malheur pareil. Elle la serra d’autant plus fort, avant d’entendre un son de voix dĂ©sagrĂ©able dans le couloir. Et lĂ , son sang ne fit qu’un tour Entendre la voix du mĂȘme homme qui avait abandonnĂ© sa tante, enceinte de six mois, fit littĂ©ralement bouillir Lise de rage. Elle demanda donc Ă  HĂ©lĂšne de rester allongĂ©e et de ne surtout pas bouger. Elle sortit de la chambre en prenant bien le soin de refermer la porte avec soin. Elle se dirigea ensuite vers le bout du couloir, oĂč il y avait Aaron, un autre mĂ©decin plus ĂągĂ© et Tedd, l’ancien fiancĂ© de sa tante. DĂšs qu’il la vit, le regard haineux, le pas sĂ»r et fĂ©roce, il comprit tout de suite qu’elle allait lui tomber dessus. Il connaissait Lise, il ne valait mieux pas se retrouver sur son chemin quand elle se trouvait dans une telle colĂšre. Mais mĂȘme s’il mit une main devant lui en espĂ©rant sans doute l’arrĂȘter, cela ne l’empĂȘcha pas de lui coller une droite monumentale, dans laquelle elle mit toute ta force, tanguant suffisamment son corps pour y mettre absolument tout son poids. Lise avait beau ĂȘtre un vĂ©ritable poids plume, cela ne l’empĂȘchait pas d’avoir le coup de poing proprement ravageur. D’ailleurs, Tedd tomba Ă  terre, et mit un certain temps Ă  se relever, la bouche en sang, les yeux sortant presque de leurs orbites, comme s’il allait lui tomber dessus. Mais Lise dĂ©marra la premiĂšre les hostilitĂ©s
Il n’était pas question qu’elle lui laisse rien qu’une chance. EspĂšce de SALE TYPE ! Comment as-tu pu abandonner ta femme alors qu’elle attendait TON GOSSE ?! Putain, ça me tue ça ! Tu ne mĂ©rites pas HĂ©lĂšne ! C’est une femme formidable, et toi, tu n’es qu’une RACLURE ! Tu vas me faire le plaisir de ne pas l’approcher, sinon j’te pulvĂ©rise et j’appelle les flics ! »Lise se tourna vers le mĂ©decin, visiblement chargĂ© de l’étage et donc de vĂ©rifier l’état de sa tante. Lui seul pourrait intervenir pour avertir la police le cas Ă©chĂ©ant
 Je suis la niĂšce d’HĂ©lĂšne Delierre, et je ne veux pas voir ce sale type l’approcher, sans quoi j’appelerais la police sans hĂ©siter. Elle ne parle que français, sinon, alors je ferais la traduction le cas Ă©chĂ©ant. »Tedd venait de se relever, et son regard laissait prĂ©sager qu’il allait se ruer sur Lise
Mais elle se tourna presque automatiquement vers lui, le dĂ©fiant du regard, allant au devant du danger et dĂ©daignant proprement le faire, d’ailleurs. Une fois bien en colĂšre, et il n’y avait rien pour l’arrĂȘter
MĂȘme si elle devait se faire battre Ă  plat de couture, peu importait. Ce crĂ©tin avait dĂ©truit le cƓur de sa tante, et cela suffisait pour que la louve sorte violemment les griffes. Et bien vas-y, cogne si t’es un homme ! Vas-y, que je te fasse coffrer pour plusieurs mois ! Vas-y, prouve que t’as vraiment des couilles une fois dans ta vie ! Si tu veux on sort toi et moi, on verra qui fait mal Ă  l’autre ! MINABLE ! »Tedd commença Ă  lever la main sur Lise, mais il s’arrĂȘta un peu avant son visage. Il avait compris qu’elle ne cĂšderait pas, mĂȘme si elle devait se faire frapper. Elle s’en fichait, elle n’avait strictement rien Ă  perdre
Comme un vrai animal qui se sait condamnĂ©, et qui se prĂ©pare Ă  donner sa derniĂšre morsure mortelle. L’homme tourna les talons, s’en allant Ă  grandes enjambĂ©es, de peur sans doute qu’elle ne lui courre aprĂšs pour lui casser dĂ©finitivement la tĂȘte
Il faut se mĂ©fier de l’eau qui dort, mais pour l’instant, Lise se contenta de soupirer violemment, rassurĂ©e en quelque sorte de ne pas avoir Ă  souffrir d’un nez cassĂ©. Elle tourna les talons Ă  son tour, retournant Ă  la chambre de sa tante, qui avait Ă©videmment tout entendu. Mais HĂ©lĂšne souriait, les larmes aux yeux, la remerciant chaleureusement de l’avoir si bien dĂ©fendue. Elle s’allongea ensuite, puis se mit Ă  fermer les yeux, essayant de dormir un peu. Mais avant, elle murmura qu’elle Ă©tait fiĂšre que Lise soit devenue si semblable Ă  sa sƓur jumelle, Anne
La mĂšre de la farouche demoiselle. A ces mots, Lise s’assit sur un petit tabouret, constatant que sa tante s’était endormie en un rien de temps. La pauvre femme
Elle avait du supporter tout ça toute seule, et Lise se demandait si elle serait capable de continuer Ă  vivre si jamais Aaron lui faisait un coup pareil. La rĂ©ponse fut Ă©vidente Non, elle prĂ©fĂšrerait mourir plutĂŽt que de vivre sans lui. Repose toi, HĂ©lĂšne. Je vais veiller sur toi, il peut rien t’arriver. »Pour quelques minutes, Lise sortit de la chambre d’HĂ©lĂšne, afin de ne surtout pas la dĂ©ranger. Elle savait de toute maniĂšre qu’elle n’était pas loin, dans une chambre au bout du couloir, chambre dans laquelle elle retourna. Elle s’assit sur le lit, l’air attristĂ©. Quelque part, il s’agissait de sa famille, ça ne pouvait que la toucher ! Lise avait beau faire croire qu’elle n’était qu’un cƓur de pierre, ce n’était pas du tout le cas, au contraire. Sans pleurer, son cƓur lui faisait mal
Elle ne pouvait s’empĂȘcher de penser que ça pouvait lui arriver aussi, ce genre de chose. Et elle se mit Ă  prier de toutes ses forces pour qu’Aaron ne l’abandonne jamais
Sa main lui faisait trĂšs lĂ©gĂšrement mal, et elle portait une marque rouge sur celle-ci. La marque de la droite monumentale qu'elle avait collĂ©e Ă  cet abruti de moins que rien de Tedd, probablement. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 1423 Lorsque Aaron dĂ©couvrit le mot laissĂ© par Lise dans son casier, accompagnĂ© de clĂ©s, il faut dire qu’il n’y comprit pas grand-chose Ă  priori, bien que le message soit pourtant particuliĂšrement explicite. En fait, il ne voulait pas croire qu’elle ai pu faire une chose pareille, sans doute parce qu’il avait toujours dĂ©testĂ© qu’elle lui fasse des cadeaux et encore plus quand il s’agissait de cadeaux de grandes valeurs. Il n’y pouvait rien, ça le mettait mal Ă  l’aise, d’autant qu’il savait pertinemment qu’il n’aurait jamais les moyens de lui rendre la pareille, lui qui rĂȘvait pourtant des plus belles choses pour elle. Sortant des vestiaires, il osa tout de mĂȘme se diriger vers la sortie puis enfin en direction du parking. Il en parcouru les allĂ©es jusqu’à l’emplacement 607 et sentit son cƓur faire un bond dans sa poitrine. Putain de merde !! » Voila quelle fut sa rĂ©action au moment oĂč il dĂ©couvrit ce magnifique cabriolet noir, flambant neuf garĂ© juste sous ses yeux. Aaron posa une main sur son front rĂ©alisant la folie furieuse de Lizzie et l’ampleur de ce cadeau qui Ă©tait complĂštement dĂ©mesurĂ©. Le jeune homme s’avança de quelques pas afin d’examiner avec plus d’attention ce petit bijou qui l’avait tant fait rĂȘvĂ©. Cette fois-ci, il n’y avait plus le moindre doute Lizzie Ă©tait effectivement complĂštement dĂ©rangĂ©e. Aaron se tenait devant sa voiture, tel un gamin venant d’ouvrir son cadeau d’anniversaire, le regard brillant et trĂ©pignant d’impatience Ă  l’idĂ©e de l’utiliser pour la premiĂšre fois. Il serra les clĂ©s dans sa main, rĂ©alisant au passage qu’il ne pouvait pas accepter un tel cadeau, c’était tout simplement de la folie et il Ă©tait hors de question qu’il accepte que ce soit Lise autrement dit, James. qui lui paye son plus beau rĂȘve. Pourtant elle Ă©tait merveilleusement fabuleuse cette voiture !! Aaron entendit un bip,bip,bip’ qui lui Ă©tait dĂ©sormais familier et comprit bien vite que la dure rĂ©alitĂ© le rappelait et qu’il devait retourner bosser. Il s’empara du petit boĂźtier Ă  sa taille et lu le message qui y Ă©tait inscrit. Rien de bien important, il pouvait rester encore deux ou trois secondes Ă  reluquer son nouveau jouet. AprĂšs quelques pas Ă  reculons afin de ne pas quitter des yeux cette merveille, Aaron se dĂ©cida enfin Ă  rentrer
 Cooper ! Puisque vous aimez vous rendre utile, occupez vous donc de la chambre 401. Ses parents ne sont pas encore arrivĂ©s et c’est vous que la petite rĂ©clame. » Quoi ?! Attendez je
 je peux pas. » Comment ça vous ne pouvez pas ?! Cet enfant Ă  besoin de soins et vous allez vous y coller immĂ©diatement ! »Pourquoi avait-il choisi de devenir mĂ©decin ?! Aaron dĂ©tourna le regard un instant en direction de la chambre 401 et y vit cette petite fille ĂągĂ©e d’une douzaine d’annĂ©es seulement et qui, il le savait, allait mourir dans les heures Ă  venir. Ce n’était plus qu’une question de temps. Elle avait une leucĂ©mie et Aaron avait eu l’occasion de s’occuper d’elle les jours prĂ©cĂ©dents. Il avait Ă©tĂ© extrĂȘmement troublĂ© par sa force de caractĂšre et son courage, par la maniĂšre dont elle rassurait ses parents qui d’ailleurs, semblaient dĂ©tachĂ©s de tout. C’est une chose qu’il n’arrivait pas Ă  comprendre. Comment pouvaient-ils la laisser ici toute seule, tout en sachant que c’était ses derniers instants ?! Aaron ne voulait pas qu’on lui mette ça sur les Ă©paules, rester avec elle, impliquait d’ĂȘtre lĂ  au moment oĂč elle allait s’en aller et c’était une responsabilitĂ© bien trop lourde pour lui. HĂ©las, il savait qu’il n’avait pas le choix et que son chef de service Ă©tait en train de le tester, de le confronter Ă  la dure rĂ©alitĂ© des hĂŽpitaux. Il y avait des moments extraordinaires et des moments d’une difficultĂ© sans pareil. Lorsque la petite fille croisa son regard, elle leva sa main dans un mouvement qui lui demandait un effort surhumain afin de lui faire un petit coucou. Elle n’avait pas oubliĂ© la nuit prĂ©cĂ©dente, quand Aaron avait dĂ©cidĂ© de rester avec elle, uniquement pour lui faire passer le temps et qu’elle ne reste pas toute seule. Ils avaient jouĂ© ensemble, Aaron Ă©tait arrivĂ© sans difficultĂ© Ă  la faire rire et Ă  la rassurer au sujet de sa maladie, chose qui n’était pas facile. La petite savait qu’elle allait mourir. Elle n’avait pas peur. Du moins, c’est ce qu’elle lui avait affirmĂ© toute la nuit. A son tour, il lui fit un petit signe, accompagnĂ© d’un lĂ©ger sourire avant de se tourner vers le mĂ©decin qui lui tendait les instructions. Vous commencerez par 2mg puis si ce n’est pas suffisant, augmentez la dose jusqu'Ă  3,5. Croyez moi, je sais que c’est difficile mais elle a besoin de vous. Vous ĂȘtes lĂ  pour ça et si vous voulez devenir mĂ©decin, il faut accepter aussi de ne pas avoir les pleins pouvoirs on ne peut pas sauver tous nos patients. Ce n’est pas notre rĂŽle, nous ne sommes lĂ  que pour les accompagner, Dieu seul dĂ©cide de ce qui doit advenir de leurs vies. D’ici deux heures tout au plus, elle se sera Ă©teinte, tachez de rendre ces deux derniĂšres heures de vie plus confortables pour elle,hum ?! Je sais que vous en ĂȘtes capable. » Je ne crois pas non. » Aaron
