Vouspouvez identifier les continents par forme ou par position sur le globe. Il est utile d'utiliser un globe ou une carte marquée de lignes de latitude et de longitude. Les lignes de latitude se déplacent latéralement, et la ligne centrale horizontale de la Terre s'appelle l'équateur. Au-dessus se trouve le nord et au-dessous le sud. Les
admin - mai 11, 2021Le Mont Everest, 8848,86 mètres au-dessus du niveau de la mer, est le plus haut sommet du monde. Situé à la frontière du Tibet et du Népal, le mont Everest est le principal sommet de l’Himalaya. Son versant nord appartient au Tibet et son versant sud au Népal. Par conséquent, le mont Everest porte des noms différents au Népal et au Tibet. Noms du mont Everest L’emplacement du mont Everest dans le mondeLocalisation du Mont Everest dans les paysSituation du mont Everest dans l’Himalaya Où se trouve le mont Everest au TibetOù se trouve le Mont Everest au NépalVilles proches du Mont Everest Noms du mont Everest Les Tibétains appellent le mont Everest Qomolangma, qui signifie Mère de la Terre ». En tibétain, Qo-mo signifie une déesse, et lang-ma signifie une mère éléphant en tibétain, lang-ma a deux significations saule de haute montagne et mère éléphant. En népalais, on l’appelle Sagarmatha, ce qui signifie déesse du ciel ». Ce nom a été nommé par le gouvernement népalais dans les années 1960, car le peuple népalais n’avait pas nommé cette montagne auparavant, et le gouvernement n’a pas choisi d’utiliser le nom translittéré pour des raisons politiques. Les Tibétains appellent l’Everest Qomolangma, ce qui signifie mère de la terre. Son nom anglais Everest » vient d’un britannique George Everest, qui était le chef du Bureau of Survey of India et responsable de l’arpentage de l’Himalaya au milieu du 19e siècle. En 1852, la hauteur du Mont Everest a été mesurée pour la première fois à 29002 pieds équivalent à 8839,8 mètres, et il a été découvert comme le plus haut sommet du monde par le géomètre britannique George Everest. Avant cela, le Kangchenjunga, à l’est du Mont Everest, était considéré comme le plus haut sommet du monde. En 1865, cette montagne a été officiellement nommée Everest. Depuis qu’elle a été découverte comme la plus haute montagne en 1852, il y a constamment des voyageurs aventureux qui viennent escalader le Mont Everest. Ce n’est qu’en 1953 que deux alpinistes ont réussi à atteindre le sommet du mont Everest. Chaque année, de plus en plus de grimpeurs veulent défier le sommet du mont Everest. En février 2020, un total de 4 469 personnes ont réussi 7 646 ascensions. L’emplacement du mont Everest dans le monde Le mont Everest est situé à la jonction du continent eurasien et du sous-continent sud-asiatique, qui est le plus grand plateau de Chine et le plus haut du monde. Il se trouve sur le plateau Qinghai-Tibet, connu comme le toit du monde » et le troisième pôle ». Il est situé à la frontière entre le Tibet et le Népal. La section moyenne de l’Himalaya est située à 27°59′ de latitude nord et 86°55′ de longitude est. Carte du Mont Everest dans le monde. Localisation du Mont Everest dans les pays Le Mont Everest est situé à la frontière entre la Chine et le Népal. Le versant nord est dans le comté de Tingri de la région autonome du Tibet de la République populaire de Chine, et le versant sud est dans le Royaume du Népal. En plus du Tibet chinois et du Népal, qui chevauche le mont Everest, les pays entourant le mont Everest comprennent le Pakistan, l’Inde, le Népal, le Sikkim et le Bhoutan. Carte du mont Everest et des pays environnants Situation du mont Everest dans l’Himalaya Le mont Everest fait partie de la chaîne de montagnes de l’Himalaya, plus précisément situé au milieu de l’Himalaya. L’Himalaya s’étend sur plus de 2 400 kilomètres, à une altitude moyenne de plus de 6 000 mètres. C’est la chaîne de montagnes la plus haute et la plus majestueuse du monde. Il y a trois sommets de plus de 8 000 mètres d’altitude près du mont Everest, à savoir le Lhotse, le Makalu et le Cho Oyu. Dans les environs, il y a plus de 14 pics montagneux de plus de 7 000 mètres d’altitude, qui forment l’incroyable panorama de la zone de paysage naturel du mont Everest. Les plus célèbres sont le Lhotse 8516 mètres d’altitude, le quatrième plus haut sommet du monde à 3 kilomètres au sud, le pic n° 38 7591 mètres d’altitude à kilomètres au sud, Makalu 8 463 mètres au-dessus du niveau de la mer, le cinquième plus haut sommet du monde à 19,5 kilomètres au sud-est, Zhangzi 7 543 mètres au-dessus du niveau de la mer à 4,2 kilomètres au nord, Nuptse 7 861 mètres au-dessus du niveau de la mer à 4,4 kilomètres à l’ouest, et Pumori Peak 7 161 mètres au-dessus du niveau de la mer à 8 kilomètres à l’ouest. À la périphérie de ces sommets, il y a des sommets extrêmement élevés dans le monde qui font face au Mont Everest le troisième plus haut sommet du monde, le Kanchenjunga 8 586 mètres au-dessus du niveau de la mer, le sommet frontière entre le Népal et l’Inde au sud-est. A l’ouest, il y a le Gyachung Kang à 7952 mètres d’altitude, le Cho Oyu à 8201 mètres et le Shishapangma à 8012 mètres. Le mont Everest dans la chaîne de montagnes de l’Himalaya Où se trouve le mont Everest au Tibet La partie nord du mont Everest se trouve dans le comté de Tingri de la région autonome du Tibet, et c’est aussi le centre de la réserve naturelle du mont Everest. La réserve naturelle est divisée en trois zones fonctionnelles zone centrale, zone tampon et zone expérimentale. Parmi celles-ci, la zone où le Mont Everest est situé sur le bord sud est appelée zone centrale de l’Everest », avec une superficie d’environ 3 000 kilomètres carrés. Hormis le mont Everest, le quatrième plus haut sommet du monde, le Lhotse, le cinquième plus haut sommet, le Makalu et le sixième plus haut sommet, le Cho Oyu, se trouvent dans cette zone. Le camp de base de l’Everest est une bonne ressource pour les trekkeurs. Qu’il s’agisse de l’ancien itinéraire de trekking classique de Tingri jusqu’au camp de base, de l’itinéraire de trekking pittoresque de la vallée de Gama jusqu’au camp de base sur le versant est du mont Everest, ou de l’itinéraire du camp de base d’avancement du mont Everest à plus haute altitude, tous rendent les amateurs de trekking impatients de faire un essai. Mont Everest au Tibet Où se trouve le Mont Everest au Népal La partie sud du Mont Everest se trouve dans le parc national de Sagarmatha dans le district de Solukhumbu au Népal. Le Mont Everest au Népal a une altitude plus basse. Par rapport à la partie nord du Mont Everest, l’ascension de la montagne au Népal est plus douce. Le climat est plus doux, avec une grande variété de flore et de faune, ce qui fait de cette région un lieu sacré pour le trekking dans le monde. En particulier le trekking en boucle EBC, qui est considéré comme l’un des meilleurs itinéraires de trekking au monde, vous ne pouvez pas le manquer. Mont Everest au Népal Villes proches du Mont Everest Les villes au Tibet proches du Mont Everest sont Tingri Un point de départ populaire pour le trekking au camp de base du mont Everest au Tibet, à 70 km du mont Everest. Monastère de Rongbuk Situé au pied du mont Everest, le plus haut temple du monde, à 10 kilomètres du mont Everest. Les villes du Népal proches du mont Everest sont Lukla – la ville de départ pour le trekking au camp de base de l’Everest au Népal, à 38,5 km du mont Everest. Kathmandou – la seule grande ville proche du Mont Everest, à 160,67 km du Mont Everest. Namche Bazaar – Le premier camp de base d’hébergement pour les alpinistes de l’Everest, à 36,7 km du Mont Everest. Mont Everest et villes proches . Laisser un commentaire Dragon Le Bhoutan et le Suriname sont les deux seuls pays qui absorbent. plus de ce gaz qu'ils n'en rejettent dans l'atmosphère. Dioxyde de carbone. Ancienne route commerciale qui traversait le Bhoutan. Route de la Soie. Le Bhoutan impose un forfait d'au moins 200 dollars par jour à ce type d'individus. Touristes. RUSSIE Le territoire et les hommes HistoireL'histoire de la Russie est celle de la formation d'un vaste empire qui, du xe au xxe siècle, s'est peu à peu étendu, à partir des plaines de l'Europe orientale aux rives du Pacifique et aux montagnes d'Asie centrale. Le mot Russie » désigne un domaine où se sont rassemblés des peuples divers, en grosse […] Lire la suiteADJARÉcrit par Charles URJEWICZ • 730 mots L'une des nombreuses ethnies constituant la nation géorgienne. Les Adjar ou Adjareli » habitent dans la république autonome d'Adjarie située dans le sud-est de la Géorgie et faisant partie de cette dernière. Recensés jusqu'en 1926 ils étaient alors 71 390, ils sont désormais considérés comme Géorgiens. La république autonome d'Adjarie comptait 376 000 habitants au recensement de 2002, les