PLOT: Un charmant et trĂšs audacieux voleur appelĂ© ArsĂšne Lupin est de terroriser les riches de Paris, il va mĂȘme jusqu'Ă  menacer la Joconde. Mais la police, dirigĂ©e par le grand Guerchard, pensent qu'ils connaissent l'identitĂ© d'ArsĂšne Lupin, et ils ont une arme secrĂšte pour l'attraper.

Le gentleman cambrioleur inventĂ© par Maurice Leblanc a pris les traits d’Omar Sy dans la sĂ©rie “Lupin”, disponible sur Netflix. Son nom ? Assane Diop. Afin de venger l’injustice qui a frappĂ© sa famille, il dĂ©cide de voler un collier de diamants. Mais tout ne se dĂ©roulera pas comme prĂ©vu
 Le premier Ă©pisode de 47 minutes de “Lupin” dĂ©marre ainsi. Les enfants dĂ©couvrent ainsi le hĂ©ros, dans une version moderne de l’Ɠuvre de Maurice Leblanc. Ils n’avaient probablement pas vu les plus anciens, ceux de 1957 et 1959 avec Robert Lamoureux, ou le “ArsĂšne Lupin” de 2004, avec Romain 000 exemplaires vendusEn attendant, la sĂ©rie a donnĂ© aux enfants le goĂ»t de lire. Et depuis, les parents se prĂ©cipitent dans les librairies pour acheter les libres de Maurice Leblanc 70 000 exemplaires ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© vendus. CĂ©cile ThĂ©rouanne, la directrice d’Hachette Romans et du Livre de Poche, pense arriver Ă  100 000 exemplaires d’ici l’étĂ© d’autant plus s’il y a un troisiĂšme confinement !. Gentleman Cambrioleur, Le Bouchon de cristal, l’Aiguille creuse, la Demeure mystĂ©rieuse
 et tant d’autres ! De longs moments de lecture en fort que Rowling !Jusque-lĂ , les enfants Ă©taient fans de Rowling et de sa saga Harry Potter, avec ses 7 tomes. Ils se sont vendus Ă  plus de 500 millions d’exemplaires dans le monde, et ont Ă©tĂ© traduits en prĂšs de 80 langues. Alors qu’elle a sorti en novembre 2020L’Ickabog, un conte de fĂ©es pour enfants Ă  partir de 8 ans, ArsĂšne Lupin la devance et passe en tĂȘte des ventes ! Il ne reste plus maintenant, aux parents, qu’à emmener leurs enfants Ă  Etretat visiter leClos Lupin, la maison de Maurice Blanc. Enfin, quand les musĂ©es rouvriront leurs portes !

Vingtcinq ans plus tard, Assane veut venger son pĂšre, mort en prison. Il organise un cambriolage spectaculaire pour voler un collier en diamants qui appartient Ă  la famille Pelligrini, ceux qui ont accusĂ© son pĂšre de vol. Il s’inspire de son hĂ©ros prĂ©fĂ©rĂ©, ArsĂšne Lupin, pour commettre le vol du collier. Agrandir l'image RĂ©fĂ©rence 2019u6Unlock 6 Timeless AdventuresVenez Ă  bout de ces aventures pleines d’énigmes et de Timeless Adventures est une boĂźte indĂ©pendante dans la gamme Unlock !, Jeu de l’annĂ©e avant la fin du chronomĂštre ? Plus de dĂ©tails 1 Article Attention derniĂšres piĂšces disponibles ! Imprimer En savoir plusUnlock 6 Timeless Adventures3 nouvelles aventures Unlock Ă©bourifantes !L’expĂ©rience des Escape Room dans votre salon est de retour. Vivez des aventures et des dĂ©fis qui mettront votre logique Ă  l’épreuve, sortez vainqueur de vĂ©ritables labyrinthes !Le Cirque de Diosen arrive en ville ! Cependant, le docteur Noside ourdit un numĂ©ro de sabotage de grande ampleur. ArrĂȘtez-le, car le spectacle doit continuer dans The Noside Show !Relevez le dĂ©fi d’ArsĂšne Lupin, dans une course au joyau au cƓur du Paris du XXe SiĂšcle ! Devenez un vĂ©ritable gentleman cambrioleur le temps de ArsĂšne Lupin et la Grand Diamant Blanc !Vous ĂȘtes Perdus dans le ChronoWarp ! La machine Ă  voyager dans le temps du professeur Alcibiade Tempus s’est emballĂ©e et c’est Ă  vous de tout remettre dans l’ordreL’application UNLOCK! est tĂ©lĂ©chargeable gratuitement dans l’App Store et sur Google Play. Elle est indispensable pour Ă  bout de ces aventures pleines d’énigmes et de Timeless Adventures est une boĂźte indĂ©pendante dans la gamme Unlock !, Jeu de l’annĂ©e avant la fin du chronomĂštre ?10 ans ou plus, 60 minutes, 1 Ă  6 joueurs 30 autres produits dans la mĂȘme catĂ©gorie Pick a Dog,... 9,90 € Le roi des... 16,50 € LĂ©o le... 22,41 € -10% 24,90 € La chasse... 19,90 € Qwirkle, Iello 39,90 € Creativity,... 28,90 € Dominos 6... 7,90 € 9,90 € Quadrillion... 24,90 € L'Arche de... 11,00 € GruyĂšre... 11,00 € L'Aventurie... 16,90 € HĂ©ros Ă ... 14,90 € Brain Box ABC 15,90 € Brain Box... 15,90 € Calculo... 10,90 € Rush Hour,... 19,90 € 22,90 € Contrario,... 14,90 € Djam, AsmodĂ©e 12,90 € 15,90 € Mimtoo Famille 14,90 € Unanimo,... 14,90 € Agent... 14,90 € King of New... 44,90 € Joomba, Iello 7,90 € 11,90 € Maitre Renard 24,90 € Tricours en... 24,90 € 27,90 € Mospido,... 12,90 € morpion... 3,90 € Pick a Pig 9,90 € Whizz Bing... 8,90 € 11,90 € Welcome to... 14,90 € Les clients qui ont achetĂ© ce produit ont Ă©galement achetĂ©... 13,00 € 16,90 €
\n arsene lupin et le grand diamant blanc
ArsĂšneLupin, croyons-nous, le coureur cycliste qui gagna le Grand Prix de l’Exposition, toucha ses 10 000 francs et ne reparut plus. ArsĂšne Lupin peut-ĂȘtre aussi celui qui sauva tant de gens par la petite lucarne du Bazar de la CharitĂ© et les dĂ©valisa. – Voyez-vous, mon vieux camarade, disait SholmĂšs Ă  Wilson, en brandissant le pneumatique d’ArsĂšne Lupin, ce qui m’exaspĂšre dans cette aventure, c’est de sentir continuellement posĂ© sur moi l’Ɠil de ce satanĂ© gentleman. Aucune de mes pensĂ©es les plus secrĂštes ne lui Ă©chappe. J’agis comme un acteur dont tous les pas sont rĂ©glĂ©s par une mise en scĂšne rigoureuse, qui va lĂ  et qui dit cela, parce que le voulut ainsi une volontĂ© supĂ©rieure. Comprenez-vous, Wilson ? Wilson eĂ»t certainement compris s’il n’avait dormi le profond sommeil d’un homme dont la tempĂ©rature varie entre quarante et quarante et un degrĂ©s. Mais qu’il entendĂźt ou non, cela n’avait aucune importance pour SholmĂšs qui continuait – Il me faut faire appel Ă  toute mon Ă©nergie et mettre en Ɠuvre toutes mes ressources pour ne pas me dĂ©courager. Heureusement qu’avec moi, ces petites taquineries sont autant de coups d’épingle qui me stimulent. Le feu de la piqĂ»re apaisĂ©, la plaie d’amour-propre refermĂ©e, j’en arrive toujours Ă  dire Amuse-toi bien, mon bonhomme. Un moment ou l’autre, c’est toi-mĂȘme qui te trahiras. » Car enfin, Wilson, n’est-ce pas Lupin qui, par sa premiĂšre dĂ©pĂȘche et par la rĂ©flexion qu’elle a suggĂ©rĂ©e Ă  la petite Henriette, n’est-ce pas lui qui m’a livrĂ© le secret de sa correspondance avec Alice Demun ? Vous oubliez ce dĂ©tail, vieux camarade. Il dĂ©ambulait dans la chambre, Ă  pas sonores, au risque de rĂ©veiller le vieux camarade. – Enfin ! Ça ne va pas trop mal, et si les chemins que je suis sont un peu obscurs, je commence Ă  m’y retrouver. Tout d’abord je vais ĂȘtre fixĂ© sur le sieur Bresson. Ganimard et moi nous avons rendez-vous au bord de la Seine, Ă  l’endroit oĂč Bresson a jetĂ© son paquet, et le rĂŽle du Monsieur nous sera connu. Pour le reste, c’est une partie Ă  jouer entre Alice Demun et moi. L’adversaire est de mince envergure, hein, Wilson ? Et ne pensez-vous pas qu’avant peu je saurai la phrase de l’album, et ce que signifient ces deux lettres isolĂ©es, ce C et ce H ? Car tout est lĂ , Wilson. Mademoiselle entra au mĂȘme instant, et apercevant SholmĂšs qui gesticulait, elle lui dit gentiment – Monsieur SholmĂšs, je vais vous gronder si vous rĂ©veillez mon malade. Ce n’est pas bien Ă  vous de le dĂ©ranger. Le docteur exige une tranquillitĂ© absolue. Il la contemplait sans un mot, Ă©tonnĂ© comme au premier jour de son calme inexplicable. – Qu’avez-vous Ă  me regarder, Monsieur SholmĂšs ? Rien ? Mais si
 vous semblez toujours avoir une arriĂšre-pensĂ©e
 laquelle ? RĂ©pondez, je vous en prie. Elle l’interrogeait de tout son clair visage, de ses yeux ingĂ©nus, de sa bouche qui souriait, et de toute son attitude aussi, de ses mains jointes, de son buste lĂ©gĂšrement penchĂ© en avant. Et il y avait tant de candeur en elle que l’Anglais en Ă©prouva de la colĂšre. Il s’approcha et lui dit Ă  voix basse – Bresson s’est tuĂ© hier soir. Elle rĂ©pĂ©ta, sans avoir l’air de comprendre – Bresson s’est tuĂ© hier
 En vĂ©ritĂ© aucune contraction n’altĂ©ra son visage, rien qui rĂ©vĂ©lĂąt l’effort du mensonge. – Vous Ă©tiez prĂ©venue, lui dit-il avec irritation
 sinon, vous auriez au moins tressailli
 ah ! Vous ĂȘtes plus forte que je ne croyais
 mais pourquoi dissimuler ? Il saisit l’album Ă  images qu’il venait de dĂ©poser sur une table voisine et, l’ouvrant Ă  la page dĂ©coupĂ©e – Pourriez-vous me dire dans quel ordre on doit disposer les lettres qui manquent ici, pour connaĂźtre la teneur exacte du billet que vous avez envoyĂ© Ă  Bresson quatre jours avant le vol de la lampe juive ? – Dans quel ordre ?
 Bresson ?
 Le vol de la lampe juive ?