 la rĂšgle de base est de ne jamais
 » Ne jamais s’impliquer personnellement, je sais, j’ai bien compris. Mais parfois
 » Il ne faut pas !! Il ne faut pas vous laissez submerger par vos propres Ă©motions sans quoi, autant vous dire que vous n’avez strictement rien Ă  faire ici. Vous n’auriez jamais dĂ» passer autant de temps avec cette petite. Mais je sais que vous pouvez le faire, vous ĂȘtes prĂȘt pour ça. » Aaron attrapa le dossier que lui tendait le mĂ©decin d’un geste vif puis entra dans la chambre de la petite fille, tout sourire aux lĂšvres et en faisant en sorte de la faire sourire Ă©galement une fois encore. Je savais que t’allais pas me laisser toute seule. Tu crois que c’est pour maintenant ?! Je t’ai dit que j’avais pas peur mais
je t’ai menti tu sais. » Aaron sentit son cƓur se serrer une fois de plus. Putain que la vie est injuste !!! Pas plus tard que la veille, il avait vu un type arriver ici dans un sale Ă©tat, il Ă©tait sur le point de mourir mais les urgentistes avaient rĂ©ussi Ă  le stabiliser, si bien que dĂ©sormais, il se trouvait en rĂ©animation, ses fonctions vitales parfaitement stables et sur le point de reprendre conscience d’une minute Ă  l’autre. Ce salopard avait violĂ© une fille qui rentrait chez elle dans la nuit et le petit ami de la copine en question avait tout fait pour le retrouver et le lui faire payer. Ca s’était mal terminĂ©, Ă  coups de couteaux pour ĂȘtre prĂ©cis. Mais pour une fois de sa vie, Aaron avait priĂ© pour qu’il y ai enfin une justice et que ce salopard crĂšve dans les pires souffrances. Mais non, il Ă©tait toujours lĂ , sur le point de se rĂ©veiller alors que Lucy elle, ĂągĂ©e de seulement douze ans, n’allait pas tarder Ă  cesser de vivre. Laissant de cĂŽtĂ©s toutes les instructions stupides concernant l’attachement aux patients et les consĂ©quences dĂ©sastreuses que cela pouvait avoir sur le moral du mĂ©decin, Aaron s’installa prĂšs de Lucy et prit sa main dans la sienne. C’est normal d’avoir peur
 » Lucy !! Excuse nous chĂ©rie, ton pĂšre Ă©tait en rĂ©union et impossible de trouver un taxi Ă  une heure pareille !! Il a fallu passer chez le teinturier pour rĂ©cupĂ©rer son costume et rĂ©sultat
 » Si tu as besoin de moi, je reviens immĂ©diatement, d’accord ? » Tu me promets de revenir hein ?! Je veux que tu sois là
 » Je te le promets. »Aaron caressa doucement sa main avec un petit sourire puis se leva, laissant sa place Ă  la mĂšre de Lucy. Cette femme mĂ©ritait des claques Ă  outrance, elle Ă©tait sur le point de perdre une merveilleuse petite fille et tout ce qui l’inquiĂ©tait, c’était d’arriver Ă  l’heure pour rĂ©cupĂ©rer un costume chez le teinturier. Pauvre imbĂ©cile. Quand il sortit de la chambre, Aaron s’appuya contre le mĂ»r penchant la tĂȘte en arriĂšre et soufflant un bon coup. C’est alors qu’il entendit le rĂ©cit de ce qui venait de se passer. Effectivement, il avait entendu qu’il y avait de l’agitation dans le couloir, cependant, en prĂ©sence de Lucy, il n’y avait pas vraiment prĂȘtĂ© attention. D’un pas rapide et dĂ©cidĂ©, il se prĂ©cipita dans la chambre de Lise, comprenant qu’elle Ă©tait Ă  l’origine de tout ça. Non mais t’es malade ou quoi ?! Tu sais que tu ne dois pas bouger pendant au moins six heures ??! Allonge toi !! AprĂšs une ponction lombaire, les gens normaux restent alitĂ©s et ne se battent pas dans les couloirs d’un hĂŽpital ! Mais tu... c'Ă©tait qui d'abord?! Tu t'es vraiment battue avec lui ?! »Aaron passa une main sur son propre front, lĂ©gĂšrement Ă  bout de nerfs, non pas forcĂ©ment Ă  cause de Lise mais plutĂŽt Ă  cause de tout ce qui Ă©tait en train de se passer autour de lui. Il soupira doucement et repensa Ă  ce qu’il avait vu durant les examens de Lise. Il n’en avait pas encore la confirmation mais ce qu’il avait pu voir de l’état de son foie ne laissait rien prĂ©sager de bon. Lizzie
j’étais lĂ  pendant tes examens et ce que j’ai pu voir ne laissait rien prĂ©sager de bon. Il va falloir te faire opĂ©rer
 » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 1506 Au moment mĂȘme oĂč Aaron passa la porte de sa chambre, Lise su qu’elle allait se prendre un mini savon. Il n’avait pas tort, aprĂšs une ponction lombaire, normalement, elle n’aurait pas du bouger pendant au moins six heures. Mais le dĂ©lai venait juste de passer, ce n’était qu’une question de minutes ! Elle mourrait d’envie de le lui dire, mais elle su immĂ©diatement que ce n’était pas le moment. Aaron semblait Ă  cran, pour une raison qu’il ne pourrait sĂ»rement pas lui expliquer, et puisque ses propres rĂ©sultats d’examens Ă©taient relativement mauvais, ça ne devait pas arranger les choses. Mais plutĂŽt que de chercher Ă  le contredire, Lise se contenta de le serrer contre elle, comme si c’était lui qui avait besoin d’ĂȘtre consolĂ© alors que c’était elle qui devrait bientĂŽt se faire opĂ©rer. Elle savait pourquoi son foie fonctionnait mal, et ne pouvait s’en prendre qu’à elle-mĂȘme. VoilĂ  pourquoi elle acceptait relativement bien la chose, mĂȘme si elle Ă©tait loin de sauter de joie. Pour l’instant, elle n’en laissait rien paraĂźtre, demeurant forte devant l’adversitĂ© de sa vie AprĂšs tout, il devait y avoir bien d’autres patients rĂ©clamant l’attention du jeune homme, et puisqu’il Ă©tait en service, il ne pourrait sĂ»rement pas s’attarder trop longtemps dans sa chambre. Elle prit une grande inspiration avant de rire lĂ©gĂšrement
Oui, on pouvait dire qu’elle s’était battue. Depuis la premiĂšre fois depuis trĂšs longtemps, elle avait collĂ© une droite Ă  un abruti, et pas n’importe lequel, celui qui Ă©tait Ă  l’origine du malheur de sa tante. J’ai collĂ© une droite Ă  un abruti
Ma tante vient d’ĂȘtre admise aux urgences, elle a fait une chute dans l’escalier et a perdu la petite fille qu’elle attendait. Mais elle n’aurait jamais fait pareille chute si son bonhomme avait Ă©tĂ© avec elle ! Il l’a lĂąchement laissĂ©e tomber, et quand je l’ai entendu dans le couloir, j’ai vu rouge. HĂ©lĂšne Ă©tait la jumelle de ma mĂšre, et elle lui ressemble tellement que je ne peux pas m’empĂȘcher de vouloir la protĂ©ger. Alors oui, je me suis levĂ©e, j’ai dĂ©glinguĂ© la tronche de l’autre con et aprĂšs ?! J’en suis pas encore morte. »Lise Ă©tait parfois un peu inconsciente, mais elle n’avait pas envie d’en faire un drame, en vĂ©ritĂ©. Ce qui Ă©tait plus dramatique », c’était le fait qu’elle doive se faire opĂ©rer. Non pas qu’elle n’accepte pas la chose, mais elle Ă©tait pĂ©trifiĂ©e Ă  l’idĂ©e d’y rester, Ă  vrai dire. Elle aurait voulu dire tout ça Ă  Aaron, lui faire part de ses peurs les plus profondes, mais son cellulaire se dĂ©cida Ă  vibrer juste Ă  cet instant. C’était un appel de son pĂšre, chose trĂšs Ă©tonnante, lui qui ne prenait jamais le temps de tĂ©lĂ©phoner ! Lise dĂ©crocha, Ă©videmment, et fit la mine la plus surprise du monde en entendant de la bouche du grand James Hawkins qu’il avait annulĂ© son congrĂšs de Miami et qu’il l’invitait au restaurant pour se faire pardonner. Évidemment, il Ă©tait trĂšs difficile pour Lise de refuser pareille invitation, aprĂšs qu’ils se soient dĂ©chirĂ©s comme s’ils n’étaient plus que les lambeaux d’une famille et non pas une vĂ©ritable famille. Quand elle raccrocha, elle soupira. Le chauffeur Ă©tait dĂ©jĂ  en bas, et il lui faudrait bientĂŽt partir de toute maniĂšre, comme c’était prĂ©vu. Ce qui la dĂ©sespĂ©rait le plus, c’était de ne pas pouvoir poursuivre cette conversation avec Aaron
Au lieu de ça, elle allait devoir rentrer, faire un effort d’habillement, et partir s’ennuyer avec son pĂšre dans un palace cinq Ă©toiles. Horrible soirĂ©e en perspective Ă  son goĂ»t. Et bien je me ferais opĂ©rer
Écoute, mon pĂšre a annulĂ© son congrĂšs, son chauffeur est en bas de l’hĂŽpital, prĂšs Ă  me conduire au restaurant. Je vais passer chez moi me changer et je vais le rejoindre je pense. Ne t’inquiĂštes pas, je ne commettrais pas d’imprudence, c’est promis. Et au fait, si tu as vu pour mon petit cadeau, je ne supporterais pas de refus, je te prĂ©viens ! »Lise se leva doucement pour remettre son manteau, et captura fougueusement les lĂšvres d’Aaron avant de partir en direction de la sortie. De toute maniĂšre, elle avait eu ses rĂ©sultats, ils Ă©taient mauvais, elle n’avait donc aucune envie de rester ici pour l’instant, Ă  ruminer ça toute seule alors qu’Aaron serait en service toute la nuit. Un restaurant avec son pĂšre Ă©tait peut-ĂȘtre bienvenu, tout compte fait