Géor […] Lire la suiteALEXANDRE IAROSLAVITCH NEVSKI 1220-1263Écrit par Wladimir VODOFF • 429 mots Fils de Iaroslav Vsevolodovitch, prince héréditaire de Pereïslav-Zalesski — au nord de Moscou —, le jeune Alexandre apparaît d'abord comme le brillant second de son père, devenu grand-prince de Vladimir. Il se voit confier notamment la fonction de prince de Novgorod au moment où les territoires russes occidentaux sont assaillis par leurs voisins Suédois, chevaliers Teutoniques, tribus lituanienn […] Lire la suiteALEXIS Ier MIKHAÏLOVITCH 1629-1676 tsar de Russie 1645-1676Écrit par Jean-Pierre ARRIGNON • 380 mots Fils unique du tsar Michel Romanov, Alexis, homme cultivé et réputé pour sa très grande douceur », était en réalité un conservateur dévot, qui laissa le pouvoir entre les mains de ses parents E. Miloslavski, V. I. Morozov, de ses favoris A. Matveïev ou du patriarche Nikon. Le long règne d'Alexis 1645-1676 est loin d'être paisible à l'intérieur, la corruption, la multiplication des taxes […] Lire la suiteANDRÉ BOGOLIOUBSKI 1111 grand-prince de Vladimir 1157-1174Écrit par Wladimir VODOFF • 423 mots Fils du prince Iouri Georges Dolgorouki et d'une princesse polovtsienne, André Bogolioubski est élevé dans la principauté de Rostov-Souzdal où règne son père. Contre son gré, il doit participer à des expéditions lointaines qui procurent à Iouri le titre de prince de Kiev. Mais, dès 1155, André quitte définitivement Kiev et le sud de la Russie pour s'installer dans le pays de Rostov », où l'ari […] Lire la suiteANNEAU D'ORÉcrit par Olga MEDVEDKOVA • 4 054 mots • 2 médias Dans le chapitre "Vladimir" … Vladimir, dont les monuments les plus prestigieux, après ceux de Kiev et de Novgorod datent du xii e siècle, est située à 190 kilomètres au nord-est de Moscou, sur les bords de la Kliazma. La ville est connue depuis 1108. Les premières églises y furent érigées par les princes kiéviens Vladimir Vsevolodovitch Monomaque 1053-1125 et Iouri Dolgorouki années 1090-1157. Mais c'est seulement sous […] Lire la suiteĀQĀ MOHAMMAD KHĀN ou AGHĀ MUḤAMMAD KHĀN 1742?-1797 shāh de Perse 1796-1797Écrit par Jean CALMARD • 1 094 mots Réunificateur de la Perse après la désagrégation de l'empire de Nāder Shāh 1736-1747 et la période troublée de luttes pour la succession de Karim Khān Zand 1750-1779, Āqā Mohammad Khān est le fondateur de la dynastie des Qādjār 1794-1925 sous laquelle la Perse subit des changements profonds ; d'une monarchie orientale médiévale, elle se transforma en une monarchie constitutionnelle ayant les […] Lire la suiteAVVAKUM PETROVITCH 1620/21-1682Écrit par Pierre PASCAL • 1 195 mots Après les guerres de religion, l'Église catholique éprouva un besoin de réforme qui entraîna plus tard une division entre modérés et rigoristes. De même, après le désordre moral et religieux du temps des troubles » 1584-1613, l'élite du clergé russe commença la réforme d'où sortit le schisme raskol des vieux-croyants staroviery . Le plus ardent des réformateurs, devenu docteur et marty […] Lire la suiteBASILE III IVANOVITCH 1479-1533 grand-prince de Moscou 1505-1533Écrit par Wladimir VODOFF • 299 mots Fils d'Ivan III et de Sophie Paléologue, Basile, devenu grand-prince de Moscou dès 1505, peu avant la mort de son père, achève l'unification de la Russie par l'annexion officielle de la cité de Pskov 1510 et de la grande-principauté de Riazan en 1517. Reprenant la guerre contre l'État polono-lituanien, il entre dans Smolensk en 1514, mais ses troupes sont incapables de poursuivre l'offensive. La […] Lire la suiteBOLOTNIKOV IVAN ISSAÏEVITCH mort en 1608Écrit par Jean-Pierre ARRIGNON • 594 mots Chef du soulèvement populaire qui éclate dans le sud-ouest de la Russie en 1606-1607 et qui menace un moment l'ordre social, après l'accession au trône du tsar Chouïski 1606-1610, représentant de la haute noblesse. Né serf du prince Teliatevski, Bolotnikov aspire tout jeune à la liberté, qu'il obtient en s'enfuyant chez les cosaques du Don. Capturé peu après par les Tatars, il est vendu comme es […] Lire la suiteBORIS GODOUNOV 1551 tsar de Russie 1598-1605Écrit par Wladimir VODOFF • 392 mots • 1 média Descendant d'une famille noble d'origine tatare mais russifiée depuis le xiv e siècle, Boris Godounov s'impose à la tête de l'État moscovite vers 1587, comme conseiller du tsar Théodore Fedor, fils et successeur d'Ivan le Terrible et marié à la sœur de Boris. Quand le tsar meurt sans laisser d'héritier son unique frère, le tsarevitch Dmitri, ayant péri en 1591 dans des circonstances troubles, […] Lire la suiteBOURIATESÉcrit par Françoise AUBIN • 2 387 mots Dans le chapitre "La colonisation russe" … Au xvii e siècle s'amorcent les premiers contacts avec les Russes, lorsque vers 1620-1630 apparaissent les Cosaques partis de leur propre initiative à la découverte de la Sibérie ; viennent ensuite les commerçants attirés par les fourrures, l'or, l'argent, les pierres précieuses, et les paysans en rupture de servage. En 1640 et 1660, pour tenir en main le pays bouriate, les autorités russes y é […] Lire la suiteBOYARDÉcrit par Wladimir VODOFF • 707 mots Terme attesté dans les langues slaves orientales russe sing. bojarin , plur. bojare et méridionales sous la forme boljarin , boyard » sert à désigner les membres de l'aristocratie. En Russie, le groupe des boyards a une double origine la truste princière droujina ; l'aristocratie terrienne locale. Toutefois, l'attribution de terres aux membres de la droujina entraîna une fusion des […] Lire la suiteCAPO D'ISTRIA JEAN comte de 1776-1831Écrit par Universalis • 533 mots Homme d'État grec qui joua un grand rôle dans la diplomatie russe sous le règne d'Alexandre I er et dans la lutte de la Grèce pour son indépendance. Peu après que la Russie et la Turquie eurent chassé les Français des îles Ioniennes et eurent regroupé celles-ci dans la république des îles Ioniennes ou Heptanèse 1799, Capo d'Istria participa à la rédaction de la seconde constitution du nouvel Ét […] Lire la suiteCASPIENNE, géopolitiqueÉcrit par Garik GALSTYAN • 7 458 mots Avec une superficie de près de 400 000 kilomètres carrés, la mer Caspienne est la plus grande étendue d'eau continentale du monde. Elle est entourée d'un premier cercle de pays, constitué par la Russie, l'Azerbaïdjan, le Turkménistan, le Kazakhstan et l'Iran. Cinq autres États, positionnés en une sorte de croissant méridional, sont directement liés à la région caspienne la Turquie, la Géorgie, […] Lire la suiteCATHERINE II DE RUSSIE 1729-1796Écrit par François-Xavier COQUIN • 5 135 mots • 2 médias Dans le chapitre "Le mariage de la petite princesse allemande" … Rien ne semblait prédestiner la princesse Sophie Augusta Frédérique d'Anhalt-Zerbst, née à Stettin le 2 mai 1729, au trône impérial de Russie. Fille du prince Chrétien-Auguste et de Jeanne de Holstein-Gottorp autre petite principauté prussienne, dont elle paraît avoir hérité l'intelligence et la vitalité, la future Catherine II n'avait connu à Stettin, dont son père était gouverneur, qu'une enf […] Lire la suiteCATHERINE II impératrice de RussieÉcrit par Sylvain VENAYRE • 224 mots • 1 média Épouse de Pierre III, qu'elle allait rapidement détrôner à la suite d'un coup d'État militaire, en juillet 1762, Catherine II laissa à sa mort, en 1796, le souvenir du plus glorieux règne en Russie depuis celui de Pierre I er le Grand, le grand-père de Pierre III. Elle a unifié l'Empire d'un point de vue législatif et administratif et codifié les privilèges. Elle a considérablement agrandi le ter […] Lire la suiteCATHERINE Ire 1684-1727 impératrice de Russie 1725-1727Écrit par Pierre KOVALEWSKY • 500 mots Quand les Russes mettent Marienbourg à sac en 1702, Marthe Skavronskaïa fait partie du butin. Les témoignages postérieurs auront beau jeu, connaissant l'origine modeste de l'impératrice, de dénigrer sa taille petite et ramassée », son teint fort basané », son maintien sans air ni grâce ». Il faut croire pourtant qu'elle ne manquait pas de charme, à en juger par sa biographie orpheline d'un […] Lire la suiteCHARLES XII 1682-1718 roi de Suède 1697-1718Écrit par Claude NORDMANN • 2 352 mots • 1 média Dans le chapitre "La coalition de 1700 et les succès suédois" … Les voisins de la Suède – l'électeur de Saxe et roi de Pologne, Auguste II, le roi de Danemark-Norvège, le tsar Pierre I er et le Brandebourg-Prusse – comptaient sur les difficultés de Charles XII, monarque de dix-sept ans, à peine sorti de la tutelle de la régence, pour évincer la Suède de la Baltique et la chasser de ses têtes de pont, en profitant du mécontentement qu'avait suscité dans la no […] Lire la suiteCHOUÏSKI LESÉcrit par Wladimir VODOFF • 358 mots Descendants de la dynastie de Souzdal Nijni Novgorod, dont l'indépendance politique prit fin sous le règne du grand-prince de