Découvrezet achetez Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre. Recueil d'études en droit pénal de Bernard Durand Recueil d'études en droit pénal de Bernard Durand par Serge DAUCHY,Martine FABRE, éditeur CENTRE D'HISTOIRE JUDICIAIRE, livre neuf année 910114282 livraison 24/48H - française La tradition veut que cette phrase 1 ait été gravée à l'entrée de l'Académie, l'école fondée à Athènes par Platon. Mais que vaut cette tradition ? Notons tout d'abord que cette tradition ne nous est connue que par des sources très tardives, postérieures d'au moins 10 siècles à Platon elle est mentionnée par Jean Philopon, philosophe néoplatonicien chrétien qui vécut à Alexandrie au VIème siècle de notre ère et dont survivent plusieurs commentaires d'œuvres d'Aristote, dans son commentaire du De Anima d'Aristote in De An., Comm. in Arist. Graeca, XV, ed. M. Hayduck, Berlin 1897, p. 117, 29 ; par Elias, un autre philosophe néoplatonicien alexandrin du VIème siècle de notre ère, postérieur à Jean Philopon et, comme lui, chrétien, dans son commentaire des Catégories d'Aristote in Cat., Comm. in Arist. Graeca, XVIII, pars 1, ed. A. Busse, Berlin 1900, p. 118, 18 ; et aussi par Jean Tzetzès, auteur byzantin du début du XIIème siècle de notre ère, dans ses Chiliades VIII, 974-7, où on la trouve sous la forme complète mentionnée dans la note 1. 2 Les deux premières références proviennent de commentaires d'œuvres d'Aristote, et de fait, on trouve le terme ageômetrètos chez lui, par exemple dans les Seconds analytiques, I, xii, 77b8-34, où le mot figure 5 fois en quelques lignes, mais il ne fait jamais référence, dans ses œuvres conservées du moins, à cette inscription au fronton de l'Académie, où il étudia, enseigna et vécut près de 20 ans. Si le caractère tardif des sources peut nous inciter à douter de l'authenticité de cette tradition, il n'en reste pas moins que, dans l'esprit, elle n'a rien d'invraisemblable, comme on pourra s'en convaincre en lisant ou relisant ce que dit Platon des sciences propres à la formation du philosophe au livre VII de la République, et en particulier du rôle de la géométrie en République, VII, 526c8-527c11. Il faut seulement remarquer que, pour Platon, la géométrie, pas plus que les autres sciences mathématiques, n'est une fin en soi, mais seulement un préalable destiné à tester et développer la capacité d'abstraction de l'étudiant, c'est-à-dire son aptitude à dépasser le stade des sensations qui nous maintiennent dans l'ordre du visible et du monde matériel pour s'élever jusqu'à l'intelligible pur. Et la géométrie, comme le montre l'expérience avec l'esclave dans le Ménon 80d1-86d2, peut aussi nous faire appréhender des vérités » celle d'un théorème de géométrie comme, dans le cas du Ménon, celui sur le doublement du carré que l'on peut dire transcendantes » en ce qu'elles ne dépendent pas de ce que nous en pensons, mais s'imposent à tout être sensé, et donc nous inciter à nous demander si de telles vérités transcendantes n'existent pas aussi dans d'autres domaines, comme celui de l'éthique et de ce qui fait le véritable bonheur des hommes, que nous ayons moyen de les démontrer » ou pas. Une dernière remarque sur la traduction du grec. La formule ne parle pas de géomètre », qui se dit en grec geômetrès, mais qualifie les exclus à l'aide de l'adjectif ageômetrètos, formé du a- privatif et d'une forme, geômetrètos, qui correspond à l'adjectif verbal en -tos du verbe geômetrein, dont la signification première et etymologique est mesurer metrein la terre gè », c'est-à-dire arpenter », et qui en est venu à signifier pratiquer la géométrie » dans un sens plus général dans la mesure où la géométrie est en effet née des besoins de l'arpentage. Les adjectifs verbaux en -tos servent en grec à exprimer le possible comme les adjectifs en -able ou -ible en français, et geômetrètos signifie donc au sens premier qui peut pratiquer la géométrie », ou, au sens passif, qui peut être objet de géométrie », soit encore géométrique », ce qui en fait alors un synonyme de geômetrikos dont géométrique » est le décalque français. 3 Dans ces conditions, il serait préférable de traduire l'inscription supposée par que pas un inapte à la géométrie n'entre » plutôt que par que nul n'entre s'il n'est géomètre ». L'avertissement ne vise pas tant ceux qui ne sont pas déjà géomètres confirmés que ceux qui n'ont pas, comme aurait dit Pascal, l'esprit de géométrie, ou du moins une aptitude à pratiquer la géométrie. Retour à l'index des questions sur Platon 1 Une forme plus complète de cette phrase est citée par R. Baccou dans la note 492 sur Rép., VII, 526e6-7 à sa traduction de la République pour les éditions Garnier GF Flammarion n° 90, Paris, 1966 mèdeis ageômetrètos eisitô mou tèn stegèn », qui se traduit par que personne n'entre sous mon toit s'il n'est géomètre ». <== 2 Sur ces sources, cf. la rubrique ageômetrètos dans le Greek-English Lexicon de Liddell-Scott-Jones, ainsi que la note sur République, VII, 527c dans l'édition Budé de la République par E. Chambry, Platon, Œuvres complètes, Tome VII, 1ère partie, République, livres IV-VII, p. 165. On pourra aussi consulter l'ouvrage de D. H. Fowler, The Mathematics of Plato's Academy A New Reconstruction, Oxford University Press, 1987, pp. 200-201, qui renvoie pour les sources de l'inscription à un article de H. D. Saffrey intitulé Ageômetrêtos mêdeis eisitô une inscription légendaire », publié dans la Revue des études grecques 81 1968, pp. 67–87, et repris dans Recherches sur le néoplatonisme après Plotin Histoire des doctrines de l'antiquité classique, 14, Paris, Vrin, 1990. Saffrey retrouve les plus anciennes références à cette inscription dans un discours écrit en 362 par l'empereur Julien l'Apostat, qui fait référence à une inscription à l'entrée de l'Académie sans en citer le texte précis ce qui pourrait suggérer que l'histoire était déjà bien connue, et dans une scolie anonyme sur un manuscrit d'Aelius Aristide dont l'auteur probable serait selon lui l'orateur Sopatros qui vécut au IVème siècle de notre ère, qui, elle, mentionne le texte de