Relationambiguë collegue. Tout d'abord, je tenais à dire que cela fait un moment que je lis ce forum que je trouve très intéressant, avec des remarques souvent pertinente. C'est pour ça que je viens ici, car je suis en détresse face à une situation compliquée. J'aimerais bcp avoir vos avis. Nouveau dans une petite entreprise, j'ai tout
journal article Tutoiement et Vouvoiement Chez les Lycéens Français The French Review Vol. 46, No. 4 Mar., 1973, pp. 773-782 10 pages Published By American Association of Teachers of French Read and download Log in through your school or library Read Online Free relies on page scans, which are not currently available to screen readers. To access this article, please contact JSTOR User Support. We'll provide a PDF copy for your screen reader. With a personal account, you can read up to 100 articles each month for free. Get Started Already have an account? Log in Monthly Plan Access everything in the JPASS collection Read the full-text of every article Download up to 10 article PDFs to save and keep $ Yearly Plan Access everything in the JPASS collection Read the full-text of every article Download up to 120 article PDFs to save and keep $199/year Purchase a PDF Purchase this article for $ USD. How does it work? Select the purchase option. Check out using a credit card or bank account with PayPal. Read your article online and download the PDF from your email or your account. Preview Preview Journal Information The French Review is the official journal of the American Association of Teachers of French and has the largest circulation of any scholarly journal of French studies in the world. The Review publishes articles and reviews on French and francophone literature, cinema, society and culture, linguistics, technology, and pedagogy six times a year. Every issue includes a column by Colette Dio entitled "La Vie des mots," an exploration of new developments in the French language. Jean DeCock reviews the Cannes Film Festival yearly, and Michael Bishop, William Cloonan, Martine Antle, and James P. McNab review the year's work in poetry, the novel, theater, and society. Manuscript and editorial communications for the French Review should be addressed to the Editor Christopher P. Pinet Dept. of Modern Lang. &Lit.; Montana State University Bozeman, MT 59715. Books for the review should be addressed to the appropriate Review Editor. Publisher Information The American Association of Teachers of French AATF was founded in 1927 and is the largest national association of French teachers in the world with nearly 10,000 members. As a professional association we seek to address the concerns of our members which include Promoting the study of languages in general and French in particular. Facilitating the implementation of national and state standards in the classroom. Improving the training of French teachers by encouraging minimum levels of language and cultural proficiency, and exposure to the French-speaking world through study abroad opportunities. Creating opportunities and finding resources for practicing teachers to update their skills and improve their teaching. Encouraging the use of new technologies in the teaching of French and actively developing materials to support this use.
letutoiement dans une thérapie dans "Je" et mon analyse Le Forum de la psychanalyse et du développement de soi. Ecoute et conseils gratuits, orientations par des psys et thérapeutes pro.
J’ai le plaisir de vous présenter dans cette rubrique mon activité d’accompagnement professionnel de personnes et d’équipes, ce qu’on appelle aussi l’ executive coaching » et le team coaching ». Accompagner ou coacher, cela veut dire créer avec le ou la cliente, vue comme un être autonome et responsable, une relation de confiance qui va permettre, grâce à l’utilisation de processus validés, de provoquer un changement dans le sens de la réalisation de ses buts. Après une initiation aux fondements du coaching à International Mozaik à Paris, j’ai suivi la formation Coach and team » de Transformance à Paris animée par Vincent Lenhardt et j’ai été certifié selon cette méthode. J’ai ensuite rejoint l’International Coach Federation comme co-directeur du comité scientifique. Enfin, j’ai découvert l’approche Metasystème d’Alain Cardon auprès de qui je suis en supervision. Je coache des personnes qui ont une demande individuelle, des cadres en entreprise ou des équipes et leur manager. Voilà en quelques mots ma manière de voir et pratiquer le coaching inspirée de la pratique décrite dans le livre L’art véritable de maître coach » d’Alain Cardon, Intereditions, 2011 L’art du coaching c’est d’abord un savoir être. Il y a une posture fondamentale qui permet ensuite au métier de s’épanouir. Cette posture consiste à créer ici et maintenant un espace ouvert d’accueil chaleureux et attentif qui laisse une grande part à l’émergence et à la croissance. Le silence et le vide y sont importants, un peu comme dans la méditation. L’écoute se fait sans intention autre que celle d’aider avec humilité, générosité et simplicité le client ou la cliente à trouver son chemin. L’espace créé lui permet de faire l’expérience de changements importants pour résoudre ses difficultés d’une manière nouvelle et sortir de ses impasses. La personne peut alors avancer et grandir. Je cherche à l’accompagner au-delà de son cadre de référence actuel. La philosophie sous-jacente de cette forme de coaching est la croyance dans les capacités fondamentalement naturelles d’auto-organisation des personnes et des équipes qui sont vues comme intelligentes, inspirées par leur devenir et capables de trouver leur cohérence interne. Lors du processus de coaching, le client ou la cliente, qu’il ou elle soit individuelle ou collectifve apprend à s’écouter lui-même ou elle-même. Le résultat du coaching est imprévisible. En même temps, les processus que j’utilise sont là pour que l’imprévu soit provoqué. Le ou la coachée ressent en général qu’une percée s’est faite. Il ou elle a une nouvelle conscience du problème et de la manière de le résoudre ou de le dépasser. Le travail consiste ensuite à accompagner les nouvelles perspectives pour qu’elles s’ancrent de façon fluide dans la réalité et produisent les résultats tangibles vers le déploiement du de la cliente dans sa vie personnelle et / ou professionnelle. Vous trouverez ci-dessous quelques témoignages écrits de personnes que j’ai accompagnées et qui je l’espère vous inspireront. Témoignage 1 François, Directeur Général Thierry a su en quelques heures mobiliser 60 cadres autour du thème de l’innovation en utilisant la technique de la marguerite. Cet exercice de groupe terriblement efficace, a donne d’excellents résultats en faisant émerger de nouvelles idées de la part de collaborateurs parfois très discrets au quotidien! L’élan donne par cette séance a permis aux équipes de s’approprier les nouveaux projets, ces derniers étant pilotes par des agents de changement volontaires. Dans un deuxième temps Thierry a démontré toute sa maitrise des processus de gestion du changements au cours d’un séminaire de deux jours autour d’un comite de direction élargi qui a permis d’ancrer les nouveaux projets de façon dynamique. Enfin l’interactivité, la capacité d’écoute et la faculté d’adaptation de Thierry ont vraiment rendu ce projet très riche en échanges et ce fut une source d’apprentissage pour les mangers en plus des résultats business obtenus. A recommander et a recommencer! » Témoignage 2 Frédéric, formateur J’ai apprécié la qualité d’être de Thierry, sachant passer d’un concept théorique de très haut niveau à une confrontation éclairante, tout en gardant mes objectifs ancrés dans la réalité opérationnelle. Tout un art ! Merci ! » Témoignage 3 Homayoun, directeur logistique Je me souviens précisément de mon premier rendez-vous avec Thierry. Il était le troisième et dernier coach » potentiel que je rencontrais. C’était dans un petit salon de thé, pas très loin de la gare Saint-Lazare. Il me parut comme une personne bienveillante, ouverte aux autres et réfléchie. Au bout d’une heure de discussion, mon choix était fait. Il sut, en m’écoutant simplement parler de moi, souligner des aspects de ma personnalité et de mon mode de fonctionnement. Impressionné par sa perspicacité, je perçus qu’il m’aiderait à aborder les choses sous un angle différent, avec un regard neuf. Nous nous sommes revus pendant plusieurs semaines, fidèles à la ligne directrice que nous avions fixée ensemble. Ce furent des moments d’échanges, de partage et d’émotions. Thierry savait trouver le bon équilibre entre mon besoin d’expression et le nécessaire franchissement d’étapes qu’implique la démarche de coaching. Le travail personnel demandé entre chaque rendez-vous était varié et concret. Que me reste-t-il de cette collaboration ? Ses principales recommandations accepter de vivre ses émotions, positives ou pas ; provoquer le bonheur et le bien-être, plutôt que l’espérer …. » Témoignage 4 Anne, haut fonctionnaire Je remercie beaucoup Thierry Nadisic pour les séances de coaching dont j’ai bénéficié en 2012. Le changement professionnel que je vivais alors m’entrainait souvent dans une grande confusion. Thierry, par son écoute bienveillante et son questionnement approprié, par le cadre structurant et l’effet miroir qu’il me donnait, m’a, à chaque séance, permis de sortir de ma confusion et de comprendre comment atteindre mes objectifs. Ce coaching m’a réellement beaucoup aidé, merci ! » Témoignage 5 Cora, consultante J’ai sollicité l’aide de Thierry au moment où je devais faire un choix professionnel important que je remettais sans cesse au lendemain. J’avais fait l’exercice de peser le pour et le contre de chaque option, de solliciter les conseils de mon entourage avant de le rencontrer mais cela ne m’aidait pas à avancer finalement. Au contraire plus les jours passaient, plus je sentais le stress de l’indécision monter en moi. En une séance, Thierry m’a permis d’identifier la croyance qui m’empêchait de faire le meilleur choix pour moi je croyais que le meilleur choix est celui qui doit m’enlever un poids immédiatement et que si au moment de choisir je ressens une forme de malaise c’est que ce n’est pas le bon choix. J’ai compris à travers son questionnement et ses confrontations bienveillantes que choisir c’est aussi renoncer à quelque chose d’important et que la meilleure des décisions peut générer une forme de malaise au moment du choix tout en étant la meilleure ! La satisfaction vient plus tard… Cela et d’autres choses qui se sont passées au cours de ce coaching m’ont beaucoup aidé à faire le bon choix dont je suis satisfaite encore aujourd’hui » Témoignage 6 Christel, dirigeant d’une entreprise de conseil financier Nous avons fait appel aux services de Thierry Nadisic pour un de nos managers à fort potentiel avec plusieurs objectifs de développement personnel pour une application interne, comme externe. L’approche très souple et professionnelle de Thierry Nadisic a abouti à une totale acceptation du programme par le manager et à des résultats probants et rapides. » Témoignage 7 Frédéric, directeur de grande surface spécialisée J’ai été coaché par Thierry concernant mon comportement managérial et de leadership vis-à-vis de mon équipe. La manière a été bonne. Démarrage de séance avec fluidité, en tutoiement, sans tabou, avec transparence. Nous avons regardé les résultats de mon 360 ensemble, puis c’était à moi de dire ce qui ressortait, mon interprétation des résultats. Thierry a appuyé sur mes forces et a utilisé des mots comme » maîtrise, confiance, précision, vision, discours impactant » … C’était important que je repère mes points forts. Avec ce décryptage, j’ai pu me construire des engagements. Mes axes d’amélioration m’ont semblé logiques. Grâce à ce coaching, à court terme j’ai des axes de progrès. Et à moyen terme, j’ai défini des actions majeures pour mon avenir professionnel. Il ne s’agit pas vraiment de changement mais d’évolution. En conclusion, j’ai apprécié cette manière d’être accompagné, j’ai été réceptif, et mon évolution est en marche.