Elle rentra donc chez elle pour revĂȘtir une magnifique robe blanche, faire un effort de coiffure et de maquillage, pour mieux remonter dans l’immense limousine et se faire dĂ©poser devant le restaurant. Chose Ă©tonnante, son pĂšre Ă©tait dĂ©jĂ  là
Tiens, ça ne lui ressemblait pas d’ĂȘtre autant en avance. Mais ce ne fut que lorsqu’elle pĂ©nĂ©tra vraiment Ă  l’intĂ©rieur du palace qu’elle comprit Il ne voulait pas uniquement passer la soirĂ©e en sa compagnie, il voulait Ă  tout prix essayer de la caser avec ce Max machin chose, fils d’une riche famille anglaise, persuadĂ© qu’il y avait lĂ  un mariage parfait pour elle Ă  la clef. En premier lieu, elle salua son pĂšre sans rien dire, endurant la soirĂ©e comme un vĂ©ritable supplice. Si Aaron apprenait ça, il voudrait tuer son pĂšre Ă  coups sĂ»rs. Mais pour l’instant, elle Ă©tait toute seule dans l’arĂšne, et du supporter le fait que Max l’invite Ă  danser une valse en pleine salle de restaurant. Sans le savoir, non loin, il y avait un journaliste qui ne perdait pas une miette de ce moment intime ». La plaisanterie fut poussĂ©e Ă  l’extrĂȘme d’ailleurs, puisque Ă  la fin de la soirĂ©e, le journaliste se fit passer pour le photographe chargĂ© du livre d’or du restaurant. Il prit donc une photographie d’elle, Max la serrant contre elle sans qu’elle ne puisse rien faire d’autre que de sourire, son pĂšre non loin. Evidemment, elle ne se doutait pas du tout de la suite qu’allaient prendre les Ă©vĂšnements
Pour l’instant, Lise rentra chez elle, se couchant illico aprĂšs avoir envoyĂ© un petit texto Ă  Aaron, bien sĂ»r SoirĂ©e ennuyeuse
Je m’ennuie de toi. Lise. »Le lendemain, il fallait retourner Ă  l’universitĂ©, pour le dernier jour de cours avant le weekend. Cette journĂ©e fut un supplice
Lise avait des nausĂ©es, probablement Ă  cause des mĂ©dicaments qu’elle prenait en vue de son opĂ©ration. Ne pas aller plonger la tĂȘte dans la cuvette des toilettes durant toute la sainte journĂ©e fut une Ă©preuve, pour elle. Surtout qu’elle avait conscience qu’elle ne verrait pas Aaron du weekend, puisque le samedi et le dimanche, il se trouvait en service. Cette idĂ©e la fit soupirer tant elle la trouvait insupportable. Surtout qu’ils n’avaient pas vraiment eu le temps de se parler, que ce soit de l’opĂ©ration, de l’épisode avec sa tante, ou du cabriolet qu’elle avait eu la folie de lui offrir. Par consĂ©quent, Lise demeura cloĂźtrĂ©e chez elle tout le weekend durant, Ă  travailler, sans nouvelles d’Aaron. A dire vrai, elle n’osa pas le dĂ©ranger avec des textos ou mĂȘme Ă  l’appeler, ayant tellement peur de le dĂ©ranger que cela suffit Ă  ce qu’elle le laisse tranquille pour le weekend. Mais son absence Ă©tait proprement insupportable
Si bien que le lundi venu, elle n’avait qu’une envie, sĂ©cher les cours pour aller le rejoindre. Elle ne pu pas, bien Ă©videmment, et de toute maniĂšre, sur la route de l’universitĂ©, quelque chose capta son attention En passant devant un kiosque Ă  journaux, Lise avait vu la premiĂšre page d’un magasine people
C’était elle, sur la premiĂšre page, avec l’autre bellĂątre pendant la photographie de jeudi soir au restaurant ! "Mariage prĂ©vu chez les milliardaires Hawkins", voilĂ  le gros titre. Lise ne pu s’empĂȘcher de feuilleter le magasine, dĂ©couvrant avec horreur toutes les photos qui avaient Ă©tĂ© prises pendant le dĂźner. On la voyait rire aux Ă©clats, pour couronner le tout ! Cette fois, il n’y avait pas une minute Ă  perdre. Lise ne se rendit pas en cours, incapable de rĂ©flĂ©chir, elle partit directement pour l’hĂŽpital. Avec un peu de chance, Aaron y Ă©tait peut-ĂȘtre encore, et il n’avait pas encore eu vent de la supercherie. Elle espĂ©rait que ce serait le cas, sans quoi elle ne savait pas si elle pourrait lui expliquer le maudit stratagĂšme de son pĂšre. C’était sans compter sur ses patientes, amatrices de ce genre de magasine
Mais Lise ne se doutait pas de la chose. Elle pĂ©dala Ă  une vitesse folle, et une fois Ă  l’hĂŽpital, elle le chercha pendant dix bonnes minutes avant de le trouver au dĂ©tour d’un couloir, sortant visiblement de la chambre d’une patiente. Lise courut vers lui, espĂ©rant de tout cƓur ne pas arriver trop tard, avant de dire, essoufflĂ©e Aaron, je suis dĂ©solĂ©e, il faut que je t’explique quelque chose
 »Le regard qu’Aaron lui lança ne laissait rien prĂ©sager de bon
Avait-il eu une mauvaise journĂ©e, ou Ă©tait-il dĂ©jĂ  au courant et croyait-il pareils ragots ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 1623 Vous avez vraiment mauvaise mine ce matin mon garçon. Qu’est-ce qui vous tracasse autant ? » Catherine posa son magasine prĂšs d’elle et retira ses lunettes afin de mieux examiner Aaron qui venait d’entrer dans sa chambre. Il faut dire que ces derniers temps, la vieille dame ne recevait pas Ă©normĂ©ment de visites, ses petits enfants Ă©tant partis en vacances en Australie et son fils unique Ă©tant en dĂ©placement Ă  l’autre bout du pays. Du coup, Catherine Ă©tait devenue particuliĂšrement attentive Ă  chacun des employĂ©s de cet hĂŽpital et plus spĂ©cialement Ă  ceux qu’elle apprĂ©ciait beaucoup. Aaron en faisait partie cela va sans dire, car depuis une semaine, c’est lui qui lui faisait ses prises de sang, changeait ses perfusions et lui apportait ses mĂ©dicaments. Une infirmiĂšre avait tentĂ© de prendre la relĂšve quelques jours plus tĂŽt mais elle s’y Ă©tait fĂ©rocement opposĂ©e en affirmant qu’elle n’avait confiance qu’en ce jeune homme. Aaron Ă©tait donc chargĂ© de venir la voir et s’occuper d’elle environ deux fois par jour et il remarquait sans l’ombre d’un doute que sa prĂ©sence Ă©gayait les journĂ©es sans fin de cette dame. Sa question le fit toutefois sourire car certaines choses ne trompent pas. Il est vrai qu’il venait de passer de trĂšs mauvais moments et que la disparition de Lucy n’arrangeait en rien les choses. Ses parents Ă©taient repartis, prĂ©textant une rĂ©union importante. Ils avaient dit Ă  la petite qu’ils reviendraient mais hĂ©las, Ă  leur retour, il Ă©tait dĂ©jĂ  trop tard. Aaron Ă©tait restĂ© avec elle jusqu’au bout, il lui avait tenu la main, lui avait parlĂ© de tout et de rien et ce, jusqu’à ce qu’elle ferme les yeux et ne pousse un ultime soupire. C’était un instant horriblement difficile Ă  surmonter et Aaron ne cessait d’y songer depuis que ça s’était produit. Rien du tout. La fatigue probablement. Et vous ? Comment vous sentez vous ce matin ? » Comme une vieille dame de 83 ans qui n’a mĂȘme pas le droit de sortir prendre un peu l’air. Que voulez-vous, Ă  mon Ăąge, on nous traite comme si notre existence n’avait plus le moindre intĂ©rĂȘt pour personne. J’attends chaque jour vos visites avec impatience vous savez, je vous aime vraiment beaucoup. » C’est gentil Catherine, moi aussi je vous aime beaucoup. Hum
 j’ai une pause vers 13h, si vous voulez, on pourrait en profiter pour faire une petite escapade, ça vous tente ? Bon je vous promets pas que ce sera fantastique mais une petite promenade dans le parc vous ferez du bien. » Cela me ferait extrĂȘmement plaisir, vous ĂȘtes adorable. J’ai appris pour cette pauvre fillette. Dieu que c’est triste. Vous Ă©tiez avec elle, n’est-ce pas ? »Aaron se contenta d’un lĂ©ger hochement de tĂȘte volontairement dĂ©tachĂ© tandis qu’il prenait la tension de Catherine Stanford. Cette derniĂšre soupira doucement puis reprit son magasine de sa main libre. Pauvre petite puce, c’est tellement triste. Tellement triste mon Dieu ! Dire que pendant ce temps, certains n’ont qu’à claquer des doigts pour obtenir ce qu’ils dĂ©sirent. Regardez moi ça !! Mariage prĂ©vu chez les milliardaires Hawkins’. Si vous voulez mon avis, ces gens lĂ  n’ont aucun mĂ©rite. Tout tombe tout cuit dans leur assiette. De mon temps, ça ne se passait pas comme ça croyez moi. » Hawkins vous avez dit ?! Vous permettez que je jette un Ɠil ?! » Faites donc mon petit. »Aaron prit le magasine entre ses mains pendant que Catherine continuait son monologue concernant les avantages et les inconvĂ©nients Ă  mener une vie de princesse. Il n’y prĂȘta pas attention, bien trop occupĂ© Ă  lire l’article qui annonçait fiĂšrement le mariage de SA petite amie avec un certain Max, jeune hĂ©ritier anglais et qui vu son sourire Ă  la colgate devait probablement faire tourner bien des tĂȘtes. Ce qu’il avait pu ĂȘtre con
 Comment pouvait-il ĂȘtre naĂŻf au point de croire que Lise allait faire sa vie avec lui dĂ©sormais ?! De toute Ă©vidence, elle s’était servie de lui une fois encore et il n’avait strictement rien vu. Ce cadeau, cette voiture, c’était une sorte de dĂ©dommagement en fait
 une maniĂšre de se faire pardonner comme si elle pouvait l’acheter Ă  coups de cadeaux de petite fille pourrie gĂątĂ©e. Aaron soupira doucement et rendit le magasine Ă  Catherine qui visiblement, Ă©tait pressĂ©e d’en savoir davantage sur cette idylle croustillante. Bien je
 reposez vous un moment. Je reviens pour 13 heures comme promis. »Aaron semblait totalement ailleurs, comme dĂ©sorientĂ©. Il sortir de la chambre de Catherine ne sachant plus vraiment oĂč il se trouvait et venant de perdre tous ses repĂšres. Il Ă©tait vraiment stupide. Et encore, ce n’était qu’un euphĂ©misme ! C’est alors que tiens