 Elle redisait les mots, lentement, comme pour en dĂ©gager le sens. Il insista. – Oui. Voici les lettres employĂ©es
 sur ce bout de papier. Que disiez-vous Ă  Bresson ? – Les lettres employĂ©es
 ce que je disais
 Soudain elle Ă©clata de rire – Ça y est ! Je comprends ! Je suis la complice du vol ! Il y a un M. Bresson qui a pris la lampe juive et qui s’est tuĂ©. Et moi, je suis l’amie de ce Monsieur. Oh ! que c’est amusant ! – Qui donc avez-vous Ă©tĂ© voir hier dans la soirĂ©e, au second Ă©tage d’une maison de l’avenue des Ternes ? – Qui ? Mais ma modiste, Mlle Langeais. Est-ce que ma modiste et mon ami M. Bresson ne feraient qu’une seule et mĂȘme personne ? MalgrĂ© tout, SholmĂšs douta. On peut feindre, de maniĂšre Ă  donner le change, la terreur, la joie, l’inquiĂ©tude, tous les sentiments, mais non point l’indiffĂ©rence, non point le rire heureux et insouciant. Cependant il lui dit encore – Un dernier mot pourquoi l’autre soir, Ă  la gare du Nord, m’avez vous abordĂ© ? Et pourquoi m’avez-vous suppliĂ© de repartir immĂ©diatement sans m’occuper de ce vol ? – Ah vous ĂȘtes trop curieux, Monsieur SholmĂšs, rĂ©pondit-elle en riant toujours de la façon la plus naturelle. Pour votre punition, vous ne saurez rien, et en outre vous garderez le malade pendant que je vais chez le pharmacien
 une ordonnance pressĂ©e
 je me sauve. Elle sortit. – Je suis roulĂ©, murmura SholmĂšs. Non seulement je n’ai rien tirĂ© d’elle, mais c’est moi qui me suis dĂ©couvert. Et il se rappelait l’affaire du diamant bleu et l’interrogatoire qu’il avait fait subir Ă  Clotilde Destange. N’était-ce pas la mĂȘme sĂ©rĂ©nitĂ© que la Dame blonde lui avait opposĂ©e, et ne se trouvait-il pas de nouveau en face d’un de ces ĂȘtres qui, protĂ©gĂ©s par ArsĂšne Lupin, sous l’action directe de son influence, gardaient dans l’angoisse mĂȘme du danger le calme le plus stupĂ©fiant ? – SholmĂšs
 SholmĂšs
 Il s’approcha de Wilson qui l’appelait, et s’inclina vers lui. – Qu’y a-t-il, vieux camarade ? On souffre ? Wilson remua les lĂšvres sans pouvoir parler. Enfin, aprĂšs de grands efforts, il bĂ©gaya – Non.., SholmĂšs
 ce n’est pas elle
 il est impossible que ce soit elle
 – Qu’est-ce que vous me chantez lĂ  ? Je vous dis que c’est elle, moi ! Il n’y a qu’en face d’une crĂ©ature de Lupin, dressĂ©e et remontĂ©e par lui, que je perds la tĂȘte et que j’agis aussi sottement
 la voilĂ  maintenant qui connaĂźt toute l’histoire de l’album
 je vous parie qu’avant une heure Lupin sera prĂ©venu. Avant une heure ? Que dis-je ! Mais tout de suite ! Le pharmacien, l’ordonnance pressĂ©e
 des blagues ! Il s’esquiva rapidement, descendit l’avenue de Messine, et avisa Mademoiselle qui entrait dans une pharmacie. Elle reparut, dix minutes plus tard, avec des flacons et une bouteille enveloppĂ©s de papier blanc. Mais, alors qu’elle remontait l’avenue, elle fut accostĂ©e par un homme qui la poursuivit, la casquette Ă  la main et l’air obsĂ©quieux, comme s’il demandait la charitĂ©. Elle s’arrĂȘta et lui fit l’aumĂŽne, puis reprit son chemin. – Elle lui a parlĂ©, se dit l’Anglais. PlutĂŽt qu’une certitude, ce fut une intuition, assez forte cependant pour qu’il changeĂąt de tactique. Abandonnant la jeune fille, il se lança sur la piste du faux mendiant. Ils arrivĂšrent ainsi, l’un derriĂšre l’autre, Ă  la place Saint-Ferdinand, et l’homme erra longtemps autour de la maison de Bresson, levant parfois les yeux aux fenĂȘtres du second Ă©tage, et surveillant les gens qui pĂ©nĂ©traient dans la maison. Au bout d’une heure, il monta sur l’impĂ©riale d’un tramway qui se dirigeait vers Neuilly. SholmĂšs y monta Ă©galement et s’assit derriĂšre l’individu, un peu plus loin, et Ă  cĂŽtĂ© d’un Monsieur que dissimulaient les feuilles ouvertes de son journal. Aux fortifications, le journal s’abaissa, SholmĂšs aperçut Ganimard, et Ganimard lui dit Ă  l’oreille en dĂ©signant l’individu – C’est notre homme d’hier soir, celui qui suivait Bresson. Il y a une heure qu’il vagabonde sur la place. – Rien de nouveau pour Bresson ? demanda SholmĂšs. – Si, une lettre qui est arrivĂ©e ce matin Ă  son adresse. – Ce matin ? Donc elle a Ă©tĂ© mise Ă  la poste hier, avant que l’expĂ©diteur ne sache la mort de Bresson. – PrĂ©cisĂ©ment. Elle est entre les mains du juge d’instruction. Mais j’en ai retenu les termes Il n’accepte aucune transaction. Il veut tout, la premiĂšre chose aussi bien que celles de la seconde affaire. Sinon, il agit. » Et pas de signature, ajouta Ganimard. Comme vous voyez, ces quelques lignes ne nous serviront guĂšre. – Je ne suis pas du tout de votre avis, Monsieur Ganimard, ces quelques lignes me semblent au contraire fort intĂ©ressantes. – Et pourquoi, mon Dieu ! – Pour des raisons qui me sont personnelles, rĂ©pondit SholmĂšs avec le sans-gĂȘne dont il usait envers son collĂšgue. Le tramway s’arrĂȘta rue du ChĂąteau, au point terminus. L’individu descendit et s’en alla paisiblement. SholmĂšs l’escortait, et de si prĂšs que Ganimard s’en effraya – S’il se retourne, nous sommes brĂ»lĂ©s. – Il ne se retournera pas maintenant. – Qu’en savez-vous ? – C’est un complice d’ArsĂšne Lupin, et le fait qu’un complice de Lupin s’en va ainsi, les mains dans ses poches, prouve d’abord qu’il se sait suivi, et en second lieu qu’il ne craint rien. – Pourtant nous le serrons d’assez prĂšs ! – Pas assez pour qu’il ne puisse nous glisser entre les doigts avant une minute. Il est trop sĂ»r de lui. – Voyons ! Voyons ! Vous me faites poser. Il y a lĂ -bas, Ă  la porte de ce cafĂ©, deux agents cyclistes. Si je dĂ©cide de les requĂ©rir et d’aborder le personnage, je me demande comment il nous glissera entre les doigts. – Le personnage ne paraĂźt pas s’émouvoir beaucoup de cette Ă©ventualitĂ©. C’est lui-mĂȘme qui les requiert ! – Nom d’un chien, profĂ©ra Ganimard, il a de l’aplomb ! L’individu en effet s’était avancĂ© vers les deux agents au moment oĂč ceux-ci se disposaient Ă  enfourcher leurs bicyclettes. Il leur dit quelques mots, puis, soudain, sauta sur une troisiĂšme bicyclette, qui Ă©tait appuyĂ©e contre le mur du cafĂ©, et s’éloigna rapidement avec les deux agents. L’Anglais s’esclaffa. – Hein ! L’avais-je prĂ©vu ? Un, deux, trois, enlevĂ© ! Et par qui ? Par deux de vos collĂšgues, Monsieur Ganimard. Ah ! Il se met bien, ArsĂšne Lupin ! Des agents cyclistes Ă  sa solde ! Quand je vous disais que notre personnage Ă©tait beaucoup trop calme ! – Alors quoi, s’écria Ganimard, vexĂ©, que fallait-il faire ? C’est trĂšs commode de rire ! – Allons, allons, ne vous fĂąchez pas. On se vengera. Pour le moment, il nous faut du renfort. – Folenfant m’attend au bout de l’avenue de Neuilly. – Eh bien, prenez-le au passage et venez me rejoindre. Ganimard s’éloigna, tandis que SholmĂšs suivait les traces des bicyclettes, d’autant plus visibles sur la poussiĂšre de la route, que deux des machines Ă©taient munies de pneumatiques striĂ©s. Et il s’aperçut bientĂŽt que ces traces le conduisaient au bord de la Seine, et que les trois hommes avaient tournĂ© du mĂȘme cĂŽtĂ© que Bresson, la veille au soir. Il parvint ainsi Ă  la grille contre laquelle lui-mĂȘme s’était cachĂ© avec Ganimard, et, un peu plus loin, il constata un emmĂȘlement des lignes striĂ©es qui lui prouva qu’on avait fait halte Ă  cet endroit. Juste en face il y avait une petite langue de terrain qui pointait dans la Seine et Ă  l’extrĂ©mitĂ© de laquelle une vieille barque Ă©tait amarrĂ©e. C’est lĂ  que Bresson avait dĂ» jeter son paquet, ou plutĂŽt qu’il l’avait laissĂ© tomber. SholmĂšs descendit le talus et vit que, la berge s’abaissant en pente trĂšs douce et l’eau du fleuve Ă©tant basse, il lui serait facile de retrouver le paquet
 Ă  moins que les trois hommes n’eussent pris les devants. – Non, non, se dit-il, ils n’ont pas eu le temps
 un quart d’heure tout au plus
 et cependant pourquoi ont-ils passĂ© par lĂ  ? Un pĂȘcheur Ă©tait assis dans la barque. SholmĂšs lui demanda – Vous n’avez pas aperçu trois hommes Ă  bicyclette ? Le pĂȘcheur fit signe que non. L’Anglais insista – Mais si
 trois hommes
 ils viennent de s’arrĂȘter Ă  deux pas de vous
 Le pĂȘcheur mit sa ligne sous son bras, sortit de sa poche un carnet, Ă©crivit sur une des pages, la dĂ©chira et la tendit Ă  SholmĂšs. Un grand frisson secoua l’Anglais. D’un coup d’Ɠil il avait vu, au milieu de la page qu’il tenait Ă  la main, la sĂ©rie des lettres dĂ©chirĂ©es de l’album. CDEHNOPRZEO-237 Un lourd soleil pesait sur la riviĂšre. L’homme avait repris sa besogne, abritĂ© sous la vaste cloche d’un chapeau de paille, sa veste et son gilet pliĂ©s Ă  cĂŽtĂ© de lui. Il pĂȘchait attentivement, tandis que le bouchon de sa ligne flottait au fil de l’eau. Il s’écoula bien une minute, une minute de solennel et terrible silence. – Est-ce lui ? pensait SholmĂšs avec une anxiĂ©tĂ© presque douloureuse. Et la vĂ©ritĂ© l’éclairant – C’est lui ! C’est lui ! Lui seul est capable de rester ainsi sans un frĂ©missement d’inquiĂ©tude, sans rien craindre de ce qui va se passer
 et quel autre saurait cette histoire de l’album ? Alice l’a prĂ©venu par son messager. Tout Ă  coup l’Anglais sentit que sa main, que sa propre main avait saisi la crosse de son revolver, et que ses yeux se fixaient sur le dos de l’individu, un peu au-dessous de la nuque. Un geste, et tout le drame se dĂ©nouait, la vie de l’étrange aventurier se terminait misĂ©rablement. Le pĂȘcheur ne bougea pas. SholmĂšs serra nerveusement son arme avec l’envie farouche de tirer et d’en finir, et l’horreur en mĂȘme temps d’un acte qui dĂ©plaisait Ă  sa nature. La mort Ă©tait certaine. Ce serait fini. – Ah pensa-t-il, qu’il se lĂšve, qu’il se dĂ©fende
 sinon tant pis pour lui
 une seconde encore
 et je tire
 Mais un bruit de pas lui ayant fait tourner la tĂȘte, il avisa Ganimard qui s’en venait en compagnie des inspecteurs. Alors, changeant d’idĂ©e, il prit son Ă©lan, d’un bond sauta dans la barque dont l’amarre se cassa sous la poussĂ©e trop forte, tomba sur l’homme et l’étreignit Ă  bras-le-corps. Ils roulĂšrent tous deux au fond du bateau. – Et aprĂšs ? s’écria Lupin, tout en se dĂ©battant, qu’est-ce que cela prouve ? Quand l’un de nous aura rĂ©duit l’autre Ă  l’impuissance, il sera bien avancĂ© ! Vous ne saurez pas quoi faire de moi, ni moi de vous. On restera lĂ  comme deux imbĂ©ciles
 Les deux rames glissĂšrent Ă  l’eau. La barque s’en fut Ă  la dĂ©rive. Des exclamations s’entrecroisaient le long de la berge, et Lupin continuait – Que d’histoires, Seigneur ! Vous avez donc perdu la notion des choses ?
 De pareilles bĂȘtises Ă  votre Ăąge ! Et un grand garçon comme vous ! Fi, que c’est vilain ! 
 Il rĂ©ussit Ă  se dĂ©gager. ExaspĂ©rĂ©, rĂ©solu Ă  tout, Herlock SholmĂšs mit la main Ă  sa poche. Il poussa un juron Lupin lui avait pris son revolver. Alors il se jeta Ă  genoux et tĂącha de rattraper un des avirons afin de gagner le bord, tandis que Lupin s’acharnait aprĂšs l’autre, afin de gagner le large. – L’aura
 l’aura pas, disait Lupin
 d’ailleurs ça n’a aucune importance
 si vous avez votre rame, je vous empĂȘche de vous en servir
 et vous de mĂȘme. Mais voilĂ , dans la vie, on s’efforce d’agir
 sans la moindre raison, puisque c’est toujours le sort qui dĂ©cide
 tenez, vous voyez, le sort
 eh bien, il se dĂ©cide pour son vieux Lupin
 victoire ! Le courant me favorise ! Le bateau en effet tendait Ă  s’éloigner. – Garde Ă  vous, cria Lupin. Quelqu’un, sur la rive, braquait un revolver. Il baissa la tĂȘte, une dĂ©tonation retentit, un peu d’eau jaillit auprĂšs d’eux. Lupin Ă©clata de rire. – Dieu me pardonne, c’est l’ami Ganimard !