Letutoiement est plutôt à situer dans un cadre éthique que le philosophe Martin Buber a partiellement décrit. Dans son ouvrage « Je et Tu » ( 1923), il indique comment le tutoiement situe l’échange au niveau d’une rencontre authentique et égalitaire, sans masque ni parade. Bien entendu, les psychothérapeutes savent par expérience

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1 Introduction 1.1. L’objectif de la recherche. 1 Notre objectif dans cet article est double : il s’agit d’une part de décrire, à l’aide de certains outils théoriques, certaines manifestations de la politesse et de l’impolitesse dans deux types particuliers de situations de communication, à savoir les débats politiques télévisés et les échanges en contexte scolaire. Au-delà des mots et de leur sens, la voix véhicule un nombre important d’informations identificatrices et impressives. Nous pouvons commencer ici par observer deux choses quant à la parole. Premièrement, on reconnaît facilement par téléphone dans les premières secondes d’échange la voix de quelqu’un qu’on connaît. Deuxièmement, on peut aussi bien reconnaître grâce à la voix, mais sans connaître cette fois l’individu qui parle, une catégorie socio-professionnelle, que ce soit du démarchage par téléphone, du divertissement télévisuel, du commentaire sportif ou de l’information radio, et ceci également dans les premières secondes d’écoute. Outre la hauteur de la voix et ses caractéristiques individuelles, elle comporte une capacité à faire entendre une posture et une identité particulière. Fonagy montre que le style vocal repose sur des mimiques articulatoires fermetures ou ouvertures buccales et glottales, accentuelles et intonatives que nous interprétons métaphoriquement183 ». La voix seule peut donc transmettre bon nombre de postures, d’attitudes et d’émotions, de la même manière que le corps tout entier en situation de face-à-face, et ce grâce à sa capacité mimo-gestuelle. En effet, si nous nous sommes surtout penchés dans ce travail sur le lien entre le contexte linguistique et social de la parole, la place du locuteur et de l’interlocuteur dans l’interaction, ainsi que sur l’interprétation du discours, n’oublions pas que la parole articulée est formée dans notre cerveau comme un geste moteur. C’est sur le cortex moteur, plus précisément dans l’aire de Broca, que l’appareil phonatoire est représenté. Ce n’était pas l’objet de ce travail, mais il aurait pu être intéressant de mettre en parallèle des études neuropsychologiques sur la formation des gestes et leurs fonctionnements ainsi que leur représentation socialement codifiée avec le fonctionnement de la parole et ses codes sociaux, tels que l’exemplifie les phonostyles afin de déterminer des points de contact. L’imitation vocale fonctionne-t-elle de la même manière que l’imitation gestuelle ? Les neurones miroirs sont-ils également impliqués dans la reconnaissance du ton de la voix comme ils le sont dans la reconnaissance d’un geste ? A quel moment intervient la question du sens linguistique, qui n’est pas du tout localisé au même endroit dans le cerveau aire de Wernicke ? Toutes ces questions plus techniques au niveau neurologique mériteraient un autre travail en soi mais il est intéressant de les mentionner ici. 183LÉON, P., 1993, Dans ce travail se concentrant sur la spécificité de la parole dans les médias, nous espérons avoir pu démontrer qu’il est possible de distinguer à l’intérieur d’un même genre de discours ou de parole le discours d’information, des styles de parole qui permettent à l’auditeur d’identifier et de définir le locuteur par rapport à son contexte linguistique et social, et de le reconnaître comme un représentant d’un style particulier portant une identité définie. Même si le genre du discours d’information transparaît plus radicalement que l’identité de la chaîne radio, nous avons tout de même pu montrer quelques différences grâces à des analyses techniques fines. Le contexte du discours d’information et plus précisément ici celui de la revue de presse influence déjà grandement le phonostyle. On pourrait donc s’attendre éventuellement à ce que deux revues de presse sur deux chaînes différentes se ressemblent plus que tout autre type de discours puisqu’elles participent du même genre, et ne dénotent ainsi pas forcément l’identité prosodique de la chaîne. De plus, les contraintes de production du discours d’information semblent être identiques par bien des aspects interactivité faussement » naturelle entre les journalistes en studio, lecture de texte rédigé à l’avance bloquant pour beaucoup la spontanéité des échanges, discours dirigé vers un tiers absent l’auditeur, emboîtement de discours tel que l’exige la revue de presse. Les différences entre les deux chaînes auraient donc peut-être été plus flagrantes si l’on ne s’était pas limité au discours d’information. Mais on peut imaginer que si l’on perçoit des différences, si fines soient-elles, dans un genre très codifié, celles-ci ne pourraient être que plus évidentes si l’on prend des émissions où la parole est plus spontanée, ce qui aurait aussi certainement permis de révéler d’autres caractéristiques de chacune des deux chaînes. Une autre possibilité d’analyse, qui n’a pas non plus été retenue ici, aurait été de comparer la voix des journalistes au micro et hors antenne pour déterminer à quel point ils adaptent leur voix à une identité prosodique pré-formatée suivant la chaîne. Le style de parole associé à la présentation d’information, décrit comme très formel par Hupin et Simon 2007, se retrouve toutefois autant sur La 1ère que sur Couleur 3, mais dans une moindre mesure pour la seconde, expliquant une plus grande proximité avec son public de par son style légèrement plus relâché. Grâce à nos analyses, nous avons d’ailleurs pu confirmer certaines données déjà détectées par Burger et Auchlin 2007 et Hupin et Simon 2007 sur certaines caractéristiques du style journalistiques forte mélodicité, nombreux accents initiaux qui rendent le style didactique, rythme haché, coups de glotte, mise en relief du mot plutôt que du syntagme et débit de parole moyen à rapide. Les variables prises en considération étaient temporelles taux d’articulation, débit de parole et débit d’articulation, qui a tendance à ralentir lorsque la solennité augmente, mélodiques étendue du registre et agitation mélodique, des indices d’emphase et d’implication ainsi que de captation de l’audience qui croissent dans la parole publique ou la voix professionnelle, accentuelles proportion de syllabes proéminentes, ainsi que certaines marques d’hésitations. En comparaison avec le phonostyle de France Info, nous avons aussi pu relever certaines caractéristiques de l’accent suisse romand, qui ne s’est pas révélé, comme auraient pu le faire penser certains a priori, plus lent que celui de ses voisins. Donc, même dans le discours d’information, un genre médiatique qui uniformise d’une certaine manière le ton des journalistes sur quelque chaîne que ce soit, l’identité de Couleur 3, une chaîne radio de divertissement du service public qui tient à informer qualitativement ses auditeurs – un public éclectique d’une trentaine d’années en moyenne – transparaît dans la prosodie de ses animateurs. Ces paramètres prosodiques débit, mélodicité, accentuations forment un phonosytle particulier à la chaîne qui lui confère son identité. Apparemment plus consciente et plus transparente sur ce qu’implique le ton de voix en radio, Couleur 3 se permet d’en jouer presque constamment, installant aussi une distance critique par rapport à elle-même et au contenu informatif qu’elle convoie. Une distance tout à fait bienvenue chez un auditeur alternatif et plutôt critique des médias. La chronique Décrochages » où sont imités surtout à l’aide de la technique radio musique, jingle, tapis et déformation des voix mais aussi accents linguistiques ou régionaux toutes sortes de stations radios, en est un très bon exemple. Pendant une à deux minutes, les deux animateurs de la matinale font croire aux auditeurs qu’ils sont soit sur une radio jazz, classique, métal, une radio régionale valaisanne en exagérant fortement l’accent ou une radio privée française ou américaine, montrant leur maîtrise des phonostyles de chacune de ces chaînes et prouvant ainsi le fonctionnement de l’identification à une chaîne radio grâce à la voix de ses animateurs de la même manière que l’avaient déjà fait le trio de comiques français les Inconnus dans les années 1990 avec leur sketch les radios libres ». Nous retiendrons que Couleur 3 favorise les voix particulières et permet de forcer les accents régionaux pour en jouer. Elle se caractérise aussi par une agitation mélodique légèrement plus élevée que sur La 1ère et comptabilise un nombre légèrement inférieur de syllabes proéminentes, ce qui participe de son ton informel, léger et humoristique. Un style de parole qui se rapproche donc par plusieurs critères d’un style informel langue de proximité se caractérisant, de manière étonnante pour une relation entre locuteur et auditeur radiophonique dans un discours médiatique très codé comme la revue de presse, par une relation intime » entre les interlocuteurs, une grande liberté thématique, de l’expressivité et une certaine improvisation184. Les sources d’informations plus vastes internet, réseaux sociaux, etc., le vocabulaire familier tutoiement, anglicisme, grossièretés, et la technique radio utilisée tapis quasiment constant, jingles rapprochent encore plus clairement Couleur 3 de son public, à la différence de La 1ère qui semble garder une distance polie et respectable avec son auditeur. Car, ce qui surdétermine l’ensemble des interactions médiatiques qu’elles soient de l’ordre du discours d’information ou non, même s’il n’en laisse pas de traces visible, reste finalement l’auditeur. 