l'inscription, en précisant que ageômetrètos a été mis plutôt que anisos kai adikos inégal/inique et injuste », parfois utilisés sur des inscriptions similaires à l'entrée de lieux sacrés que personne d'inique ou d'injuste n'entre ici », parce que la géométrie recherche l'égalité et la justice/justesse hè gar geômetria tèn isotèta kai tèn dikaiosunèn zètei ». On retrouve cette même mise en relation avec les idées d'égalité et de justice dans la mention de l'inscription faite dans les Chiliades de Jean Tzètzès, dont le texte est le suivant Pro tôn prothurôn tôn hautou grapsas hupèrche Platôn Mèdeis ageômetrètos eisitô mou tèn stegèn Toutestin, adikos mèdeis paresierchestô tèide Isotès gar kai dikaion esti geômetria. Platon avait écrit sur la porte d'entrée de sa maison "Que personne n'entre sous mon toit s'il n'est géomètre", c'est-à-dire "Que personne d'injuste ne s'introduise subrepticement ici", car la géométrie est égalité et justice/justesse ». <== 3 Dans le passage cité plus haut des Seconds analytiques I, xii, 77b8-34, Aristote utilise geômetrikos lorsqu'il veut parler positivement de questions ou de problèmes qui sont géométriques » et ageômetrètos comme son contraire lorsqu'il veut parler de questions ou de problèmes qui sont non géométriques », mais n'utilise jamais geômetrètos. Il utilise aussi une fois ageômetrètos au masculin pluriel 77b13 pour qualifier des interlocuteurs potentiels lorsqu'il dit qu'on ne devrait pas parler gémoétrie parmi des non géomètes » en ageômetrètois, opposant ces personnes au geômetrès. <== Platon et ses dialogues Page d'accueil - Biographie - Œuvres et liens vers elles - Histoire de l'interprétation - Nouvelles hypothèses - Plan d'ensemble des dialogues. Outils Index des personnes et des lieux - Chronologie détaillée et synoptique - Cartes du monde grec ancien. Informations sur le site À propos de l'auteur Première publication le 4 janvier 2004 anglais et français - Dernière mise à jour le 26 mars 2011 © 2004 Bernard SUZANNE cliquez sur le nom pour envoyer vos commentaires par courrier électronique Toute citation de ces pages doit inclure le nom de l'auteur et l'origine de la citation y compris la date de dernière mise à jour. Toute copie de ces pages doit conserver le texte intact et laisser visible en totalité ce copyright. Platonposséde une école appelée l'Académie, c'est à celle-ci que fait référence cette célèbre phrase. Pour lui, la géométrie est un équivalent des mathématiques qui représentent le développement de la raison, dont la finalité est le savoir pour le savoir. La véritable connaissance n'a pas d'utilité matérielle.
Le titre de l’article est, paraît-il, l’inscription que Platon avait fait écrire à la porte d’entrée de son école de philosophie. C’est une légende, mais comme toutes les légendes, elle est belle et nous dit quelque chose. L’École d’Athènes fresque de Raphaël, Palais du Vatican, v. 1509-1510 Elle m’évoque la phrase de Sophia Kovalevskaya que j’ai mis en exergue de mon site, il est impossible d’être mathématicien sans être poète dans l’âme ». Sophia Kovalevskaya 1850-1891 Ces deux phrases posent le lien entre les mathématiques et la beauté, les mathématiques et la vérité, les mathématiques et la sagesse, la sagesse au sens philosophique. On se trompe à mon sens dans l’enseignement des mathématiques à l’école. On parle toujours de l’utilité des mathématiques, et certes, elles le sont, mais rares sont les élèves touchés par cet argument. Les mathématiques ne leur servent à rien dans l’immédiat, à part peut-être à contenter leurs parents et leurs professeurs, et à recevoir les honneurs du système scolaire. Je vous renvoie à un de mes anciens articles sur l’utilité des mathématiques. On gagnerait à parler de la beauté des mathématiques, et de la valeur des mathématiques, valeur avec un grand V, comme Vérité. Beauté mathématique. Les pavages du palais de l’Alhambra à Grenade. Que nous apprennent les mathématiques? Les mathématiques nous apprennent que le chemin est plus intéressant que le point d’arrivée, elles nous apprennent qu’on peut découvrir la vérité à l’aide du raisonnement, elles nous apprennent qu’il ne faut pas croire aveuglément ce qu’on nous dit, que la vérité peut être démontrée, et qu’elles est accessible à tous, pour peu qu’on en ai envie. Les mathématiques nous ouvrent les portes de mondes enchantés, dans les quels les droites parallèles peuvent se couper, les nombres peuvent être premiers, jumeaux, parfaits. Dans les quels la quatrième dimension est naturelle. Et maintenant, avec la puissance des ordinateurs, on peut voir les mathématiques! Les mathématiques sont belles et elles peuvent nous toucher, à l’instar d’un tableau ou d’un poème. Les mathématiques sont humaines et reflètent les préoccupations humaines, le désir de l’homme de s’élever et de tutoyer l’infini. Ceux qui aiment les mathématiques ne se préoccupent pas de savoir qu’elles servent à faire des avions ou des téléphones portables. Ils ne se préoccupent nécessairement de la valeur des solutions des équations, mais bien davantage à la méthode pour trouver une solution. Quand ils ont compris le concept, quand ils ont trouvé la méthode, ils laissent à d’autres le soin de finir les calculs. Comme pour le bonheur, le chemin est le plus important. Les mathématiques, tout comme l’art, ou le sport, aident à vivre, car la vie n’est pas faite que d’utilité, c’est une affaire de développement. Mieux comprendre, mieux réfléchir, mieux se connaître, se dépasser… Je suis tombée l’autre jour sur ce petit billet de Thibaut de Saint-Maurice sur France Inter, qui m’a inspiré ces réflexions. Il y parle, avec efficacité et lyrisme, de la valeur des mathématiques, en ce qu’elles rendent possible à chacun de nous de toucher l’universel. Les mathématiques nous apprennent l’importance du raisonnement en effet, on s’en fout de la valeur de x », et nous rendent plus sages en nous faisant prendre conscience que nous sommes capables de connaître une vérité universelle, et ce grâce à notre seul raisonnement. Une belle image de mathématiques, trouvée sur le site Images des maths.