 Mais c’est trĂšs mal ce que vous faites lĂ , Ganimard. Vous n’avez le droit de tirer qu’en cas de lĂ©gitime dĂ©fense
 ce pauvre ArsĂšne vous rend donc fĂ©roce au point d’oublier tous vos devoirs ?
 Allons bon, le voilĂ  qui recommence !
 Mais, malheureux, c’est mon cher maĂźtre que vous allez frapper. Il fit Ă  SholmĂšs un rempart de son corps, et, debout dans la barque, face Ă  Ganimard – Bien ! Maintenant je suis tranquille
 visez lĂ , Ganimard, en plein cƓur
 plus haut
 Ă  gauche
 c’est raté  fichu maladroit
 encore un coup !
 Mais vous tremblez, Ganimard
 au commandement, n’est-ce pas ? Et du sang-froid !
 Une, deux, trois, feu !
 RatĂ© ! Sacrebleu, le gouvernement vous donne donc des joujoux d’enfant comme pistolets ? Il exhiba un long revolver, massif et plat, et, sans viser, tira. L’inspecteur porta la main Ă  son chapeau une balle l’avait trouĂ©. – Qu’en dites-vous, Ganimard ? Ah ! cela vient d’une bonne fabrique. Saluez, Messieurs, c’est le revolver de mon noble ami, maĂźtre Herlock SholmĂšs ! Et, d’un tour de bras, il lança l’arme aux pieds mĂȘmes de Ganimard. SholmĂšs ne pouvait s’empĂȘcher de sourire et d’admirer. Quel dĂ©bordement de vie. Quelle allĂ©gresse jeune et spontanĂ©e. Et comme il paraissait se divertir ! On eĂ»t dit que la sensation du pĂ©ril lui causait une joie physique, et que l’existence n’avait pas d’autre but pour cet homme extraordinaire que la recherche de dangers qu’il s’amusait ensuite Ă  conjurer. De chaque cĂŽtĂ© du fleuve, cependant, des gens se massaient, et Ganimard et ses hommes suivaient l’embarcation qui se balançait au large, trĂšs doucement entraĂźnĂ©e par le courant. C’était la capture inĂ©vitable, mathĂ©matique. – Avouez, maĂźtre, s’écria Lupin en se retournant vers l’Anglais, que vous ne donneriez pas votre place pour tout l’or du Transvaal ! C’est que vous ĂȘtes au premier rang des fauteuils ! Mais, d’abord et avant tout, le prologue
 aprĂšs quoi nous sauterons d’un coup au cinquiĂšme acte, la capture ou l’évasion d’ArsĂšne Lupin. Donc, mon cher maĂźtre, j’ai une question Ă  vous poser, et je vous supplie, afin qu’il n’y ait pas d’équivoque, d’y rĂ©pondre par un oui ou un non. Renoncez Ă  vous occuper de cette affaire. Il en est encore temps et je puis rĂ©parer le mal que vous avez fait. Plus tard je ne le pourrais plus. Est-ce convenu ? – Non. La figure de Lupin se contracta. Visiblement cette obstination l’irritait. Il reprit – J’insiste. Pour vous encore plus que pour moi, j’insiste, certain que vous serez le premier Ă  regretter votre intervention. Une derniĂšre fois, oui ou non ? – Non. Lupin s’accroupit, dĂ©plaça une des planches du fond et, durant quelques minutes, exĂ©cuta un travail dont SholmĂšs ne put discerner la nature. Puis il se releva, s’assit auprĂšs de l’Anglais, et lui tint ce langage – Je crois, maĂźtre, que nous sommes venus au bord de cette riviĂšre pour des raisons identiques repĂȘcher l’objet dont Bresson s’est dĂ©barrassĂ© ? Pour ma part, j’avais donnĂ© rendez-vous Ă  quelques camarades, et j’étais sur le point – mon costume sommaire l’indique – d’effectuer une petite exploration dans les profondeurs de la Seine, quand mes amis m’ont annoncĂ© votre approche. Je vous confesse d’ailleurs que je n’en fus pas surpris, Ă©tant prĂ©venu heure par heure, j’ose le dire, des progrĂšs de votre enquĂȘte. C’est si facile. DĂšs qu’il se passe, rue Murillo, la moindre chose susceptible de m’intĂ©resser, vite, un coup de tĂ©lĂ©phone, et je suis averti ! Vous comprendrez que, dans ces conditions
 Il s’arrĂȘta. La planche qu’il avait Ă©cartĂ©e se soulevait maintenant, et, tout autour, de l’eau filtrait par petits jets. – Diable, j’ignore comment j’ai procĂ©dĂ©, mais j’ai tout lieu de penser qu’il y a une voie d’eau au fond de cette vieille embarcation. Vous n’avez pas peur, maĂźtre ? SholmĂšs haussa les Ă©paules. Lupin continua – Vous comprendrez donc que, dans ces conditions, et sachant par avance que vous rechercheriez le combat d’autant plus ardemment que je m’efforçais, moi, de l’éviter, il m’était plutĂŽt agrĂ©able d’engager avec vous une partie dont l’issue est certaine puisque j’ai tous les atouts en main. Et j’ai voulu donner Ă  notre rencontre le plus d’éclat possible, afin que votre dĂ©faite fĂ»t universellement connue, et qu’une autre comtesse de Crozon ou un autre Baron d’Imblevalle ne fussent pas tentĂ©s de solliciter votre secours contre moi. Ne voyez lĂ  d’ailleurs, mon cher maĂźtre
 Il s’interrompit de nouveau, et, se servant de ses mains Ă  demi fermĂ©es comme de lorgnettes, il observa les rives. – Bigre ! ils ont frĂ©tĂ© un superbe canot, un vrai navire de guerre, et les voilĂ  qui font force rames. Avant cinq minutes, ce sera l’abordage et je suis perdu. Monsieur SholmĂšs, un conseil vous vous jetez sur moi, vous me ficelez et vous me livrez Ă  la justice de mon pays
 ce programme vous plaĂźt-il ?
 À moins que d’ici lĂ , nous n’ayons fait naufrage, auquel cas il ne nous resterait plus qu’à prĂ©parer notre testament. Qu’en pensez-vous ? Leurs regards se croisĂšrent. Cette fois SholmĂšs s’expliqua la manƓuvre de Lupin il avait percĂ© le fond de la barque. Et l’eau montait. Elle gagna les semelles de leurs bottines. Elle recouvrit leurs pieds ils ne firent pas un mouvement. Elle dĂ©passa leurs chevilles l’Anglais saisit sa blague Ă  tabac, roula une cigarette et l’alluma. Lupin poursuivit – Et ne voyez lĂ , mon cher maĂźtre, que l’humble aveu de mon impuissance Ă  votre Ă©gard. C’est m’incliner devant vous que d’accepter les seules batailles oĂč la victoire me soit acquise, afin d’éviter celles dont je n’aurais pas choisi le terrain. C’est reconnaĂźtre que SholmĂšs est l’unique ennemi que je craigne, et proclamer mon inquiĂ©tude tant que SholmĂšs ne sera pas Ă©cartĂ© de ma route. VoilĂ , mon cher maĂźtre, ce que je tenais Ă  vous dire, puisque le destin m’accorde l’honneur d’une conversation avec vous. Je ne regrette qu’une chose, c’est que cette conversation ait lieu pendant que nous prenons un bain de pieds ! 
 Situation qui manque de gravitĂ©, je le confesse
 et que dis-je un bain de pieds ! 
 Un bain de siĂšge plutĂŽt ! L’eau en effet parvenait au banc oĂč ils Ă©taient assis, et de plus en plus la barque s’enfonçait. SholmĂšs, imperturbable, la cigarette aux lĂšvres, semblait absorbĂ© dans la contemplation du ciel. Pour rien au monde, en face de cet homme environnĂ© de pĂ©rils, cernĂ© par la foule, traquĂ© par la meute des agents, et qui cependant gardait sa belle humeur, pour rien au monde il n’eĂ»t consenti Ă  montrer, lui, le plus lĂ©ger signe d’agitation. Quoi ! avaient-ils l’air de dire tous deux, s’émeut-on pour de telles futilitĂ©s ? N’advient-il pas chaque jour que l’on se noie dans un fleuve ? Est-ce lĂ  de ces Ă©vĂ©nements qui mĂ©ritent qu’on y prĂȘte attention ? Et l’un bavardait, et l’autre rĂȘvassait, tous deux cachant sous un mĂȘme masque d’insouciance le choc formidable de leurs deux orgueils. Une minute encore, et ils allaient couler. – L’essentiel, formula Lupin, est de savoir si nous coulerons avant ou aprĂšs l’arrivĂ©e des champions de la justice. Tout est lĂ . Car, pour la question du naufrage, elle ne se pose mĂȘme plus. MaĂźtre, c’est l’heure solennelle du testament. Je lĂšgue toute ma fortune Ă  Herlock SholmĂšs, citoyen anglais, Ă  charge pour lui
 mais, mon Dieu, qu’ils avancent vite, les champions de la justice ! Ah les braves gens ! Ils font plaisir Ă  voir. Quelle prĂ©cision dans le coup de rame ! Tiens, mais c’est vous, brigadier Folenfant ? Bravo ! L’idĂ©e du navire de guerre est excellente. Je vous recommanderai Ă  vos supĂ©rieurs, brigadier Folenfant
 est-ce la mĂ©daille que vous souhaitez ? Entendu
 c’est chose faite. Et votre camarade Dieuzy, oĂč est-il donc ? Sur la rive gauche, n’est-ce pas, au milieu d’une centaine d’indigĂšnes ?
 De sorte que, si j’échappe au naufrage, je suis recueilli Ă  gauche par Dieuzy et ses indigĂšnes, ou bien Ă  droite par Ganimard et les populations de Neuilly. FĂącheux dilemme
 Il y eut un remous. L’embarcation vira sur elle-mĂȘme, et SholmĂšs dut s’accrocher Ă  l’anneau des avirons. – MaĂźtre, dit Lupin, je vous supplie d’îter votre veste. Vous serez plus Ă  l’aise pour nager. Non ? Vous refusez ? Alors je remets la mienne. Il enfila sa veste, la boutonna hermĂ©tiquement comme celle de SholmĂšs, et soupira – Quel rude homme vous faites ! Et qu’il est dommage que vous vous entĂȘtiez dans une affaire
 oĂč vous donnez certes la mesure de vos moyens, mais si vainement ! Vrai, vous gĂąchez votre beau gĂ©nie
 – Monsieur Lupin, prononça SholmĂšs, sortant enfin de son mutisme, vous parlez beaucoup trop, et vous pĂ©chez souvent par excĂšs de confiance et par lĂ©gĂšretĂ©. – Le reproche est sĂ©vĂšre. – C’est ainsi que, sans le savoir, vous m’avez fourni, il y a un instant, le renseignement que je cherchais. – Comment ! Vous cherchiez un renseignement et vous ne me le disiez pas ! – Je n’ai besoin de personne. D’ici trois heures je donnerai le mot de l’énigme Ă  M. et Mme d’Imblevalle. VoilĂ  l’unique rĂ©ponse
 Il n’acheva pas sa phrase. La barque avait sombrĂ© d’un coup, les entraĂźnant tous deux. Elle Ă©mergea aussitĂŽt, retournĂ©e, la coque en l’air. Il y eut de grands cris sur les deux rives, puis un silence anxieux, et soudain de nouvelles exclamations un des naufragĂ©s avait reparu. C’était Herlock SholmĂšs. Excellent nageur, il se dirigea Ă  larges brassĂ©es vers le canot de Folenfant. – Hardi, Monsieur SholmĂšs, hurla le brigadier, nous y sommes
 ne faiblissez pas
 on s’occupera de lui aprĂšs
 nous le tenons, allez
 un petit effort, Monsieur SholmĂšs
 prenez la corde
 L’Anglais saisit une corde qu’on lui tendait. Mais, pendant qu’il se hissait Ă  bord, une voix, derriĂšre lui, l’interpella – Le mot de l’énigme, mon cher maĂźtre, parbleu oui, vous l’aurez. Je m’étonne mĂȘme que vous ne l’ayez pas dĂ©jà
 et aprĂšs ? À quoi cela vous servira-t-il ? C’est justement alors que la bataille sera perdue pour vous
 À cheval sur la coque dont il venait d’escalader les parois tout en pĂ©rorant, confortablement installĂ© maintenant, ArsĂšne Lupin poursuivait son discours avec des gestes solennels, et comme s’il espĂ©rait convaincre son interlocuteur. – Comprenez-le bien, mon cher maĂźtre, il n’y a rien Ă  faire, absolument rien
 vous vous trouvez dans la situation dĂ©plorable d’un Monsieur
 Folenfant l’ajusta – Rendez-vous, Lupin. – Vous ĂȘtes un malotru, brigadier Folenfant, vous m’avez coupĂ© au milieu d’une phrase. Je disais donc
 – Rendez-vous, Lupin. – Mais sacrebleu, brigadier Folenfant, on ne se rend que si l’on est en danger. Or vous n’avez pas la prĂ©tention de croire que je cours le moindre danger ! – Pour la derniĂšre fois, Lupin, je vous somme de vous rendre. – Brigadier Folenfant, vous n’avez nullement l’intention de me tuer, tout au plus de me blesser, tellement vous avez peur que je m’échappe. Et si par hasard la blessure Ă©tait mortelle ? Non, mais pensez Ă  vos remords, malheureux ! À votre vieillesse empoisonnĂ©e !