184SIMON, A-C., AUCHLIN, A., AVANZI, M., GOLDMAN, J-P., 2009, Letutoiement sans le consentement préalable du tutoyé est une délinquance, c'est aussi simple que ça, que ce soit sur Internet ou dans la vie ordinaire, ainsi que je l'explique dans plusieurs articles de mon blog. Le consentement pour être tutoyé est un préalable obligatoire pour toute personne civilisée. Envoyé par jacquolintégrateur Bonjour On sait définir et quantifier la complexité. "L'absolu par essence" est bien trop métaphysique pour moi!! Bonjour, justement, c'est pour cela que c'est de la philosophie et pas des sciences. "La science ne pense pas" ne dit pas autre chose, à savoir que les sciences expérimentales ne font pas de "métaphysique", ne connaissent pas d'absolu, se contentent d'établir la "grammaire" d'une gamme limitée d'expériences répétables, communicables etc.. Pourtant, l'expérience "métaphysique", on la trouve de manière simple en sciences même si c'est plutôt du côté de la théorisation - quand un mathématicien ou un logicien fait un choix d'axiomes pour développer sa démonstration, ce choix lui-même est hors du processus démonstratif ; - quand un physicien postule que les "lois de la nature" établies dans son labo sont valables pour tout l'univers, c'est un acte "métaphysique" ; - quand un biologiste affirme que toute la pensée est contenue dans la structure du cerveau, il pose une définition qui n'a rien de nécessaire logiquement la biologie aura du mal à discriminer entre un organe nécessaire et un organe nécessaire et suffisant. En général, de nos jours en sciences, on préfère éviter l'engagement ontologique et on dit qu'il s'agit de positions simplement méthodologiques. Pour ma part, je serais d'avis d'éviter ce genre de précautions et de plutôt s'appuyer sur des ontologies qui intègrent sans problème la "foi" scientifique mais je crois que c'est une chose à reconstruire à partir d'une position qui échappe à la problématique phénoménologique, c'est-à-dire qui ne dise pas que ce sur quoi travaillent les sciences est une "apparence", un phénomène "ce qui apparait à la conscience". Comme disait Deleuze, l'important en philosophie c'est la manière dont on pose le problème. Si il faut aux sciences une conception naturaliste, réaliste, déterministe ni hasard ni miracle, désubjectivée "objective" alors il faut sortir de l'idée kantienne que les sciences étudient des phénomènes. On peut tourner en rond sur le problème de la conscience en MQ tout simplement parce qu'on a posé d'emblée qu'on s'occupait de phénomènes et que la conscience est une instance de définition de tout phénomène. C'est un peu comme être au pôle nord et chercher le nord avec une boussole, on ne sait pas où aller parce qu'on est toujours déjà dans ce qui fonde les moyens de recherche, on ne peut pas expliquer scientifiquement la conscience si on la définit comme fondement du phénoménal et que les sciences étudient des phénomènes. J'ai mis "métaphysique" entre guillemets parce que Heidegger en fait un usage technique relativement précis en lien avec l'histoire de la philosophie ce qui est considéré comme "métaphysique" change selon les cadres de pensée. Je suis d'accord avec lui qu'il faut dépasser la métaphysique sauf que sa manière de le faire renvoie à une sorte d'arrêt de la pensée rationnelle pour une "contemplation" d'un mystère existentiel le Mystique wittgensteinien ?. L'autre manière de le faire est dans une sorte de méta-métaphysique, c'est-à-dire dans les actes philosophiques fondateurs qui posent des métaphysiques. De même qu'un logicien fait son choix d'axiomes, le philosophe fait son choix des éléments fondateurs pour penser le monde. Plutôt qu'une non-métaphysique, on peut aussi faire une multi-métaphysique, c'est-à-dire montrer comment s'articulent les métaphysiques. Par exemple, la MQ fonctionne en considérant de manière plus ou moins implicite qu'il n'y a pas d'observateur désengagé, que le physicien est acteur de l'expérience. Donc, autant prendre l'affirmation au sérieux, et abandonner l'idée que "ce qui apparaît à la conscience" est l'objet d'étude de la MQ puisque dans cette idée on a une conscience désengagée, un oeil transcendant l'expérience, en surplomb. Pour ma part, j'aurais tendance à considérer que l'ontologie adéquate serait une sorte d'éthologie plutôt qu'une phénoménologie l'être serait plutôt du côté du faire, une manière d'être serait une manière de faire et la conscience serait une manière de faire certaines opérations mémorisation, focalisation sélection d'une base, d'un intérêt, réflexivité, symbolisation le signe comme valant pour la chose etc.. Dans ce cadre, on ne cherche pas à tout expliquer à partir de la notion de base de phénomène, on explique la phénoménalité même à partir d'autres éléments même si ça perturbe les habitudes de pensée. Le point principal sera par exemple qu'il n'y a pas "la conscience", pas cette sorte d'écran où se projetterait le film du monde, mais une multiplicité d'opérateurs entrant dans les jeux de langage, les comportements moteurs etc. qu'on met sous l'attribut "conscient". Au lieu de dire qu'il faut une conscience pour qu'une superposition d'état soit déterminée à un état, on pourra par exemple dire qu'il y a une opération de prédiction qui est production d'un "algorithme" déterminé valant pour l'ensemble des données enregistrées et cette même opération d'enregistrement. Que ce soit un polariseur, un détecteur, un cerveau humain etc., tout cela est un opérateur d'enregistrement qui vaut pour "projecteur de la fonction d'onde" dans sa relation à l'"algorithme" prédictif où on a condensé un espace-temps déterminé passé la mémoire des n résultats passés avec le même dispositif. On est dans un déterminisme ontologique, un naturalisme pas de miracle, une désubjectivation "objectivité" en ce qu'un Sujet n'est pas plus nécessaire qu'un détecteur qui a cependant pour coût la perte du prestige pour l'homme d'être l'être pensant par excellence. Un polariseur, un détecteur, un disque dur etc., ça pense aussi, c'est-à-dire que ça réalise à sa manière une part des comportements associés à "penser" dans le langage commun, et les actes de pensée qui pour l'heure ne sont pas reproductible par autre chose qu'un humain ne lui sont pas pour autant réservés. Rien n'interdit en droit que tout ce que l'on fait puisse être fait par d'autres êtres, qu'il y ait des mathématiciens posant des axiomes, des philosophes fondant des métaphysiques ou des Roméo tombant amoureux à partir d'un agencement de métal et de plastique. La spécificité de l'homme n'est plus dans la pensée ou la conscience, elle est dans ses intérêts propres, dans un rapport au monde spécifique impliqué par la constitution des êtres, leur nature, dans ce qui fait qu'un robot cherchera une prise électrique pour s'alimenter là où un humain cherchera un steack-frite. La perte d'humanité qu'implique la mécanisation et qui inquiétait à juste titre Heidegger, est d'emblée conjurée par cette éthologie qui devient éthique, c'est-à-dire le souci d'un comportement adapté à la nature spécifique des êtres laquelle fonde en raison leurs désirs, besoins, attentes propres, leurs relations aux autres êtres. La raison n'est plus vue comme menant à une mécanisation instrumentaliste de l'humain mais au contraire comme impulsant un souci des manières adéquates d'être et de faire les choses dès lors que l'être et le faire sont liés. Pour être un rien polémique et généralisateur, je dirais même que les pensées basées sur l'observation, l'oeil de la conscience, tendent à produire des morales du jugement où on approuve et condamne de loin sans grand souci du désir de l'autre avec de grandes lois transcendantes tandis que les pensées basées sur l'action, le faire, tendent à produire des éthiques de l'engagement où on cherche les bonnes relations dans la diversité des goûts, désirs, intérêts, dans une jurisprudence pragmatique. Commenous le dit dans son ouvrage Catherine DESHAYS , médecin et psychothérapeute : « La relation est au carrefour de toute action dans le milieu professionnel » . Or, chaque instant passé auprès de nos patients nous mène à établir une « relation soignant -soigné». Nous n’avons pas le choix du soigné et L’interrogation concernant les implications du tutoiement semblait incongrue il y a peu, tant l’évidence du vouvoiement s’imposait. Il y avait des codes et personne ne les remettait en cause. Aujourd’hui, la question se pose de plus en plus notamment dans le monde de la start-up, un univers professionnel où le vouvoiement recule. Cependant, le tutoiement est-il approprié dans tous les cas de figure ? Alors quel choix adopter ? Une grande partie des français ont étudié la langue anglaise en première langue et donc au moins jusqu’à l’âge de 16 ans. Langue qui ne fait pas de différence entre le tu et le vous. De plus les jeunes ont été conduits à faire des stages dans des pays anglo-saxons et ont donc adopté de nouvelles habitudes. Les différences de niveau hiérarchique, d’âge, de sexe constituent les trois barrières implicites au tutoiement. Parfois, elles s’ajoutent les unes aux autres excluant le tutoiement. Elles sont, en fait, issues d’habitudes sociales et culturelles le patron ou le contremaître tutoyait facilement, appelait par leur prénom sa secrétaire, ses employés ou ses ouvriers qui, en revanche, les vouvoyaient et leur donnaient du Monsieur » en retour. En primaire, dans