Moscou Basile I er 1389-1425, les princes Chouïski doivent leur nom à la localité de Chouïa aujourd'hui dans l' oblast d'Ivanovo. Passés au service de la monarchie moscovite, les Chouïski jouent un rôle important dans l'histoire de l'État russe du xv e et du xvi e […] Lire la suiteCODES RUSSESÉcrit par Wladimir VODOFF • 966 mots Le plus ancien code judiciaire russe est la Russkaja Pravda Justice russe , conservée dans deux rédactions. La première, dite rédaction brève, est généralement attribuée au règne de Iaroslav Jaroslav le Sage 1016-1054 pour la première partie, à celui de ses fils av. 1073 pour la deuxième, à la fin du xi e siècle pour la dernière partie ; la compilation de l'ensemble se situerait à la li […] Lire la suiteCONQUÊTE DE KIEV PAR OLEGÉcrit par Vincent GOURDON • 215 mots En 882, le prince Varègue Oleg 882-912 ?, déjà maître de Novgorod depuis la mort de son parent Riourik, s'empare de Kiev. S'unifie alors, sous l'égide d'une dynastie scandinave, les Riourikides, l'espace occupé par les Slaves orientaux, qui commence à prendre au ix e siècle le nom de Rous, et est fondée autour de la nouvelle capitale, Kiev, la première véritable formation étatique russe. Celle- […] Lire la suiteCOSAQUESÉcrit par Jean-Pierre ARRIGNON • 763 mots • 1 média Nom donné aux populations semi-nomades formant des communautés militaires indépendantes dans les bassins du Don, du Terek et du Kouban. Le mot, d'origine turco-tatare, désigne tout homme libre, tout guerrier indépendant. Aux xiv e et xv e siècles, les services de ces Cosaques Tatars furent utilisés tant par les Italiens installés en Crimée que par les princes russes. À partir du xvi e siècle, o […] Lire la suiteDIMITRI IV DONSKOÏ 1350-1389 grand-prince de Moscou 1359-1389Écrit par Wladimir VODOFF • 559 mots Lorsqu'il succède à son père, Ivan II mort en 1359, comme prince de Moscou, le jeune Dimitri se trouve sous la tutelle politique du métropolite Alexis mort en 1378. Celui-ci lui obtient, par ses démarches à la Horde d'Or, le titre de grand-prince de Vladimir 1362, ravi depuis 1359 par le prince de Souzdal-Nijni-Novgorod. Devenu majeur, Dimitri, poursuivant la politique de ses prédécesseurs, […] Lire la suiteDISPARITION DE LA POLOGNEÉcrit par Sylvain VENAYRE • 215 mots En 1795, conséquence tout autant de la voracité de ses voisins que d'un siècle d'affaiblissement politique et économique, la Pologne disparaissait. Dès 1772, la Russie de Catherine II l'avait envahie et avait procédé à un premier partage du pays avec ses alliés autrichien et prussien. La Pologne était alors passée de 733 000 à 522 000 km 2 , perdant 4 500 000 habitants sur un total initial de 11 4 […] Lire la suiteDROUJINAÉcrit par Wladimir VODOFF • 100 mots Formé sur drug ami, le terme droujina družina est utilisé dans les sources russes les plus anciennes pour désigner la truste du prince x e -XII e s., dont les membres constituaient le noyau de l'armée princière. À l'intérieur de la droujina, on distingue un groupe d' anciens » staršaka družina qui forment l'embryon du futur conseil des boyards » Bojarskaja duma . Progressiveme […] Lire la suiteÉLISABETH PETROVNA 1709-1762 impératrice de Russie 1741-1762Écrit par Jean-Louis VAN REGEMORTER • 233 mots Souveraine qui doit son importance historique à sa valeur de symbole la révolution de palais 25 nov. 1741, qui place sur le trône la fille de Pierre le Grand, marque la revanche de la garde impériale sur les Allemands qui dominaient la Russie depuis 1730. Au cours du règne, une série de hasards heureux confirment cette revanche pendant la guerre de Sept Ans, l'armée russe met Frédéric II aux […] Lire la suiteESTONIEÉcrit par Céline BAYOU, Suzanne CHAMPONNOIS, Jean-Luc MOREAU • 9 150 mots • 4 médias Dans le chapitre "La Réforme Germaniques et Suédois" … Le ralliement d'une partie des propriétaires germaniques aux thèses de Luther en 1525 bouleversa le pays estonien en marquant la fin du pouvoir romain, sans la remplacer par une autorité reconnue par tous. Le tsar de Russie Ivan IV profita de cet affaiblissement de l'Ordre pour attaquer la Livonie et l'Estlandie. Le pays fut déchiré par la guerre 1558-1582. L'Ordre de Livonie s'y épuisa et disp […] Lire la suiteÉTATS GÉNÉRAUX, RussieÉcrit par Wladimir VODOFF • 409 mots Par analogie avec l'histoire de France, on désigne ainsi les assemblées convoquées par les tsars de Moscou, assemblées qui portèrent en russe le nom de Zemskij sobor , ou encore Soviet vseja zemli Conseil de tout le pays. La première convocation de cette assemblée semble remonter à 1549-1550 au début du règne personnel d'Ivan le Terrible ; l'institution tombe en désuétude à la fin du xvii e si […] Lire la suiteEXPANSION MONGOLE repères chronologiquesÉcrit par Vincent GOURDON • 198 mots 1206 Temüdjin est reconnu khan universel Gengis khan. 1215 Prise de Pékin et annexion de la Mandchourie. 1221 Gengis khan atteint l'Indus. 1229 Ögödeï est élu grand khan deux ans après la mort de son père Gengis khan. 1231 Destruction définitive de l'empire du Kharezm et occupation mongole en Iran. 1238 Les Mongols à Moscou, Vladimir et Souzdal. Kiev est prise deux ans plus tard. 1242 Bat […] Lire la suiteFINLANDEÉcrit par Régis BOYER, Maurice CARREZ, Lucien MUSSET, Yvette VEYRET-MEKDJIAN • 22 524 mots • 14 médias Dans le chapitre "Les vicissitudes de l'union" … Le règne de Gustave Vasa 1523-1560, l'une des grandes figures de l'ère moderne, eut une importance considérable dans l'histoire finlandaise. L'instauration de la Réforme luthérienne, sous l'impulsion parfois modératrice des évêques Martinus Skytte 1528-1550 et Michael Agricola 1550-1557, n'en fut que l'un des aspects. Tout aussi décisifs furent la mise sur pied d'une administration plus eff […] Lire la suiteFRÉDÉRIC II DE PRUSSE 1712-1786Écrit par Michel EUDE • 3 140 mots • 2 médias Dans le chapitre "Les événements du règne" … Fils du prince héritier le futur Frédéric-Guillaume I er , qui devait régner de 1713 à 1740 et de Sophie-Dorothée de Hanovre, Frédéric naît à Berlin. C'est à sa gouvernante Mme de Rocoules et à son précepteur Duhan de Jandun, protestants émigrés après la révocation de l'édit de Nantes, que le futur roi de Prusse doit son goût pour la langue et la littérature françaises. Bien vite apparaît la més […] Lire la suiteGERMAINS ORIENTAUX, archéologie et artÉcrit par Michel KAZANSKI • 4 230 mots • 12 médias Dans le chapitre "L'époque romaine Ier-IVe s." … Pline et Tacite ont décrit la Germania , vaste territoire compris entre la Rhénanie à l'ouest et le bassin de la Vistule et les Carpates à l'est. Ils distinguaient trois principaux groupes de Germains en Rhénanie, ceux qu'ils appellent les fils du dieu Mannus », dans la région de l'Elbe, les Suèves et, enfin, à l'est, les Vandilii. Selon l' archéologue allemand Rolf Hachmann, ces trois groupes […] Lire la suiteGOUVERNEMENT, RussieÉcrit par Jean-Louis VAN REGEMORTER • 250 mots L'oukaze du 18 décembre 1708 partageait l'Empire russe en huit gouvernements » pour les besoins de l'armée, mais, comme circonscription administrative de base, le gouvernement » naît avec le Règlement du 7 novembre 1775 qui divisait le pays en cinquante provinces comprenant chacune une population de 300 000 à 400 000 habitants du sexe masculin. La réforme visait à parachever l'unité nationale, […] Lire la suiteGRAND-RUSSIENÉcrit par Wladimir VODOFF • 240 mots En russe velikorus ou velikoros . L'expression Grand-Russien » est apparue au xv e siècle pour désigner le rameau septentrional des Slaves orientaux, appelés tous jusque-là Russes », au moment où se dessinait la différence entre trois groupes linguistiques, russe, ukrainien et biélorussien. Ethniquement, le groupe russe procède du brassage des éléments slaves et finnois qui se produisit au […] Lire la suiteGUSTAVE III 1746-1792 roi de Suède 1771-1792Écrit par Universalis • 592 mots Roi de Suède 1771-1792, né le 24 janvier 1746 à Stockholm, mort le 29 mars 1792 à Stockholm. Fils aîné du roi Adolphe Frédéric 1710-1771, Gustave est un partisan intelligent et cultivé des Lumières. En 1766, il épouse la fille du roi Frédéric V de Danemark 1723-1766, Sofia Magdalena 1746-1813. Il accède au trône en 1771. Le pouvoir royal est alors affaibli par la souveraineté du Riksdag […] Lire la suiteHORDE D'ORÉcrit par Françoise AUBIN • 643 mots • 2 médias Nom sous lequel est connu le khānat fondé dans les plaines russes, au nord de la mer Noire et de la Caspienne, par la branche gengiskhanide aînée au xiii e siècle . La région, occupée au sud par des nomades de race turque, les Kiptchak ou Coman ou Polovtsy, au nord par les Bulgares de la Volga et les principautés russes, est conquise en 1222/23 par les Mongols que commandent Jebe et Sübötei. […] Lire la suiteIAKOUTES ou YAKOUTESÉcrit par Anca STAHL • 599 mots Au nombre