 Le coup partit. Lupin chancela, se cramponna un instant Ă  l’épave, puis lĂącha prise et disparĂ»t. Il Ă©tait exactement trois heures lorsque ces Ă©vĂ©nements se produisirent. À six heures prĂ©cises, ainsi qu’il l’avait annoncĂ©, Herlock SholmĂšs, vĂȘtu d’un pantalon trop court et d’un veston trop Ă©troit qu’il avait empruntĂ©s Ă  un aubergiste de Neuilly, coiffĂ© d’une casquette et parĂ© d’une chemise de flanelle Ă  cordeliĂšre de soie, entra dans le boudoir de la rue Murillo, aprĂšs avoir fait prĂ©venir M. et Mme d’Imblevalle qu’il leur demandait un entretien. Ils le trouvĂšrent qui se promenait de long en large. Et il leur parut si comique dans sa tenue bizarre qu’ils durent rĂ©primer une forte envie de rire. L’air pensif, le dos voĂ»tĂ©, il marchait comme un automate, de la fenĂȘtre Ă  la porte, et de la porte Ă  la fenĂȘtre, faisant chaque fois le mĂȘme nombre de pas, et pivotant chaque fois dans le mĂȘme sens. Il s’arrĂȘta, saisit un bibelot, l’examina machinalement, puis reprit sa promenade. Enfin, se plantant devant eux, il demanda – Mademoiselle est-elle ici ? – Oui, dans le jardin, avec les enfants. – Monsieur le Baron, l’entretien que nous allons avoir Ă©tant dĂ©finitif, je voudrais que Mlle Demun y assistĂąt. – Est-ce que, dĂ©cidĂ©ment
 ? – Ayez un peu de patience, Monsieur. La vĂ©ritĂ© sortira clairement des faits que je vais exposer devant vous avec le plus de prĂ©cision possible. – Soit. Suzanne, veux-tu ?
 Mme d’Imblevalle se leva et revint presque aussitĂŽt, accompagnĂ©e d’Alice Demun. Mademoiselle, un peu plus pĂąle que de coutume, resta debout, appuyĂ©e contre une table et sans mĂȘme demander la raison pour laquelle on l’avait appelĂ©e. SholmĂšs ne parut pas la voir, et, se tournant brusquement vers M. d’Imblevalle, il articula d’un ton qui n’admettait pas de rĂ©plique – AprĂšs plusieurs jours d’enquĂȘte, Monsieur, et bien que certains Ă©vĂ©nements aient modifiĂ© un instant ma maniĂšre de voir, je vous rĂ©pĂ©terai ce que je vous ai dit dĂšs la premiĂšre heure la lampe juive a Ă©tĂ© volĂ©e par quelqu’un qui habite cet hĂŽtel. – Le nom du coupable ? – Je le connais. – Les preuves ? – Celles que j’ai suffiront Ă  le confondre. – Il ne suffit pas qu’il soit confondu. Il faut encore qu’il nous restitue
 – La lampe juive ? Elle est en ma possession. – Le collier d’opales ? La tabatiĂšre ?
 – Le collier d’opales, la tabatiĂšre, bref tout ce qui vous fut dĂ©robĂ© la seconde fois est en ma possession. SholmĂšs aimait ces coups de théùtre et cette maniĂšre un peu sĂšche d’annoncer ses victoires. De fait le Baron et sa femme semblaient stupĂ©fiĂ©s, et le considĂ©raient avec une curiositĂ© silencieuse qui Ă©tait la meilleure des louanges. Il reprit ensuite par le menu le rĂ©cit de ce qu’il avait fait durant ces trois jours. Il dit la dĂ©couverte de l’album, Ă©crivit sur une feuille de papier la phrase formĂ©e par les lettres dĂ©coupĂ©es, puis raconta l’expĂ©dition de Bresson au bord de la Seine et le suicide de l’aventurier, et enfin la lutte que lui, SholmĂšs, venait de soutenir contre Lupin, le naufrage de la barque et la disparition de Lupin. Quand il eut terminĂ©, le Baron dit Ă  voix basse – Il ne vous reste plus qu’à nous rĂ©vĂ©ler le nom du coupable. Qui donc accusez-vous ? – J’accuse la personne qui a dĂ©coupĂ© les lettres de cet alphabet, et communiquĂ© au moyen de ces lettres avec ArsĂšne Lupin. – Comment savez-vous que le correspondant de cette personne est ArsĂšne Lupin ? – Par Lupin lui-mĂȘme. Il tendit un bout de papier mouillĂ© et froissĂ©. C’était la page que Lupin avait arrachĂ©e de son carnet, dans la barque, et sur laquelle il avait inscrit la phrase. – Et remarquez, nota SholmĂšs, avec satisfaction, que rien ne l’obligeait Ă  me donner cette feuille, et, par consĂ©quent, Ă  se faire reconnaĂźtre. Simple gaminerie de sa part, et qui m’a renseignĂ©. – Qui vous a renseigné . dit le Baron. Je ne vois rien cependant
 SholmĂšs repassa au crayon les lettres et les chiffres. CDEHNOPRZEO-237. – Eh bien ? fit M. d’Imblevalle, c’est la formule que vous venez de nous montrer vous-mĂȘme. – Non. Si vous aviez tournĂ© et retournĂ© cette formule dans tous les sens, vous auriez vu du premier coup d’Ɠil, comme je l’ai vu, qu’elle n’est pas semblable Ă  la premiĂšre. – Et en quoi donc ? – Elle comprend deux lettres de plus, un E et un O. – En effet, je n’avais pas observé  – Rapprochez ces deux lettres du C et du H qui nous restaient en dehors du mot rĂ©pondez » et vous constaterez que le seul mot possible est ECHO. – Ce qui signifie ? – Ce qui signifie l’Écho de France, le journal de Lupin, son organe officiel, celui auquel il rĂ©serve ses communiquĂ©s ». RĂ©pondez Ă  l’Écho de France, rubrique de la petite correspondance, numĂ©ro 237 ». C’était lĂ  le mot de l’énigme que j’ai tant cherchĂ©, et que Lupin m’a fourni avec tant de bonne grĂące. J’arrive des bureaux de l’Écho de France. – Et vous avez trouvĂ© ? – J’ai trouvĂ© toute l’histoire dĂ©taillĂ©e des relations d’ArsĂšne Lupin et de
 sa complice. Et SholmĂšs Ă©tala sept journaux ouverts Ă  la quatriĂšme page et dont il dĂ©tacha les sept lignes suivantes 1° ARS. LUP. Dame impl. protect. 540. 2° 540. Attends explications. A. L. 3° A. L. Sous domin. ennemie. Perdue. 4° 540. Ecrivez adresse. Ferai enquĂȘte. 5° A. L. Murillo. 6° 540. Parc trois heures. Violettes. 7° 237. Entendu sam. serai dim. mat. parc. – Et vous appelez cela une histoire dĂ©taillĂ©e ! s’écria M. d’Imblevalle
 – Mon Dieu, oui, et pour peu que vous y prĂȘtiez attention, vous serez de mon avis. Tout d’abord, une dame qui signe 540, implore la protection d’ArsĂšne Lupin, Ă  quoi Lupin riposte par une demande d’explications. La dame rĂ©pond qu’elle est sous la domination d’un ennemi, de Bresson sans aucun doute, et qu’elle est perdue si l’on ne vient Ă  son aide. Lupin, qui se mĂ©fie, qui n’ose encore s’aboucher avec cette inconnue, exige l’adresse et propose une enquĂȘte. La dame hĂ©site pendant quatre jours – consultez les dates – enfin pressĂ©e par les Ă©vĂ©nements, influencĂ©e par les menaces de Bresson, elle donne le nom de sa rue, Murillo. Le lendemain, ArsĂšne Lupin annonce qu’il sera dans le parc Monceau Ă  trois heures, et prie son inconnue de porter un bouquet de violettes comme signe de ralliement. LĂ , une interruption de huit jours dans la correspondance. ArsĂšne Lupin et la dame n’ont pas besoin de s’écrire par la voie du journal ils se voient ou s’écrivent directement. Le plan est ourdi pour satisfaire aux exigences de Bresson, la dame enlĂšvera la lampe juive. Reste Ă  fixer le jour. La dame qui, par prudence, correspond Ă  l’aide de mots dĂ©coupĂ©s et collĂ©s, se dĂ©cide pour le samedi et ajoute RĂ©pondez Écho 237. » Lupin rĂ©pond que c’est entendu et qu’il sera en outre le dimanche matin dans le parc. Le dimanche matin, le vol avait lieu. – En effet, tout s’enchaĂźne, approuva le Baron, et l’histoire est complĂšte. SholmĂšs reprit – Donc le vol a lieu. La dame sort le dimanche matin, rend compte Ă  Lupin de ce qu’elle a fait, et porte Ă  Bresson la lampe juive. Les choses se passent alors comme Lupin l’avait prĂ©vu. La justice, abusĂ©e par une fenĂȘtre ouverte, quatre trous dans la terre et deux Ă©raflures sur un balcon, admet aussitĂŽt l’hypothĂšse du vol par effraction. La dame est tranquille. – Soit, fit le Baron, j’admets cette explication trĂšs logique. Mais le second vol
 – Le second vol fut provoquĂ© par le premier. Les journaux ayant racontĂ© comment la lampe juive avait disparu, quelqu’un eut l’idĂ©e de rĂ©pĂ©ter l’agression et de s’emparer de ce qui n’avait pas Ă©tĂ© emportĂ©. Et cette fois ce ne fut pas un vol simulĂ©, mais un vol rĂ©el, avec effraction vĂ©ritable, escalade, etc. – Lupin, bien entendu
 – Non, Lupin n’agit pas aussi stupidement. Lupin ne tire pas sur les gens pour un oui ou un non. – Alors qui est-ce ? – Bresson, sans aucun doute, et Ă  l’insu de la dame qu’il avait fait chanter. C’est Bresson qui est entrĂ© ici, c’est lui que j’ai poursuivi, c’est lui qui a blessĂ© mon pauvre Wilson. – En ĂȘtes-vous bien sĂ»r ? – Absolument. Un des complices de Bresson lui a Ă©crit hier, avant son suicide, une lettre qui prouve que des pourparlers furent engagĂ©s entre ce complice et Lupin pour la restitution de tous les objets volĂ©s dans votre hĂŽtel. Lupin exigeait tout, la premiĂšre chose c’est-Ă -dire la lampe juive aussi bien que celles de la seconde affaire ». En outre il surveillait Bresson. Quand celui-ci s’est rendu hier soir au bord de la Seine, un des compagnons de Lupin le filait en mĂȘme temps que nous. – Qu’allait faire Bresson au bord de la Seine ? – Averti des progrĂšs de mon enquĂȘte
 – Averti par qui ? – Par la mĂȘme dame, laquelle craignait Ă  juste titre que la dĂ©couverte de la lampe juive n’amenĂąt la dĂ©couverte de son aventure
 donc, Bresson averti, rĂ©unit en un seul paquet ce qui peut le compromettre, et il le jette dans un endroit oĂč il lui est possible de le reprendre, une fois le danger passĂ©. C’est au retour que, traquĂ© par Ganimard et par moi, ayant sans doute d’autres forfaits sur la conscience, il perd la tĂȘte et se tue. – Mais que contenait le paquet ? – La lampe juive et vos autres bibelots. – Ils ne sont donc pas en votre possession ? – AussitĂŽt aprĂšs la disparition de Lupin, j’ai profitĂ© du bain qu’il m’avait forcĂ© de prendre, pour me faire conduire Ă  l’endroit choisi par Bresson, et j’ai retrouvĂ©, enveloppĂ© de linge et de toile cirĂ©e, ce qui vous fut dĂ©robĂ©. Le voici, sur cette table. Sans un mot le Baron coupa les ficelles, dĂ©chira d’un coup les linges mouillĂ©s, en sortit la lampe, tourna un Ă©crou placĂ© sous le pied, fit effort des deux mains sur le rĂ©cipient, le dĂ©vissa, l’ouvrit en deux parties Ă©gales, et dĂ©couvrit la chimĂšre en or, rehaussĂ©e de rubis et d’émeraudes. Elle Ă©tait intacte. Il y avait dans toute cette scĂšne, si naturelle en apparence, et qui consistait en une simple exposition de faits, quelque chose qui la rendait effroyablement tragique, c’était l’accusation formelle, directe, irrĂ©futable, que SholmĂšs lançait Ă  chacune de ses paroles contre Mademoiselle. Et c’était aussi le silence impressionnant d’Alice Demun. Pendant cette longue, cette cruelle accumulation de petites preuves ajoutĂ©es les unes aux autres, pas un muscle de son visage n’avait remuĂ©, pas un Ă©clair de rĂ©volte ou de crainte n’avait troublĂ© la sĂ©rĂ©nitĂ© de son limpide regard. Que pensait-elle ? Et surtout qu’allait-elle dire Ă  la minute solennelle oĂč il lui faudrait rĂ©pondre, oĂč il lui faudrait se dĂ©fendre et briser le cercle de fer dans lequel Herlock SholmĂšs l’emprisonnait si habilement ? Cette minute avait sonnĂ© et la jeune fille se taisait. – Parlez ! Parlez donc ! s’écria M. d’Imblevalle. Elle ne parla point. Il insista – Un mot vous justifierait