QUENUL N’ENTRE ICI S’IL N’EST GEOMETRE (PLATON) Ainsi, comme nous l’avions développé dans notre article précèdent ;La lecture attentive, et l’interprétation analytique Géométrisation du corps topologique de la droite réelle Dans cet article inédit, nous allons dévoiler partiellement, les fondements théoriques de tous les articles qui ont précédés, en

Articles étiquetés comme “Nul n'entre ici s'il n'est géomètre en grec” Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » Platon signification Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » Platon signification 31 octobre 2021 4 Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre que signifie cette célèbre phrase de Platon ? Comment l’interpréter ? Tentative d’explication. Que nul…

QueNul N Entre Ici S Il N Est Géomètre. Friday, 1 July 2022 muffins-à-la-ricotta. 200-201, qui renvoie pour les sources de l'inscription à un article de H. D. Saffrey intitulé « Ageômetrêtos mêdeis eisitô: une inscription légendaire », publié dans la Revue des études grecques 81 (1968), pp. 67–87, et repris dans Recherches sur le néoplatonisme après Plotin (Histoire des
Écrit par Antarès Mesurer, comparer pour choisir et décider ? Deux chemins ! 1Humaniste et politique 2 Symbolique et initiatique Néanmoins un seul objectif Construire le Temple de l’Humanité Contribution n° 1 ... du DEVOIR opératif »fermé... au DEVOIR spéculatif » libéral. Nul n’entre ici s’il n’est géomètre » … … dictait Platon… au fronton de son Académie… … 380 ans avant notre ère ! Mesurer, comparer pour choisir et décider… … fondent ce qu’il appelait l’esprit de géométrie ». Lui-même en usait Ne choisir que de jeunes élites de ce bois… … dont Aristote… … pour les conduire aux plus hautes fonctions dans la Cité… …telle était sa ligne de conduite. Puis Euclide vint, et le premier en Grèce Enseigna l’art du géomètre Environ 300 ans avant notre ère. Il nous laisse des livres importants… … sur la géométrie plane… tels ses Eléments » … qu’il nomme de la règle et du compas » évidemment. Il surgit en 1390… en maçonnerie… … par l’intermédiaire d’un poème manuscrit… … LE REGIUS… … lequel encore nous guide… … de par les STATUTS DE L’ART DE GÉOMÉTRIE SELON EUCLIDE…. Le Régius ? C’est l’histoire de grands seigneurs et de grandes dames… …qui avaient beaucoup d'enfants… … pour lesquels ils voulaient de bons métiers... … contraignants en DEVOIRS … …envers leurs compagnons, le seigneur, le maitre et la vierge Marie. Ils convoquèrent, ce pourquoi, les plus savants des clercs… … dont Euclide… … afin de créer le métier de maçonnerie… … de par la science de géométrie. EXTRAITS Ce grand clerc, Euclide, ordonna A celui qui était plus élevé dans ce degré, Qu'il devait enseigner les plus simples d'esprit Pour être parfait en cet honnête métier; Et ainsi ils doivent s'instruire l'un l'autre, Et s'aimer ensemble… comme sœur et frère. Il ordonna encore que Maître doit-il être appelé; Afin qu'il soit le plus honoré, Mais jamais maçons ne doivent appeler un autre, Ni sujet ni serviteur… mon cher frère… … Même s'il est moins parfait qu'un autre; Chacun appellera les autres… compagnons, par amitié. Euclide enseigna le métier de géométrie. Il fonda les sept sciences; Grammaire est la première, je le sais, Dialectique la seconde, je m'en félicite, Rhétorique la troisième sans conteste, Musique la quatrième, je vous le dis, Astronomie est la cinquième, par ma barbe, Arithmétique la sixième, sans aucun doute, Géométrie la septième, clôt la liste, Car elle est humble et courtoise. En vérité, la grammaire est la racine, Chacun l'apprend par le livre; Mais l'art dépasse ce niveau, Comme le fruit de l'arbre vaut plus que la racine; La Rhétorique mesure un langage soigné, Et la Musique est un chant suave; L'Astronomie dénombre, mon cher frère ; L'Arithmétique montre qu'une chose est égale à une autre, La Géométrie est la septième science, Qui distingue le vrai du faux, Fin de citation Mes FF et mes SS… A cette époque, le catholicisme romain cannibalise la maçonnerie opérative Impossible d’y échapper ! C’est l’esprit de l'époque… … le Zeitgeist philosophique allemand… qui signifie l’esprit du temps »… … c’est-à-dire le climat intellectuel et culturel… … les jugements et habitudes de pensée… … que la vulgate temporelle et spirituelle impose à tous et partout. Le conte-poème Régius participe évidemment de ce système culturel carcéral… … en fixant les DEVOIRS aussi bien intimes que publics de chacun… Exemples Celui qui voudrait connaître ce métier et l'embrasser, doit bien aimer Dieu et la sainte église et son maître aussi. Un maçon qui connaît bien son métier, Qui voit son compagnon tailler une pierre, Et qu'il est sur le point d'abîmer cette pierre, Reprends-la lui aussitôt si tu le peux, Et montre-lui comment la corriger, Avec de douces paroles nourris son amitié Tu ne coucheras pas avec la femme de ton maître, Ni de ton compagnon, en aucune manière, Sous peine d'encourir le mépris du métier; Ni avec la concubine de ton compagnon, Pas plus que tu ne voudrais qu'il couche avec la tienne. Cela dit, peu à peu, le métier de maçonnerie… … va conférer à la science de géométrie… …un statut de système de référence… … comme étant une science à part… … reliant l’idée à l’objet… … le raisonnement à la forme… … ce qui, par extension désignera toutes les démarches intellectuelles, morales et spirituelles… …et ouvrira ainsi la voie à notre maçonnerie spéculative ! … Ainsi mes FF et mes SS… …le maçon opératif, tel le géomètre, doit-il savoir mesurer et comparer pour exécuter son plan de travail et toucher son salaire… … le nez dans le guidon… car pas question d’édification philosophique d’un Temple de l’humanité, voué à la concorde et la justice… ... fruit de la lente maturation alchimique, culturelle et humaniste qu’est l’initiation maçonnique. Il lui manque encore en effet le plus important… … ce subtil alchimique enchantement surréaliste de chercheur d’or … Car enfin… … s’il suffisait de se constituer de vérités… …bien propres sur elles… … gazouillantes d’obéissances bien-pensantes… … admirablement taillées… … alignées et superposées à l’identique entre elles ?... … tel le mur de Berlin ? … Au bout du bout… ce Temple de l’Humanité… … soi-disant pur et sans taches… … symboliserait une société figée … … d’où Dionysos aurait été évincé… … le désir castré… … dans la parfaite harmonie de l’uniformité… … d’où nait l’ennui… et le totalitarisme… … dont celui du transhumanisme… aujourd’hui ! Quant à nous mes FF et mes SS… …notre ailleurs est autre ! Chacun s’initie soi-même… …. en cheminant cahin-caha… … ici et là… où le pousse ses angoisses métaphysiques. Il se construit ainsi… … d’autres aussi… … formant un tout… … à limage de ces longs murs de pierres sauvages… … zébrant nos prairies montagnardes… … ou bordant nos chemins vicinaux… … création d’imaginations fécondes… … adossées à de savoir-faire immémoriaux… … de force, sagesse et beauté… … et non de Raison pure… Car l’apriori, le Zeitgeist, le choc émotionnel fondent le désir… … celui du compagnon… … qui vaque par la tangente… … à la recherche de l’or du Temps… … Kant, Lautréamont, André Breton dans l’havre-sac… … et Pascal… Il ne faut pas dormir ! » Alors, l’esprit de géométrie… spéculatif ? Certes… nul n’entre ici s’il n’est géomètre… … mais… nul n’y reste s’il n’est que géomètre ! … car, sur le Forum… dans la Cité la polis d’Aristote… …au franc-maçon, animal politique … … Comme tout être humain !