de 432 000 lors du recensement de 2002, contre 241 000 en 1926, les Iakoutes habitent la Iakoutie, ou Sakha, où ils représentent 45,5 p. 100 de la population. Leur langue fait partie du groupe linguistique turco-tatar. D'après la tradition, ils seraient venus de la région du lac Baïkal au cours du xiii e siècle sous la pression des tribus bouriates, introduisant le cheval dont le lait c […] Lire la suiteIAROSLAVLÉcrit par Pierre CARRIÈRE • 306 mots Capitale de la région homonyme de la fédération de Russie, Iaroslavl est une cité de la haute Volga au passé prestigieux. Fondée par Iaroslav le Sage au début du xi e siècle sur la rive droite de la Volga, dans un site rappelant celui de Moscou, la ville a été longtemps une étape cardinale sur la route reliant la capitale au port d'Arkhangelsk. Elle connut son âge d'or au xvii e siècle lorsque s […] Lire la suiteIAROSLAV VLADIMIROVITCH LE SAGE 978-1054 prince de Kiev 1019-1054Écrit par Wladimir VODOFF • 282 mots Prince de Novgorod en 1010, Iaroslav montre des velléités d'indépendance à l'égard de son père, Vladimir le Grand. Sorti vainqueur des luttes fratricides qui suivirent la mort de celui-ci 1015-1019, il s'installe à Kiev, mais doit, de 1024 à 1034, reconnaître la souveraineté de son frère Mstislav sur la rive gauche du Dniepr. La politique extérieure de Iaroslav continue celle de son père au no […] Lire la suiteIVAN Ier DANILOVITCH KALITA 1304-1341 grand-prince de Moscou 1325-1341Écrit par Wladimir VODOFF • 223 mots Après avoir secondé son frère Iouri, Ivan lui succède en 1325 à la tête de la principauté de Moscou, fondée à la fin du xiii e siècle par leur père, Daniel. Le nouveau prince continue la lutte menée par son aîné contre la principauté de Tver pour l'obtention du titre de grand-prince de Vladimir, c'est-à-dire pour l'hégémonie de la Russie du Nord-Est. En 1337, il s'offre pour réprimer une révolte […] Lire la suiteIVAN III LE GRAND 1440-1505 grand-prince de Moscou 1462-1505Écrit par Wladimir VODOFF • 478 mots • 1 média Grand-prince en 1462, Ivan hérite de son père, Basile II, non seulement son titre mais aussi un domaine princier oudel , suffisamment important pour lui assurer la suprématie sur ses frères, dont les territoires seront presque tous annexés durant le règne. L'unification de la Russie du Nord-Est sous l'égide de Moscou progresse rapidement la fin de l'indépendance de Novgorod 1478 quadruple l […] Lire la suiteIVAN IV COURONNÉ TSARÉcrit par Vincent GOURDON • 203 mots • 1 média Ivan IV, dit le Terrible 1533-1584, n'a que trois ans lorsqu'il succède à son père Basile III comme grand-prince de Russie. Maintenu sous la tutelle de sa mère Hélène Glinskaïa, puis sous l'influence des Grands, il n'accède au pouvoir qu'en 1547, lorsqu'il se fait couronner tsar par le métropolite Macaire. Ce dernier, qui l'a formé, est convaincu du rôle providentiel désormais offert à Moscou, d […] Lire la suiteIVAN IV LE TERRIBLE 1530-1584Écrit par Constantin de GRUNWALD • 1 812 mots • 3 médias Dans l'histoire de l'ancienne Russie, il est difficile de trouver une figure plus controversée que celle d'Ivan IV . Tyran sanguinaire pour les uns, il est considéré par d'autres comme un des hommes qui a le plus contribué à la grandeur de son pays. Son caractère comportait un élément pathologique qui finit par dégénérer en cruauté démentielle. Les circonstances dans lesquelles s'est déroulée son […] Lire la suiteJEAN II CASIMIR 1609-1672 roi de Pologne 1648-1668Écrit par Universalis • 477 mots Roi de Pologne 1648-1668 né le 22 mars 1609 à Cracovie Pologne, mort le 16 décembre 1672 à Nevers France. Deuxième fils de Sigismond III Vasa – qui règne sur la Pologne et, de 1593 à 1599, sur la Suède –, Jean Casimir se bat à partir de 1635 aux côtés des Habsbourg, durant la guerre de Trente Ans. Fait prisonnier par les Français sur la route d'Espagne où il se rendait pour prendre ses fon […] Lire la suiteKALMOUKSÉcrit par Françoise AUBIN • 1 488 mots Dans le chapitre "Les Kalmouks dans l'Empire russe" … Des Kalmouks étaient restés en Russie, retenus sur la rive droite par une débâcle de la Volga. Certains – des Torgūt en majorité – participent à la révolte de Pugačëv en 1773. La Grande Catherine, en châtiment, retire aux Torgūt le gouvernement des Kalmouks, qu'ils avaient conservé depuis l'arrivée en Russie. Le titre de khān ayant disparu en même temps que son titulaire Ubaši, il ne restait qu'u […] Lire la suiteKAZAKHSTANÉcrit par Isabelle OHAYON, Arnaud RUFFIER, Denis SINOR, Julien THOREZ, Universalis • 8 861 mots • 5 médias Dans le chapitre "Souverainetés russe et soviétique" … Les revers essuyés par les Kazakhs aux prises avec les Oirats retardèrent sans aucun doute l'émergence d'un État kazakh unifié et firent même décliner le niveau général de la vie culturelle. Ils rendirent également les Kazakhs moins capables encore de résister aux empiètements de la Russie depuis le nord. La progression vers la steppe kazakhe débuta par la construction d'une ligne de forts – Omsk […] Lire la suiteKAZAN PRISE DE 1552Écrit par Vincent GOURDON • 193 mots En s'emparant définitivement du khanat mongol de Kazan, que son grand-père Ivan III n'avait que temporairement annexé en 1487, Ivan le Terrible, premier des grands-princes moscovites à s'être fait couronner tsar, affirme dès les débuts de son règne 1547-1584 la nouvelle dimension prise par son État, alors en pleine restructuration autocratique. Longtemps vassale de la Horde d'or et devant payer […] Lire la suiteKHAZARSÉcrit par Gérard NAHON • 514 mots • 1 média Peuple apparenté aux Turcs, qui établit un empire entre la mer Noire et la mer Caspienne du vii e au x e siècle, les Khazars nous sont connus par des sources arabes, hébraïques et chinoises principalement . Ils s'opposèrent à plusieurs reprises à l'Empire byzantin et aux Arabes. Ils eurent, selon le géographe arabe al-Istakhrī, un régime de double royauté, avec un khāqān et un roi. Leurs relati […] Lire la suiteKHMELNITSKI BOGDAN MIKHAÏLOVITCH 1595 par Jean-Pierre ARRIGNON • 486 mots Cosaque né à Pereïaslavl dans une famille de petite noblesse ukrainienne, Bogdan Khmelnitski reçut une solide instruction à Kiev puis à Lvov ; outre l'ukrainien, sa langue natale, il connaissait le latin, le polonais et le russe. Il acquit une solide formation militaire en participant aux campagnes des Cosaques Zaporogues contre les Turcs ; fait prisonnier, il ne fut libéré que deux ans plus tard. […] Lire la suiteKIEVÉcrit par Richard Antony FRENCH, Yann RICHARD, Universalis • 2 562 mots • 3 médias Dans le chapitre "La première capitale de la Russie kiévienne" … Les Varègues s'emparent de Kiev au milieu du ix e siècle, puis forment une élite dirigeante avec les Slaves. Kiev connaît un essor rapide grâce à son emplacement favorable un site défensif sur les hautes rives du Dniepr , au cœur d'une riche région agricole, entouré de villes slaves plus anciennes. Vers 882, le prince Oleg, déjà maître de Novgorod, s'empare de Kiev pour en faire la capitale du […] Lire la suiteKOMI & KOMI PERMIAKÉcrit par Charles URJEWICZ • 977 mots Les Komi habitent principalement la région nord-est de la partie européenne de la Russie et se concentrent dans la république des Komi. Connus sous le nom de Zyriane, à l'époque tsariste, les Komi s'appellent eux-mêmes Komi-Morte, morte signifiant homme, ou Komi-Voïtir, voïtir voulant dire peuple. Un groupe komi, les Izva-Tas les gens de la rivière Ijma, vit le long des cours moyens des rivièr […] Lire la suiteKOŚCIUSZKO TADEUSZ ANDRZEJ 1746-1817Écrit par Zofia BOBOWICZ-POTOCKA • 1 349 mots Général polonais, célèbre à la fois pour avoir joué un rôle important dans la guerre d'Indépendance des États-Unis et pour avoir dirigé le soulèvement du peuple polonais en 1794. Né en Lituanie, dans une famille de moyenne noblesse, Tadeusz Kościuszko fut élève à l'école des cadets de Varsovie 1765-1769 ; il s'y distingua par ses dons exceptionnels et fut envoyé comme boursier du roi en France, […] Lire la suiteKOSTIENKIÉcrit par Marie-Thérèse BOINAIS • 813 mots Le complexe de gisements découverts, dès 1879, à Kostienki, sur la rive droite du Don, à une trentaine de kilomètres de Voronej, en Russie, et fouillés depuis à diverses reprises notamment par P. P. Efimenko, P. I. Boriskovski et N. D. Praslov, apporte des données capitales pour la connaissance du Paléolithique supérieur en Europe centrale et orientale. Ces sites d'habitat sont représentatifs du […] Lire la suiteKOTOCHIKHINE GRIGORI KARPOVITCH 1630 par Wladimir VODOFF • 138 mots Sous-secrétaire podiatchi au Bureau des ambassadeurs Posolski prikaz, Grigori Karpovitch Kotochikhine participe aux pourparlers avec la Suède en 1658 et en 1661, mais, stipendié par le roi de Pologne, il doit s'enfuir de Moscou pour éviter une accusation