la plupart des écoles, les enfants tutoient leur maître/maîtresse ; en secondaire, les élèves vouvoient leurs professeurs et ceux-ci, selon les consignes du chef d’établissement, les tutoient ou les vouvoient… tout est affaire de choix, d’habitude et de classe sociale. » Être entrepreneur aujourd’hui ». Editions Eyrolles Le tutoiement, la solution de proximité ? Aujourd’hui, les entreprises cherchent à créer une certaine proximité entre les salariés et avec le dirigeant. Ce changement qui s’effectue est en grande partie lié à la conception du travail qui a changé notamment pour les générations X et Y et à la nécessité d’une plus grande créativité. Le tutoiement permet d’établir une ambiance de travail moins formelle et plus décontractée. Les échanges d’idées fusent davantage et le résultat est souvent satisfaisant. Il permet également de faire tomber la frontière des différentes générations. S’il est devenu un mode d’adresse naturel entre les salariés, le tutoiement du patron est moins étendu. Or, celui-ci démocratise la distance hiérarchique et développe une relation humaine et non plus seulement professionnelle. Il favorise l’esprit d’équipe il crée un sentiment d’appartenance à une même communauté et fédère le groupe en offrant à chacun la même chance d’y trouver sa place. La proximité qu’il implique permet de tisser des liens qui vont au-delà du rapport purement professionnel, donnant parfois lieu à des partages d’activités en dehors du travail. Aujourd’hui, celui-ci donne une image dynamique des entreprises et renforce la cohésion de l’équipe. Chez Companeo, nous avons rendu le tutoiement obligatoire, depuis la création de l’entreprise, en 2000. L’objectif reste d’éviter le questionnement et l’embarras relationnel sur ce sujet très quotidien. Bien sûr, les équipes internationales et l’usage du you » amènent aussi à prendre position sur ce sujet. Finalement, le tutoiement se résume en trois points clés proximité, simplicité, international ! », témoigne Laurent Horwitz, cofondateur de Companeo. Le tutoiement, l’autorité en péril ? Paradoxalement, la familiarité sous-entendue par le tutoiement complique parfois les relations. Il implique un rapprochement psychologique qui peut être interprété comme manipulatoire en donnant l’illusion d’une amitié forcée. Tutoyer son supérieur fait parfois oublier sa position de chef et met en péril son autorité. Il convient donc de rappeler subtilement cette position quand la situation l’impose. Le retour au vouvoiement provoque alors un choc mais peut s’avérer nécessaire notamment lorsque l’entrepreneur doit faire une remarque désobligeante mais justifiée et qu’un salarié n’arrive pas à distinguer sympathie et travail l’inverse est aussi vrai. Le tutoiement ne marque aucune distanciation, peut nuire au respect mutuel et peut rapidement déraper même entre salariés. Il peut également freiner les demandes d’augmentation de salaire ou de conditions de travail plus agréables. Il est préférable d’éviter l’aller-retour du Tu » au Vous ». Après un conflit, le vouvoiement risque de revenir pour marquer une distance et le tutoiement qui précédait devient faussé, engendrant un plus grand malaise. La substitution du vous » au tu » souligne également la faiblesse de la nature relationnelle. Mieux vaut prendre son temps avant de tutoyer le tu » est un chemin de non-retour. En réalité, le tutoiement doit être volontaire il doit vous convenir d’un côté comme de l’autre. Tutoyer et être tutoyé, là est la question… Il ne faut pas hésiter à exprimer sa difficulté à tutoyer et conserver ce qui est naturel. Ce blocage sur le tu » pourra évoluer avec le temps. Toutefois, il est tout à fait possible de vouvoyer quelqu’un tout en l’appelant par son prénom. Par habitude sociale, c’est le supérieur hiérarchique qui propose le tutoiement dans la mesure où c’est lui qui détient le pouvoir de donner telle ou telle image de son entreprise et puisque c’est lui qui est responsable de l’image de son entreprise ainsi que de l’implication de son faire tutoyer en tant que patron ne doit en aucun cas niveler les différences hiérarchiques qui doivent demeurer pour le bien de l’entreprise sauf si vous êtes adepte de l’entreprise sans hiérarchie. Et vous, avez-vous une préférence pour le tutoiement ou pour le vouvoiement ? Ne réfléchissez pas trop à votre choix la bonne attitude est celle qui convient aux deux parties. Le tutoiement ne se décrète pas on le propose ou on l’autorise mais il ne doit pas être contraint. Ladistance doit être considérée dans un sens positif, en tant qu’outil pour la pérennité et la stabilité de la relation, en ce sens qu’elle sépare, tout en gardant une approche suffisante pour que le résident ne se sente pas écarté. La distance représente pour le soignant une certaine lutte constante entre le fait de céder totalement à la demande d’affection

ANNEXE II PROGRAMME DES ÉPREUVES D'ADMISSIBILITÉ1. Programme de l'épreuve de "mathématiques et d'analyse de processus" du concours "sciences"Physique. Les ondes programme de terminale S. Les ondes mécaniques progressives - célérité ; - ondes longitudinales et transversales ; - ondes sonores ; - propriétés générales des ondes propagation, vitesse de propagation, perturbation ; - ondes progressives à une ondes mécaniques progressives périodiques - notion de périodicité ; - ondes sinusoïdales période, fréquence, longueur d'onde ; - diffraction des ondes sinusoïdales ; - dispersion notion de milieu dispersif.La lumière, modèle ondulatoire - propagation dans le vide ; - modèle ondulatoire de la lumière célérité, longueur d'onde, fréquence ; - lumière mono et polychromatique ; - propagation de la lumière notion d'indice du milieu ; - dispersion de la lumière blanche par un nucléaire. Décroissance radioactive - stabilité et instabilité des noyaux ; - composition, isotopie, notation ; - la radioactivité & et ß, les émissions y ; - lois de conservation de la charge électrique ; - loi de décroissance, constante de temps, demi-vie ; - - masse-énergie - équivalence masse - énergie ; - défaut de masse, énergie de liaison ; - fission - fusion domaines ; - bilan de masse et d'énergie condition à réaliser pour obtenir l'amorçage de réaction de fission ou de Champ électrostatique - loi de Coulomb ; - champ et potentiel pour différentes distributions de charges ; - théorème de Gauss forme intégrale.Champ magnétique - induction magnétique - intensité et vecteur densité de courant ; - force de Lorentz et mouvement de charges ponctuelles dans un champ magnétique ; - force de Laplace, moment magnétique dipolaire ; - loi de Biot et Savart ; - flux du champ magnétique notion, unité, loi du flux conservatif ; - potentiel vecteur magnétique ; - champ magnétique créé par une spire circulaire en un point de son axe extension aux solénoïdes ; - théorème d'Ampère forme intégrale.Phénomènes d'induction électromagnétique - loi de Faraday, loi de Lenz ; - self-induction et induction La mécanique de Newton. Les trois lois de Newton - accélération vision analytique et vectorielle ; - principe d'inertie ; - importance du choix du référentiel ; - loi des actions verticales - chute sans frottement mouvement rectiligne uniformément accéléré résolution de l'équation différentielle, importance des conditions aux limites ; - chute avec frottement fluide notion de régime initial et de régime permanent, vitesse limite, notion de temps caractéristique.Mouvements plans - mouvement de projectiles dans un champ de pesanteur uniforme équations horaires paramétriques, équation de la trajectoire ; - satellites et planètes lois de Kepler, référentiels héliocentrique et géocentrique, force centripète, accélération radiale, mouvements circulaires ou elliptiques.Les systèmes oscillants. Le pendule pesant, le pendule simple et le système masse-ressort en oscillations libres - position d'équilibre, écart à l'équilibre, abscisse angulaire, amplitude, amortissement régimes pseudo et apériodiques ; - forces de rappel exercées par un ressort étude dynamique, résolution de l'équation différentielle ; - phénomène de résonance excitateur, résonateur, amplitude et période des oscillations. travail élémentaire d'une force ; - énergie potentielle ; - énergie du point. Vecteurs position, vitesse et accélération - systèmes de coordonnées cartésiennes, de Frénet, polaires, cylindrique et sphériques ; - mouvements rectiligne et des mouvements - composition des vitesses, des accélérations mouvements relatifs, d'entraînement, accélération de Coriolis.Cinématique du solide. Champ des vitesses d'un solide - torseur cinématique solide en translation, en rotation autour d'un axe fixe, mouvement plan sur plan ; - changement de point d'un torseur cinématique ; - équiprojectivité du champ des vitesses d'un solide ; - centre instantané de Grandeurs électriques - notion de signal analogique et numérique ; - grandeurs caractéristiques en électronique tension, intensité, puissance ; - calcul de grandeur instantanée, grandeur moyenne ou grandeur des dipôles - dipôles passifs résistance, condensateur, bobine ; - dipôles actifs source de tension et courant idéales, modèles de générateurs ; - convention récepteur et convention générateur ; - association de en équation des circuits électriques - loi d'Ohm ; - loi des mailles ; - loi des nœuds ; - diviseur de tension, diviseur de courant ; - théorèmes de Thévenin et de Norton ; - méthode de Millmann ; - principe de la superposition des états sinusoïdal - impédances complexes des dipôles passifs ; - calcul sous forme d'expression temporelle ou d'une représentation sous forme complexe des grandeurs caractéristiques