… …s’impose le DEVOIR de PAROLE… …pour distiller au dehors… …l’esprit de géométrie… … mûri au-dedans ! Contribution n°2 L’Académie de Platon, était un lieu de formation spirituelle de l’homme La tradition philosophique qui affirme que Platon écrivit cette phrase Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » au fronton de son Académie », n’insiste pas assez sur l’idée que se faisait ce célèbre philosophe du mot géométrie ». Le sens du mot géométrie » employé par Platon n’est évidemment plus tout à fait le même après 2500 ans. En tant que science et art », le but de la géométrie de Platon, était de tracer les figures, de relier les lignes, de mesurer les distances et concevoir les formes idéales. Il est donc évident que la géométrie dont parle Platon n’est pas ce chapitre du cours de mathématiques enseigné à notre époque au collège. Il s’agit d’une science sacrée celle des idées et des formes ». Les idées pures » sont des essences divines existant éternellement dans le monde céleste, tandis que les formes » sont les corps visibles de notre monde matériel. Chaque objet de notre bas-monde, pensaient Socrate et Platon, sont les représentations imparfaites des idées pures et parfaites qui existent éternellement dans le monde spirituel. Elles s’incarnent et prennent corps sous les multiples formes des objets cosmiques et terrestres visibles du monde sensible et matériel. Toutes choses du monde sensible sont des formes, sortes de figures géométriques tracées par la main des dieux et destinées à être les réceptacles de leurs idées pures » et des archétypes » célestes. Telle était la doctrine qu’enseignait Platon, et avant lui, son Maître Socrate. Ancêtre de la géométrie moderne, la géométrie de Platon était donc exclusivement une science spirituelle dont la finalité n’était pas de former les étudiants à l’esprit mathématique, ni aux méthodes de mesures quantitatives, mais plutôt à ouvrir leurs intuitions à l’appréhension des réalités spirituelles et à leur rendre intelligibles les lois de la création métaphysique du cosmos et la terre, ces espaces où se déploient les formes », c’est-à-dire, les corps physiques de notre bas-monde. L’Académie de Platon était par conséquent une école initiatique, un lieu de formation de l’esprit humain à la compréhension des relations existant entre le monde supérieur des archétypes et le monde inférieur terrestre des objets matériels accessibles aux sens. Cette formation conférait aux étudiants l’aptitude mentale et psychique permettant à l’esprit humain de passer du monde matériel des pensées imparfaites découlant des Sens », à celui des pensées pures et parfaites capables de s’élever aux Arts » et aux Sciences » célestes, tels les prisonniers de la Caverne de Socrate qui, une fois libérés de l’illusion des sens, parviennent à voir la lumière du soleil et donc à distinguer la vraie réalité » des choses. En ce sens, Platon ne faisait qu’institutionnaliser le système informel de la formation intellectuelle et spirituelle lancée par son Maitre Socrate. C’est en Egypte, dans les Temples de Thèbes, grande métropole religieuse, que semble-t-il, Platon avait pris conscience de l’importance de l’esprit de géométrie » comme préalable à toute formation initiatique. En effet, la construction des pyramides, avant d’être un art de bâtisseurs de monuments, était d’abord une œuvre de géométrie, c’est-à-dire, une œuvre de la pensée. Tout comme l’entrée dans le Temple n’est permise qu’aux initiés, l’entrée dans l’Académie de Platon n’est accessible qu’à ceux qui ont l’esprit de géométrie » selon le mot de Blaise Pascal, qui semble avoir bien compris la véritable intention de Platon. Que nul n’entre ici s’il n’a point l’aptitude à réfléchir on dit aujourd’hui dans les loges maçonniques Que nul n’entre ici s’il n’a point l’aptitude à méditer. N’exige-t-on pas du profane qui se destine à l’initiation, de passer d’abord par le Cabinet de Réflexion pour prouver son esprit de géométrie » ? Que nul n’entre ici s’il n’a point l’aptitude à méditer sur les idées pures et les réalités du monde immatériel et supérieur. En ce sens, on peut affirmer sans trop se tromper, que Platon est le père du symbolisme en tant que démarche intellectuelle utilisant les formes géométriques, c’est-à-dire des symboles, pour enseigner et rendre intelligibles à l’esprit humain, les idées archétypales et les phénomènes du monde invisible. La formule de Platon est donc avant tout, une devise, un critère de sélection et non pas un précepte discriminatoire, elle résonne à la fois comme une invitation à ceux qui veulent s’élever à la connaissance des idées pures, et comme un avertissement nécessaire aux étudiants inaptes à l’initiation, afin qu’ils ne viennent pas perdre leur temps à l’Académie. Le Grand Architecte de l’Univers est aussi le Grand Géomètre Quelques siècles après Platon, les gnostiques iront plus loin en parlant de géométrie sacrée » et en désignant Dieu le créateur des cieux et de la terre par l’attribut de Grand Géomètre ». Tout comme Platon, les gnostiques avaient aussi créé des Ecoles initiatiques dans la même intention et logique de pensée que l’illustre philosophe grec. C’est à peu près à cette époque qu’apparait l’expression Grand Architecte de l’Univers » entendue comme un synonyme du mot Grand Géomètre », comme le rappelle Blaise Pascal qui désignait explicitement Dieu par ce terme, ou comme Voltaire qui appellait Dieu l’éternel Géomètre ». Tout architecte est d’abord un excellent géomètre, cela va sans dire. En effet, le plan d’une cathédrale, comme le plan de toute œuvre d’architecture est un ensemble de formes ou de figures, conçus dans l’esprit de l’architecte, et qui par le travail » ou Art de la construction », se matérialisera en monument physique. De même, si l’Homme est le symbole d’une forme appelée corps humain », sa création en tant qu’être humain a suivi exactement le même processus dans l’Esprit du Grand Architecte de l’Univers. Reprenant cette conception des mystères de la création, les Hermétistes, les Alchimistes et les Kabbalistes, développeront tour à tour, leurs enseignements initiatiques en partant du principe qu’il existe une analogie entre les puissances créatrices du Géomètre Homme et celles du Grand Géomètre. Au-delà de leurs différences, ces écoles enseignaient que le Grand Architecte est une Lumière, une Energie cosmique qui investit les formes humaines, animales, végétales et animait toute forme visible, tout comme Socrate et Platon enseignaient que les idées pures descendaient du monde des archétypes