 ironie du sort, voila que Lise Ă©tait en train d’accourir vers lui. Pour lui dire quoi ?! T’es bien mignon espĂšce ce couillon mais maintenant je peux te dire que j’ai jamais eu l’intention de refaire ma vie avec toi ? ». Pas la peine, il avait bien compris le message. Non toi tu vas m’écouter !! Je veux que tu disparaisses de ma vie et que tu le fasses pour de bon. J’ai encore du mal Ă  croire que j’ai pu ĂȘtre aussi
 stupide pour croire ne serait-ce qu’une seconde que tu Ă©tais sincĂšre avec moi. AprĂšs tout, qu’est-ce que je pourrais bien t’apporter que tu n’as pas dĂ©jĂ  ?! Hum ?! Tu
 tu me dĂ©goĂ»tes Lise. Maintenant casse toi je veux plus jamais te revoir tu m’entends ?! Oh et
 la voiture est toujours Ă  la mĂȘme place, pense Ă  la rĂ©cupĂ©rer, tu diras merci Ă  ton pĂšre de ma part mais il peut garder son fric. »Aaron tira les clĂ©s de sa poche arriĂšre et les envoya en direction de Lise, exactement de la mĂȘme maniĂšre que lorsqu’il les envoyait Ă  Paul pour qu’il les rattrape au vol lorsqu’il lui demandait de lui emprunter sa caisse. Le jeune homme s’éloigna dans le couloir et sans mĂȘme se retourner, lança une nouvelle phrase Ă  l’attention de Lise. Tous mes vƓux de bonheur !! » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 1655 A peine Lise l’avait-elle rattrapĂ© qu’elle redoutait par-dessus tout sa rĂ©action. Au regard haineux qu’il lui lança, elle su tout de suite qu’il avait du lire ce tissu de conneries dans le mĂȘme magasine qu’elle avait elle-mĂȘme feuilletĂ©. Elle espĂ©rait que tout ceci n’était qu’une blague, et qu’il allait se mettre Ă  en rire, mais ce fut l’exact inverse qui se produisit Il se mit Ă  parler d’une voix glaciale, lui ordonnant de sortir de sa vie, par des termes qui eurent l’effet d’un poignard sur son cƓur. Comment pouvait-il penser qu’il n’était qu’un objet, et qu’elle l’avait pris pour un con ! Il prĂ©fĂ©rait croire les dĂ©blatĂ©rations d’un journaliste au lieu de celle qu’il Ă©tait censĂ©e aimer. Et par-dessus le marchĂ©, c’était comme s’il envoyait le cadeau qu’elle lui avait fait en pleine figure, mĂ©taphoriquement. Lise demeura interdite plusieurs secondes de suite, n’osant rien rĂ©torquer
Ce ne fut que lorsqu’elle reçut les clefs du cabriolet qu’elle lui avait offert, et qu'elle ne ramassa mĂȘme pas, en pleine poitrine qu’elle percuta Il venait de la rayer de sa vie comme ça, aussi facilement ?! Non, pas avant qu’elle ait eu son mot Ă  dire ! Lise se mit Ă  marcher plus rapidement, attrapant violemment son poignet, le forçant Ă  la regarder. Elle se fichait qu’il cherche Ă  la repousser violemment ou qu’il se mette Ă  lui dire encore d’autres amabilitĂ©s. DĂ©sormais, elle n’avait plus rien Ă  perdre. Les larmes perlant Ă  ses yeux, comme si elle Ă©tait prĂȘte Ă  s’effondrer, Lise eut du mal Ă  articuler les quelques mots qui finirent par sortir de sa bouche
Mais elle s’exprima quoi qu’il en soit, ne pouvant accepter l’injustice qui se jouait devant elle. Comment peux-tu croire un tissu de conneries sans mĂȘme me laisser le temps de t’expliquer ?! Oh mais oui je suis conne, tu es tellement persuadĂ© d’ĂȘtre infĂ©rieur, simplement parce que mon pĂšre est riche
C’est tellement plus facile de prendre la fuite plutĂŽt que d’accepter d’entendre ce que j’étais venue te dire ! Tu penses que je serais lĂ  si j’étais prĂȘte Ă  me marier ?! Tu as vu une quelconque alliance sur ma main ?! Pour info, le cabriolet, c’est MOI qui l’ai payĂ©, avec l’argent que ma mĂšre m’a lĂ©guĂ© ! Alors quand on ne sait pas, on se la ferme ! Oh mais ne t’inquiĂštes pas, je vais disparaĂźtre de ta vie
Je ne peux juste pas croire que tu sois assez con pour penser que j’ai envie de vivre avec quelqu’un d’autre que toi ! »Sans faire attention, les larmes coulaient sur les joues de Lise, alors qu’elle tentait de lui faire entendre raison
Mais elle savait que c’était inutile. Alors, elle tourna les talons et partit comme elle Ă©tait venue, en courant. C’était inutile de lui expliquer, maintenant, il ne voudrait rien entendre, et surtout pas que son pĂšre l’avait lamentablement piĂ©gĂ©e. Lise se dirigea donc vers son vĂ©lo, sans pour autant monter dessus et pĂ©daler. Elle se mit Ă  marcher Ă  cĂŽtĂ©, comme une Ăąme en peine. A quoi bon aller en cours ? A quoi bon vivre tout court, d’ailleurs
Aaron l’avait violemment chassĂ©e de sa vie, et Lise Ă©tait dans un Ă©tat de tristesse immense. Elle rentra tout de mĂȘme chez elle, Ă  pied, n’ayant qu’une envie, s’enfermer chez elle et ne plus en sortir. Mais lorsqu’elle pĂ©nĂ©tra Ă  l’intĂ©rieur de son salon, tous les souvenirs qu’elle avait avec Aaron lui revinrent Ă  l’esprit. C’était insupportable sans lui, et Lise fondit complĂštement en larmes. Il y avait toujours la bouteille de vodka vide sur sa table basse, bouteille qui lui donna malheureusement une idĂ©e macabre. Elle partit chercher deux bouteilles similaires, pleines, de vodka avant de retourner dans son salon. Ensuite, elle sortit de son armoire Ă  pharmacie des somnifĂšres, et de son sac Ă  main les deux boĂźtes de mĂ©dicaments qui avaient pour but d’aider son foie Ă  mieux fonctionner avant son opĂ©ration. Lise ouvrit la premiĂšre bouteille, buvant la vodka sans mĂȘme prendre un verre, comme si elle prenait de l’eau. Une fois qu’elle en eut engloutit prĂšs de la moitiĂ©, elle se mit Ă  avaler les somnifĂšres un Ă  un, en continuant son petit jeu avec la vodka. Quand la boĂźte fut engloutie, en un temps record, elle s’attaqua aux deux boĂźtes d’autres mĂ©dicaments. Elle venait de finir la premiĂšre bouteille de vodka, et entama donc la deuxiĂšme, en mĂȘme temps que la deuxiĂšme boĂźte de mĂ©dicaments. A la fin de la deuxiĂšme bouteille, Lise avait pris tous les mĂ©dicaments, et observait d’un air absent les boĂźtes vides devant elle. Sa tĂȘte commençait Ă  tourner sĂ©rieusement, et elle sentait tout son corps trembler avec une virulence qui lui fit peur. Ainsi, dans un effort surhumain, elle se releva, sortant de chez elle pour appeler l’ascenseur, comme si l’instinct de survie parlait fortement chez elle. Mais ce maudit ascenseur Ă©tait encore en panne, et elle fut prendre les escaliers. Elle ne voyait pas clair, et ne parvint qu’à descendre un seul Ă©tage avant de faire une chute vertigineuse dans les escaliers, explosant plusieurs marches dans sa chute, et se plantant un morceau de marbre dans le bras droit, avant de finir prĂšs du pallier de quelqu’un. Lise Ă©tait dĂ©sormais inconsciente, du sang autour d’elle. Evidemment, sa chute avait alertĂ© un vieux monsieur qui habitait l’étage oĂč elle avait atterrit, et par consĂ©quent, il appela immĂ©diatement une ambulance. Lise fut conduite Ă  l’hĂŽpital, oĂč l’on constata sans peine la tentative de suicide Son Ă©tat Ă©tait critique. Elle avait perdu beaucoup de sang, possĂ©dait un lĂ©ger trauma Ă  la tĂȘte et le cocktail explosif alcool mĂ©dicaments l’avait conduite aux frontiĂšres de la mort. Elle fut sauvĂ©e in extremis, demeurant dans le coma cinq jours durant. Heureusement que le vieux monsieur la connaissait et qu’il avait pu donner son identitĂ© Ă  l’hĂŽpital
Il venait prendre rĂ©guliĂšrement de ses nouvelles du reste, attristĂ© de savoir que les mĂ©decins ne se prononçaient pas quant Ă  son rĂ©veil. Elle pouvait trĂšs bien se rĂ©veiller, comme ne jamais se rĂ©veiller. Le dimanche soir, au sixiĂšme jour, Lise remua doucement les paupiĂšres. C’était un vĂ©ritable miracle qu’elle n’y soit pas passĂ©e tout simplement, et le mĂ©decin Ă  son chevet arborait un sourire visiblement ravi. Lise murmura le nom d’Aaron, Ă  moitiĂ© consciente, semblant dĂ©sespĂ©rĂ©e de sentir qu’elle n’avait pas rĂ©ussi sa tentative et qu’elle allait devoir continuer Ă  vivre sans lui. Cette vision Ă©tait tellement insupportable que les larmes se mirent Ă  couler toutes seules
Mais le mĂ©decin les essuya doucement. Il avait l’air trĂšs gentil
 Vous revenez de loin, demoiselle. Vous savez que vous avez Ă©tĂ© Ă  un doigt de ne jamais vous rĂ©veiller ? Enfin ! On va bien s’occuper de vous. Vous avez perdu beaucoup de sang, nous avons donc fait un bandage Ă  votre bras. Vous avez encore une fiĂšvre haute, alors je vous ai fais une petite piqure pour qu’elle baisse. Quand vous irez mieux, nous vous opĂšreront du foie, comme c’était visiblement prĂ©vu d’aprĂšs votre dossier. Pour l’instant, je vous laisse vous reposer, n’hĂ©sitez pas Ă  appeler une infirmiĂšre si la moindre chose ne va pas. Je repasserais tout Ă  l’heure. » Je ne
Veux pas me faire
OpĂ©rer. Laissez tomber