amplitude, période, fréquence, phase d'une grandeur sinusoïdale ; - gain complexe équivalent amplitude et phase de systèmes du premier et deuxième ordre ; - impédances d'entrée et de sortie d'un opérationnel Aop - l'Aop idéal ; - structures fondamentales montage inverseur, montage non inverseur ; - application des montages à Aop additionneur, soustracteur, etc. ; - calcul sur les montages à Aop Programme de l'épreuve de "sciences économiques" du concours "sciences économiques et sociales"Microéconomie. Il s'agit de savoir appréhender des questions concrètes en termes d'équilibre de marché et de comprendre les mécanismes qui déterminent ces équilibres. L'épreuve pourra, par exemple à partir d'un article de journal, demander d'identifier les mécanismes économiques en présence et d'apporter un commentaire. Contenu du programme de microéconomie. Titre Ier les mécanismes du marché notion d'offre théorie du producteur, production et coût, notion de demande théorie du consommateur, prix d'équilibre, déplacements de l'équilibre. Titre II les marchés et la formation des prix déterminants et conséquences de la structure des marchés - la concurrence pure et parfaite ; - le monopole ; - l' Il s'agit de comprendre le sens des principales variables macroéconomiques ainsi que les mécanismes qui les relient afin de pouvoir répondre à des questions concrètes politique de l'emploi en France et son efficacité, croissance et pouvoir d'achat, etc.. Contenu du programme de macroéconomie - problèmes et données de la macroéconomie ; - revenu, emploi et inflation dans le long terme ; - fluctuations dans le court terme ; - croissance ; - politiques économiques ; - l'économie de l'Union Programme de l'épreuve de "mathématiques appliquées" du concours" sciences économiques et sociales"Calculs numériques - nombres entiers, entiers relatifs, rationnels, réels, complexes. Les ensembles IN, Z, Q, IR ; - manipulations sur les puissances fractionnaires et négatives d'un nombre réel ; - réductions et opérations élémentaires sur les fractions ; - calculs logarithmiques sur les nombres réels.Equations, inéquations - résolution d'équation du premier et du second degré, d'un système d'équations linéaires ; - résolution d'une équation du premier et du second degré, pouvant contenir des valeurs absolues, les logarithmes, des exponentielles et représentation graphique de l'ensemble des solutions ; - résolution d'une inéquation ou d'un système d'inéquations linéaires et représentation graphique de l'ensemble des monotones, majorées, minorées, bornées - suites convergentes, suites divergentes ; - propriété fondamentale toute suite croissante et majorée resp. décroissante et minorée est convergente ; - opération sur les limites de suites ; - suites arithmétiques et géométriques identification de ces suites, détermination de leur composants caractéristiques et expression de leur terme général et des sommes partielles. Application à l'étude des suites arithmético-géométriques ; - exemple d'étude de des suites aux mathématiques financières - taux d'intérêt, valeur future, valeur présente d'une somme ; - suites de versements ; - calcul de mensualités d'une variable réelle. Généralités sur les fonctions - détermination du domaine de définition et de l'image d'une fonction ; - injection, surjection, bijection ; - composition de graphique - détermination des effets d'une translation ou d'une homothétie du graphe sur l'expression d'une fonction ; - parité application à la représentation graphique ; - représentation graphique des fonctions usuelles citées et continuité - compréhension des concepts de continuité et de limite d'une fonction ; - opération sur les limites ; - composée d'une fonction de limite λ par une fonction continue au point λ ; - comportement asymptotique d'une fonction, aspect graphique. La recherche systématique de l'asymptote n'est pas exigée. On se limitera à la reconnaissance de l'asymptote ; - théorème des valeurs - distinction entre nombre dérivé et dérivée d'une fonction ; - interprétation géométrique du nombre dérivé ; - règles de dérivation ; - lien entre signe de la dérivée et variations de la fonction ; - calcul de dérivées dérivée d'une application composée ; - primitive tableau primitives-dérivées des fonctions usuelles ; - calcul des dérivées successives ; - étude d'une fonction sens de variation, signe, extremums et ses applications à la résolution d'équations et d' usuelles - fonctions valeur absolue, polynômes, fractions rationnelles, radicales, etc. ; - fonction exponentielle et logarithme équations fonctionnelles caractéristiques, comportement asymptotique, etc. ; - fonction puissance ; - croissance comparée des fonctions exponentielles, puissance et des ensembles - intersection, réunion, complémentaire, inclusion, appartenance, cardinal, parties, ensemble de parties, etc. ; - produit cartésien de deux ensembles ; - nombres de combinaisons, nombre d'arrangements, formule du binôme, triangle de - concept de probabilité sur un ensemble fini ; - probabilité conditionnelle, indépendance de deux événements, formule des probabilités totales, formule de Bayes ; - expériences indépendantes ; - exemples de variables aléatoires discrètes loi de Bernoulli, loi - définitions des paramètres de statistiques descriptives mode, moyenne, médiane, dispersion, étendue, quartiles, variance, écart type ; - application numérique de ces paramètres compatible avec une calculatrice scientifique non programmable, non graphique ; - moyennes géométriques et harmoniques et leurs matriciel - définition d'une matrice et opérations élémentaires sur les matrices ; - définition et propriétés du produit - distinction entre une identité et une équation ; - distinction entre axiome et Programme de l'épreuve de langue vivante 2 du concours "lettres"Allemand. Les candidats devront être en mesure de lire, de comprendre et de commenter un texte d'actualité portant sur les thèmes suivants - relations internationales ; - problèmes de société ; - se familiariser avec l'épreuve, le candidat devra s'entraîner à - la lecture de la presse ; - la traduction version ; - la compréhension et la recherche d'informations dans un texte ; - l'analyse et le commentaire structuré ; - la rédaction dans une langue maîtrise du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la géopolitique et des problèmes de société sera demandée. Compétences grammaticales indispensables en langue allemande. Déclinaisons, conjugaisons, syntaxe. Espagnol. Les candidats devront être en mesure de lire, de comprendre et de commenter un texte d'actualité portant sur les thèmes suivants - relations internationales ; - problèmes de société ; - se familiariser avec l'épreuve, le candidat devra s'entraîner à - la lecture de la presse ; - la traduction version ; - la compréhension et la recherche d'informations dans un texte ; - l'analyse et le commentaire structuré ; - la rédaction dans une langue grammaticales indispensables en langue espagnole - conjugaison régulière et irrégulière ; - syntaxe ; - les prépositions ; - traduction du on ; - traduction du dont ; - l'obligation personnelle et impersonnelle ; - emploi et valeur du subjonctif ; - concordance des temps ; - emploi de ser et estar ; - emploi de haber et tener ; - les démonstratifs ; - la tournure emphatique ; - l'apocope ; - la du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la géopolitique et des problèmes de société. Italien. Les candidats devront être en mesure de lire, de comprendre et de commenter un texte d'actualité portant sur les thèmes suivants - relations internationales ; - problèmes de société ; - se familiariser avec l'épreuve, le candidat devra s'entraîner à - la lecture de la presse ; - la traduction version ; - la compréhension et la recherche d'informations dans un texte ; - l'analyse et le commentaire structuré ; - la rédaction dans une langue grammaticales indispensables en langue italienne - conjugaisons des verbes réguliers et irréguliers aux temps suivants présent, passé composé, imparfait, futur et conditionnel ; - sensibilisation à l'emploi du subjonctif présent et imparfait ; - concordance futur-futur ; - les prépositions et leurs contractions avec les articles définis ; - les tournures impersonnelles et en particulier la traduction de on ; - les pronoms COD/COI ; - les pluriels particuliers de noms et adjectifs crisi/problemi/economiche, etc. ; - les comparatifs et superlatifs ; - les démonstratifs ; - l'emploi de piacere ; - les adjectifs possessifs ; - la politesse et le tutoiement ; - les adverbes ou conjonctions et locutions permettant d'introduire, de développer et de conclure un discours ; - la syntaxe de la du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la géopolitique et des problèmes de société. Arabe. Liste des points à maîtriser A. - Morphologie 1. Le verbe conjugaison des verbes simples et augmentés, à racines saines et malades , trilitères et quadrilatères, à l'actif et au passif, au singulier, pluriel et duel - à l'accompli ; - à l'inaccompli indicatif, subjonctif et apocopé ; - à l' Le nom - schèmes nominaux, noms de nombres en dialecte, noms de couleurs et de difformité, élatif ; - le genre et le nombre singulier, pluriel, duel des noms ; - formation des participes et des noms verbaux masdar des formes simples et augmentées de racine saines ou malades ; - adjectifs et intensifs ; - pronoms personnels, affixes et isolés ; - démonstratifs ; - La déclinaison - le tanwin ; - la déclinaison des diptotes ; - la déclinaison des pluriels externes, du - Syntaxe 1. Définition du nom par l'article ou l'annexion. 