pour devenir des pensées intelligibles dans l’intellect humain, ou sublimer les formes matérielles du monde sensible. Leur doctrine centrale tourne autour d’une même idée l’Homme est capable de déployer l’Art de manier la Règle, l’Equerre et le Compas confère l’aptitude mentale et psychique les pouvoirs divins à la base de la création des cieux et de la terre ces outils maniés dans un esprit géométrique approprié permettent de tracer » des formes géométriques mentales harmonieuses et capables de capturer les énergies spirituelles les idées pures éparses dans l’univers, de les rassembler et de les unir dans cette forme, autrement dit, de lui donner vie, force et puissance. C’est en cela que la géométrie de Platon est une science initiatique. Sans doute qu’en privilégiant l’expression Grand Architecte », les écoles gnostiques ont voulu mettre en exergue la fonction de constructeur du Géomètre divin, dès lors que leur enseignement ésotérique, originaire d’Egypte, plaçait le symbolisme de la construction du temple humain et du temple céleste au cœur de la transmission initiatique. L’initié gnostique est à même de créer des formes mentales selon les lois de l’art de la construction géométrique. C’est en cela que la symbolique maçonnique démontre clairement que la Franc-Maçonnerie moderne est l’héritière des anciennes écoles gnostiques, mais aussi l’héritière de Platon, le père du symbolisme géométrique. Le Franc-Maçon est aussi un géomètre et un constructeur de temple Être géomètre », c’est savoir manier l’Equerre, le Compas et la Règle. Ces instruments, notamment, l’Equerre et le Compas, sont essentiellement les outils immatériels de la géométrie sacrée enseignée dans toutes les écoles d’initiation depuis Platon. Sans le savoir, les Francs-Maçons sont les élèves de Platon. La géométrie est le nom par lequel Platon désignait le travail maçonnique » que le Franc-Maçon est appelé à pratiquer sur son âme, son intellect, sa personnalité, afin de construire son temple intérieur, ce Réceptacle de la Lumière qui luit à l’Orient de la loge. Cette construction ne peut se faire de manière juste et parfaite que si elle suit rigoureusement les règles de l’art maçonnique transmise secrètement à travers nos rituels initiatiques. Ce thème est au cœur de l’initiation du Compagnon Franc-Maçon. Les ancêtres Grecs et les gnostiques connaissaient donc le symbolisme de la Règle, de l’Equerre et du Compas autant ces instruments permettent de concevoir un plan de construction, de tracer harmonieusement les formes ou de mesurer, autant ils servent de support méditatif pour deviner et comprendre les mystères de l’âme, et les mystères de la construction des cieux et de la terre, notamment, le monde céleste du soleil de la lune et des astres, ainsi que le monde invisible des archétypes ou idées pures issues de la pensée créatrice des dieux. La Franc-maçonnerie spéculative remonterait-elle donc à Platon ? Vraisemblablement, oui tout ce qui vient d’être dit le prouve. Le Maçon spéculatif, c’est le Maçon de l’intellect, qui construit par sa pensée et ses qualités morales, des formes mentales selon la Science de la géométrie et l’Art de la construction, afin de construire son propre temple et celui de l’humanité, en s’inspirant des proportions pures et parfaites » du Temple céleste, conçu par le Grand Architecte de l’Univers. L’Equerre, le Compas, le Maillet ou la Truelle, la Pierre Brute, en un mot, tous les outils de la maçonnerie spéculative, sont immatérielles et relèvent essentiellement de l’art de la construction spirituelle. Une planche » maçonnique est appelée morceau d’architecture », pour signifier que l’œuvre de construction à laquelle se livre le Franc-Maçon est une œuvre intellectuelle, mentale voire psychique. C’est en cela que le Franc-Maçon est un Géomètre. C’est précisément et uniquement de cette géométrie-là que se réfère la fameuse phrase de Platon, celle qui est un Art » de la pensée, qui élève l’esprit à la compréhension des lois métaphysiques qui régissent les rapports entre l’Homme et l’univers.
Etque seuls postent ceux qui savent de quoi il en retourne. - Topic Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre. du 12-06-2018 01:43:22 sur les forums de jeuxvideo.com Auteur Philippe Boudon_ DOI [Comment interroger la conception numérique à partir de l’architecturologie, qui s’est donnée la tâche de comprendre la conception architecturale ? Dans un précédent article, Thierry Ciblac questionnait le rôle de l’enseignement de la géométrie dans la formation des architectes et rappelait le nul n’entre ici s’il n’est géomètre ». Philippe Boudon développe et tempère ici la formule négative qu’il lui avait adressée.] Squared vertigo par Ste71 sous licence CC BY-NC-SA Peut-on envisager une architecturologie numérique ? Il ne s’agit pas tant par là d’utiliser l’architecturologie sur un support numérique 1. Ce qui pourrait toutefois être une piste de travail imaginons par exemple un menu architecturologique constitué des concepts architecturologiques comme embrayage, dimension, référence, découpage, etc… La simple simulation de l’usage d’un tel menu, s’il était possible, permettrait peut-être de poser des problèmes à la conception numérique. Mais, de façon épistémologiquement plus ambitieuse, il s’agirait de considérer le mot conception dans une extension dépassant le domaine architectural où il a pris naissance, pour examiner l’apport possible de l’architecturologie – de ses concepts – à la conception numérique 2, comme j’ai pu l’esquisser pour la conception musicale. C’est dans le fond un des horizons du laboratoire dénommé antérieurement ARIAM-LAREA et qui poursuit, sous une nouvelle appellation, le MAACC, d’associer une réflexion architecturologique à ses diverses recherches sur la conception numérique. C’est dans cet esprit que je m’interrogerai ici sur quelques concepts. Espace de référence Le mot désigne une référence encore vague envisagée par le concepteur à la réalité. Tandis que les mots de référent chez le linguiste, ou de référence chez le philosophe requièrent un renvoi précis, d’un signe ou d’un mot à quelque réalité donnée. En termes sémiotiques peirciens, l’espace de référence concerne la priméité. C’est dire son vague, son aspect qualitatif, l’idée de possibilité. Dans ces conditions on imagine d’emblée quelque obstacle du côté du numérique qui ne semble pas bien supporter le vague, le flou, l’imprécis. Mais on peut cependant, sans penser à un usage opératoire, tenir que lorsque Frank Gehry conçoit Bilbao c’est précisément la possibilité offerte par un logiciel, le logiciel Catia qui lui aura permis d’envisager des formes qui auraient sans lui été irréalisables. Dans ce cas il me semble que le numérique aura bien été espace de référence pour l’architecte, comme, pour prendre un autre exemple, l’économique aura pu l’être pour la maison des artisans chez Le Corbusier, ou comme aujourd’hui le développement durable travaille les esprits. On dispose donc avec espace de référence », d’un concept qui pourrait être opératoire pour l’intelligibilité du numérique comme espace de conception même si Gehry dit ne guère prendre d’intérêt à l’informatique comme j’ai pu l’entendre énoncer lors de conférences faites en commune à Washington, le cas Bilbao-Ghery permet de tirer un enseignement qui n’est autre que la possibilité, pour la conception architecturale, que le numérique puisse constituer un espace de référence pour elle. Il semble que ce soit là une philosophie qui commande plus d’un des travaux menés au MAACC. Mais on peut aussi poser la question sous une forme symétrique, à savoir la possibilité de la conception architecturale d’être espace de référence pour la conception numérique. Sans doute est-ce là encore une voie suivie par le laboratoire, mais l’idée d’examiner les deux possibilités dans une symétrie ne pourrait-elle forcer à clarifier des programmes de recherche en les distinguant et engager une représentation dynamique d’allers retours entre conception architecturale et conception numérique ? On pourrait prendre naturellement la déclaration de Gehry à l’égard de l’informatique pour une coquetterie mais je pense qu’il faut la prendre beaucoup plus au sérieux. Traduite en termes architecturologiques cela reviendrait à faire l’hypothèse que les espaces de référence sont trop vagues pour entrer dans la machine » et restent à situer chez l’utilisateur, non dans la machine. En généralisant à la connaissance de la conception numérique cela débouche sur une question majeure de valeur générale qu’est-ce qui est de l’ordre du ou des langages machine et qu’est-ce qui demeure hors de ces langages, c’est-à-dire relève de la pensée du concepteur. En d’autre terme séparer l’informatisable du non informatisable. Le concept d’espace de référence ne me semble donc pas pouvoir s’inscrire dans 1 mais il peut aider à 2. Mais il en irait de même du concept non moins important de pertinence, dont l’échelle géométrique est le degré zéro. Échelle et géométrie, échelle géométrique De façon fondamentale, l’échelle est posée, en architecturologie, non comme quelque notion d’ordre esthétique, comme il est légitime en architecture, mais comme une question épistémologique elle est lieu de la différence entre géométrie et architecture, constituant comme telle un programme de recherche. De ce point de vue on ne peut manquer de constater l’importance de la géométrie dans la conception numérique et le problème qui s’ensuit. Est-ce que le numérique, compte tenu de la place majeure que la géométrie y tient, n’est pas, dans cette mesure même, relativement incompatible avec la conception architecturale, laquelle a toujours affaire à de l’échelle, sous quelque forme que ce soit ? De nombreux commentaires exprimant les difficultés relatives à l’échelle dans l’usage du numérique permettent de penser qu’il y a là un problème de fond. Certains parlent de crise de l’échelle pour cette raison sans peut-être distinguer ce qui est d’ordre général pour la conception architecturale et ce qui peut ressortir précisément au numérique. Or on sait qu’une des échelles architecturologiques entendues à un premier niveau comme pertinences de mesures est l’échelle géométrique, mais une échelle non embrayante. Autrement dit de la géométrie » est présente en architecture ce qui est reconnu en architecturologie par la présence même d’une échelle géométrique, sans qu’elle puisse suffire à dimensionner des objets. Et comme il ne s’agit pas de géométrie au sens mathématique du terme, mais d’une appellation du langage ordinaire qui qualifierait volontiers de » géométrique » un cube qui n’en serait pas tout à fait un la maison des artisans de Le Corbusier par exemple, tandis que les montagnes produites artificiellement par synthèse de figures fractales a priori n’en seraient pas, d’où procède justement notre étonnement pour de telles figures qu’on aurait pas ordinairement qualifiées de géométrique », il convient alors de préciser de façon plus formelle et sans s’en tenir à des formes dites » géométriques » ce qui peut être hypothétiquement entendu en architecturologie par l’expression échelle géométrique. Une des mes hypothèses sur ce point est de la caractériser par son homogénéité. Comme tout espace architectural nécessite des mesures conférées à l’objet via une fonction générale d’embrayage, il suit d’une telle hypothèse que la fonction d’embrayage qui s’y associe se caractérise par son unicité. On peut alors considérer que l’unicité d’embrayage caractérise formellement l’échelle géométrique. Est » géométrique » ce qui suppose une unicité d’embrayage. Dans cette idée d’homogénéité on pourrait sans doute inclure aussi bien, à côté des cubes, sphères et autres volumes réguliers ou semi-réguliers, les grammaires de forme de Georges Stiny, les courbes de Peano, les fractales de Mandelbrot comme les pavages de Penrose et autres. Les coupoles géodésiques de Fuller par contre, malgré la tentation qu’on aurait de les tenir pour » géométriques », n’y entreraient pas au titre d’échelle géométrique mais plutôt de modèle géométrique téléologique. Décrites explicitement ou implicitement les blobs » et autre metaballs » y trouveraient aussi bien leur place, étant décrites par telle ou telle formule », une formule qui en caractérise justement l’homogénéité. Du même coup, on peut constater à quel point la géométrie ou, vaudrait-il mieux dire, le géométrique en architecture », prend une place considérable dans le cas du numérique, tout en ne concernant qu’une partie très limitée de ce qui peut se jouer de façon générale dans l’ordre des opérations de la conception architecturale celle-ci se limiterait à ce qui relève d’une unicité d’embrayage. Le plan du journal Turun Sanomat fournirait à titre d’exemple un cas de figure de la conception particulièrement ardu à simuler pour le numérique. Turun Sanomat Aalto arch., schéma Ph. Boudon Des instituts universitaires développent des secteurs de programmation sous l’expression de géométrie architecturale » qui montrent en même temps l’hypertrophie qui peut guetter la conception dans ce domaine de modalités pouvant à la fois être proliférantes pour l’avenir et malgré tout limitées quant au type de productions qui peuvent être conçues, ou plutôt générées. On peut même penser qu’un style numérique est déjà perceptible, ressenti comme tel, qui a toutes les apparences de la novation mais que pourrait aussi guetter une forme d’homogénéité ressentie, laquelle procéderait justement de l’homogénéité géométrique que les variations de l’architecture dite paramétrique ne réussissent pas dans tous les cas à estomper, sauf si d’autres échelles architecturologiques travaillent implicitement la conception. Echelle de niveaux de conception, échelle de voisinage Devant une méta échelle globale instanciée par une échelle géométrique – une hypothèse de caractérisation de la conception architecturale numérique – l’échelle de niveau de conception, qui en est l’opposée, pourrait constituer un