 un mot de rĂ©volte, et je vous croirai. Ce mot, elle ne le dit point. Le Baron traversa vivement la piĂšce, revint sur ses pas, recommença, puis s’adressant Ă  SholmĂšs – Eh bien non, Monsieur ! Je ne peux pas admettre que ce soit vrai ! Il y a des crimes impossibles ! Et celui-lĂ  est en opposition avec tout ce que je sais, tout ce que je vois depuis un an. Il appliqua sa main sur l’épaule de l’Anglais. – Mais, vous-mĂȘme, Monsieur, ĂȘtes-vous absolument et dĂ©finitivement certain de ne pas vous tromper ? SholmĂšs hĂ©sita, comme un homme qu’on attaque Ă  l’improviste et dont la riposte n’est pas immĂ©diate. Pourtant il sourit et dit – Seule la personne que j’accuse pouvait, par la situation qu’elle occupe chez vous, savoir que la lampe juive contenait ce magnifique bijou. – Je ne veux pas le croire, murmura le Baron. – Demandez-le-lui. C’était, en effet, la seule chose qu’il n’eĂ»t point tentĂ©e, dans la confiance aveugle que lui inspirait la jeune fille. Pourtant il n’était plus permis de se soustraire Ă  l’évidence. Il s’approcha d’elle, et, les yeux dans les yeux – C’est vous, Mademoiselle ? C’est vous qui avez pris le bijou ? C’est vous qui avez correspondu avec ArsĂšne Lupin et simulĂ© le vol ? Elle rĂ©pondit – C’est moi, Monsieur. Elle ne baissa pas la tĂȘte. Sa figure n’exprima ni honte ni gĂȘne. – Est-ce possible ! murmura M. d’Imblevalle
 je n’aurais jamais cru
 vous ĂȘtes la derniĂšre personne que j’aurais soupçonnĂ©e
 comment avez-vous fait, malheureuse ? Elle dit – J’ai fait ce que M. SholmĂšs a racontĂ©. La nuit du samedi au dimanche, je suis descendue dans ce boudoir, j’ai pris la lampe, et, le matin, je l’ai portĂ©e
 Ă  cet homme. – Mais non, objecta le Baron, ce que vous prĂ©tendez est inadmissible. – Inadmissible ! Et pourquoi ? – Parce que le matin j’ai retrouvĂ© fermĂ©e au verrou la porte de ce boudoir. Elle rougit, perdit contenance et regarda SholmĂšs comme si elle lui demandait conseil. Plus encore que par l’objection du Baron, SholmĂšs sembla frappĂ© par l’embarras d’Alice Demun. N’avait-elle donc rien Ă  rĂ©pondre ? Les aveux qui consacraient l’explication que lui, SholmĂšs, avait fournie sur le vol de la lampe juive, masquaient-ils un mensonge que dĂ©truisait aussitĂŽt l’examen des faits ? Le Baron reprit – Cette porte Ă©tait fermĂ©e. J’affirme que j’ai retrouvĂ© le verrou comme je l’avais mis la veille au soir. Si vous aviez passĂ© par cette porte, ainsi que vous le prĂ©tendez, il eĂ»t fallu que quelqu’un vous ouvrit de l’intĂ©rieur, c’est-Ă -dire du boudoir ou de notre chambre. Or, il n’y avait personne Ă  l’intĂ©rieur de ces deux piĂšces
 il n’y avait personne que ma femme et moi. SholmĂšs se courba vivement et couvrit son visage de ses deux mains afin de masquer sa rougeur. Quelque chose comme une lumiĂšre trop brusque l’avait heurtĂ©, et il en restait Ă©bloui, mal Ă  l’aise. Tout se dĂ©voilait Ă  lui ainsi qu’un paysage obscur d’oĂč la nuit s’écarterait soudain. Alice Demun Ă©tait innocente. Alice Demun Ă©tait innocente. Il y avait lĂ  une vĂ©ritĂ© certaine, aveuglante, et c’était en mĂȘme temps l’explication de la sorte de gĂȘne qu’il Ă©prouvait depuis le premier jour Ă  diriger contre la jeune fille la terrible accusation. Il voyait clair maintenant. Il savait. Un geste, et sur le champ la preuve irrĂ©futable s’offrirait Ă  lui. Il releva la tĂȘte et, aprĂšs quelques secondes, aussi naturellement qu’il le put, il tourna les yeux vers Mme d’Imblevalle. Elle Ă©tait pĂąle, de cette pĂąleur inaccoutumĂ©e qui vous envahit aux heures implacables de la vie. Ses mains, qu’elle s’efforçait de cacher, tremblaient imperceptiblement. – Une seconde encore, pensa SholmĂšs, et elle se trahit. Il se plaça entre elle et son mari, avec le dĂ©sir impĂ©rieux d’écarter l’effroyable danger qui, par sa faute, menaçait cet homme et cette femme. Mais Ă  la vue du Baron, il tressaillit au plus profond de son ĂȘtre. La mĂȘme rĂ©vĂ©lation soudaine qui l’avait Ă©bloui de clartĂ©, illuminait maintenant M. d’Imblevalle. Le mĂȘme travail s’opĂ©rait dans le cerveau du mari. Il comprenait Ă  son tour ! Il voyait ! DĂ©sespĂ©rĂ©ment, Alice Demun se cabra contre la vĂ©ritĂ© implacable. – Vous avez raison, Monsieur, je faisais erreur
 en effet, je ne suis pas entrĂ©e par ici. J’ai passĂ© par le vestibule et par le jardin, et c’est Ă  l’aide d’une Ă©chelle
 Effort suprĂȘme du dĂ©vouement
 mais effort inutile ! Les paroles sonnaient faux. La voix Ă©tait mal assurĂ©e, et la douce crĂ©ature n’avait plus ses yeux limpides et son grand air de sincĂ©ritĂ©. Elle baissa la tĂȘte, vaincue. Le silence fut atroce. Mme d’Imblevalle attendait, livide, toute raidie par l’angoisse et l’épouvante. Le Baron semblait se dĂ©battre encore, comme s’il ne voulait pas croire Ă  l’écroulement de son bonheur. Enfin il balbutia – Parle ! Explique-toi ! 
 – Je n’ai rien Ă  te dire, mon pauvre ami, fit-elle trĂšs bas et le visage tordu de douleur. – Alors
 Mademoiselle
 – Mademoiselle m’a sauvĂ©e
 par dĂ©vouement
 par affection
 et elle s’accusait
 – SauvĂ©e de quoi ? De qui ? – De cet homme. – Bresson ? – Oui, c’est moi qu’il tenait par ses menaces
 je l’ai connu chez une amie
 et j’ai eu la folie de l’écouter
 oh rien que tu ne puisses pardonner
 cependant j’ai Ă©crit deux lettres
 des lettres que tu verras
 Je les ai rachetĂ©es
 tu sais comment. Oh ! Aie pitiĂ© de moi
 j’ai tant pleurĂ© ! – Toi ! Toi ! Suzanne ! Il leva sur elle ses poings serrĂ©s, prĂȘt Ă  la battre, prĂȘt Ă  la tuer. Mais ses bras retombĂšrent, et il murmura de nouveau – Toi, Suzanne !
 Toi !
 Est-ce possible !
 Par petites phrases hachĂ©es, elle raconta la navrante et banale aventure, son rĂ©veil effarĂ© devant l’infamie du personnage, ses remords, son affolement, et elle dit aussi la conduite admirable d’Alice, la jeune fille devinant le dĂ©sespoir de sa maĂźtresse, lui arrachant sa confession, Ă©crivant Ă  Lupin, et organisant cette histoire de vol pour la sauver des griffes de Bresson. – Toi, Suzanne, toi
 rĂ©pĂ©tait M. d’Imblevalle, courbĂ© en deux, terrassé  comment as-tu pu ?
 Le soir de ce mĂȘme jour, le steamer Ville-de-Londres qui fait le service entre Calais et Douvres, glissait lentement sur l’eau immobile. La nuit Ă©tait obscure et calme. Des nuages paisibles se devinaient au-dessus du bateau, et, tout autour, de lĂ©gers voiles de brume le sĂ©paraient de l’espace infini oĂč devait s’épandre la blancheur de la lune et des Ă©toiles. La plupart des passagers avaient regagnĂ© les cabines et les salons. Quelques-uns cependant, plus intrĂ©pides, se promenaient sur le pont ou bien sommeillaient au fond de larges rocking-chairs et sous d’épaisses couvertures. On voyait çà et lĂ  des lueurs de cigares, et l’on entendait, mĂȘlĂ© au souffle doux de la brise, le murmure de voix qui n’osaient s’élever dans le grand silence solennel. Un des passagers, qui dĂ©ambulait d’un pas rĂ©gulier le long des bastingages, s’arrĂȘta prĂšs d’une personne Ă©tendue sur un banc, l’examina, et, comme cette personne remuait un peu, il lui dit – Je croyais que vous dormiez, Mademoiselle Alice. – Non, non, Monsieur SholmĂšs, je n’ai pas envie de dormir. Je rĂ©flĂ©chis. – À quoi ? Est-ce indiscret de vous le demander ? – Je pensais Ă  Mme d’Imblevalle. Elle doit ĂȘtre si triste ! Sa vie est perdue. – Mais non, mais non, dit-il vivement. Son erreur n’est pas de celles qu’on ne pardonne pas. M. d’Imblevalle oubliera cette dĂ©faillance. DĂ©jĂ , quand nous sommes partis, il la regardait moins durement. – Peut-ĂȘtre
 mais l’oubli sera long
 et elle souffre. – Vous l’aimez beaucoup ? – Beaucoup. C’est cela qui m’a donnĂ© tant de force pour sourire quand je tremblais de peur, pour vous regarder en face quand j’aurais voulu fuir vos yeux. – Et vous ĂȘtes malheureuse de la quitter ? – TrĂšs malheureuse. Je n’ai ni parents, ni amis
 je n’avais qu’elle. – Vous aurez des amis, dit l’Anglais, que ce chagrin bouleversait, je vous en fais la promesse
 j’ai des relations
 beaucoup d’influence
 je vous assure que vous ne regretterez pas votre situation. – Peut-ĂȘtre, mais Mme d’Imblevalle ne sera plus là
 Ils n’échangĂšrent pas d’autres paroles. Herlock SholmĂšs fit encore deux ou trois tours sur le pont, puis revint s’installer auprĂšs de sa compagne de voyage. Le rideau de brume se dissipait et les nuages semblaient se disjoindre au ciel. Des Ă©toiles scintillĂšrent. SholmĂšs tira sa pipe du fond de son macfarlane, la bourra et frotta successivement quatre allumettes sans rĂ©ussir Ă  les enflammer. Comme il n’en avait pas d’autres, il se leva et dit Ă  un Monsieur qui se trouvait assis Ă  quelques pas – Auriez-vous un peu de feu, s’il vous plaĂźt ? Le Monsieur ouvrit une boĂźte de tisons et frotta. Tout de suite une flamme jaillit. À sa lueur, SholmĂšs aperçut ArsĂšne Lupin. S’il n’y avait pas eu chez l’Anglais un tout petit geste, un imperceptible geste de recul, Lupin aurait pu supposer que sa prĂ©sence Ă  bord Ă©tait connue de SholmĂšs, tellement celui-ci resta maĂźtre de lui, et tellement fut naturelle l’aisance avec laquelle il tendit la main Ă  son adversaire. – Toujours en bonne santĂ©, Monsieur Lupin ? – Bravo ! s’exclama Lupin, Ă  qui un tel empire sur soi-mĂȘme arracha un cri d’admiration. – Bravo ?