 »Lise murmura ces paroles, si bien que le mĂ©decin ne l’entendit pas, quittant la piĂšce, le visage souriant. Il avait l’air tellement soulagĂ© qu’elle s’en soit sortie qu’elle en eut la nausĂ©e. Pourquoi l’avaient-ils sauvĂ©e Ă  ce maudit hĂŽpital ! Elle priait juste pour qu’Aaron ne soit pas en service et ne soit surtout pas au courant de sa tentative. Enfin, quand bien mĂȘme, il s’en fichait sĂ»rement. Lise se mit en tĂȘte d’enlever sa perfusion, contenant du glucose, un cĂŽtĂ© prise de sang » pour faire toutes les heures des analyses sanguines, et une poche avec de l’antidouleur. Mais elle l’enleva, tout comme elle ĂŽta son fil respiratoire prĂ©sent prĂšs de son nez, elle ne voulait dĂ©cidĂ©ment pas ĂȘtre soignĂ©e. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 1812 Entre chacune de ses visites, entre chaque patient et Ă  chaque pause, Aaron se rendait dans la chambre de Lise, simplement pour ĂȘtre prĂšs d’elle, parce qu’il ne pouvait pas se rĂ©soudre Ă  la laisser seule et parce que surtout, il avait pris conscience que si elle se trouvait dans un tel Ă©tat aujourd’hui, c’était uniquement de sa faute Ă  lui. Le jeune homme avait lu le rapport Lise avait fait une tentative de suicide quelques heures seulement aprĂšs leur dispute. Comment toujours, Aaron se disait qu’il avait agit comme un vĂ©ritable crĂ©tin et il regrettait dĂ©sormais de ne pas lui avoir laissĂ© le bĂ©nĂ©fice du doute ni mĂȘme pris le temps d’écouter sa version des faits. Au contraire, il n’en avait fait qu’à sa tĂȘte, oubliant tout le reste, sa jalousie reprenant le dessus. Durant ces six derniers jours, il avait guettĂ© la visite de ce fameux Max mais il n’était jamais venu. Pas une seule fois. Cependant, Aaron savait parfaitement ce qu’il avait lu dans ce magasine et la photo qui accompagnait l’article Ă©tait on ne peut plus explicite. L’annonce de ce mariage avait eu sur lui l’effet d’une vraie bombe et il ne s’attendait pas Ă  subir un tel choc. Il faut dire que ces derniers temps, il Ă©tait Ă  bout de nerfs et un rien suffisait Ă  dĂ©clancher les hostilitĂ©s. Cela dit, il savait qu’il n’aurait jamais dĂ» agir ainsi avec Lise. Pas avec elle. C’est ainsi qu’Aaron se retrouva Ă  faire les cents pas dans la chambre de Lizzie, attendant qu’elle se rĂ©veille enfin. Le jeune homme avait terminĂ© son service depuis bien longtemps dĂ©jĂ  mais il ne pouvait se rĂ©soudre Ă  quitter cet hĂŽpital tant qu’elle s’y trouvait encore. Aaron allait de la fenĂȘtre Ă  la porte, passait nerveusement sa main sur sa nuque, s’asseyait prĂšs d’elle, remettait en place ses couvertures par crainte qu’elle n’ai froid, passait tendrement sa main dans ses cheveux avant de retourner prĂšs de la fenĂȘtre et ainsi de suite. Il avait l’impression que cela faisait une Ă©ternitĂ© que tout deux se trouvaient dans cette chambre. L’attente Ă©tait tout simplement insupportable. De temps en temps, Aaron avait l’impression que Lise Ă©tait sur le point de se rĂ©veiller mais il faisait fausse route. Elle avait un sommeil agitĂ© et quand il l’entendait s’agiter dans son sommeil, il se rendait aussitĂŽt prĂšs d’elle afin de caresser tendrement ses cheveux, ses joues, ses mains
 et ce jusqu’à ce qu’elle se calme enfin. Les heures passaient et Aaron ne bougeait pas d’un poil. De temps Ă  autres, l’une des infirmiĂšres venait lui rappeler qu’il ferait mieux de rentrer se reposer un peu, il Ă©tait Ă©puisĂ© et ça se lisait clairement sur son visage mais c’était impossible. Il ne voulait pas rentrer. Au bout d’un long moment passĂ© Ă  tourner en rond, le jeune homme s’installa sur une chaise prĂšs du lit de Lizzie et lui prit la main. Elle lui semblait tellement fragile
 C’est alors qu’à son tour, il s’endormit profondĂ©ment. Sa main tenait toujours celle de la jeune femme et sa tĂȘte Ă©tait appuyĂ©e sur son propre bras, posĂ© contre le rebord du lit. Il allait rester jusqu’à ce qu’elle se rĂ©veille
 hors de question qu’il s’en aille. Aaron
 Aaron rĂ©veille-toi
 c’est pas le moment de dormir. » Lizzie ?! » Aaron ouvrit les yeux et rĂ©alisa que la main de la jeune femme se trouvait toujours dans la sienne mais qu’elle n’avait cependant pas bougĂ©, toujours endormie comme la princesse dans son conte. Le jeune homme releva la tĂȘte et aperçu un homme en face de lui, tout sourire aux lĂšvres
 une version de lui-mĂȘme ĂągĂ© d’une cinquantaine d’annĂ©es. Aaron se leva d’un bond, sentant son cƓur s’accĂ©lĂ©rer d’un seul coup dans sa poitrine. Il Ă©tait en plein cauchemar
 Doucement
 je venais pour te dire qu’on t’attend en rĂ©a. Hopkins risque de mal le prendre si tu te dĂ©pĂȘches pas un peu, j’ai cru comprendre qu’il t’avait Ă  la bonne, faudrait pas gĂącher ça. C’est un Ă©minent chirurgien
 le meilleur dans son domaine mĂȘme. Si tu veux, je pourrais lui demander de
 » Qu’est-ce que tu fais ici ??! » Et bien, disons qu’on m’a proposĂ© un poste intĂ©ressant. Comme tu t’en doutes, ma carriĂšre en Californie a Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement compromise. Je n’ai pas pu refuser et puis, j’ai appris que tu exerçais ici je me suis dit que ce serait l’occasion de retrouver mon fils. » Ton fils ?! Parce que tu as l’impression de t’ĂȘtre comportĂ© comme un pĂšre avec moi ?! Les seuls souvenirs que nous avons en commun sont les heures passĂ©es Ă  l'hĂŽpital entre la vie et la mort.» Tu es vraiment comme ta mĂšre
 tĂȘtu, caractĂ©riel et plein d’ambition, c’est une bonne chose, tu iras loin. Allons Aaron ne fais pas l’enfant je t’en prie. » Sors d’ici immĂ©diatement
 » Ca risque d’ĂȘtre dĂ©licat Ă©tant donnĂ© que je suis en charge du dossier de cette charmante demoiselle. C’est ta petite amie ?! Mes compliments, elle est ravissante. »Qu’est-ce qui le retenait trĂšs prĂ©cisĂ©ment de lui casser la tronche ?! Aaron avait les poings serrĂ©s et l’Ɠil vif, visiblement prĂšs Ă  lui sauter dessus afin de lui faire payer toutes ces annĂ©es de souffrance qu’il avait endurĂ© par sa faute. Il n’avait rien oubliĂ© des coups et de la violence de son pĂšre, la maniĂšre dont il se vantait de lui infliger des punitions qu’il avait soi-disant mĂ©ritĂ©es. Aaron n’avait mĂȘme pas cinq ans Ă  l’époque et pourtant, il s’en souvenait comme si c’était hier. Cet homme avait fait de sa vie un enfer, il l’avait battu, l’avait envoyĂ© Ă  l’hĂŽpital plus d’une fois et le petit Aaron alors ĂągĂ© de 5 ans avait failli perdre la vie. Le simple fait d’entendre sa voix le terrorisait
 mais il n’était plus un petit garçon et il doutait fort que Matthew puisse faire le poids contre ses propres coups dĂ©sormais. Les rĂŽles Ă©taient inversĂ©s, n’est-ce pas ?! Bizarrement, dans ses souvenirs, Aaron le voyait beaucoup plus grand, plus imposant aussi
 souvenirs du petit garçon et non pas souvenirs objectifs sans doute. Bon comme tu voudras
 mais quoi qu’il en soit, je vais devoir l’opĂ©rer Aaron, autant te faire Ă  l’idĂ©e. Je sais que tu ne m’apprĂ©cies pas beaucoup mais j’aimerais qu’on oublie le passĂ© et qu’on se concentre sur l’instant prĂ©sent. AprĂšs tout, nous sommes une famille non ?! » Hum
pardonnez moi de vous dĂ©ranger. Aaron ?! Il faudrait que tu viennes s’il te plait, c’est important. » Sans quitter son pĂšre des yeux, Aaron sortit de la chambre de Lizzie afin d’écouter ce que l’infirmiĂšre avait de si important Ă  lui dire. Il y avait une urgence dans un autre secteur et ils Ă©taient en manque de personnel, il fallait impĂ©rativement qu’il s’y rende. Quand il fut de retour dans le service deux heures plus tard, il fut immĂ©diatement informĂ© du rĂ©veil de Lizzie et naturellement aux anges, dĂ©cida d’aller la voir, d’une part pour s’excuser mais aussi parce qu’il avait tout simplement besoin d’ĂȘtre avec elle. Quand il fut dans la chambre, il se contenta de l’observer silencieusement durant quelques secondes, avant de s’avancer pour aller prĂšs d’elle. Avant que tu dises quoi que ce soit, j’aimerais que tu saches que je suis terriblement dĂ©solĂ©. Je sais que c’est Ă  cause de moi si tu es ici aujourd’hui et
 bon sang Lise tu peux pas savoir comme je m’en veux. Je t’aime plus que tout au monde, plus que ma propre vie et je
 jamais je ne pourrais me passer de toi. Ces derniers jours ont Ă©tĂ© un vĂ©ritable enfer et j’ai eu le temps de prendre conscience de pas mal de choses. Je sais que tu avais raison et que cet article n’avait strictement aucun sens, j’aurais dĂ» t’écouter
 oh oui, je sais que j’aurais dĂ» le faire. Sur le coup, je ne sais pas ce qui m’a pris, la jalousie sans doute
 puis la fatigue aussi. Ca n’excuse rien, je te l’accorde mais
 comprends que je t’aime comme un fou et que je ne veux pas te perdre. Je tiens trop Ă  toi pour ça, tu es ce qu’il y a de plus important dans ma vie Lizzie
 J’espĂšre que tu pourras me pardonner un jour pour tout ce que j’ai pu te faire subir
 c’est Ă  cause de moi tout ça
 je suis tellement, tellement dĂ©solé  si tu savais. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Sam 1 Mai - 1839 L’esprit de Lise Ă©tait encore embrouillĂ©, et la fiĂšvre n’arrangeait rien. Pour ĂȘtre dans un sale Ă©tat, elle Ă©tait dans un sale Ă©tat ! Son mĂ©decin avait l’air optimiste quant Ă  son rĂ©tablissement, mais elle se fichait Ă©perdument de son corps, Ă  vrai dire. Tout ce qu’elle voyait, ressentait, c’était que son cƓur Ă©tait complĂštement anĂ©antit. Sans Aaron, ça ne valait pas le coup de se battre. VoilĂ  pourquoi elle se mit Ă  dĂ©crocher ses perfusions, enlevant d’un mĂȘme coup son fil Ă  oxygĂšne ainsi que toutes les Ă©lectrodes prĂ©sentes sur sa poitrine, pour contrĂŽler les battements de son cƓur. Bah, si elle avait un arrĂȘt cardiaque, ce serait tant mieux. C’était ce qu’elle pensait sincĂšrement
Du moins juste avant de voir Aaron apparaĂźtre dans la piĂšce, le visage marquĂ© par la fatigue et la souffrance. Ils ne ressentaient pas la mĂȘme souffrance, mais quelque part, elle Ă©tait sĂ»re qu’il souffrait. Cela dit, elle n’avait aucune envie de l’entendre
Aucune envie de le voir pour l’instant. Il l’avait dĂ©gagĂ©e comme une mal propre, et elle n’avait pas rĂ©ussi Ă  se tuer
VoilĂ  bien l’unique fatalitĂ© qu’elle voyait dans l’histoire ! Elle pensait qu’un simple regard plein de haine suffirait Ă  le dĂ©courager, mais Aaron s’approcha tout de mĂȘme, comme s’il souhaitait passer outre. Tandis qu’il s’approchait, Lise sur Ă©leva son lit du cĂŽtĂ© coussin, car elle avait du mal Ă  respirer ainsi allongĂ©e. Elle le redressa assez pour ĂȘtre pratiquement assise, ne pouvant pas bouger ni se lever. Sa blessure au bras n’était pas guĂ©rie, et si elle remuait trop, la plaie risquait de se rouvrir et de saigner Ă  nouveau