sous-programme non moins important pour la conception numérique que la géométrie architecturale »[1]. Découpant l’homogénéité dont il a été question de quelque manière que ce soit, elle entraîne, par nécessité d’une certaine façon, le concept d’échelle de voisinage qui relie les parties découpées. Celle-ci peut alors être posée comme un programme à envisager pour la recherche en conception architecturale numérique. Il serait possible, par exemple, de se demander comment résoudre numériquement le problème de voisinage en jeu dans le cas de la Banque Nordique d’Helsinki d’Alvar Aalto, lequel a valeur d’emblème de l’échelle de voisinage en architecturologie mais qui suppose l’articulation d’autres échelles voir mon article dans Echelles[2] . La question devrait naturellement être travaillée more geometrico. la Banque d’Helsinki Aalto arch., schéma Ph. Boudon More geometrico Si l’architecturologie procède d’un principe qui pourrait s’énoncer nul n’entre ici s’il est géomètre » attendu que la réduction de la conception architecturale à la géométrie, particulièrement favorisée par le numérique, explique les problèmes d’échelle qui sont suscités par l’omnipotence du géométrique, dans une interprétation différente ici de celle que donne Antoine Picon[3] de la crise de l’échelle qui frappe la scène de l’architecture contemporaine ». Il conviendrait cependant de travailler en architecturologie more geometrico, c’est-à-dire de façon formelle, non au sens polastique du mot forme, mais en un sens analogue à celui qu’il peut prendre en logique ou en mathématiques. Si les formes géométriques plastiques semblent commander la recherche architecturale relative à la conception numérique, ce sont les opérations formellement identifiées qui devraient intéresser une recherche architecturologique soucieuse d’une articulation entre opérations de conception architecturale et opérations de conception numérique. Nul n’entre ici s’il n’est géomètre » pourrait-on dire cette fois, en pensant que le numérique a peut-être la vertu d’exiger de la part des futurs architecturologues une rigueur … digne de la géométrie… du mathématicien plus que de celle … de l’architecte, qui n’est pas moindre mais reste d’autre nature. Échelle sémantique, échelle économique Enfin si la géométrie est bien un univers non embrayé exigeant de ce fait un embrayage par d’autres échelles architecturologiques, on peut considérer que l’échelle sémantique est naturellement amenée à jouer un rôle majeur mais par une facilité parfois excessive. Dès qu’un quelconque blob est engendré, ne suffit-il pas de le nommer chapelle » ou église » pour effectuer une jonction de pure forme entre conception numérique et conception architecturale ? Dès qu’une metaball est engendrée ne peut-on se contenter d’en faire un musée », tout simplement en déclarant que c’est un musée ? Dès qu’un pavage de Penrose s’est déployé ne peut-on en faire un pavage » justement ? ou encore un tapis, ou un parc d’exposition » ou même un plan de ville ou un aéroport, pour l’embrayer de quelque manière, mais d’abord de manière sémantique quelque peu cavalière au regard de l’Architecture ? Mais ici sans doute l’échelle économique intervient-elle en association avec l’échelle sémantique, facilitant des engendrements numériques parfois gratuits et sémantiquement superficiels, mais économiquement efficaces, au moins pour les concepteurs. Pour citer cet article Philippe Boudon, Nul n’entre ici s’il n’est géomètre » », DNArchi, 04/04/2012, [1] Pour laquelle un séminaire doit se dérouler au Centre Georges Pompidou en septembre 2012, ce qui montre assez l’actualité de la question [2] Philippe Boudon, Échelles, editions Economica, Paris, 2002. Pp. 253-271. 3] Antoine Picon, Une introduction à la culture numérique, éditions Birkhauser, Basel, 2012. P. 124. Références BOUDON Philippe, 2003, Sur l’espace architectural, Parenthèses, Marseille. EVERAERT-DESMEDT Nicole,1990, Le processus interprétatif. Introduction à la sémiotique de Ch. S. Peirce , Pierre Mardaga éditeur, Liège. Quenul n'entre ici s'il n'est géomètre - Serge Dauchy. Au cours de l'ensemble de sa carrière universitaire, Bernard Durand a exploré bon nombre de domaines de Articles étiquetés comme “Nul n'entre ici s'il n'est géomètre planche maçonnique” Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » Platon signification Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » Platon signification 31 octobre 2021 4 Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre que signifie cette célèbre phrase de Platon ? Comment l’interpréter ? Tentative d’explication. Que nul…
Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » (Platon) : signification « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » (Platon) : signification . 31 octobre 2021. 4.67/5 (3) Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre : que signifie cette célèbre phrase de Platon ? Comment l’interpréter ? Tentative d’explication. « Que nul Ce site vit grâce à vos dons ! Le bouton
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Sujet Re: Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre pour Quire Lun 8 Mai - 22:24 tu citais Platon au début mais au temps de Platon les mathématiques étaient essentiellement représenté par la géométrie, la plus empirique des branches des mathématique, il ne s'agissait donc pas à l'époque de théoriciens des mathématique que Platon invitaient à entrer
31 janvier 2021 7 31 /01 /janvier /2021 1553 Le 31 janvier 2009 à 23 h 11 nous lancions le blog avec un premier article intitulé, excusez-nous du peu Que nul n'entre ici... reprenant ainsi, en la faisant notre, la célèbre formule attribuée à Platon, Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre. Nous ne doutions de rien ! 840 articles, 63 documents et onze ans plus tard, 348 287 lecteurs ont consulté 604 899 pages et le blog du Rite Français est toujours vivant avec un lectorat quotidien en constante augmentation. Nous devrions atteindre les 300 lecteurs différents par jour cette année. 