2. L'adjectif épithète l'accord nom-adjectif. 3. La proposition relative. 4. Comparatif et superlatif. 5. La phrase nominale - notions de mubtada' et khabar ; - ordre des mots et accords ; - fonctionnement avec inna, la'alla, anna, ka'anna, etc. ; - l'expression du temps dans la phrase nominale kâna et les accords dans la phrase ; - la négation de la phrase nominale emploi de La phrase verbale - temps et aspect, valeurs de l'accompli et de l'inaccompli ; - ordre et défense ; - négation de la phrase verbale ; - l'ordre des mots et les règles d'accord verbe-sujet ; - les compléments directs et indirects des Les subordonnées complétives - avec an ; - avec anna ; - le discours rapporté ; - l'interrogation Les subordonnées circonstancielles de temps, de but, de conséquence. 9. Expression de la condition, de l'hypothèse. Maîtrise du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la géopolitique et des problèmes de société. Russe. Les candidats devront être en mesure de lire et de comprendre de manière ciblée un texte d'actualité portant sur les thèmes suivants - relations internationales ; - problèmes de société ; - se familiariser avec l'épreuve, le candidat devra s'entraîner à - la lecture de la presse ; - la traduction version ; - la compréhension et la recherche d'informations dans un texte ; - la maîtrise des fondamentaux de la grammaire grammaticales indispensables en langue russe Savoir identifier - les noms ; - les adjectifs ; - les pronoms ; - les verbes ; - les adverbes ; - les - les conjugaisons ; - les bases de la déclinaison ; - l'emploi des du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la géopolitique et des problèmes de Programme de l'épreuve "histoire des relations internationales et géopolitique" du concours" lettres"HRI les relations internationales en Europe de 1648 à 1989. Il sera demandé aux candidats de - maîtriser les notions importantes qu'implique cette question équilibre des puissances, diplomatie européenne, congrès de paix, principe dynastique, monarchie absolue, économie et mercantilisme, pacifisme au XVIIIe siècle, révolutions américaine et française, irruption du principe national ; - connaître la chronologie des conflits dans ses grandes lignes ainsi que les modalités de leur règlement L'eau dans le monde 1° Le cycle de l'eau pour introduire l'idée d'une absence de répartition dans la ressource à l'échelle de la planète. Les grands bassins versants Amazone, Mississippi, Congo, Nil, Danube, Rhin et fleuves chinois. 2° L'agriculture, première consommatrice dans le monde. Les besoins augmentent en ville. 3° L'eau nécessaire à la production d'électricité. Pollution et dépollution. Le pétrole dans le monde 1° Les principaux gisements géologie sommaire et contraintes de l'extraction. 2° Les réserves fluctuent au rythme de l'évolution des cours pétroliers, et de la consommation mondiale. 3° Les routes utilisées pour le transport du pétrole voie maritime et tubes, les ports et les industries raffinage. Les migrations internationales 1° Les foyers de départ transition démographique et les destinations d'arrivée vieillissement démographique. 2° Un besoin en main-d'œuvre contrarié par une politique migratoire devenue restrictive. Des frontières à surveiller pour les pays d'accueil. Un encouragement pour les flux clandestins. 3° Des effets économiques contrastés transferts d'argent, de compétence et trafics. Un phénomène à replacer dans le contexte général de à l'article 26 de l'arrêté du 11 juillet 2022 ARMH2220775A, ces dispositions sont applicables à la date d'ouverture du concours de la session 2023.

pourla première fois, c'est aussi un rite de passage dans une relation. Mais puisque le français n'est pas ma langue maternelle, il se peut bien que je le ressente d'une manière toute autre. Non, je le sens comme ça aussi. Passer du vous au tu, m'est agréable. C'est comme dire à l'autre "je reconnais en toi quelque chose que nous avons en commun". Cet article a été publié il y a 7 ans 4 mois 24 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées, les commandes ne sont peut-être plus un débat bien français, puisque presque exclusif à la langue française, que je rumine dans ma tête suite à deux évènements l’entrée en vigueur des nouvelles règles pour la Police Nationale et j’insiste sur les majuscules, merci maitre Eolas, et ma récente prise de contact avec un potentiel futur employeur. J’explique. Je tiens à dire que je ne suis ni linguiste, ni expert, je ne suis qu’une personne bizarre qui a appris à aimer la langue française après être sorti de l’école », et qui apprécie un peu plus chaque jour ses subtilités, et déplore à quel point elle souffre avec les nouvelles générations. Tutoyer, vouvoyer. Généralement, on vouvoie une personne adulte qu’on ne connaît pas, ou qui, dans le cadre de l’entreprise par exemple, est bien plus haut perché dans l’organigramme. A mettre sur le compte de la politesse. On tutoie un enfant, un ami, un membre de la famille. Justement, on parle de familiarité. Je vous laisse regarder dans le dictionnaire, vous comprendrez mieux. Bien, mais toutes ces conventions sont transmises par notre éducation, qui se fait avant tout dans le monde physique. Dans le monde numérique cependant, il n’est pas rare de tutoyer le premier inconnu venu sur un forum, un réseau social, les commentaires d’un blog, bref, tout espace d’échange. Souvent, tutoyer quelqu’un qu’on ne connaît pas est pris comme une agression, un manque de respect, du moins dans le monde physique. Mais est-ce pour autant vrai, alors que le numérique, qui nous prend une part de notre temps de plus en plus importante, nous pousse à modifier nos conventions, jusque dans le monde physique ? Avant de répondre plus avant sur le cas français, j’aimerais faire un rapide état des lieux, et des parallèles avec notre belle langue que j’affectionne. Tutoyer n’existe pas en anglais, le you » signifie indifféremment tu » et vous », singulier et pluriel. Ou plutôt devrais-je dire il n’existe plus, car en vieil anglois, le pronom Thou » était souvent utilisé dans ce cadre. Les espagnols et les italiens ont un pronom dédié Usted et Lei respectivement, qu’ils conjuguent à la troisième personne du singulier. Étonnant quand on sait que certaines personnes, par politesse le sujet de départ, s’adresseront à vous à la troisième personne Comment il va ? » vous demandera une personne probablement d’un certain age, pour ne pas dire d’un age certain. Si je ne dis pas de bêtise, les allemands utilisent la troisième personne du pluriel. Pour les autres langues, je vous laisse lire la fiche Wikipedia qui va bien. D’ailleurs, il est courant pour une personne, typiquement anglophone de naissance, de se mettre à vous tutoyer naturellement, car elle apprendra d’abord que you » se traduit tu ». Rien d’irrespectueux, d’impoli, juste une maladresse de traduction. Nos cerveaux sont joueurs. Et ce n’est pas limité aux anglophones, j’ai eu l’occasion de travailler avec des suédois, des thaïlandais, et tous ont du mal à saisir ce vouvoiement les premiers temps. Tout le monde pourra regarder ce qu’il fait, aussi bien dans le numérique que dans le physique, et quand je vais décrire mon cas, j’espère que vous serez surpris. Sur Twitter, je vais probablement tutoyer directement des personnes comme Korben ou Bluetouff, mais je vais vouvoyer Bernard pivot. Je n’ai pourtant pas moins de respect pour les premiers que pour le dernier. Je ne cherche pas non plus une plus grande familiarité pour les uns, ou plus de politesse que les autres. En fait je ne me suis jamais posé la question. Plus étrange, si un jour je viens à les rencontrer physiquement au détour d’une convention par exemple, je les vouvoierais probablement. Sur un forum, rares sont les fois où je vouvoie une personne, sauf si cette personne commence par me vouvoyer. Parce qu’au-delà de garder un même niveau de dialogue, si la personne cherche par le vouvoiement à me montrer du respect, de la politesse, il est tout naturel et presque obligatoire de rendre ce respect, cette politesse. Pourtant, quand je tutoie d’entrée, rien dans mon esprit ni dans mes mots ne cherche à témoigner un manque de respect. Je parlais de contact pour un futur emploi, et la personne, qui est pourtant pratiquement tout en haut de l’échelle de l’entreprise avec laquelle j’ai été mise en contact. Et cette personne m’a adressé la parole directement en me tutoyant, et j’ai répondu en vouvoyant. En suis-je offensé pour autant ? Non, car il y a quelque chose de vital le contexte. C’est très vaste comme concept, car le contexte peut aussi bien désigner la forme du tutoiement, quand il est écrit, le ton quand la discussion est orale, les gestes quand il y en a, l’influence de la hiérarchie pour reprendre mon cadre de l’entreprise. Revenons aux évolutions amenées par le numérique, et en particulier Twitter. Pourquoi ? Le relatif anonymat procuré par les espaces en ligne introduit une forme de familiarité, car tout le monde peut être n’importe qui. Et le nombre de caractères pousse à aller à l’essentiel. Il est donc courant de se tutoyer tout en étant de parfaits inconnus. Faut-il penser que les Twittos sont donc dénués des notions de respect et de politesse ? Non, car comme j’ai dit, le contexte de l’anonymat et de la contrainte des messages limités en taille pousse à ce comportement. Il ne faut donc par défaut jamais se sentir attaqué par un tutoiement. Je ne dis pas que tu vas bien ? » et t’es un gros con » doit être traité de la même manière, là, on touche simplement au contenu, plus au contexte. Pour reprendre le sujet, si le premier contact peut paraître très familier