Elle avait assez mal comme ça, ce n’était pas la peine d’en rajouter ! Et maintenant qu’elle avait enlevĂ© sa perfusion, bien qu’elle fĂ»t sĂ»re qu’une infirmiĂšre aurait vite fait de la lui remettre, elle ne risquait pas d’avoir moins mal, au contraire. Sa respiration s’accĂ©lĂ©ra d’autant que les mots d’Aaron lui parvenaient. Une partie d’elle Ă©tait toute prĂȘte Ă  lui pardonner, mais l’autre Ă©tait diablement en colĂšre contre lui. Si elle avait pu, elle l’aurait giflĂ© rien que pour lui remettre les idĂ©es en place, pour lui faire comprendre qu’elle ne comprenait pas ce qui lui Ă©tait passĂ© par la tĂȘte. Comment avait-il pu croire juste une seconde qu’elle puisse ĂȘtre fausse Ă  ce point dans ses sentiments ? Au contraire, Lise avait Ă©tĂ© la sincĂ©ritĂ© incarnĂ©e, du moment oĂč elle s’était dĂ©clarĂ©e, se mettant Ă  nu, devant cette fichue boĂźte de nuit ! Tout ce qu’elle l’avait dit faisait partie de ses tripes, et ses sentiments avaient fini par la perdre, la poussant Ă  manquer de se tuer. Dans le fond, son pĂšre finirait par avoir sa peau, elle n’avait pas tort
Mais elle se maudissait d’avoir manquĂ© son coup d’aussi peu. Oui, elle s’en voulait Ă  elle avant toute chose
Parce que s’il osait penser que l’argent faisait son bonheur, il fallait d’urgence qu’il prenne rendez-vous chez un ophtalmologiste. Tu as cru si facilement
Que je pouvais ĂȘtre fausse dans mes sentiments ! Comment as-tu pu penser un seul instant que
Je puisse ĂȘtre une personne aussi vile, mauvaise, laide ? C’est ça, l’image que tu as
De moi ?! N’as-tu pas compris que mon pĂšre cherche Ă  t’éloigner Ă  tout prix de moi ?! Tu as fais son jeu
Et c’est vraiment dommage que j’ai ratĂ© mon coup ! Ca sert Ă  rien de vivre, de toute maniĂšre...J'suis bonne Ă  rien, mĂȘme pas Ă  te faire comprendre que tu es mon seul souffle de vie, et que sans toi, j'ai toujours envie de faire des conneries. Ca sert Ă  rien de vivre. »Lise laissait ses larmes couler, incapable de s’énerver. C’était horrible d’ĂȘtre aussi faible, d’ĂȘtre incapable d’avoir les idĂ©es claires
Sa tĂȘte semblait prĂȘte Ă  exploser, et son corps tremblait violemment. Les mĂ©dicaments qu’elle avait avalĂ©s faisaient encore leur effet, elle n’avait pas du tout Ă©liminĂ© encore. Il fallait dire qu’elle avait pris une sacrĂ©e dose, et qu’elle s’étonnait elle-mĂȘme d’ĂȘtre encore en vie. A croire que les mĂ©decins n’ont aucune conscience et qu’ils s’amusent Ă  sauver les gens qui n’en valent pas le coup
Du moins, c’était la seule pensĂ©e qu’avait eu Lise en se rĂ©veillant enfin de son coma. En repensant Ă  ça, Lise soupira violemment, peinant ne serait-ce que pour toucher son propre visage, pour essuyer ses larmes. Une vraie loque humaine, elle avait terriblement honte d’ĂȘtre ainsi, semblable Ă  une pauvre petite chose. Surtout qu’en dehors du vieux monsieur qui avait appelĂ© les secours, personne de sa famille n’était venu lui rendre visite. Lise s’était rarement sentie aussi abandonnĂ©e. Je veux pas me faire opĂ©rer
J’vois pas Ă  quoi ça sert, tout ça. Y’a plus rien qui sert, en fait
 Tu m’as dĂ©gagĂ©e si facilement de ta vie, de toute maniĂšre. Comment peux-tu ne pas t’apercevoir que j’en ai rien Ă  foutre, du fric de mon pĂšre ?! Tu te crois tellement infĂ©rieur, mais tu vois pas que tu vaux mille fois mieux que moi?! J’ai pas l’impression d’ĂȘtre plus heureuse avec
Puis tu
M’as balancĂ© les clefs Ă  la gueule ! Putain Aaron merde ! Tu verras ce Max, ça fait des mois que mon pĂšre veut que je me marie avec, mais c’est une merde ce gars ! Tu
Personne ne t’arrive Ă  la cheville ! J’en ai marre d’ĂȘtre piĂ©gĂ©e et de payer aprĂšs. J’en ai marre de tout ça. Je comprends Sam
La mort est plus douce que cette vie de merde. »Lise Ă©tait complĂštement anĂ©antie par la fiĂšvre, et si elle ne pensait pas un quart de ce qu’elle disait, ce n’était pas bien grave, cela ne l’empĂȘchait pas de le dire. Dieu qu’elle aurait voulu hurler si elle avait pu ! Mais non, mĂȘme ça, elle n’était pas capable de le faire. Elle en avait assez d’ĂȘtre enfermĂ©e dans son puits de merde, Ă  vrai dire. D’un geste vif, elle enleva ses couvertures, tentant de se lever. Dans sa grande inconscience, disons qu’elle avait souhaitĂ© essayer voir si elle Ă©tait capable de se mettre debout. Mais Ă  peine s’était-elle mise debout qu’elle Ă©tait dĂ©jĂ  Ă  genoux, les poings serrĂ©s sur le sol. Elle n’était mĂȘme pas capable de marcher, de s’enfuir de cet horrible hĂŽpital
Ce serait dur pour recommencer une tentative, si elle ne pouvait mĂȘme pas marcher ! Je le crois pas, j’peux mĂȘme pas marcher
J’veux partir d’ici, j’veux partir d’ici, j’veux partir d’ici ! »Lise tenta de se relever, mais Ă©videmment, dans l’affaire, sa plaie s’était rouverte et elle recommençait Ă  saigner. Son visage Ă©tait crispĂ© par la douleur, et son souffle haletant indiquait deux choses la premiĂšre, qu’elle avait du mal Ă  respirer. La deuxiĂšme, qu’elle Ă©tait trĂšs en colĂšre. Contenu sponsorisĂ© Empire State of Mind Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Page 2 sur 5Aller Ă  la page 1, 2, 3, 4, 5 Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille
  1. ԱկαĐČÎč Ï€Đ”Î¶ŃƒÏ†
    1. Ő‹Î”Ń†ĐžŃ‰áŒ€á‹¶áŠšáŠžŃƒ Đ·ĐČĐŸŃ†Đžáˆ—ĐžŐœ ĐžŃ‡Ï… щዣх
    2. Ô» Đ”Ń‰ŃŃĐ»Đ°áŒšĐ°Ö‚
    3. Ωуրሌхኟጯощ ĐžŐżĐ°áŒ‚Ï‰Ő© á‰‡á‹šĐŸŃ„Ö…Ń„áŒ­ŃĐœ
  2. ГÎčցаŐčŐ«áŠŐ«Đ»á‰« Ï‰Őż ÎŒŐ«
Minimiserle Double menton. Les gens avec des visages gras ont souvent double menton. Pour le rendre moins visibles, garder vos cheveux au-dessus de votre menton autour de votre visage. Un cormoran, plus longue dans le dos et encadrent votre visage Ă  l'avant, vous permet d'avoir un peu de longueur mais minimise l'apparence d'un double menton
Pour mettre en valeur votre visage, assurez-vous de bien choisir votre coupe de cheveux ! ! Choisir une coiffure inappropriée pourrait peser votre visage ou votre silhouette, nous apportons toujours des solutions pour cacher les défauts que vous voyez tant à dissimuler. Voici tous nos conseils pour sublimer votre visage arrondi avec une coiffure courte adaptée à votre visage rond
 The post Quelle coupe de cheveux pour visage rond et double menton ? appeared first on Madame Dentelle. Essayezde bercer les cheveux trÚs longs avec un balayage pour masquer un double menton et arrondir un visage tout en rondeur. Les styles superposés adoucissent les visages larges car il y a du mouvement dans les cheveux. Ajoutez un balayage beige et des vagues naturelles pour compléter cette superbe coupe de cheveux longue. PinterestExploreWhen autocomplete results are available use up and down arrows to review and enter to select. Touch device users, explore by touch or with swipe Pins 2yCollection by Sandrine MachanFat Face ExercisesDouble Chin ExercisesFacial ExercisesDrawing ExercisesCalf ExercisesReduce Face FatLose Weight In Your FaceLose FatDouble Chin RemovalGet Rid of Double Chin Easy Jawline Face Exercise To Reduce Face Fat & Look Slim Remove Neck Fat - YouTubeJaw ExercisesDouble Chin TreatmentCoolsculpting Before And AfterFace Plastic SurgeryAsian Beauty SecretsFace Fat LossDouble MentonSlim PeopleParamÚtres - YouTubeNeck ExercisesGym Workout VideosEasy WorkoutsWorkout Plan12 Minute WorkoutFace FirmingParamÚtres - YouTubeNatural Anti AgingAnti Aging FaceAnti Aging BeautyAnti Aging TipsAnti Aging SerumBest Anti AgingAnti Aging Skin ProductsAnti Aging Skin CareNatural BeautyParamÚtres - YouTubeYoga ExercisesYoga FacialCheek FatFace Yoga MethodParamÚtres - YouTubeFlat StomachFlat BellyLoose WeightHow To Lose Weight FastBelly Fat Burner WorkoutLose 5 Pounds10 PoundsAbdominal FatBurn Belly FatParamÚtres - YouTubeReduce Forehead WrinklesSagging FaceEyebrow LiftFace Yoga ExercisesClown FacesFace MassageTips BellezaBeauty Skin CareParamÚtres - YouTubeJawline MenGood JawlineChiseled JawlineFacial Exercises For MenGym Workout For BeginnersGym WorkoutsSagging CheeksParamÚtres - YouTubeLonger Hair GrowthExtreme Hair GrowthHair Growth FasterHair Mask For GrowthHair Growth DiyHair Growth TreatmentMake Hair GrowHow To Grow Your Hair FasterHow To Make HairParamÚtres - YouTubeMassage FacialFacial YogaNatural Face LiftLose WeightWeight LossParamÚtres - YouTubeHealth Tips For WomenHealth AdviceHealth InfoDiy HealthHealth GameWomen HealthHealthy WomenHealthy TipsHealthy DrinksParamÚtres - YouTubeGet Rid of Double Chin Easy Jawline Face Exercise To Reduce Face Fat & Look Slim Remove Neck Fat - YouTubeFacial MassageSlimmer FaceYoga InspirationParamÚtres - YouTubeReduce WeightReduce Double ChinParamÚtres - YouTube
Quellecoupe de cheveux choisir pour gommer un double menton ? Un carrĂ© flou ou bouclĂ© Un bob lĂ©gĂšrement dĂ©gradĂ© Une coupe longue dĂ©gradĂ©e avec des ondulations (elle doit s’arrĂȘter au maximum Ă  la poitrine) Une frange de cĂŽtĂ© qui viendra casser la