d'espionnage 1664 ; réfugié à Stockholm, il y est condamné à mort pour meurtre. Pendant son exil, il rédige, à la demande du gouvernement […] Lire la suiteKOURBSKI ANDREÏ MIKHAÏLOVITCH 1528-1583Écrit par Wladimir VODOFF • 448 mots De vieille souche nobiliaire, descendant des princes de Iaroslavl, le prince Andreï Mikhaïlovitch Kourbski apparaît déjà parmi les conseillers du jeune tsar Ivan IV, ce groupe qu'il appellera plus tard lui-même Izbrannaja Rada le Conseil choisi ». On le trouve aux côtés du monarque lors de la prise de Kazan' en 1552. Jusqu'au début des années 1560, il jouit d'une faveur particulière. Mais la […] Lire la suiteKOUTOUZOV MIKHAÏL ILLARIONOVITCH GOLENICHTCHEV 1745-1813 prince de SmolenskÉcrit par Daria OLIVIER • 578 mots Sauveur de la patrie et l'un des plus éminents chefs d'armée de toute l'histoire de Russie, Mikhaïl Koutouzov est allié à d'illustres familles. Instruit, polyglotte, il semble destiné à une carrière de courtisan ; mais il choisit l'armée et entre à l'école d'artillerie. Il voue un culte à Pierre le Grand, dont il reçoit un enseignement posthume par l'intermédiaire des grands capitaines qui furent […] Lire la suiteLADISLAS IV VASA 1595-1648 roi de Pologne 1632-1648Écrit par Universalis • 526 mots Roi de Pologne 1632-1648, né le 9 juin 1595 à Cracovie, mort le 20 mai 1648 à Merecz. Ladislas a quinze ans lorsque son père, Sigismond III Vasa, profite de l'occupation de Moscou par les troupes polonaises pendant les troubles qui suivent la mort de Boris Godounov 1605 pour le faire élire tsar de Russie en 1610. Par cette élection, qui ne sera jamais concrétisée par l'accession au trône mos […] Lire la suiteLA VIE DE L'ARCHIPRÊTRE AVVAKUM, Petrovitch Avvakum - Fiche de lectureÉcrit par Georges NIVAT • 1 044 mots La Vie de l'archiprêtre Avvakum écrite par lui-même et sa dernière épître au tsar Alexis 1672 sont un extraordinaire document qui fait face d'un côté au Moyen Âge russe, dont ce texte est peut-être le dernier reflet, d'autre part au xx e siècle russe, dont il annonce les formes d'écriture les plus audacieuses. Avvakum env. 1620-1682, le vaillant archiprêtre, ancêtre de tous les exilés russe […] Lire la suiteLE PRINCE JEAN-BAPTISTE 1734-1781Écrit par Olga MEDVEDKOVA • 998 mots Jean-Baptiste Le Prince naquit le 17 septembre 1734 à Metz dans la famille d'un maître sculpteur doreur. Vers dix-sept ans, il obtint une pension du maréchal de Belle-Isle, gouverneur de Metz, et fit partie de sa suite quand ce dernier se rendit à Paris, où il devint bientôt l'élève de François Boucher. En 1752, il épousa Marie Guiton, qui avait deux fois son âge et une certaine fortune. Il s'en s […] Lire la suiteLETTONIEÉcrit par J. A. ANDRUPS, Céline BAYOU, Suzanne CHAMPONNOIS • 8 218 mots • 4 médias Dans le chapitre "Le duché de Courlande 1561-1795" … Le grand-duc Gotthard Kettler révéla dans ses nouvelles fonctions des capacités commerciales remarquables que prolongèrent ses successeurs. Ils firent construire une flotte marchande qui bientôt sillonna toutes les mers du globe. Ils acquirent plusieurs comptoirs, Tobago aux Antilles et Saint-André aux portes de l'Afrique. Pendant près de deux cent cinquante ans, le duché de Courlande eut une exi […] Lire la suiteLITUANIEÉcrit par Céline BAYOU, Suzanne CHAMPONNOIS, SEALEY, Universalis • 8 126 mots • 4 médias Dans le chapitre "Du joug russe à l'éveil national" … Au terme des trois partages entre l'Autriche, la Prusse et la Russie, la Lituanie cessa d'exister. Elle fut annexée en 1795 à l'empire tsariste et devint pour près de cent vingt ans une simple province russe. Le troisième partage sépara définitivement le destin de la Lituanie de celui de la Pologne même si, lors des soulèvements anti-russes de 1831 et de 1863, des Lituaniens participèrent à la l […] Lire la suiteMARÉCHAL DE LA NOBLESSEÉcrit par Jean-Louis VAN REGEMORTER • 342 mots Avec la table des rangs čin en 1722, Pierre le Grand avait achevé de soumettre la noblesse à l'État en calquant la hiérarchie nobiliaire sur la pyramide des grades. Mais tout en refusant d'accorder à la classe dirigeante une organisation corporative à l'échelon national, il ne méconnaissait pas la nécessité de développer son esprit civique en lui confiant localement des responsabilités propres […] Lire la suiteMARI, ethnieÉcrit par Charles URJEWICZ • 879 mots Connus dans le passé sous le nom de Tchérémisse ce nom apparaît dans les manuscrits du x e siècle, les Mari se nomment eux-mêmes mar , mari , marii , mar signifiant homme. Ils vivent essentiellement dans les régions centrales de la Volga. Environ 345 000 d'entre eux habitaient la république des Mari ou Marii El. La région autonome des Mari a été créée en 1920, avant de devenir en 1936 républ […] Lire la suiteMAZEPPA IVAN STEPANOVITCH 1644-1709Écrit par Jean BÉRENGER • 206 mots Hetman des Cosaques, Mazeppa est issu d'une famille noble de l'Ukraine. Élevé à la cour du roi de Pologne Jean Casimir, une histoire de cœur l'oblige à s'enfuir chez les Cosaques du Dniepr, dont il devient l'un des chefs. En 1687, lors d'une visite à Moscou, il gagne la faveur du tsar Pierre le Grand, achète au tout-puissant Basile Golitsyne la charge d'hetman des Cosaques et souhaite assurer l'in […] Lire la suiteMÉDITERRANÉE HISTOIRE DE LAÉcrit par André BOURDE, Georges DUBY, Claude LEPELLEY, Jean-Louis MIÈGE, Universalis • 18 454 mots • 12 médias Dans le chapitre "L'écroulement de la puissance ottomane" … De fait, le dynamisme de la puissance ottomane s'est émoussé au cours du siècle. Malgré la prospérité de certains emporiums orientaux comme Bagdad ou Alep, malgré l'opulence démesurée des sultans de Constantinople, la léthargie économique gagne les régions continentales de l'Empire, soumises à une administration corrompue et incapable, dominées par les oligarchies militaires graduellement devenues […] Lire la suiteMENCHIKOV ALEXANDRE DANILOVITCH prince 1673-1729Écrit par Pierre KOVALEWSKY • 316 mots D'origine très modeste et d'une instruction élémentaire, Alexandre Menchikov devient dès l'enfance un compagnon de jeu puis de travail de Pierre le Grand, auquel il est dévoué cœur et âme. C'est cette confiance que l'empereur a en son collaborateur qui explique son élévation extraordinaire et conforme ni à ses talents ni à ses possibilités intellectuelles. C'est un homme orgueilleux et qui ne conn […] Lire la suiteMICHEL FEODOROVITCH ROMANOV 1596-1645 tsar de Russie 1613-1645Écrit par Universalis • 442 mots Tsar de Russie 1613-1645, né le 22 12 selon le calendrier grégorien juillet 1596, mort le 23 13 juillet 1645 à Moscou. Petit-fils de Nikita Romanovitch Romanov et fils de Fedor Nikititch Romanov, Michel Feodorovitch Romanov est, par sa mère, le neveu du dernier tsar de la maison de Riourik, Fedor I er r. 1584-1598. Lorsque le Zemskij Sobor états généraux se réunit en février 1613 pour é […] Lire la suiteMIGRATIONSÉcrit par Paul-André ROSENTAL • 9 594 mots • 1 média Dans le chapitre "La fabrication politique des flux de mobilité" … Le rôle important de toutes ces institutions intermédiaires ne saurait faire oublier le rôle des pouvoirs dans l'orientation, voire la fabrication, des flux de mobilité. Au début du II e millénaire, en Europe, ce sont au premier chef les seigneurs féodaux et l'Église qui se disputent la main-d'œuvre. Les ordres ecclésiastiques – notamment les Cisterciens – multiplient les fondations d'abbayes a […] Lire la suiteMISSIONSÉcrit par Jean BAUBÉROT, Henry DUMÉRY, Antonin-Marcel HENRY, Anastasios YANNOULATOS • 17 262 mots • 6 médias Dans le chapitre "La Russie" … La première période d'évangélisation de la Russie s'étend du baptême des habitants de Kiev 981 à la conquête mongole 1240. Au xi e siècle, grâce à des princes vigoureux comme Vladimir, à des évêques inspirés comme saint Léonce † 1077, l'apôtre de Rostov, à des moines comme saint Théodose † 1074, le fondateur de la Lavra Petcherskaya, les tribus slaves de l'est, entre Novgorod et Kiev, se […] Lire la suiteMONGOLIE, histoireÉcrit par Françoise AUBIN, Vadime ELISSEEFF • 17 572 mots • 20 médias Dans le chapitre "La reprise de la conquête du monde" … Jusqu'à la mort de Möngke 1259, cependant, l'unité de l'Empire va être à peu près maintenue, malgré de graves dissensions internes, et la conquête du monde se poursuivra inexorablement, menée par l'ensemble des représentants des diverses branches rivales. La première campagne du règne d'Ögödei fut conduite en Chine du Nord et marqua la fin des Jin, délogés de leurs dernières possessions dans la […] Lire la suiteMOSCOUÉcrit par Galia BURGEL, Catherine GOUSSEFF, Roger PORTAL • 8 389 mots • 13 médias Dans le chapitre "Une capitale vassale des Tatars" … Création du prince de Suzdal', Juri Dolgoruki, Moscou, dont le nom apparaît pour la première fois dans les documents en 