dans le contexte d’un recrutement, les messages par mail, eux, sont plus représentatifs d’un tutoiement qui peut être respectueux. Dans un mail, on a la place de dire bonjour, de dire bon weekend, il est donc plus facile d’être à l’aise quand on vous tutoie. Pour en revenir au monde physique, je vous invite à vous rendre dans un restaurant dit routier, et écouter les conversations. Vous verrez que souvent, tout le monde se tutoie, alors même que personne ne se connaît. Je suis magasinier de formation, et moi-même je me suis pris à tutoyer des camionneurs à peine rencontrés, quand j’ai mis plusieurs mois à tutoyer certains collaborateurs avec qui je discutais pourtant tous les jours. Ai-je pourtant moins de respect pour les uns que les autres ? Ai-je l’intention d’être moins poli ? Non, dans ce contexte, tutoyer permet d’installer une forme de familiarité qui permet de se sentir à l’aise, et rend les échanges plus simples, plus fluides, plus efficaces. Un sentiment qu’on pourrait traduire sur les réseaux sociaux par on est une grande famille d’internautes ». Encore qu’être internaute implique bien plus que de se balader sur Facebook ça c’est surfer sur un seul site web, un internaute, c’est bien plus que ça. Mais je digresse. Doit-on donc se laisser tutoyer à tout bout de champ plus souvent dans le monde physique qu’auparavant ? Non, même si les policiers râlent comme des gamins à qui on confisque un jouet plus sur le matricule il est vrai, nous avons cette distinction de respect, de politesse, et de dignité qu’est le vouvoiement, et je pense que tout le monde devrait au moins s’en souvenir, voir l’apprendre pour les plus demeurés. Non pas qu’il soit déplacé par la suite de tutoyer une personne qu’on connaît à peine, mais là encore il convient d’analyser le contexte avant de prendre sa décision. Vous ne me connaissez pas, si vous me tutoyez tout en restant correct, je n’aurais aucun problème. Mais d’autres le prendront peut-être mal, avec pourtant la même me suis senti agressé par des policiers qui n’ont pas hésité à me tutoyer d’emblée, quand des gendarmes ayant les même besoins se sont adressés à moi en me vouvoyant, me laissant une bien meilleure impression. Vouvoyer permet souvent, du moins dans nos contrées avec l’éducation qu’on reçoit généralement, de ne blesser personne quand bien même c’est involontaire. Ceci dit si l’on vous tutoie, réfléchissez un peu avant de prendre ça pour une attaque. Nous avons tous la chance de disposer de cette nuance qui est utile aussi bien dans le monde physique que dans le monde numérique. Il serait dommage de s’en passer. Jai testé les deux, vouvoiement et tutoiement, et je préfère finalement le tutoiement (sauf dans le cadre d'un examen). Il me semble que dans les formations concernant la gestion de classe de collègues en difficulté, on leur conseille le vouvoiement pour mettre une distance et asseoir leur autorité, mais ce n'est pas une formule magique. La baie d'Arcachon, c'est le coup de foudre de son enfance. Malik, c'est le démon de midi et demie. Et ces deux amours la poussent à des décisions radicales... Reprendre la lecture Ils sont une bonne trentaine serrés dans une petite salle aux murs blancs quand Béatrice rejoint la réunion à l’Espace Dickens de Lausanne. Plusieurs tête se retournent à son arrivée, des têtes nettement plus jeunes que la sienne, surmontées de dreadlocks ou de chignons, pas vraiment les mêmes codes. Pourtant Béatrice se sent vite à sa place. Elle encaisse les interventions successives comme autant de coups de poing dans le thorax, leurs paroles réveillent une conscience enfouie au plus profond d’elle-même, noyée parmi mille autres préoccupations qui n’auront bientôt plus lieu d’être si on ne se soucie pas de celle-ci en priorité, et soudain les chiffres la terrifient, elle qui, voici à peine plus de vingt ans, a jeté un enfant dans ce monde à l’agonie. En les écoutant tour à tour, elle prend pleinement la mesure du désastre. Elle en est encore sonnée quand l’animateur lui cède brusquement la parole. – Je n’ai rien préparé, je suis moins bien informée vous, je venais juste… – Dans une assemble citoyenne, chacune et chacun est invité à s’exprimer. Dis-nous ce qui t’amène. Surprise par le tutoiement, Béatrice prend une grande inspiration. Parler en public ne lui a jamais posé problème, elle qui dirige une équipe de Corporate eCommerce chez Nestlé et donne régulièrement des conférences. Mais il s’agit en l’occurrence d’un sujet plus intime et beaucoup moins maîtrisé étaler devant des inconnus une angoisse qui l’a saisie aux tripes lorsqu’elle a vu brûler, par écran interposé, les pinèdes de la baie d’Arcachon. – Les forêts qui sont en train de brûler en Gironde, j’y ai souvent passé mes vacances dans mon enfance. C’est moi qui insistais pour qu’on y retourne, alors que mes parents avaient plutôt envie de découvrir d’autres régions. J’avais eu un vrai coup de foudre pour ces pins immenses et leurs pommes magnifiques, ces sols jonchés d’aiguilles… Sa voix s’étrangle, elle s’interrompt un instant, tente de se ressaisir. – J’ai un fils à peine plus jeune que vous. Je l’ai emmené camper là-bas, vers la dune du Pilat quand il avait dix ans. C’est un gamin merveilleux, mais il n’a pas ressenti la même émotion que moi à son âge. Quand j’ai vu tous ces incendies, j’ai juste éprouvé le besoin de me joindre à des gens qui partagent les mêmes sentiments que moi. Parce que dans mon univers professionnel… Elle s’interrompt à nouveau et l’animateur en profite pour rappeler que les feux de forêt dégagent quantités de particules fines hautement toxiques qui font ensuite le tour de la planète. Elles rendent l’air irrespirable et tuent des milliards d’animaux. – Je ne m’attendais pas à tomber sur un groupe si…, avoue Béatrice. – Tu as tout-à-fait ta place parmi nous, assure un jeune en lui tendant un dépliant. Béatrice y jette un coup d’œil La sécheresse menace notre sécurité alimentaire et nos réserves d’eau potable. Au dos, un formulaire d’adhésion à Extinction Rébellion. Elle glisse le papier dans son sac à main et se promet d’en faire usage. Elle n’aurait pas pensé qu’une manifestation implique autant de préparatifs. Le parcours, les autorisations de police, la communication, les panneaux, les slogans, la sono. C’est drôle d’être à la fois la doyenne du groupe et la moins expérimentée. Mais Malik l’initie avec une patience et une bienveillance infinie. – Les boucles de rétroaction, c’est des phénomènes qui se renforcent. La plupart fonctionnent avec un point de bascule à partir duquel l’habitabilité de la planète est remise en question. Quand il parle, son regard prend une intensité fascinante. Malgré son Master en sciences po, il se contente de petits boulots occasionnels, parce que sa priorité est ailleurs. À quoi me servirait-il de gagner plein de flouze si l’air est devenu irrespirable et l’eau imbuvable ? demande-t-il pragmatique et Béatrice ne peut s’empêcher d’admirer son courage. Tandis qu’elle occupe à elle seule une villa avec vue sur le lac, cet homme de trente-et-un ans partage un quatre-pièce avec deux autres militants et n’hésite pas à le transformer en QG pour la bonne cause. Comme cet après-midi où ils sont en train de sprayer des cartons. Elle a accumulé assez d’heures supplémentaires pour s’offrir un après-midi de congé, même si ça tombe toujours mal et qu’elle va le payer par un surcroît de stress le lundi, à moins de passer au bureau dimanche expédier quelques mails et résorber un peu la pile de dossiers en souffrance. Après la manif, bien sûr, car il n’est pas question de rater ce moment. Béatrice sent monter en elle une fébrilité qu’elle n’a plus connue depuis des décennies. Il faut dire que le charisme de Malik a quelque chose d’enivrant. Ce garçon dégage une telle force de conviction et tant d’enthousiasme que c’en est contagieux. Les gens que Béatrice côtoie habituellement sont si mornes, ternes et éteints en comparaison. Surtout dans son milieu professionnel ! Le sentiment de renouer avec la fougue de ses vingt ans se renforce encore le lendemain, lorsqu’ils défilent tous deux en tête du cortège en brandissant leur pancarte et en clamant des slogans sous l’œil des caméras. La circulation ayant été détournée, la route est à eux, comme lors des dimanches sans voiture de sa jeunesse. Dans cette foule bigarrée, un autre monde semble possible, comme un rêve à portée de main. À se demander comment elle a pu passer tant d’années dans un entonnoir. Après un tel shoot d’adrénaline, l’idée de passer au bureau paraît totalement saugrenue. Quelques militants se retrouvent chez Malik, assis par terre autour d’une table basse, pour un debriefing assorti d’un petit repas vegan. Béatrice ne peut s’empêcher d’admirer la cohérence de cette jeunesse qui applique ses convictions à tous les pans de sa vie. Pour essayer de sauver un monde détruit par sa génération. Lorsque les derniers invités repartent, elle se résout à contrecœur à prendre congé de Malik. – T’as été géniale, s’enthousiasme-t-il en lui faisant une longue accolade. Elle bredouille une banalité pour cacher son trouble et se dirige vers la porte d’entrée. Il la rattrape, lui saisit délicatement le menton, pose ses lèvres sur les siennes. Elle se dégage brusquement. – Qu’est-ce qu’il y a ? Ne me dis pas que t’en as pas envie ? – La question n’est pas là, on a presque vingt ans d’écart. – Alors ça, c’est bien le dernier de mes soucis. Tu es sublime. Sublime, c’est surtout la nuit de dimanche à lundi qui l’est et Béatrice se demande comment des principes rigides ont pu la priver si longtemps d’un des bonheurs les plus intenses