 Et pourquoi ? – Comment, pourquoi ? Vous me voyez rĂ©apparaĂźtre devant vous, comme un fantĂŽme, aprĂšs avoir assistĂ© Ă  mon plongeon dans la Seine – et par orgueil, par un miracle d’orgueil que je qualifierai de tout britannique, vous n’avez pas un mouvement de stupeur, pas un mot de surprise ! Ma foi, je le rĂ©pĂšte, bravo, c’est admirable ! – Ce n’est pas admirable. À votre façon de tomber de la barque, j’ai fort bien vu que vous tombiez volontairement et que vous n’étiez pas atteint par la balle du brigadier. – Et vous ĂȘtes parti sans savoir ce que je devenais ? – Ce que vous deveniez ? Je le savais. Cinq cents personnes commandaient les deux rives sur un espace d’un kilomĂštre. Du moment que vous Ă©chappiez Ă  la mort, votre capture Ă©tait certaine. – Pourtant, me voici. – Monsieur Lupin, il y a deux hommes au monde de qui rien ne peut m’étonner moi d’abord et vous ensuite. La paix Ă©tait conclue. Si SholmĂšs n’avait point rĂ©ussi dans ses entreprises contre ArsĂšne Lupin, si Lupin demeurait l’ennemi exceptionnel qu’il fallait dĂ©finitivement renoncer Ă  saisir, si au cours des engagements il conservait toujours la supĂ©rioritĂ©, l’Anglais n’en avait pas moins, par sa tĂ©nacitĂ© formidable, retrouvĂ© la lampe juive comme il avait retrouvĂ© le diamant bleu. Peut-ĂȘtre cette fois le rĂ©sultat Ă©tait-il moins brillant, surtout au point de vue du public, puisque SholmĂšs Ă©tait obligĂ© de taire les circonstances dans lesquelles la lampe juive avait Ă©tĂ© dĂ©couverte, et de proclamer qu’il ignorait le nom du coupable. Mais d’homme Ă  homme, de Lupin Ă  SholmĂšs, de policier Ă  cambrioleur, il n’y avait en toute Ă©quitĂ© ni vainqueur ni vaincu. Chacun d’eux pouvait prĂ©tendre Ă  d’égales victoires. Ils causĂšrent donc, en adversaires courtois qui ont dĂ©posĂ© leurs armes et qui s’estiment Ă  leur juste valeur. Sur la demande de SholmĂšs, Lupin raconta son Ă©vasion. – Si tant est, dit-il, que l’on puisse appeler cela une Ă©vasion. Ce fut si simple ! Mes amis veillaient, puisqu’on s’était donnĂ© rendez-vous pour repĂȘcher la lampe juive. Aussi, aprĂšs ĂȘtre restĂ© une bonne demi-heure sous la coque renversĂ©e de la barque, j’ai profitĂ© d’un instant oĂč Folenfant et ses hommes cherchaient mon cadavre le long des rives, et je suis remontĂ© sur l’épave. Mes amis n’ont eu qu’à me cueillir au passage dans leur canot automobile, et Ă  filer sous l’Ɠil ahuri des cinq cents curieux, de Ganimard et de Folenfant. – TrĂšs joli ! s’écria SholmĂšs
 tout Ă  fait rĂ©ussi !
 Et maintenant vous avez Ă  faire en Angleterre ? – Oui, quelques rĂšglements de comptes
 mais j’oubliais
 M. d’Imblevalle ? – Il sait tout. – Ah ! Mon cher maĂźtre, que vous avais-je dit ? Le mal est irrĂ©parable maintenant. N’eĂ»t-il pas mieux valu me laisser agir Ă  ma guise ? Encore un jour ou deux, et je reprenais Ă  Bresson la lampe juive et les bibelots, je les renvoyais aux d’Imblevalle, et ces deux braves gens eussent achevĂ© de vivre paisiblement l’un auprĂšs de l’autre. Au lieu de cela
 – Au lieu de cela, ricana SholmĂšs, j’ai brouillĂ© les cartes et portĂ© la discorde au sein d’une famille que vous protĂ©giez. – Mon Dieu, oui, que je protĂ©geais ! Est-il indispensable de toujours voler, duper et faire le mal ? – Alors, vous faites le bien aussi ? – Quand j’ai le temps. Et puis ça m’amuse. Je trouve extrĂȘmement drĂŽle que, dans l’aventure qui nous occupe, je sois le bon gĂ©nie qui secoure et qui sauve, et vous le mauvais gĂ©nie qui apporte le dĂ©sespoir et les larmes. – Les larmes ! Les larmes ! protesta l’Anglais. – Certes ! Le mĂ©nage d’Imblevalle est dĂ©moli et Alice Demun pleure. – Elle ne pouvait plus rester
 Ganimard eĂ»t fini par la dĂ©couvrir
 et par elle on remontait jusqu’à Mme d’Imblevalle. – Tout Ă  fait de votre avis, maĂźtre, mais Ă  qui la faute ? Deux hommes passĂšrent devant eux. SholmĂšs dit Ă  Lupin, d’une voix dont le timbre semblait lĂ©gĂšrement altĂ©rĂ© – Vous savez qui sont ces gentlemen ? – J’ai cru reconnaĂźtre le commandant du bateau. – Et l’autre ? – J’ignore. – C’est M. Austin Gilett. Et M. Austin Gilett occupe en Angleterre une situation qui correspond Ă  celle de M. Dudouis, votre chef de la SĂ»retĂ©. – Ah quelle chance ! Seriez-vous assez aimable pour me prĂ©senter ? M. Dudouis est un de mes bons amis, et je serais heureux d’en pouvoir dire autant de M. Austin Gilett. Les deux gentlemen reparurent. – Et si je vous prenais au mot, Monsieur Lupin ? dit SholmĂšs en se levant. Il avait saisi le poignet d’ArsĂšne Lupin et le serrait d’une main de fer. – Pourquoi serrer si fort, maĂźtre ? Je suis tout prĂȘt Ă  vous suivre. Il se laissait, de fait, entraĂźner sans la moindre rĂ©sistance. Les deux gentlemen s’éloignaient. SholmĂšs doubla le pas. Ses ongles pĂ©nĂ©traient dans la chair mĂȘme de Lupin. – Allons
 allons
 profĂ©rait-il sourdement dans une sorte de hĂąte fiĂ©vreuse Ă  tout rĂ©gler le plus vite possible
 allons ! Plus vite que cela. Mais il s’arrĂȘta net Alice Demun les avait suivis. – Que faites-vous, Mademoiselle ! C’est inutile
 ne venez pas ! Ce fut Lupin qui rĂ©pondit – Je vous prie de remarquer, maĂźtre, que Mademoiselle ne vient pas de son plein grĂ©. Je lui serre le poignet avec une Ă©nergie semblable Ă  celle que vous dĂ©ployez Ă  mon Ă©gard. – Et pourquoi ? – Comment ! Mais je tiens absolument Ă  la prĂ©senter aussi. Son rĂŽle dans l’histoire de la lampe juive est encore plus important que le mien. Complice d’ArsĂšne Lupin, complice de Bresson, elle devra Ă©galement raconter l’aventure de la Baronne d’Imblevalle, ce qui intĂ©ressera prodigieusement la justice
 et vous aurez de la sorte poussĂ© votre bienfaisante intervention jusqu’à ses derniĂšres limites, gĂ©nĂ©reux SholmĂšs. L’Anglais avait lĂąchĂ© le poignet de son prisonnier. Lupin libĂ©ra Mademoiselle. Ils restĂšrent quelques secondes immobiles, les uns en face des autres. Puis SholmĂšs regagna son banc et s’assit. Lupin et la jeune fille reprirent leurs places. Un long silence les divisa. Et Lupin dit – Voyez-vous, maĂźtre, quoi que nous fassions, nous ne serons jamais du mĂȘme bord. Vous ĂȘtes d’un cĂŽtĂ© du fossĂ©, moi de l’autre. On peut se saluer, se tendre la main, converser un moment, mais le fossĂ© est toujours lĂ . Toujours vous serez Herlock SholmĂšs, dĂ©tective, et moi ArsĂšne Lupin, cambrioleur. Et toujours Herlock SholmĂšs obĂ©ira, plus ou moins spontanĂ©ment, avec plus ou moins d’à-propos, Ă  son instinct de dĂ©tective, qui est de s’acharner aprĂšs le cambrioleur et de le fourrer dedans » si possible. Et toujours ArsĂšne Lupin sera consĂ©quent avec son Ăąme de cambrioleur en Ă©vitant la poigne du dĂ©tective, et en se moquant de lui si faire se peut. Et cette fois, faire se peut ! Ah ! ah ! ah ! Il Ă©clata de rire, un rire narquois, cruel et dĂ©testable
 Puis, soudain grave, il se pencha vers la jeune fille. – Soyez sĂ»re, Mademoiselle, que, mĂȘme rĂ©duit Ă  la derniĂšre extrĂ©mitĂ©, je ne vous eusse pas trahie. ArsĂšne Lupin ne trahit jamais, surtout ceux qu’il aime et qu’il admire. Et vous me permettrez de vous dire que j’aime et que j’admire la vaillante et chĂšre crĂ©ature que vous ĂȘtes. Il tira de son portefeuille une carte de visite, la dĂ©chira en deux, en tendit une moitiĂ© Ă  la jeune fille, et, d’une mĂȘme voix Ă©mue et respectueuse – Si M. SholmĂšs ne rĂ©ussit pas dans ses dĂ©marches, Mademoiselle, prĂ©sentez-vous chez lady Strongborough vous trouverez facilement son domicile actuel et remettez-lui cette moitiĂ© de carte, en lui adressant ces deux mots souvenir fidĂšle ». Lady Strongborough vous sera dĂ©vouĂ©e comme une sƓur. – Merci, dit la jeune fille, j’irai demain chez cette dame. – Et maintenant, maĂźtre, s’écria Lupin du ton satisfait d’un Monsieur qui a rempli son devoir, je vous souhaite une bonne nuit. Nous avons une heure encore de traversĂ©e. J’en profite. Il s’étendit tout de son long, et croisa ses mains derriĂšre sa tĂȘte. Le ciel s’était ouvert devant la lune. Autour des Ă©toiles et au ras de la mer, sa clartĂ© radieuse s’épanouissait. Elle flottait dans l’eau, et l’immensitĂ©, oĂč se dissolvaient les derniers nuages, semblait lui appartenir. La ligne des cĂŽtes se dĂ©tacha de l’horizon obscur. Des passagers remontĂšrent. Le pont se couvrit de monde. M. Austin Gilett passa en compagnie de deux individus que SholmĂšs reconnut pour des agents de la police anglaise. Sur son banc, Lupin dormait