1147, ne fut jusqu'au xiii e siècle, dans la Russie féodale, qu'un petit bourg, pourvu d'une fortification ou kremlin de bois, dépendant de la principauté de Vladimir-Suzdal'. Devenue au début du xiii e siècle le centre d'une principauté autonome, Moscou fut, avec l'ensemble de […] Lire la suiteNIJNI-NOVGORODÉcrit par Wladimir VODOFF • 362 mots Cinquième ville de Russie et capitale de l'oblast région homonyme, Nijni-Novgorod est la ville principale de la région de la Volga. Fondée en 1221 au confluent de la Volga et de l'Oka dans le dessein de défendre le pays russe face aux Bulgares de la Kama, Nijni-Novgorod fut ainsi dénommée du fait de sa situation dans le bas pays nijni basse », c'est-à-dire la vallée de la Volga moyenne, […] Lire la suiteNIKON 1605-1681Écrit par Richard E. PIPES, Universalis • 923 mots Patriarche célèbre de l'Église russe, Nikon est né le 7 mai 1605 à Valmanovo, près de Nijni-Novgorod. Issu d'une famille de moujiks finnois, Nikon, de son vrai nom Nikita Minine, se forme dans un monastère avant de se marier. Devenu prêtre, il s'installe à Moscou, jusqu'à ce que le décès de ses enfants lui fasse rechercher la solitude. De 1634 à 1646, il vit ainsi en ermite, puis devient higoumèn […] Lire la suiteNIVKHEÉcrit par Emmanuel ZAKHOS-PAPAZAKHARIOU • 844 mots Les Nivkhe peuplent le cours inférieur de l'Amour et l'île Sakhaline. Ils font partie du groupe des peuples paléoasiatiques, et les fouilles nous donnent la certitude qu'ils sont des descendants directs de la population néolithique de ce territoire. Leur nom, nivkh , signifie hommes ». Avant la révolution de 1917, ils étaient connus sous le nom de Guiliak. Ce terme vient visiblement des noms Gui […] Lire la suiteNOBLESSE RUSSEÉcrit par Wladimir VODOFF • 582 mots La noblesse russe connaît deux origines la truste princière družina et l'aristocratie terrienne dont les représentants sont appelés les boyards bojare . Ces deux catégories se confondront vers la fin du xii e siècle. Plus tard, dans les nouvelles principautés de la Russie du Nord-Est, c'est l'aristocratie locale qui fournira les premiers cadres administratifs. Toutefois, l'indépendance d […] Lire la suiteNOVGORODÉcrit par Jean BLANKOFF, Wladimir VODOFF • 1 041 mots Les premières mentions de Novgorod, dont le nom signifie ville neuve », remontent au ix e siècle ; située sur le Volkhov, près du lac Ilmen, au nord de la voie commerciale reliant les Varègues aux Grecs », la cité de Novgorod est l'un des deux centres de la Russie kiévienne. Très tôt, des tendances séparatistes à l'égard de Kiev s'y font jour ; un début d'autonomie aurait été accordé par Iaro […] Lire la suiteNYSTAD TRAITÉ DE 1721Écrit par Vincent GOURDON • 205 mots Conclu par Frédéric I er de Suède et Pierre le Grand, tsar de Russie, le traité de Nystad est le quatrième accord bilatéral qui, de 1719 à 1721, règle les conséquences de la guerre du Nord 1700-1721 et de l'effondrement suédois, symbolisé par la mort, en pleine campagne norvégienne, de l'épique roi Charles XII 1697-1718. Héritier d'un empire hégémonique en Baltique, surtout après les traités […] Lire la suiteOÏRATÉcrit par Françoise AUBIN • 2 087 mots • 1 média Dans le chapitre "Les grandes migrations" … À compter des dernières décennies du xv e siècle, les Mongols orientaux reprenant force sous le long règne de Dayan-khan cf. mongolie -Histoire, les Mongols occidentaux sont peu à peu rejetés vers l'ouest, où ils accentuent leur pression sur leurs voisins turcs – nomades des steppes Kirghiz-Qazaq et sédentaires des oasis Uigur ou Ouigours du Tarim –, et ils vont bientôt entamer, à partir […] Lire la suiteOLEG, prince de Kiev 882-912 ou 922Écrit par Wladimir VODOFF • 118 mots Sous ce nom, la Chronique des temps passés compilation des xi e - xii e s. a conservé le souvenir du chef varègue, parent de Rurik, qui a imposé son pouvoir d'après la Chronique , en qualité de tuteur du jeune prince Igor à Kiev et sur tout le bassin du Dniepr dernier quart du ix e s.. Soucieux d'assurer un débouché économique à cette région, il mena une campagne contre Byzance en 907 se […] Lire la suiteOPRITCHNIKIÉcrit par Wladimir VODOFF • 167 mots • 1 média En 1565, le tsar Ivan IV le Terrible , en conflit avec les boyards, se tailla dans l'empire moscovite un territoire particulier, l' opritchnina opričnina , qu'il plaça sous son administration directe. Le centre de l'opritchnina fut le bourg Alexandrov Aleksandrova sloboda , à une centaine de kilomètres au nord-est de Moscou. Là fut créée une cour constituée de serviteurs choisis pour leur f […] Lire la suiteORDIN-NACHTCHOKINE AFANASSI LAVRENTIEVITCH 1605 par Denise EECKAUTE • 658 mots Des administrateurs russes du xvii e siècle, Ordin-Nachtchokine on écrit quelquefois Ordyn-Nachtchokine est le seul sans doute à avoir atteint la stature d'un homme d'État. À la fois chef militaire, diplomate, économiste, il a su comprendre toute la portée du défi européen avant Pierre le Grand, dont il est, à bien des égards, le précurseur. Fils d'un nobliau de la région de Pskov, il bénéficie […] Lire la suiteORIENT ÉGLISES CHRÉTIENNES D'Écrit par Irénée-Henri DALMAIS, Hervé LEGRAND • 6 560 mots • 2 médias Dans le chapitre "Le clivage chalcédonien" … Ainsi, à partir du milieu du vi e siècle, les Églises orientales se répartissent en deux grands ensembles complexes d'une part, les Églises dites préchalcédoniennes ou non-chalcédoniennes, ou encore, et de préférence, orientales anciennes ; d'autre part, les Églises chalcédoniennes. Les premières sont elles-mêmes divisées en deux groupes l'Église nestorienne et les Églises monophysites. L'Ég […] Lire la suiteORIENT QUESTION D'Écrit par Robert MANTRAN • 6 470 mots • 11 médias La succession d'événements historiques connus sous le nom de Question d'Orient », auxquels on donne comme point de départ la signature du traité de Kutchuk-Kaïnardji en 1774 et comme point terminal le traité de Lausanne de 1923, gravite essentiellement autour du démembrement de l'Empire ottoman et de la lutte des grandes puissances pour établir leur contrôle ou leur influence sur l'Europe balk […] Lire la suiteORTHODOXE ÉGLISEÉcrit par Olivier CLÉMENT, Bernard DUPUY, Jean GOUILLARD • 23 362 mots • 1 média Dans le chapitre "Le problème de l'autocéphalie" … Cet élargissement des attributions du patriarche se fit sans heurt dans la première période, mais il devait soulever des problèmes sérieux au xix e siècle quand les États des Balkans accédèrent à l'indépendance politique. La tendance à l'indépendance se fit jour alors dans toute l'orthodoxie, comme elle s'était manifestée au xv e siècle en Russie, du fait que l'Église de Moscou, la première, s' […] Lire la suiteOTTOMAN EMPIREÉcrit par François GEORGEON, Robert MANTRAN • 9 905 mots • 18 médias Dans le chapitre "Révoltes et anarchie XVIIe siècle" … La fin du xvi e siècle est pourtant marquée par quelques succès conquête de Chypre 1570-1571, prise de Tunis 1574, occupation de la Géorgie et de l'Azerbaïdjan 1590 ; mais des défaites ont été subies à Lépante 7 oct. 1571, en Moldavie, en Hongrie ; les traités conclus durant cette période n'apportent que peu de modifications aux frontières, sinon quelques améliorations à l'est. Ahmed I […] Lire la suiteOUKAZEÉcrit par Jean-Louis VAN REGEMORTER • 309 mots Terme désignant à l'origine un ordre du souverain, sans distinction entre les mesures générales et les cas individuels. Avant Pierre le Grand, la formule rituelle Le tsar a ordonné et les boyards ont joint leur avis » reconnaissait à l'aristocratie un rôle consultatif en matière législative ; mais, sous le règne du réformateur, les théoriciens de l'absolutisme, comme Théophane Prokopovitch, af […] Lire la suitePASCAL PIERRE 1890-1983Écrit par Georges NIVAT • 2 114 mots Pierre Pascal est issu d'une souche auvergnate sans fortune, mais forte de santé et de jugement ». Son grand-père était ouvrier aux chemins de fer, son père devint professeur de lettres et monta » à Paris. L'accession de Pierre Pascal à l'École normale supérieure, en 1910, couronnait cette sage et sûre ascension sociale, typique de la III e République. La méticulosité, un goût invétéré pour l […] Lire la suitePAUL Ier 1754-1801 empereur de Russie 1796-1801Écrit par Pierre KOVALEWSKY • 458 mots Le grand-duc héritier du trône de Russie Paul reçoit une très bonne éducation, et dans la première partie de sa vie c'est un homme d'apparence équilibrée qui produit lors de son voyage en Europe, et en particulier à la cour de France, une excellente impression. La mort de sa première femme l'affecte beaucoup, mais sa seconde épouse, une femme remarquable, Sophie-Thérèse de Wurtemberg, qui prendra […] Lire la suitePERMÉcrit par Pierre CARRIÈRE • 406 mots De toutes les villes de l'Oural, Perm est celle qui a connu le passé le plus brillant