de l’existence. Pourtant la réponse est simple elle ne connaissait pas Malik. La douche froide arrive comme prévu le lundi matin. À l’instant même où elle ouvre sa boîte de réception. Une avalanche de messages d’autant plus rébarbative que l’élan n’y est pas. Après le week-end qu’elle vient de passer, comment ne pas se sentir en porte-à-faux dans cette entreprise qui s’emploie notamment à privatiser l’eau potable ? Béatrice n’est pas dupe, elle sait bien que les quelques projets humanitaires ne sont qu’un vernis de respectabilité sur une usine à profit sans foi ni loi. Avec un soupir de résignation, elle s’attelle néanmoins à la tâche. Un message noté urgent attire son attention. Il émane de la direction des ressources humaines. Elle l’ouvre sans se douter de rien et découvre, incrédule, qu’elle est convoquée à une séance extraordinaire pour faute professionnelle grave. La DRH l’informe par ailleurs qu’un recommandé lui a été adressé. Béatrice décide de ne pas y penser avant de savoir de quoi il retourne, mais la résolution se révèle difficile à mettre en œuvre. Surtout la nuit. Heureusement qu’il y a aussi sur son téléphone un mot tendre de Malik avec un lien vers le téléjournal du soir qui évoque la manif. Pendant quelques secondes, on les aperçoit même tous les deux et il faut reconnaître qu’ils vont bien ensemble. La poste étant fermée quand elle rentre du travail et quand elle y part le matin, Béatrice se rend à la convocation sans avoir pu prendre connaissance du courrier annoncé. Ils sont trois à l’attendre la DRH, le chef de secteur et le sous-directeur général. Une trinité de mauvais augure. – Vous avez toujours été une collaboratrice consciencieuse et on vous faisait entièrement confiance, commence la DRH sur un ton qui dément l’onctuosité du propos. Qu’est-ce qui vous a donc pris de vous afficher soudain avec un groupuscule d’extrême-gauche ? – Ça fait longtemps que vous les fréquentez ? s’enquiert de chef de secteur. Béatrice explique que c’est tout récent, que les incendies… – Savez-vous au moins où vous avez mis les pieds ? Que ce groupuscule qu’on ne nommera pas n’hésite pas à bafouer les lois, que la plupart sont connus des services de police ? C’est vraiment ça qui manque à votre CV, un casier judiciaire ? Elle ne sait pas tout d’eux. Seulement qu’elle ne s’était jamais sentie autant à sa place. Qu’elle perçoit chez eux une sincérité qu’elle n’a jamais discernée chez aucun de ses collègues ni supérieurs. Qu’elle croit en leur cause comme elle n’a jamais cru à sa mission. Et que Malik a des paillettes dans les yeux quand il lui fait l’amour. – Non, vous avez raison, je n’ai pas investigué en profondeur. En ce qui les concerne, j’ai décidé de me fier à mon intuition. Ce dont je suis convaincue par contre, c’est qu’ici, je me débats dans un panier de crabes. Je l’ai su dès le début et je m’en accommode pourtant depuis plus de vingt ans. Tellement abrutie de travail que je n’ai jamais trouvé le temps de prendre du recul. Toujours la tête dans le guidon. Alors je vous remercie de me donner enfin l’occasion de me remettre en question. – Dans ces circonstances, je crois que l’entretien est clos. Et j’espère que vous avez de bonnes réserves financières, conclut la DRH les lèvres pincées, tandis que les deux autres referment déjà leur dossier. Béatrice sent un poids s’envoler de sa poitrine. Malik lui effleure délicatement la nuque du bout des lèvres. – Alors, ça a été chez tes parents ? Tu ne leur as toujours pas parlé de moi ? – Je t’assure que ça a été bien assez houleux comme ça. – Pourquoi, c’est quoi le problème ? Mes origines maghrébines ? – T’es bête. C’est sûr qu’ils ont toujours rêvé de me voir avec un militant engagé, de vingt ans mon cadet, qui travaille quand ça lui chante et qui m’emmène passer la nuit au poste plutôt qu’à l’hôtel. Côté confort, ça soutient pas vraiment la comparaison, mais côté prix, avec les frais de justice et d’avocat, ça fait largement le poids. – Tu regrettes ? – Pas une seconde, assure-t-elle en passant la main dans ses cheveux bouclés. La matinée sur le pont Bessières occupé par quelques centaines de militants avait filé comme un éclair, dans une ambiance bon enfant. Ils avaient chanté et dessiné à la craie des animaux menacés d’extinction, même les policiers chargés de les évacuer avaient le sourire et les rebelles s’étaient accrochés les uns aux autres pour leur compliquer la tâche. Tout s’était passé en douceur, comme une pièce de théâtre improvisée. – Pourtant, t’as l’air préoccupé. Touchant de voir comme il se soucie d’elle. Elle tente une explication – C’est jamais drôle de se brouiller avec ses parents. Surtout à leur âge. Vu comme je lui suis rentrée dans le cadre, mon père est parti pour ne plus m’adresser la parole pendant au moins deux ans. J’espère juste que ça ne sera pas notre dernier contact. – Pourquoi, il est aussi treizième lame que toi ? – Qu’est-ce que c’est que ça ? – Une carte de tarot. La treizième lame, c’est une lame de fond qui balaie tout sur son passage. Elle fait table rase du passé pour écrire une nouvelle page sans s’encombrer de regrets. Mais parfois, elle peut être trop tranchante et se retourner contre elle-même. – Parce qu’en plus, tu verses dans l’ésotérisme ? – Mais non, je tire juste quelques cartes de temps en temps, pour m’amuser. – Et toi, tu es quoi comme Arcane? Il se contente d’un sourire mystérieux. – Mais qu’est-ce que tu lui as dit qui l’a tellement fâché ? – Déjà, notre apparition au téléjournal, ça n’a pas trop passé. Il m’a demandé ce que je faisais parmi ces petits cons toujours rivés à leur Smartphone qui font la morale aux autres, alors qu’ils n’arrêtent pas de s’échanger des messages et des vidéos. – Il n’a pas complètement tort sur ce point, concède Malik. – Je lui ai rétorqué qu’il était mal placé pour leur reprocher quoi que ce soit, lui qui avait passé sa vie à bétonner les rares parcelles encore inexploitées et à sillonner les mers dans d’immenses paquebots de croisière. – Et notre inculpation ? – Pas eu le temps de lui en parler. Il risque de l’apprendre par les journaux. Pour ma démission non plus, il n’est pas au courant. – Heureusement que t’es majeure, conclut Malik en la serrant dans ses bras. Plaisanterie mise à part, t’as un sacré courage. Je suis vachement fier de toi. Deux jours plus tard, Paul-Antoine les surprend, lors d’une visite à l’improviste, en train de déjeuner en tête-à-tête dans des tenues qui ne laissent planer aucun doute quant à la nature de leur relation. En invitant Malik à dormir à la maison, Béatrice a délibérément pris ce risque, mais ne s’attendait pas forcément à ce qu’il se concrétise aussi vite. Elle ne peut s’empêcher d’éprouver un certain malaise. – Ben, à défaut de mes parents, je te présente mon fils et lui, c’est Malik, un jeune homme que j’ai rencontré… – Oui, je vous ai vu au téléjournal, l’interrompt Paul-Antoine en lui tendant la main avec un sourire engageant. Sous prétexte d’aller lui tirer un café, Béatrice s’empresse de passer une robe de chambre sur sa nuisette. De la cuisine, elle surprend quelques bribes de discussion et des termes d’une autre génération que Malik s’abstient d’employer avec elle. – Qu’est-ce qui me vaut le plaisir de ta visite un dimanche matin ? s’enquiert-elle en revenant au salon. – Ben, je me suis dit que c’était LE moment où j’avais une chance de te trouver à la maison. Et comme j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer et que j’avais envie de le faire de vive voix, j’ai tenté ma chance. Béatrice sourit. Après les moments difficiles qu’elle vient de passer au travail et chez ses parents, ça fait du bien de voir son fils si épanoui. – Allez, me fait pas languir ! – Eh ben, ça y est, j’ai trouvé du taf. Je commence en septembre et pas n’importe où, je suis embauché chez Novartis ! Un instant de gêne. À peine perceptible. Puis Béatrice s’exclame, le serre dans ses bras – Félicitations ! Ça tombe bien, je crois que j’ai une bouteille de champagne au frigo. On va fêter ça dignement. Ton premier poste ! Elle repart à la cuisine, revient avec trois flûtes et la bouteille. Au salon, l’ambiance s’est subitement rafraichie. Les garçons semblent avoir fait le tour de ce qu’ils avaient à se dire. Gênée par leur silence, Béatrice dispose les trois flûtes et s’attaque au bouchon. – Pas pour moi, déclare Malik en repoussant la sienne. Je ne bois qu’aux bonnes nouvelles. Béatrice lui jette un regard courroucé. Paul-Antoine lui pose la main sur l’épaule – Pas grave, maman, on fêtera ça une autre fois. Je vais vous laisser. Il est déjà en train de se lever quand Béatrice intervient – Il n’en est pas question. C’est lui qui va dégager et cette bouteille, on va se la boire tous les deux. Parce que je suis fière de toi, mon chéri. De ta tolérance. Je suis touchée de la manière dont tu as accueilli ma décision, quand j’ai donné mon congé. Pas un reproche. Ni quand tu m’as vue à la télé dans un mouvement qui va à l’encontre de tes opinions. Et même quand tu découvres que j’ai une aventure avec un garçon à peine plus vieux que toi. – Tu veux que je te dise ? ajoute-t-elle en se tournant vers Malik qui a tiqué au mot aventure, au fond, mon fils, il est bien plus ouvert d’esprit que toi. La colère et le champagne l’aident à contenir sa tristesse jusqu’à ce que les pneus de la voiture de Paul-Antoine crissent sur les graviers de l’allée. Béatrice se recroqueville alors sur le canapé et laisse libre cours à son chagrin. Avec Malik, c’était trop beau pour durer. Deux treizièmes lames ensemble, ça ne pouvait pas marcher. fTSdv.
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