 ArsĂšneLupin, le truffier. Le truffier possĂšde le nez qui est comme l’oeil, symbole de clairvoyance, de perspicacitĂ©, de discernement, mais plus intuitif que raisonnĂ©. Le sanglier (de singularum = solitaire) recherche la prĂ©cieuse truffe qui serait selon d’anciennes lĂ©gendes l’effet de la foudre, le fruit de l’éclair, la Timeless Adventures Unlock ! QtĂ© - + Ajouter au panier Trois nouvelles aventures ! Venez Ă  bout de ces aventures pleines d’énigmes et de Timeless Adventures est une boĂźte indĂ©pendante dans la gamme Unlock!, Jeu de l’annĂ©e 2017. Unlock ! est un jeu de cartes coopĂ©ratif inspirĂ© des escape rooms. Les escape rooms sont des salles dont vous devez vous Ă©chapper en moins de 60 minutes. Unlock! vous fait vivre ces expĂ©riences chez vous, autour d'une table. AprĂšs avoir pris connaissance du contexte du scĂ©nario, vous commencez votre aventure dans une piĂšce une carte de lieu qui indique divers numĂ©ros. Fouillez-la pour trouver des objets ! Attention certains peuvent ĂȘtre cachĂ©s ! Des Ă©nigmes visuelles ou audio ralentissent votre progression... Ă  vous de coopĂ©rer avec vos partenaires pour avancer et terminer dans les temps ! L'application gratuite Unlock !, compatible avec les tĂ©lĂ©phones et tablettes Android et iOS, est nĂ©cessaire pour jouer. Elle permet d'obtenir des indices, de repĂ©rer des objets cachĂ©s, mais aussi d'entrer les codes dĂ©couverts. Elle contribue Ă©galement Ă  l'ambiance avec ses musiques dĂ©diĂ©es Ă  chaque aventure, ses Ă©nigmes audio, ses terribles pĂ©nalitĂ©s et son compte Ă  rebours fatal ! La boĂźte Unlock! Timeless Adventures contient trois aventures - The Noside Show Le cirque Diosen arrive en ville, mais le professeur Noside a prĂ©vu un grand numĂ©ro de sabotage. ArrĂȘtez-le le spectacle doit continuer !- Arsene Lupin et le Grand Diamant Blanc Vivez une course au joyau dans le Paris du dĂ©but du xxe siĂšcle et relevez le dĂ©fi d’ArsĂšne Lupin !- Perdus dans le ChronoWarp ! La machine Ă  voyager dans le temps du professeur Alcibiade Tempus s’emballe et c’est Ă  vous qu’il revient de tout remettre en ordre ! Joueur 1 Ă  6 joueurs Age 10 ans et + DurĂ©e 60 min Mots-clĂ©s Pour 1 JoueurJeux de RapiditĂ© / AdresseEnquĂ©te / DĂ©ductionJeux CoopĂ©ratifs CatĂ©gories Jeux de SociĂ©tĂ©Jeux de PlateauJeux d'EnquĂȘte / Escape Ense camouflant parmi les lecteurs et en gommant les signes de fiction qui rappellent qu’ArsĂšne Lupin est un personnage de roman, Maurice Leblanc efface peu Ă  peu les repĂšres qui permettaient de dire, de Lupin et de Leblanc, qui est le crĂ©ateur et qui est la crĂ©ature. Aussi, face Ă  quelqu’un d’aussi exubĂ©rant et d’imposant que le gentleman- cambrioleur, l’auteur perd
Fadron» et Zuzin», deux copains de Seine-Saint-Denis, ont Ă©tĂ© condamnĂ©s aprĂšs des annĂ©es Ă  Ă©cumer les salons internationaux du secteur du luxe, oĂč ils faisaient main basse sur des butins de grande valeur. En costumes chics et armĂ©s de leur bagout, les deux complices passaient inaperçus dans les salons de GenĂšve ou d’Hongkong. Clod Sur des montres Ă  plus de 2 millions d'euros, chaque seconde qui s'Ă©graine vous rapproche du paradis ou de la prison. Le 15 juin 2017, Zuzin » – son surnom Ă  la citĂ© des Tilleuls, au Blanc-Mesnil Seine-Saint-Denis – n'en peut plus de faire le guet dans cette allĂ©e rĂ©servĂ©e aux professionnels du Salon international de la haute horlogerie de GenĂšve Suisse.Dans la rubrique Seine-Saint-DenisLes plus lus, Seine-Saint-Denis
OrdreDes Avocats Aix En Provence, Tradescantia Toxique Chat, Location Maison Sainte Luce, Oracle Carte Signification, Toujours Plus LĂ©na Mahfouf Pdf Gratuit, Docteur Eisenberg, Endocrinologue Avis, Livraison Tout produit est livrĂ© sans garantie quant aux dĂ©lais, exception faite des livraisons aux particuliers. La date limite de livraison varie suivant leur adresse. Elle est fixĂ©e, pour une adresse en France mĂ©tropolitaine, au jour du paiement + 8 jours et, pour les autres destinations, au jour du paiement + 1 mois. Relations clients - Service aprĂšs-vente Pour toute information, question ou rĂ©clamation, le client peut s'adresser du lundi au vendredi, de 9 h Ă  18 h au service Relations Clients de la sociĂ©tĂ© Adresse Rue Albert Einstein, 60740 Saint Maximin TĂ©l 03,44,26,37,40 e-mail lecoincoinludique Relevezle dĂ©fi d’ArsĂšne Lupin, dans une course au joyau au cƓur du Paris du XX e SiĂšcle ! Devenez un vĂ©ritable gentleman cambrioleur le temps de ArsĂšne Lupin et la Grand Diamant Blanc ! Vous ĂȘtes Perdus dans le ChronoWarp ! La machine Ă  voyager dans le temps du professeur Alcibiade Tempus s’est emballĂ©e et c’est Ă  vous de tout remettre dans l’ordre. En
S’il y a bien un jeu de sociĂ©tĂ© dont l’équipe attend Ă  chaque fois la sortie avec impatience, c’est Unlock!. Ses diffĂ©rentes boĂźtes, Ă©ditĂ©es par les cĂ©lĂšbres Space Cowboys, se sont dĂ©jĂ  Ă©coulĂ©es Ă  plus de exemplaires en cet article, nous allons vous prĂ©senter les boĂźtes Unlock! Heroic Adventures et Unlock! Timeless Adventures, publiĂ©es respectivement en dĂ©cembre 2018 et juin 2019. Six aventures aux antipodes les unes des Heroic AdventuresInsert CoinPassez les niveaux successifs d’une aventure virtuelle. Évitez le Game Over pour vous échapper !À la poursuite du lapin blancDécouvrez le pays des merveilles et ses étranges personnages. Ne tardez pas, aidez Alice à s’en échapper à temps !Sherlock Holmes sur le filLe maître des détectives fait face à une affaire des plus étranges. Pouvez-vous l’aider dans les méandres de son enquête ?Dans cette boĂźte, les Space Cowboys surfent sur plusieurs modes. En premier lieu, le retro gaming. Depuis quelques annĂ©es, les jeux vidĂ©o d’antan font un retour fracassant. Nintendo a rééditĂ© ses hits que sont la Nes et la Super Nintendo. Cette tendance commence aussi Ă  se dĂ©velopper dans le milieu de l’escape game. Nous avons d’ailleurs eu l’opportunitĂ© de tester plusieurs salles sur ce thĂšme, dont Arcade Invasion » Ă  Amsterdam ou encore Super Alpha World » Ă  Saint-Cyr-sur-Loire, prĂšs de Tours. Insert Coin » est dans la droite lignĂ©e des prĂ©cĂ©dentes aventures d’Unlock! parfaite pour les dĂ©butants voulant tenter une premiĂšre deux autres reposent, elles, sur deux grands classiques de la littĂ©rature britannique Sherlock Holmes » de Sir Arthur Conan Doyle et Alice au pays des merveilles » de Lewis Carroll. À la poursuite du lapin blanc » reprend les ingrĂ©dients qui ont fait le succĂšs d’Unlock!, notamment la fouille subtile. Petite particularitĂ© cette aventure dure 90 minutes et non 60 ! Sherlock Holmes sur le fil », quant Ă  lui, est plus original. Ce jeu se dĂ©tache pas mal de l’escape game, proposant ainsi aux joueurs une grande enquĂȘte, plus centrĂ©e sur vos capacitĂ©s de rĂ©flexion et de dĂ©duction. Une sorte de mini Chronicles of Crime jeu de sociĂ©tĂ© Ă©ditĂ© par Lucky Duck Games. Contrairement Ă  À la poursuite du lapin blanc » et Insert Coin », ce scĂ©nario n’est pas linĂ©aire. Soyez donc organisĂ©s pour ne pas perdre de prĂ©cieuses minutes !Unlock! Timeless AdventuresThe Noside ShowLe cirque Diosen arrive en ville, mais le professeur Noside a prĂ©vu un grand numĂ©ro de sabotage. ArrĂȘtez-le le spectacle doit continuer !ArsĂšne Lupin et le grand diamant blancVivez une course au joyau dans le Paris du dĂ©but du XXe siĂšcle et relevez le dĂ©fi d’ArsĂšne Lupin !Perdus dans le ChronoWarp !La machine Ă  voyager dans le temps du professeur Alcibiade Tempus s’emballe et c’est Ă  vous qu’il revient de tout remettre en ordre !Unlock! Timeless Adventures est la boĂźte qui a suscitĂ© le plus de plaisir de jeu chez moi. Par le passĂ©, il m’est arrivĂ© de moins accrocher vis-Ă -vis de certaines aventures. La construction de ces jeux n’étaient pas en cause. Cyril Demaegd, le directeur de la collection Unlock!, a toujours veillĂ© Ă  la qualitĂ© des Ă©nigmes et du storytelling. Il s’agissait plutĂŽt d’un ressenti complĂštement subjectif liĂ© Ă  un thĂšme que j’affectionnais fois-ci, je peux dire que j’ai eu un coup de cƓur pour l’ensemble des trois jeux de la boĂźte et ce pour des raisons diffĂ©rentes. Si vous ĂȘtes fan d’aventures qui racontent une histoire dĂ©taillĂ©e, Perdus dans le ChronoWarp ! » est un incontournable. Je suis tombĂ© sous le charme de la poĂ©sie de ce scĂ©nario. Son storytelling assez poussĂ© fait qu’on peut facilement s’attacher et s’identifier aux protagonistes. Il en rĂ©sulte une bienveillance, une envie de ne pas se tromper pour que l’histoire se dĂ©roule avec le moins de heurts cette 6e boite, le professeur Noside fait son grand retour. Le savant fou a beau avoir Ă©tĂ© vaincu Ă  deux reprises, il a repris du service
 dans un cirque. On retrouve dans cette aventure l’humour et les situations cocasses qui ont fait le succĂšs des deux prĂ©cĂ©dents Ă©pisodes. La progression dans le jeu a Ă©tĂ© bien travaillĂ©e et, par certains moments, n’est plus uniquement cantonnĂ©e Ă  une progression de carte en carte, comme Ă  l’ avec ArsĂšne Lupin et le grand diamant blanc », les Space Cowboys prĂ©sentent une aventure au gameplay classique et efficace. Elle brille par la fluiditĂ© du parcours d’énigmes. En gĂ©nĂ©ral, je teste les aventures Unlock! en solo. Il m’arrive donc rĂ©guliĂšrement de prendre plusieurs indices, mais cette fois-ci avec une seule petite aide j’ai pu parvenir jusqu’au dĂ©nouement avantage de cette 6e boite chaque jeu bĂ©nĂ©ficie d’un matĂ©riel en plus des cartes. Le professeur Noside est un peu plus chouchoutĂ©, avec un Ă©lĂ©ment Ă  la fois intĂ©ressant Ă  utiliser et parfaitement intĂ©grĂ© Ă  l’histoire. On a adorĂ© !Une 7e boĂźte pour la fin de l’annĂ©eMĂȘme si Unlock! se rapproche de plus en plus de la chasse au trĂ©sor gĂ©ante plutĂŽt que de l’escape game, il reste un incontournable pour les fans de jeux d’évasion. Les aventures sont bien construites, les Ă©nigmes bien pensĂ©es. De boĂźte en boĂźte, on observe une volontĂ© de proposer des choses diffĂ©rentes aux joueurs. Souvenez-vous au tout dĂ©but, Unlock! ne proposait que des cartes. Puis sont arrivĂ©es les machines via l’application mobile, puis du matĂ©riel. Unlock! est de retour le 22 novembre 2019 avec Unlock! Epic Adventures. Ce sera l’occasion de dĂ©couvrir si de nouvelles mĂ©caniques de jeu seront mises Ă  l’honneur.