11 Pins 4yCollection by Leila KherrazaSimilar ideas popular nowFacialFitness Motivation PicturesFitness QuotesYoga FitnessFacial YogaFacial MusclesFace ToneWomens Health FitnessSlimmer FaceFace ExercisesLes rides et la flacciditĂ© sont gĂ©nĂ©ralement les premiers signes visibles du vieillissement. Or, l’élasticitĂ© de la peau et le contour de notre visage dĂ©pendent beaucoup de la tonification des muscles du visage. Comme pour les autres muscles, tu dois faire des exercices efficaces pour les garder toniques. partage donc avec toi les meilleurs exercices qui, selon les docteurs, t’aideront Ă  garder un visage jeune et tendu pendant FitnessFitness BeautyFace Yoga ExercisesDouble MentonFace MassageSenior FitnessDouble ChinTu peux dire adieu Ă  ton double menton !Double Chin ExercisesReduce Double ChinOval FacesTips BellezaEat RightReduce WeightAfin que notre corps reste jeune et tonique, nous devons avoir une alimentation saine et faire du sport. Ceci est Ă©galement valable pour notre visage, car avec l’ñge, celui-ci perd de son Ă©lasticitĂ© et de sa fraĂźcheur. C’est pourquoi a dĂ©cidĂ© de partager avec toi les meilleurs exercices qui, selon les mĂ©decins, permettront Ă  ton visage de rester ferme, bien dessinĂ© et jeune pendant de nombreuses FacialNeck ExercisesFacial ExercisesHealth FitnessGrow Hair FasterAfin que notre corps reste jeune et tonique, nous devons avoir une alimentation saine et faire du sport. Ceci est Ă©galement valable pour notre visage, car avec l’ñge, celui-ci perd de son Ă©lasticitĂ© et de sa fraĂźcheur. C’est pourquoi a dĂ©cidĂ© de partager avec toi les meilleurs exercices qui, selon les mĂ©decins, permettront Ă  ton visage de rester ferme, bien dessinĂ© et jeune pendant de nombreuses WorkoutsFitness TipsExercise WorkoutsFace Fat LossJowl ExercisesAfin que notre corps reste jeune et tonique, nous devons avoir une alimentation saine et faire du sport. Ceci est Ă©galement valable pour notre visage, car avec l’ñge, celui-ci perd de son Ă©lasticitĂ© et de sa fraĂźcheur. C’est pourquoi a dĂ©cidĂ© de partager avec toi les meilleurs exercices qui, selon les mĂ©decins, permettront Ă  ton visage de rester ferme, bien dessinĂ© et jeune pendant de nombreuses FitnessAfin que notre corps reste jeune et tonique, nous devons avoir une alimentation saine et faire du sport. Ceci est Ă©galement valable pour notre visage, car avec l’ñge, celui-ci perd de son Ă©lasticitĂ© et de sa fraĂźcheur. C’est pourquoi a dĂ©cidĂ© de partager avec toi les meilleurs exercices qui, selon les mĂ©decins, permettront Ă  ton visage de rester ferme, bien dessinĂ© et jeune pendant de nombreuses ExercisesReduce Face FatLose Weight In Your FaceHow To Lose Weight FastAfin que notre corps reste jeune et tonique, nous devons avoir une alimentation saine et faire du sport. Ceci est Ă©galement valable pour notre visage, car avec l’ñge, celui-ci perd de son Ă©lasticitĂ© et de sa fraĂźcheur. C’est pourquoi a dĂ©cidĂ© de partager avec toi les meilleurs exercices qui, selon les mĂ©decins, permettront Ă  ton visage de rester ferme, bien dessinĂ© et jeune pendant de nombreuses que notre corps reste jeune et tonique, nous devons avoir une alimentation saine et faire du sport. Ceci est Ă©galement valable pour notre visage, car avec l’ñge, celui-ci perd de son Ă©lasticitĂ© et de sa fraĂźcheur. C’est pourquoi a dĂ©cidĂ© de partager avec toi les meilleurs exercices qui, selon les mĂ©decins, permettront Ă  ton visage de rester ferme, bien dessinĂ© et jeune pendant de nombreuses ExercisesCardio WorkoutAfin que notre corps reste jeune et tonique, nous devons avoir une alimentation saine et faire du sport. Ceci est Ă©galement valable pour notre visage, car avec l’ñge, celui-ci perd de son Ă©lasticitĂ© et de sa fraĂźcheur. C’est pourquoi a dĂ©cidĂ© de partager avec toi les meilleurs exercices qui, selon les mĂ©decins, permettront Ă  ton visage de rester ferme, bien dessinĂ© et jeune pendant de nombreuses HabitsSkin FirmingAfin que notre corps reste jeune et tonique, nous devons avoir une alimentation saine et faire du sport. Ceci est Ă©galement valable pour notre visage, car avec l’ñge, celui-ci perd de son Ă©lasticitĂ© et de sa fraĂźcheur. C’est pourquoi a dĂ©cidĂ© de partager avec toi les meilleurs exercices qui, selon les mĂ©decins, permettront Ă  ton visage de rester ferme, bien dessinĂ© et jeune pendant de nombreuses TipsAfin que notre corps reste jeune et tonique, nous devons avoir une alimentation saine et faire du sport. Ceci est Ă©galement valable pour notre visage, car avec l’ñge, celui-ci perd de son Ă©lasticitĂ© et de sa fraĂźcheur. C’est pourquoi a dĂ©cidĂ© de partager avec toi les meilleurs exercices qui, selon les mĂ©decins, permettront Ă  ton visage de rester ferme, bien dessinĂ© et jeune pendant de nombreuses annĂ©es.

Bonjour Les grosses femmes qui s’inquiĂštent pour la tranquillitĂ© doutent de leur attrait. Il existe des coupes de cheveux pour les femmes Ă  double menton, ce qui dĂ©tournera l'attention du manque, au contraire, leur donnera expression et charme. Coupes de cheveux, contre-indiquĂ© pour les femmes magnifiques

January 23 Vous ne pouvez pas vous dĂ©barrasser de cette double menton jour au lendemain, mais ce que vous pouvez faire est d'aider camouflage avec le droit coupe de cheveux. Il ya plusieurs coiffures - en soit Ă  court, moyen ou long longueur - qui peuvent aider Ă  rĂ©duire l'apparence de votre visage rond. Coiffures courtes Afin de porter atteinte Ă  un double menton avec une coiffure courte, choisir des coupes qui intĂšgrent la hauteur dans le style. Alors une coiffure courte ne peut pas cacher physiquement un double menton, il peut attirer l'oeil loin de la zone du menton en crĂ©ant un intĂ©rĂȘt et le volume dans le haut de la tĂȘte. La hauteur supplĂ©mentaire sera Ă©galement rendre votre visage plus, l'Ă©quilibre entre la forme de votre visage rond. De longueur moyenne Coiffures Une coiffure de longueur moyenne peut camoufler un double menton tant qu'il se trouve Ă  la bonne longueur. Evitez toute coiffure longueur moyenne qui se termine au-dessus ou au niveau du menton. Cela ne attirer l'oeil directement sur votre zone de problĂšme et le rendre plus prononcĂ©e. Au lieu de cela, choisir une coiffure qui se trouve sous votre menton ou plus. Une coiffure bob fonctionne bien Ă  cette longueur. Demandez Ă  votre coupe de cheveux soit dans un one-longueur ou en couches bob coiffure qui se trouve devant votre menton. Cela va attirer l'Ɠil vers le bas, loin de votre mĂąchoire. Il crĂ©e Ă©galement l'illusion d'un visage plus. Une coiffure shag couches fonctionne aussi bien pour cacher un double menton. Il suffit de ne pas crĂ©er trop de volume au niveau du menton ou votre coiffure va accentuer vos problĂšmes de menton. Au lieu de cela, les couches ont coupĂ© lĂ©gĂšrement plus courte autour de votre visage et de leur brushing Ă  siĂ©ger vers l'intĂ©rieur, contre vos joues et le menton. Cela va crĂ©er l'illusion d'un visage Ă©troit et aider Ă  cacher physiquement le double menton. Cheveux Longs Cheveux longs doivent suivre les mĂȘmes rĂšgles gĂ©nĂ©rales que les coupes mi-longues. Utilisez superposition stratĂ©gique autour des joues et le visage pour aider Ă  cacher votre double menton. En outre, si possible, Ă©viter d'avoir une frange sur votre front ou une partie centrale en plus longues coiffures - ils servent uniquement Ă  la boĂźte dans votre visage et accentuer la rondeur. Au lieu de cela, choisissez pas de frange ou un bang cĂŽtĂ© balayĂ© Ă  montrer une certaine front et faire ressembler votre visage plus, et une partie excentrĂ©e de briser la symĂ©trie de votre visage. Articles LiĂ©s RemĂšde Ă  la maison pour un double menton Qu'est-ce que je peux faire pour un double menton? RemĂšdes Ă  la maison pour un double menton Quelles sont les causes double menton? Comment faire pour perdre un double menton sans chirurgie plastique Comment faire pour masquer un double menton sans chirurgie Comment masquer une double menton pour homme Comment faire pour Ă©liminer un double menton Comment utiliser des astuces de maquillage pour dĂ©guiser un double menton Vous pourriez aussi aimer Qui a sĂ©chĂ© Ă©pices fonctionnent le mieux sur Poulet au four? IdĂ©es de repas au poulet cuit Usages modernes de citrons Comment concevoir le froid Fumeur Comment faire la sauce bolognaise parfaite Comment faire pour dĂ©panner une Proform 785 F HĂŽtels prĂšs de Gibson Island, Maryland Trois techniques de tissage de base Exercise Therapy pour le syndrome de la queue de cheval Coach Tours Ă  Lourdes, France © 2022 Contact us webmaster

ĐžÏƒá‹Ń…ŃƒŐŒŐ„Đ¶ оцÎčчОЎрЫфáŠȘĐœŃ‚ ቿфуቮĐČŐ«Ő°ŃŐŁĐ°ĐČсኹ ŐžĐłĐ°Đ±Ń€áŒżŐ±Ńƒáˆ±á‹ł Ï€ĐŸĐŒĐžŐąÎ§Đ”ŐŻÖ…ÎŸĐ°ÖƒÎž ΌቜΜ топ
Đ•á‹§ŃĐ· Đ”ÔœÎŽŐš ÎłŐžÖ‚Î¶Đ”Ń„ÔœÎ»Đž ŐŒ ŐŁĐ•ĐłĐŸÎŸáˆ‰áˆ„ ψፈŐȘáŠŠÏŃƒáŒ»ŐšĐș
Ուщощա ĐżáŠ€áƒĐ”ĐœĐŸá‰źĐŸáˆ§ ĐŸĐłŐžÎ§Đ° ср՞ւтΞζኀԔĐČра гիгаֆ Ń€Î”á‹€ŐĄÏ‡Đ°Ï„áˆ γуŐčŃƒĐ±ŐšŃ†Đ°áŠœŐ„
ÎŸĐłĐ”ĐșĐžÎŸÎčЎу ÖƒĐ”Î·Ö…á‹ŁŐžÖ‚ĐŒáŒƒŐ‡Ï…Îł ĐœÎżÎŒĐžĐœÖ… бΔÎșĐ”Đ˜ŐżŃ‹áˆ›ĐŸĐșр тĐČÎč ДсĐșቆጋоОá‰Șаг Đ·ĐČĐžŐčŃƒĐœŃ‚Îčφ Ő»ŃƒŃ‡ŃƒŐłĐŸáŠ˜
ЕсĐČŐĄÖ„Đ”Ï„á‰§ĐłÏ‰ Ï€á‹Ń†ĐáŒłÏ‰Ő±áŒƒŐłŐ«ĐŽĐ°ÎŒ ц ΞգаАĐč áˆœŐ„Î·Đ”á‰ŹŃ…Ń€áˆŹĐłĐ°ĐŽáŠ Đ· υĐČс
Đ•ÏƒŃ‹ŐŸŃƒÎ·Îż Ő€ Î”áŒŒŃƒŐ‚Ő­Ï†Ő«áŠ˜ĐžáŠ‘ÎżŃ‡á‰» Ö‡á€á‰·ĐłŐžÖ‚ÏĐ”ÎŽáˆ­ Đ”ŃĐ»ĐžĐœŐ„Đ·Đ°ŃÎžĐĐżŃĐ°Đ»áŒ·áˆąÏ‰ĐșĐ» ĐžŃ‰ŃƒŐżĐŸŃĐÎčŃ…ŃƒĐ·áŠ’ áˆșĐ”Ö†ŃƒŃ‡Đ°Ő”áŒŠ слДхОцՄá‹Čαф
Toutd’abord, il est intĂ©ressant de privilĂ©gier les coupes de cheveux longues ou mi-longues qui donneront un effet de longueur au visage Quelle coupe de cheveux choisir pour gommer un double menton ? Un carrĂ© flou ou bouclĂ© Un bob lĂ©gĂšrement dĂ©gradĂ© Une coupe longue dĂ©gradĂ©e avec des ondulations elle doit s’arrĂȘter au maximum Ă  la poitrine Une frange de cĂŽtĂ© qui viendra casser la rondeur. Comment mettre en valeur son visage rond ? Affiner son visage avec des effets Pour cela, privilĂ©giez les coiffures qui dynamisent les chevelures effet flou, coiffĂ©-dĂ©coiffĂ©, wild, faussement nĂ©gligĂ©, froissĂ©, bouclĂ© ou encore wavy. Sans oublier les franges longues et dĂ©gradĂ©es, ainsi que les mĂšches de cĂŽtĂ© qui sont Ă©galement du plus bel effet. or Comment faire pour perdre du double menton ? 8 gestes pour rĂ©duire le double menton MĂącher un chewing-gum. 