dès la célèbre expédition guerrière entreprise par Ermak Timofeïevitch en 1580 à destination de l'Est, un petit poste fut créé dans la vallée moyenne de la Kama, avantageusement situé sur la terrasse fluviale de la rive gauche, non loin de la confluence de la Tchoussovaïa. Bien que les gisements de sel et de fe […] Lire la suitePETERHOF, RussieÉcrit par Olga MEDVEDKOVA • 878 mots • 1 média L'ensemble des palais et des jardins de Peterhof se trouve sur la côte sud du golfe de Finlande, à mi-chemin entre Saint-Pétersbourg et Cronstadt. La première mention de Peterhof date de 1705. En 1710, Pierre I er y fit construire un petit palais de bois ; pour entreprendre ensuite, quatre ans plus tard, la création d'une grande résidence impériale. Lors de son voyage en France, en 1716, Pierre I […] Lire la suitePHILARÈTE, FEDOR NIKITITCH ROMANOV 1554 patriarche de Moscou 1619-1633Écrit par Jean GOUILLARD • 420 mots Fils aîné de Nikita Romanovitch Romanov, neveu par alliance d'Ivan le Terrible et cousin de Fedor I er , dernier tsar de la maison de Riourik. En haine des Romanov, Boris Godounov l'enlève à sa femme et à son jeune fils Michel pour le faire moine. Fedor Romanov prend alors le nom de Philarète 1598. Il subit le contrecoup du temps des Troubles. Le premier faux Dmitri 1605-1606 le nomme métropol […] Lire la suitePIERRE Ier LE GRAND 1672-1725Écrit par Roger PORTAL • 4 127 mots • 3 médias De son vivant déjà, Pierre le Grand a soulevé à la fois admiration et critique. Antéchrist » pour les uns, héros créateur pour les autres, il a été, après sa mort, au centre de toutes les discussions relatives à l'histoire de la Russie. Catherine II s'est constamment référée à son glorieux prédécesseur. Au xix e siècle les conservateurs lui ont reproché d'avoir déterminé dans le monde russe un […] Lire la suitePIERRE Ier LE GRAND tsar de RussieÉcrit par Sylvain VENAYRE • 202 mots • 1 média Pierre, le petit-fils de Michel Romanov, est couronné tsar, en 1682, en même temps que son demi-frère Ivan V. Après avoir éliminé, en 1689, la régente et Ivan, il dirige seul la Russie de façon autocratique, s'appuyant sur la police et l'armée, sur une stricte application du principe du servage des paysans et sur une réorganisation en profondeur de l'administration et de la noblesse. À la mort de […] Lire la suitePIERRE III FEDOROVITCH 1728-1762 empereur de Russie 1762Écrit par Universalis • 436 mots Empereur de Russie 1762, né le 21 février 10 février dans le calendrier grégorien 1728 à Kiel, dans le Holstein-Gottorp, mort assassiné à l'instigation de sa femme le 17 juillet 1762 au château de Ropcha, près de Saint-Pétersbourg. Fils d'Anna Petrovna, l'une des filles de Pierre I er le Grand, et de Charles Frédéric, duc de Holstein-Gottorp, le jeune Karl Peter Ulrich, Herzog de Holstein- […] Lire la suitePOLOGNEÉcrit par Jean BOURRILLY, Georges LANGROD, Michel LARAN, Marie-Claude MAUREL, Georges MOND, Jean-Yves POTEL, Hélène WLODARCZYK, Universalis • 44 235 mots • 27 médias Dans le chapitre "Les étapes du dépècement 1764-1815" … Pour le malheur de la Pologne, son affaiblissement coïncide avec la montée de ses voisins et avec les inquiétudes causées en Europe par la France. Le dernier roi, Stanislas Auguste Poniatowski 1764-1795, Européen » fin et cultivé, patriote sincère mais élu sous la pression des Russes, sera victime de la conjoncture européenne autant que de la situation intérieure et de sa propre faiblesse de […] Lire la suitePOLTAVA BATAILLE DE 8 juill. 1709Écrit par Universalis • 321 mots • 1 média Victoire décisive de Pierre le Grand de Russie sur Charles XII de Suède dans la Grande Guerre du Nord. La bataille mit fin au statut de grande puissance de la Suède et marqua le début de l'hégémonie russe en Europe orientale. La bataille eut lieu au nord et à l'ouest de Poltava, ville située à l'ouest de la Vorskla en Ukraine, et opposa une armée russe de quatre-vingt mille hommes commandée par P […] Lire la suitePOSSOCHKOV IVAN TIKHONOVITCH 1652-1726Écrit par Jean-Louis VAN REGEMORTER • 300 mots Fils d'un orfèvre sur argent de la banlieue moscovite et non point paysan, comme le voulait la légende romantique, employé à l'Hôtel des monnaies, puis chargé de construire des fontaines à Novgorod, patron d'une distillerie et propriétaire illégal de 300 hectares et d'une centaine de serfs, Possochkov est un bel exemple d'ascension sociale à l'époque où la Russie se modernise. Mais il ne prend p […] Lire la suitePOTEMKINE GRIGORI ALEXANDROVITCH prince 1739-1791Écrit par Pierre KOVALEWSKY • 435 mots Militaire, Grigori Potemkine est remarqué par l'impératrice Catherine II, dont il devient le favori, et fait une carrière exceptionnellement rapide. Il s'illustre pendant la guerre contre la Turquie en 1774, puis, après la signature du traité de paix, est nommé gouverneur général des provinces nouvellement annexées qui vont de la mer Noire à l'Ukraine. Il y révèle tout son génie d'organisateur. Il […] Lire la suitePRIKAZEÉcrit par Wladimir VODOFF • 516 mots Le mot russe prikaz pluriel prikazy signifie étymologiquement un ordre », une mission ». C'est à partir de ce sens que le terme a été appliqué à des unités administratives chargées, dans le cadre de la monarchie moscovite, de fonctions précises. Si le terme n'apparaît avec cette valeur que relativement tard dans le xvi e siècle, la réalité institutionnelle qu'il recouvre tire ses origines […] Lire la suitePSKOVÉcrit par Jean BLANKOFF • 573 mots • 1 média Située à la limite du domaine russe, non loin du lac de Tchoud Čudskoe ozero, la ville de Pskov était originellement un bourg » prigorod de Novgorod. Elle s'en détacha en 1348, restant cependant soumise à la juridiction de l'archevêque de Novgorod. Semblable en bien des points par sa structure socio-politique à Novgorod, Pskov en diffère cependant par l'absence de très grandes propriétés f […] Lire la suiteRASKOLÉcrit par Olivier CLÉMENT • 465 mots Mot russe qui signifie schisme ». On désigne ainsi la cassure qui a divisé la chrétienté russe au xvii e siècle, mais d'une manière qui en fait comme l'opposé de la Réforme en Occident le Raskol est une antiréforme caractérisée par un attachement presque magique aux traditions. Au cours du xvi e siècle, la Russie s'était isolée et comme figée dans la conscience d'être la troisième Rome » e […] Lire la suiteRAZINE STEPAN TIMOFEÏEVITCH dit STENKA 1630 par Jean-Pierre ARRIGNON • 661 mots Cosaque du Don qui dirigea le soulèvement des paysans et des populations de la Volga, notamment les Mordves, contre le gouvernement tsariste. Né dans le village de Zimoveïski sur le Don, d'une famille aisée, Stenka Razine, homme pieux il fit deux pèlerinages, en 1652 et 1661, au monastère Solovetski et à Moscou en mémoire de son père, se destinait à une carrière diplomatique et militaire chez le […] Lire la suiteRIAZANÉcrit par Wladimir VODOFF • 307 mots La région située entre le cours inférieur de l'Oka et le cours supérieur du Don se sépara, progressivement, au xii e siècle, de la principauté de Tchernigov et échut à une branche cadette de cette dynastie. Menacée dans son existence même par les princes de Vladimir fin du xii e et début du xiii e s., la principauté de Riazan fut dévastée par les troupes mongoles ; sa capitale aujourd'hui St […] Lire la suiteROMANOV LESÉcrit par Wladimir VODOFF • 417 mots • 1 média Ce patronyme, qui était celui d'un boyard de la première moitié du xvi e siècle, Roman mort en 1543, appartient à une importante lignée de la noblesse moscovite médiévale. Le plus ancien de ses représentants, André Kobyla, était déjà au service du grand prince Siméon le Fier mort en 1359 ; les descendants d'André apparaissent comme témoins dans les testaments des grands princes Dmitri Donskoï […] Lire la suiteROME TROISIÈMEÉcrit par Universalis • 509 mots De même que Byzance, la deuxième Rome, avait supplanté la première lors des invasions barbares, certains écrivains russes du xvi e siècle, qui considéraient que l'une et l'autre avaient successivement failli à leur mission de diriger la chrétienté, revendiquèrent pour Moscou, avec le titre de Troisième Rome, le droit de relayer Constantinople dans sa suprématie politique et religieuse. Cette idée […] Lire la suiteROUBLEÉcrit par Georges BLUMBERG, Wladimir VODOFF • 813 mots À la limite du xiii e et du xiv e siècle, le rouble apparaît en Russie, à Novgorod. À une époque où le pays ignorait la frappe de la monnaie, ce terme semble avoir désigné les lingots d'argent, appelés aussi grivny , qui servaient aux paiements importants. À Moscou et en Russie centrale, au moment où reprend la frappe de la monnaie d'argent dans toutes les principautés à Moscou, sous le règne d […] Lire la suiteROUMIANTSEV PIOTR ALEXANDROVITCH 1725-1796Écrit par Pierre KOVALEWSKY • 289 mots Le père de