257 fidèles lecteurs sont abonnés* et avertis à chaque parution d'un nouvel article. Régulièrement des articles du blog sont "repostés" par d'autres sites maçonniques. Le blog nous vaut un abondant courrier venant d'horizons maçonniques très variés — GLUA, GLNF, GODF, GLF, GLCS, GLFF, DH, GLRF — et de quelques autres dont nous ignorions l'existence ! Le blog est sans frontière, lu sous toutes les latitudes Guinée, Sénégal, Côte d'Ivoire, Ile de la Réunion, Ile Maurice, Canada, Guadeloupe, Saint-Martin, Belgique, Italie, Espagne, Royaume Uni, Pologne, Suisse, République Tchèque etc. Une mention particulière pour les FF. de la Erasmus Roterodamus à l'Orient d'Ustron en Pologne qui nous suivent et nous ont offert cette porcelaine maçonnique à l'occasion du dixième anniversaire de leur Loge. Nous recevons régulièrement leur newsletter... heureusement les traducteurs automatiques fonctionnent car nos connaissances de la langue polonaise sont à tout le moins rudimentaires. Quelques profanes férus de symbolique ou qui s'interrogent avant de se décider à frapper à la porte d'un Temple nous visitent régulièrement. Nous en avons parrainés plusieurs et établi des liens fraternels. Merci à tous de votre fidélité et de votre chaleureuse fraternité qui nous est précieuse. Vivat, vivat, semper vivat. Votre serviteur RF BB ex tvfbb, webmaster *L'abonnement est bien sûr gratuit. En donnant votre adresse mail vous serez averti à chaque nouvelle parution sur le blog NB vos commentaires sont toujours les bienvenus. Merci de nous les communiquer exclusivement par mail à l'adresse habituelle tvfbb[x] en remplaçant bien sûr les crochets et le x par l'arobase bien connu Nous mettons la dernière main à l'article intitulé Récit d'un voyage initiatique » qui devrait paraître demain avant le coucher du soleil. Trois Pas en Loge Bleue Fondamentaux du Rite Français Dans ce premier tome consacré à la pratique du Rite Français l'auteur* s'est attaché à mettre à la disposition des jeunes maçons et des moins jeunes, l'ensemble des usages et des fondamentaux indispensables pour trouver sa place en Loge et vivre pleinement chaque Tenue. Les Officiers y trouveront une description précise de chaque office et des conseils pour rendre la Loge "juste et parfaite". Format 230 x 150 mm ; pages Prix public 22 euros Rite Français Sens et Symbolique Partant du principe qu'il faut comprendre ce que l'on fait pour bien le faire, l'auteur* nous présente dans ce deuxième tome, les outils nécessaires à la compréhension du Rite et à l'utilisation des symboles. Après avoir donné les clefs pour saisir le sens profond des différents temps d'une Tenue au grade d'apprenti, il aborde ensuite la symbolique maçonnique et en particulier celle de la lumière propre au Rite français, en étudiant les liens qui nous rattachent aux bâtisseurs de cathédrales. Il apporte d'autre part un éclairage symbolique sur le Tableau de Loge et les éléments figurés qui le composent. Une approche symbolique intéressante du Rite français. Ce livre a reçu le Prix Blaise Pascal Arverna Masonnica, 2019 Format 230 x 150 mm ; 232 pages ; Prix public 22 euros L'auteur* entré en maçonnerie il y a plus de trente ans, le RF Bernard B. s'est passionné pour le Rite français. Vénérable à plusieurs reprises, il est aujourd'hui Précepteur provincial de ce Rite et se consacre à apporter son aide à l'instruction des jeunes Frères. Commande soit directement auprès de l'auteur par mail à l'adresse ou en cliquant ICI pour le tome I et LA pour le tome II ​ RF BB Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine - dans Vie du blog-notes
Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre ". La géométrie sacrée a pour objet de retrouver les divines proportions qui ont présidé à l'édification des grands monuments de la préhistoire, de l'antiquité, du Moyen Age, de la Renaissance, et aussi de fournir les clés nécessaires à la compréhension de l'harmonie, et de la finalité desdits édifices.
31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 2211 Ouverture ce jour du site de la R. L. Trusatilès . . . Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre * Même si vous n'êtes pas encore géomètre, mais cela ne saurait tarder, bienvenue sur le site de notre Loge Trusatilès. C'est le site d'une loge vivante qui travaille au Rite français. Vous y trouverez des articles sur la vie de la Loge - Rubrique Articles, des textes fondamentaux, des planches - Rubrique Pages, la liste des travaux en cours - Rubrique Travaux, la date de la prochaine tenue et des manifestations organisées par la Loge - Rubrique Ephéméride, des albums photos - Rubrique Albums, des liens vers... - Rubrique Sites à voir, ... Inscrivez-vous à la Newsletter, vous serez avertis, par mail, des mises à jour en temps réel. Orateur * La tradition veut que cette phrase ait été gravée à l'entrée de l'Académie, l'école fondée à Athènes par Platon. Mais que vaut cette tradition ? Notons tout d'abord que cette tradition ne nous est connue que par des sources très tardives, postérieures d'au moins 10 siècles à Platon elle est mentionnée par Jean Philopon, philosophe néoplatonicien chrétien qui vécut à Alexandrie au VIème siècle de notre ère et dont survivent plusieurs commentaires d'oeuvres d'Aristote, dans son commentaire du De Anima d'Aristoteet dont on est presque certain aujourd'hui qu'il n'est pas de Philopon; par Elias, un autre philosophe néoplatonicien alexandrin du VIème siècle de notre ère, postérieur à Jean Philopon et, comme lui, chrétien, dans son commentaire des Catégories d'Aristote; et aussi par Jean Tzetzès, auteur byzantin du début du XIIème siècle de notre ère, dans ses Chiliades VIII, 973, où on la trouve sous la forme complète. Les deux premières références proviennent de commentaires d'oeuvres d'Aristote, et de fait, on trouve le terme ageômetrètos chez lui, par exemple dans les Seconds analytiques, I, XII, 77b8-34, où le mot figure 5 fois en quelques lignes, mais il ne fait jamais référence, dans ses oeuvres conservées du moins, à cette inscription au fronton de l'Académie, où il étudia, enseigna et vécut près de 20 ans. V. M A. V. Commentaire de notre V.M. Al Ecker Avec un G majuscule comme Géométrie… Sans doute née sur les bords du Nil, la géométrie prendra sa vraie dimension de science dans le monde grec. A l'origine elle est l'art d'arpenter la terre, histoire de la mesurer en long, en large et en travers pour mieux répondre à l'une des grandes constantes du vivant, la possession d'un espace, bien sûr. Mais c'est aussi l'art de représenter, le plus rationnellement possible, le réel, afin d'en avoir une vue d'ensemble, et de lui donner, sinon un sens, au moins une dimension. C'est donc une manière concrète de conceptualiser le monde et l'abstraction mathématique, sachant que le scientifique le plus spéculatif ne rêve toujours que d'une chose voir le résultat de sa pensée. Ainsi, le simple ruban de Moebius, dans lequel le bas est en haut, et inversement, ne se comprend bien qu'en le voyant représenté. Aujourd'hui encore les cosmologistes les plus avancés sur les théories de la naissance de l'univers s'attachent néanmoins les services de puissants ordinateurs capables de "dessiner" les formes de leurs théories les plus échevelées. Ainsi, par exemple, Stephen Hawking eut-il besoin de son ami Roger Penrose pour se donner une "idée visible", à partir de ses théories mathématiques, de ce que pourrait être une singularité possible ayant participé à la création du monde. Platon conviait donc dans son Académie, non pas le notaire qui stabilise le droit, ni le géomètre en grec guéomètrès qui fige le territoire, mais bien l'arpenteur d'espaces, le gueometretos celui qui, en "géométrisant" au figuré, est capable d'exprimer le spectacle du cosmos, tant dans le domaine du visible que dans le monde des idées... RF BB TVFBB - dans Vie du blog-notes VNb0WeY.
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  • que nul n entre ici s il n est geometre