MarieÉmile Maurice Leblanc est un romancier français nĂ© le 11 dĂ©cembre 18641, Ă  Rouen, et mort le 6 novembre 1941, Ă  Perpignan. Auteur de nombreux romans policiers et d’aventures, il est le crĂ©ateur du cĂ©lĂšbre et intemporel gentleman-cambrioleur ArsĂšne Lupin. La sĂ©rie ArsĂšne Lupin compte 17 Saisons et Episodes Casting News VidĂ©os Critiques Streaming Diffusion TV VOD Blu-Ray, DVD RĂ©compenses Musique Photos Secrets de tournage SĂ©ries similaires Audiences Critiques spectateursCritiques presse Voir les critiques spectateurs de Uniquement la saison 1 Toutes les saisons Uniquement la saison 1 Uniquement la saison 2 note moyenne 3,8 875 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© 335 critiques spectateurs 5 97 critiques 4 110 critiques 3 42 critiques 2 26 critiques 1 40 critiques 0 20 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s VoilĂ  une sĂ©rie bien sympathique Ă  suivre. On suit les aventures d'Assane Diop Omar Sy qui va vouloir venger et dĂ©fendre l'honneur de son pĂšre disparu 25 ans auparavant pour un crime qu'il n'a pas commis en commençant par voler un bijou prestigieux durant une vente au musĂ©e du de cette sĂ©rie est que le hĂ©ros s'inspire de son idole imaginaire alias ArsĂšne Lupin. Donc un gentleman cambrioleur !!Ormar Sy est extrĂȘmement convaincant dans ce rĂŽle et la mise en scĂšne ainsi que le scĂ©nario sont un excellent divertissement pour une 1Ăšre saison trĂšs rĂ©ussie. ArsĂšne Lupin est un personnage qui a toujours eu la classe et Omar Sy l'incarne Ă  merveille. Est-ce que cela va durer dans la saison voire les saisons ? Je ne sais pas! Mais pour le moment, les filouteries de chaque Ă©pisodes sont super et le fil rouge intĂ©ressant. Vivement la suite... Un bon moment de dĂ©tente avec des acteurs efficaces, au premier comme au second plan. On se laisse porter. Omar Sy dans le rĂŽle d ArsĂšne Lupin tout au moins en hĂ©ritier inspirĂ©... pourquoi pas pour bĂątir une trame f histoire originale ? Ça passe grĂące au jeu d acteurs nĂ©anmoins certaines scĂšnes sont assez invraisemblables ce qui nuit Ă  en faire une meilleure sĂ©rie. Ce n est pas aussi incroyable que le laisse penser certaines critiques, certes une sĂ©rie honnĂȘte pour passer un bon moment, mais l intrigue se dĂ©veloppe assez lentement, cela n aide pas Ă  une bonne immersion Une sĂ©rie dĂ©cevante qui cumule des facilitĂ©s consternantes tĂ©moignant d'une fainĂ©antise et d'une incompĂ©tence scĂ©naristiques inadmissibles! L'ensemble frise mĂ©chamment l'amateurisme et ne mĂ©rite pas tant de visibilitĂ©! Un bon moment de dĂ©tente avec des acteurs efficaces, au premier comme au second plan. On se laisse porter. Je ne comprends pas trop l'engouement pour cette sĂ©rie. Les ficelles sont trĂšs grosses et cela contraste avec la subtilitĂ© de Lupin. Nous pouvons citer entre autres le vol de la parure en elle-mĂȘme elle est remisĂ©e dans une poubelle que personne ne vĂ©rifie, Assane est Ă  la fois agent d'entretien et riche homme d'affaire mais personne ne s'en rend compte sur les camĂ©ras, Assane suspect car prĂ©sent sur les lieux du vol repart libre
, l'infiltration dans la prison oĂč un quidam peut aisĂ©ment remplacer un dĂ©tenu sans que personne ne sourcille, le flic qui est lui aussi un grand admirateur de Lupin, le pseudo suicide d'Assane qui n'Ă©veille aucun soupçon
. Tout arrive trop facilement ! Je l'aurais pensĂ© plus malin et inventif, qui plus est pour un type qui se revendique de Lupin. En outre les dialogues et le jeu d'acteur ne sont pas ce soucis de crĂ©dibilitĂ©, force est de constater que cette sĂ©rie ne casse pas trois pattes Ă  un canard. Alors comment expliquer sa popularitĂ© ? Omar Sy sĂ»rement, depuis "Intouchables" il est devenu intouchable. Va comprendre pourquoi
 La saison 1 n'est pas terrible, voir par moments trĂšs mauvaise, mais se regarde si on n'a rien de mieux Ă  faire. Omar n'est pas du tout crĂ©dible dans le un acteur que j'aime bien mais dans la premiĂšre saison il fait trop gauche par opposition Ă  son personnage jeune les flashback qui lui, Ă©tait bien c'est une sĂ©rie mignonne Ă  regarder en famille sans vraiment s' la saison 2... c'est la sĂ©rie française la plus regardĂ©e au monde, est ce qu'elle mĂ©rite son titre, certes elle est de bonne qualitĂ©, et on voit qu'il y a du budget et une production soignĂ©e dĂ©cors, casting.J'ai aimĂ© - la photographie, grande qualitĂ© des prises de vues de paris le louvre la nuit- cela donne envie de dĂ©couvrir l'Ɠuvre ArsĂšne Lupin .- une dernier Ă©pisode allĂ©chant, que redistribue les cartes, et annonce une seconde partie plus n'ai pas aimĂ© - manque de rĂ©alisme, certaine scĂšnes sont exagĂ©rĂ©s on croirais voir des extraits tirĂ© du film le rythme est saccadĂ©, il y a que 5 Ă©pisodes, on pouvait s'attendre Ă  pas de temps n'est pas pour moi la meilleur sĂ©rie Française, mais elle est plus que satisfaisante, on apprĂ©cie voir les aventures d'Assane Diop Une sĂ©rie sympathique, mĂȘme si celle-ci n'a pas oĂč peu de traits communs avec ArsĂšne Lupin. Omar Sy a toujours ce charisme qui rend toutes ces actions sympathique, malgrĂ© que tout soit abordĂ© de maniĂšres simplistes voler un objet au Louvre en un claquement de doigts,....Bref, Ă  ne pas regarder pour son rĂ©alisme ni pour son respect de l'ancienne sĂ©rie, mais juste comme une sĂ©rie gentillette sans prise de tĂȘte ni scĂ©nario alambiquĂ©... Netflix ne sais pas faire de sĂ©rie françaises , C'est un naufrage total . C'est la pire adaptation d'ArsĂšne Lupin , a non c'est vrai ce n'est pas ArsĂšne Lupin mais Assane Diop un copicat lol .Omar Sy en fait des tonnes pour sauver le naufrage . L'intrigue si on peut parler d'intrigue C'est tĂ©lĂ©phonĂ© . Bref a fuir immĂ©diatementNetflix commande une seconde saison 02 il vont continuer le navetGeorges DescriĂšres est ArsĂšne Lupin et aucun acteur ne lui arrivent Ă  la cheville Il doit se retourner dans sa tombe Assane Diop Omar Sy est orphelin. Vingt ans plus tĂŽt, son pĂšre est mort en prison, dans d'obscures circonstances, aprĂšs avoir Ă©tĂ© injustement soupçonnĂ© du vol du Collier de la reine, propriĂ©tĂ© de ses patrons, M. et Mme Pellegrini. Assane a grandi solitairement. Fan d'ArsĂšne Lupin dont il a lu toutes les Aventures, il utilise ses dons pour la cambriole pour commettre, toujours avec Ă©lĂ©gance, mille larcins. Quand on annonce que le Collier de la reine a Ă©tĂ© retrouvĂ© et qu'il sera bientĂŽt mis en vente, Assane n'a plus qu'une idĂ©e en tĂȘte le dĂ©rober afin de laver l'honneur de son cinq premiĂšres Ă©pisodes de la sĂ©rie "Lupin" arrivent sur Netflix avec tambours et trompettes. Rassemblant quelques unes des plus grandes stars du moment, soigneusement choisies pour sĂ©duire toutes les tranches d'Ăąge Omar Sy, l'acteur prĂ©fĂ©rĂ© des Français, Clotilde Hesme pour les trentenaires, Ludivine Sagnier pour les quadragĂ©naires, Nicole Garcia pour les plus vieux, Shirine Boutella et Soufiane Guerrab pour les plus jeunes, tournĂ©e dans les dĂ©cors les plus touristiques qui soient le Louvre, le jardin du Luxembourg, la falaise d'Étretat, la mini-sĂ©rie affiche sans dĂ©tour ses intentions sĂ©duire le plus large public, en France et est-elle parvenue ? Les avis se dĂ©chirent depuis deux jours, prenant parfois une dimension polĂ©mique lorsque les rĂ©centes positions dĂ©fendues par Omar Sy dans le dĂ©bat public sont Ă©voquĂ©es. D'un cĂŽtĂ©, les plus enthousiastes se rĂ©jouissent de retrouver le plaisir rĂ©gressif qu'ils avaient pris, enfant, Ă  la lecture des romans de Maurice Leblanc et/ou Ă  la vision de la sĂ©rie avec Georges DescriĂšres dont les plus ĂągĂ©s se souviennent tous du gĂ©nĂ©rique chantĂ© par Jacques Dutronc. De l'autre, les plus chagrins reprochent Ă  "Lupin" sa vulgaritĂ©, l'accumulation des clichĂ©s, la pauvretĂ© des dialogues tĂ©lĂ©phonĂ©s et son rythme me classe hĂ©las dans cette seconde sĂ»r, j'ai ressenti ce petit frisson rĂ©gressif Ă  retrouver le "gentleman cambrioleur" - dont le machisme revendiquĂ© de mĂąle blanc cisgenre pourrait lĂ©gitimement encourir les foudres de la gĂ©nĂ©ration MeToo. Je me suis aussi laissĂ© bluffer Ă  la distribution brillante, au sourire sĂ©ducteur d'Omar Sy et Ă  l'argent dĂ©pensĂ© sans compter dans une rĂ©alisation qui n'a pas mĂ©gotĂ© son budget. Mais le plaisir fut de courte durĂ©e."Lupin" reprend les codes des romans-feuilletons et des vieilles sĂ©ries. Ses personnages sont archĂ©typiques le gentleman cambrioleur, l'ignoble milliardaire, la jolie jeune femme, l'ami fidĂšle.... HĂ©las, le temps a passĂ© et les modes ont changĂ©. L'Ɠil du spectateur, qui en a beaucoup vu, a Ă©voluĂ©. Depuis le dĂ©but du vingt-et-uniĂšme siĂšcle et la multiplication des sĂ©ries amĂ©ricaines, les personnages ont gagnĂ© en profondeur, les intrigues sont sans cesse plus complexes. Le temps n'est plus des personnages tout d'une piĂšce. Les intrigues tracĂ©es d'avance ne sĂ©duisent casse du Louvre par lequel commence la sĂ©rie s'annonçait spectaculaire. HĂ©las, tout le dĂ©roulement nous en est rĂ©vĂ©lĂ© par avance. Et le tour de passe-passe par lequel il se termine est tellement prĂ©visible qu'il ne nous surprend exemple dans le deuxiĂšme Ă©pisode Quand Assane Diop recueille les derniĂšres volontĂ©s d'un mourant qui lui demande de faire sourire sa femme, la scĂšne suivante, oĂč notre hĂ©ros, fidĂšle Ă  sa parole, laisse Ă  la veuve un diamant, est insupportable. Elle l'est encore plus quand, en voix off, rĂ©sonnent une seconde fois les paroles du mourant - au cas oĂč on n'ait pas compris qu'il s'agisse de sa Ă©lĂ©ment Ă  charge avoir flanquĂ© le hĂ©ros d'un gamin, avec lequel il essaie tant bien que mal de renouer une relation que sa sĂ©paration avec sa mĂšre a mis en pĂ©ril, pĂšse une tonne et mĂ©rite incontestablement la palme de la plus Ă©culĂ©e idĂ©e de scĂ©nario. ratĂ© complet,rien ne va, les acteurs ne sont pas bon, les personnages caricaturaux, les dialogues sont nuls, la musique arrive n'importe comment, ce n'est plus des ficelles mais des cordes tellement c'est gros sabots...ce n'est pas possible de faire ça en 2020 Je suis ravie de ne pas avoir regardĂ© la note AllocinĂ© avant de regarder, car je serais passĂ©e Ă  cĂŽtĂ© d'une trĂšs trĂšs belle sĂ©rie. Un scĂ©nario innovant et trĂšs complet en tous points, un trĂšs bon casting, de trĂšs belles performances. Rien Ă  redire, c'est parfait. Cette6Ăšme boite Unlock dĂ©marrer de la meilleure des maniĂšres, avec une aventure toujours aussi cartoonesque et plaisante. On est rĂ©solument fans de ce cher Noside qui devient une institution de la gamme et que nous avons hĂąte de le retrouver dans l’Animal-O-Matic. L’ÉQUIPE : Membres : Adrien & Yo. Temps : 43 minutes 10 secondes.

UNLOCK ! EST UN JEU DE CARTES COOPÉRATIF INSPIRÉ DES ESCAPE ROOMS. Les escape rooms sont des salles dont vous devez vous Ă©chapper en moins de 60 minutes. Unlock ! vous fait vivre ces expĂ©riences chez vous, autour d’une table. Des Ă©nigmes visuelles ou audio ralentissent votre progression
 Ă  vous de coopĂ©rer avec vos partenaires pour avancer et terminer dans les temps ! L’application gratuite Unlock !, compatible avec les tĂ©lĂ©phones et tablettes Android et iOS, est nĂ©cessaire pour jouer. Elle permet d’obtenir des indices, de repĂ©rer des objets cachĂ©s, mais aussi d’entrer les codes dĂ©couverts. Elle contribue Ă©galement Ă  l’ambiance avec ses musiques dĂ©diĂ©es Ă  chaque aventure, ses Ă©nigmes audio, ses terribles pĂ©nalitĂ©s et son compte Ă  rebours fatal ! La boĂźte Unlock ! contient trois aventures The Noside Show Le Cirque de Diosen arrive en ville ! Cependant, le docteur Noside ourdit un numĂ©ro de sabotage de grande ampleur. ArrĂȘtez-le, car le spectacle doit continuer dans The Noside Show ! ArsĂšne Lupin et le Grand Diamant Blanc Relevez le dĂ©fi d’ArsĂšne Lupin, dans une course au joyau au cƓur du Paris du XXe SiĂšcle ! Devenez un vĂ©ritable gentleman cambrioleur le temps de ArsĂšne Lupin et la Grand Diamant Blanc ! Perdus dans le ChronoWarp ! Vous ĂȘtes Perdus dans le ChronoWarp ! La machine Ă  voyager dans le temps du professeur Alcibiade Tempus s’est emballĂ©e et c’est Ă  vous de tout remettre dans l’ordre.

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