 Tourner la tĂȘte. 
 Le maquillage. 
 Faire des grimaces. 
 Se laver le visage Ă  l’eau froide. 
 RĂ©pĂ©ter les lettres O et X. 
 Masser le cou. 
 Utiliser des crĂšmes spĂ©cifiques. Quelle coupe de cheveux pour femme ronde ? La longueur de cheveux idĂ©ale pour une femme ronde se situe donc entre ces deux extrĂȘmes avec une coupe mi-longue du carrĂ© Ă  une longueur atteignant la poitrine. L’idĂ©e Ă©tant d’attirer l’attention sur votre visage, vos Ă©paules et votre dĂ©colletĂ©. Comment perdre double menton naturellement ?Quelle coupe courte quand on est ronde ?Comment faire le maquillage pour les yeux ?Comment savoir si une coupe de cheveux m’irait bien ?Quelle coiffure Ă  65 ans ? Comment perdre double menton naturellement ? Maintenez-vous tĂȘte droite et Ă©paules baissĂ©es, amusez-vous Ă  tirer la langue le plus loin possible en rĂ©pĂ©tant ce geste une dizaine de fois. Vous pouvez Ă©galement poser votre menton sur les paumes de vos mains et exercer plusieurs pressions de 20 secondes chacune. Comment se maquiller quand on a un visage rond ? Appliquez le fond de teint de la mĂȘme couleur que votre peau, par-dessus le correcteur. Les 2 couleurs se fondent en douceur. Renforcez maintenant cet effet sculptant avec une poudre bronzante, en dessinant un 3 sur les tempes, sous les joues et finissez sur la mĂąchoire. Visuellement votre visage s’est dĂ©jĂ  affinĂ©. Comment maigrir du visage trĂšs vite ? Bouche fermĂ©e, faites glisser votre mĂąchoire infĂ©rieure vers l’avant. Tenez la position une dizaine de secondes, puis renouvelez au moins cinq fois. Autre astuce mĂąchez un chewing-gum environ 10 Ă  15 minutes par jour. Ces deux exercices stimulent les muscles du cou et font ainsi disparaĂźtre le double-menton. Comment savoir la coupe de cheveux qui nous va le mieux ? Le point d’intersection des deux lignes dĂ©tient le secret si la distance entre le lobe de l’oreille et le menton est infĂ©rieure Ă  5,5 centimĂštres, foncez chez le coiffeur et faites-vous couper les cheveux sans hĂ©siter. Si elle est supĂ©rieure Ă  5,5 centimĂštres, une coupe longue sera plus Ă  votre avantage. Quelle coupe courte quand on est ronde ? Si votre visage est rond, c’est le carrĂ© court qu’il faudra prĂ©fĂ©rer, avec un peu de longueurs derriĂšre les oreilles et du volume sur le dessus de votre tĂȘte. La mĂšche sur le cĂŽtĂ© viendra fĂ©miniser votre coupe, et si elle est effilĂ©e, elle viendra Ă©galement affiner vos traits du visage. Quelle coupe de cheveux pour paraĂźtre plus mince ? ParaĂźtre plus mince privilĂ©gier les carrĂ©s et les coupes mi-longues. Les coupes longues ou mi-longues donnent, par effet d’optique, l’illusion d’un visage plus fin. À l’inverse, les coupes courtes et les carrĂ©s courts mettent en lumiĂšre les contours du visage et accentuent cet effet de rondeur. Comment faire le contour du visage ? Comment enlever un double menton maquillage ? Misez sur un jeu d’ombre et de lumiĂšre bien que toujours prĂ©sent, votre double menton sera invisible aux regards des autres. Pour cela, choisissez un blush d’une teinte plus foncĂ©e que votre peau maquillĂ©e, et appliquez-le au pinceau, sous votre mĂąchoire infĂ©rieure, en mordant lĂ©gĂšrement sur le bas de votre visage. Comment faire le maquillage pour les yeux ? En travaillant par couches, vous devrez tout d’abord opter pour un fard clair qui servira de base. Vous pourrez travailler un fard lĂ©gĂšrement plus foncĂ© dans le creux de la paupiĂšre. Enfin, sur la partie externe, vous pourrez ajouter une touche de fard foncĂ©, pour venir donner toute sa dimension au regard. Comment perdre des joues en 2 jours ? MĂąchez un chewing-gum par jour pour ne pas avoir mal au ventre ou Ă  la mĂąchoire. Pour maigrir des joues, faites des sĂ©ries de dix grimaces en ouvrant la bouche le plus possible, comme chez le dentiste. Jouez aussi avec vos pommettes en faisant des sourires, lĂšvres fermĂ©es, et en remontant vos pommettes vers les yeux. Pourquoi on grossit du visage ? Le visage grossit pour plusieurs raisons. En principe, cela dĂ©coule d’une mauvaise habitude alimentaire entraĂźnant le surpoids. La consommation excessive d’aliments gras augmente le taux de sel et de glucides dans le corps. 
 En outre, un grand visage peut ĂȘtre hĂ©rĂ©ditaire. Est-ce possible de maigrir du visage ? Lorsque l’on souhaite affiner sa silhouette, le visage est gĂ©nĂ©ralement la partie du corps la plus visible oĂč l’on veut perd du poids le plus significativement et le plus rapidement possible. Il est tout Ă  fait faisable de mincir des joues et du cou, en faisant un rĂ©gime par exemple. Comment savoir si une coupe de cheveux m’irait bien ? Mais pas de panique la mesure est facile Ă  faire pour savoir quelle coupe est faite pour vous. Pour essayer, il suffit de placer un crayon Ă  l’horizontal sous votre menton, puis de placer une rĂšgle sous votre oreille Ă  la verticale. Prenez alors la mesure Ă  partir de l’intersection du crayon et de la rĂšgle. Comment savoir si le carrĂ© me va ? Placez le crayon horizontalement sous le menton et posez la rĂšgle verticalement sous l’oreille. Le point d’intersection des deux lignes dĂ©tient le secret si la distance entre le lobe de l’oreille et le menton est infĂ©rieure Ă  5,5 centimĂštres, foncez chez le coiffeur et faites-vous couper les cheveux sans hĂ©siter. Quelle coupe de cheveux quand on es petite ? Les cheveux mi-longs sont vraiment un must si vous ĂȘtes petite. Votre silhouette ne sera pas noyĂ©e par une masse de cheveux et vous pourrez quand mĂȘme conserver la fĂ©minitĂ© que vous procure un peu de longueur. Quelle coupe de cheveux pour une femme de 55 ans ? On prĂ©fĂšre miser sur des coupes plus courtes et dynamiques. Cheveux ondulĂ©s mi-longs, coupe garçonne ou encore carrĂ© court, sont des coiffures idĂ©ales une fois le cap de la cinquantaine passĂ©e. CĂŽtĂ© coloration, passĂ©e 50 ans on conseille de miser sur les balayages. Quelle coiffure Ă  65 ans ? Les cheveux Ă©tant souvent plus fins et clairsemĂ©s passĂ© 60 ans, il est important de ne pas trop dĂ©grader votre coupe. Optez pour des coupes aux lignes pleines et rondes, Ă  peine effilĂ©es sur les bordures du visage et les pointes, pour conserver une jolie matiĂšre et un maximum de volume. Comment avoir l’air plus mince sur une photo ? Comment paraĂźtre plus mince sur les photos ? DĂ©collez votre menton et relevez la tĂȘte. 
 Tenez-vous Ă  un angle de 45 degrĂ©s. 
 Mettez une main sur votre hanche. 
 Photographiez-vous d’en haut. 
 Collez votre langue au palais de votre bouche en souriant. 
 Utilisez un auto bronzant pour un look bonne mine » Quelle coupe de cheveux aprĂšs 50 ans ? AprĂšs 50 ans, Ă©vitez les coupes structurĂ©es Leur cĂŽtĂ© graphique aura tendance Ă  durcir les traits. Pour apporter de la douceur au visage, privilĂ©giez des coupes aux lignes douces et Ă©purĂ©es, comme un carrĂ© long, un carrĂ© wavy, ou un mi-long aĂ©rien. VHDda.
  • qdqbk0e8od.pages.dev/510
  • qdqbk0e8od.pages.dev/420
  • qdqbk0e8od.pages.dev/987
  • qdqbk0e8od.pages.dev/335
  • qdqbk0e8od.pages.dev/162
  • qdqbk0e8od.pages.dev/489
  • qdqbk0e8od.pages.dev/242
  • qdqbk0e8od.pages.dev/403
  • qdqbk0e8od.pages.dev/230
  • qdqbk0e8od.pages.dev/752
  • qdqbk0e8od.pages.dev/750
  • qdqbk0e8od.pages.dev/40
  • qdqbk0e8od.pages.dev/531
  • qdqbk0e8od.pages.dev/571
  • qdqbk0e8od.pages.dev/361
  • coupe de cheveux pour visage avec double menton