Piotr Alexandrovitch Roumiantsev commença sa carrière militaire comme simple soldat ; remarqué par Pierre le Grand, il devint maréchal et collaborateur du tsar. Officier de talent et tacticien de premier ordre, Piotr Roumiantsev fait preuve de ses capacités de chef pendant la guerre de Sept Ans 1756-1763, et devient ensuite gouverneur de l'Ukraine. Dans la guerre de 1769 contre l'Empi […] Lire la suiteRUSSES PRINCIPAUTÉSÉcrit par Wladimir VODOFF • 826 mots Le mot kniaz knjaz' , apparenté au haut-allemand kuning , désigne le chef varègue que l'on trouve à la tête de l'État kiévien à partir de la fin du ix e siècle descendants, selon la légende, du chef plus ou moins mythique Riourik, les princes russes sont parfois appelés Riourikides. Le caractère souverain des princes russes est souligné par l'usage, en latin, du mot rex pour les désigner. […] Lire la suiteSAINT-PÉTERSBOURGÉcrit par Elena Matveïevna DOROCHINSKAÏA, Richard Antony FRENCH, Grigory IOFFE, Mary McAULEY, Universalis • 5 502 mots • 8 médias Dans le chapitre "La fondation et les premiers développements" … Le peuplement par les Russes de la zone qui entoure le fond du golfe de Finlande alors appelée Ingrie a commencé au viii e ou ix e siècle de notre ère, mais la région est restée longtemps peu peuplée. Au xv e siècle, elle passa, avec Novgorod, aux mains des grands princes de Moscou. La Suède annexa l'Ingrie en 1617, et établit des forteresses le long de la Neva. Pendant la seconde guerre du N […] Lire la suiteSCYTHESÉcrit par Vadime ELISSEEFF • 3 568 mots • 7 médias Dans le chapitre "Guerres et conquêtes" … Suivant les données assyriennes, Cimmériens et Scythes ravageaient dès le viii e siècle les royaumes de l'Orient ancien et prenaient une part active aux guerres qui opposaient Assyriens, Mèdes et Néo-Babyloniens. Poursuivant les Cimmériens par des jeux d'alliances subtiles, les Scythes conquirent la Médie, la Syrie, la Palestine, ne s'arrêtant qu'en 611 avant désarmés par les dons judicieu […] Lire la suiteSEPT ANS GUERRE DE 1756-1763Écrit par Louis TRENARD • 1 052 mots La guerre de Succession d'Autriche avait abouti en 1748 à une déception générale. Seul Frédéric II de Prusse en avait tiré profit et il désirait préserver la conquête de la Silésie contre une revanche que l'Autriche préparait presque ouvertement. La Grande-Bretagne cherchait une alliée continentale capable de protéger le Hanovre contre toute menace pendant qu'elle lutterait contre la France dont l […] Lire la suiteSERVAGE, RussieÉcrit par Jean-Louis VAN REGEMORTER, Wladimir VODOFF • 1 248 mots Au début de l'histoire russe, la masse rurale, désignée le plus souvent par le substantif smerd , était composée d'hommes libres. Avec l'extension des grandes propriétés appartenant aux princes, aux boyards ou à l'Église, une partie des paysans se trouva placée dans la dépendance économique des grands propriétaires ; en échange d'une parcelle de terre, de l'habitat et de l'outillage, le paysan dev […] Lire la suiteSIBÉRIEÉcrit par Vadime ELISSEEFF, Pascal MARCHAND, Guy MENNESSIER • 14 170 mots • 6 médias Dans le chapitre "L'avance russe" … Dès le xi e siècle, des contacts fréquents avaient lieu entre Russes et Sibériens cf. russie - Histoire. Au xii e siècle, des marchands de Novgorod cherchaient au-delà de l'Oural fourrures, couteaux et haches, et des tribus ougriennes semblent leur avoir été soumises. Durant tout le xiii e siècle étaient régulièrement lancées des expéditions armées, chargées de ramener marchandises, achats o […] Lire la suiteSLAVESÉcrit par Denise EECKAUTE, Paul GARDE, Michel KAZANSKI • 22 323 mots • 24 médias Dans le chapitre "Les Slaves du haut Moyen Âge VIIIe-Xe s." … Du viii e au x e siècle, les Slaves sont maîtres d'un territoire plus vaste encore qu'à l'époque des Grandes Migrations, qui s'étend du Péloponnèse au sud jusqu'au lac Ladoga au nord et de l'Elbe à l'ouest jusqu'au Don à l'est. Ils sont représentés alors par trois grands groupes, les Slaves méridionaux, occidentaux et orientaux, chez lesquels on distingue de nombreuses cultures archéologiques. M […] Lire la suiteSMOLENSKÉcrit par Pierre CARRIÈRE • 732 mots Capitale de la région administrative oblast russe homonyme, Smolensk, qui comptait 317 900 habitants en 2006, étend ses différents quartiers sur les deux rives du haut Dniepr. Placée au cœur d'une région agricole couverte encore en grande partie de forêts, la ville est née au voisinage de hauteurs dessinant la ligne de partage des eaux entre les trois bassins fluviaux du Dniepr, de la Dvina occi […] Lire la suiteSOPHIE ALEXEÏEVNA 1657-1704 régente de Russie 1682-1689Écrit par Jean-Pierre ARRIGNON • 224 mots Grâce à l'appui de la famille Miloslavski et des régiments de la garde, les streltsy , Sophie Alexeïevna exerça la régence au nom des deux tsars, ses frères, Ivan V et Pierre I er , de 1682 à 1689, mais abandonna le gouvernement à son favori le prince V. V. Golitsyne, homme cultivé et libéral, mais piètre général. L'événement majeur de cette période est la paix éternelle » qui est conclue entre […] Lire la suiteSOUVOROV ALEXANDRE VASSILIEVITCH 1729-1800Écrit par Jean KOVALEVSKY • 387 mots Entré dans la carrière militaire comme simple soldat, Alexandre Souvorov s'élève graduellement dans la hiérarchie grâce à ses qualités de chef et à un travail assidu. Il s'illustre déjà lors de la guerre de Sept Ans 1756-1763. Durant la guerre de Pologne, en 1768, il prend Cracovie et obtient le grade de général. Bras droit du maréchal Roumiantsev pendant la première guerre contre les Turcs, il […] Lire la suiteSTANISLAS Ier LESZCZINSKI 1677-1766 roi de Pologne 1704-1709 et 1733-1736Écrit par Universalis • 491 mots Roi de Pologne 1704-1709 et 1733-1736, né le 20 octobre 1677 à Lwów, en Pologne auj. Lviv, en Ukraine, mort le 23 février 1766 à Lunéville France. Fils unique d'un noble polonais, Stanislas Leszczynski voyage à travers l'Europe occidentale pendant sa jeunesse. En 1702, le roi Charles XII de Suède envahit la Pologne durant l'une des multiples guerres qui ne cessent d'opposer les puissances […] Lire la suiteSTANISLAS II AUGUSTE PONIATOWSKI 1732-1798 roi de Pologne 1764-1795Écrit par Zofia BOBOWICZ-POTOCKA • 841 mots Dernier roi de Pologne, fils de Stanislas Poniatowski. Sous son règne, des événements décisifs et dramatiques se produisirent en Pologne le redressement de la nation et la chute de l'État ». Stanislas-Auguste, d'une intelligence remarquable et d'une instruction solide, fit dans sa jeunesse de longs voyages en Occident, qui le familiarisèrent avec tous les courants de la civilisation européenne […] Lire la suiteSTROGANOV LESÉcrit par Jean-Pierre ARRIGNON • 298 mots Le nom de la famille Stroganov, dont la cohésion a triomphé des différends les plus graves, est attaché à la colonisation de l'Oural et de la Sibérie. Les ancêtres de la famille Anika Stroganov, mort en 1570 appartenaient à la paysannerie libre et étaient membres d'une communauté de petits sauniers paysans. Leur fortune a été édifiée, avec l'appui du gouvernement, sur le commerce du sel. En 1574 […] Lire la suiteSUCCESSION DE POLOGNE GUERRE DE LA 1733-1738Écrit par Jean BÉRENGER • 434 mots À la mort du roi de Pologne Auguste II en 1733, Stanislas Leszczyński tente de remonter sur le trône de Pologne avec l'aide d'un corps d'armée français de deux mille hommes. Devenu beau-père de Louis XV en 1725, il a l'appui de la France, mais aussi celui d'une partie de la noblesse polonaise et des Czartorisky. Il est élu roi de Pologne une seconde fois. Mais il se heurte à des mécontents en par […] Lire la suiteTCHÉTCHÈNESÉcrit par Charles URJEWICZ • 871 mots Les Tchétchènes forment, après les Russes, le groupe ethnique le plus important du Caucase du Nord. Lors du recensement russe de 2010, ils étaient au nombre de 1 431 000 dans la Fédération de Russie, dont 1 200 000 dans la république de Tchétchénie et 93 000 au Daghestan. Les Nakhtcho » Tchétchènes, d'où le nom de la branche dite nokh » des langues caucasiennes qui, en dehors du tchétchène, c […] Lire la suiteTEMPS DES TROUBLES 1598-1613Écrit par Jean-Pierre ARRIGNON • 588 mots On désigne ainsi la période particulièrement agitée de l'histoire russe qui commence à la mort du dernier descendant des Riourikides en 1598, le tsar Fiodor, et s'achève par l'établissement d'une nouvelle dynastie, celle des Romanov. Cette crise revêt trois aspects fondamentaux tout d'abord, il s'agit d'une crise dynastique. Il n'existait pas de loi de succession au trône. En dépit des décisions […] Lire la suiteTOUNGOUSES ou TOUNGOUZESÉcrit par Françoise AUBIN • 672 mots Groupe de peuples, de type mongoloïde, les Toungouses, ou Toungouzes Tungus occupaient au xvii e siècle la plus grande partie de la Sibérie orientale, de l'Extrême-Orient russe et de la Mandchourie. En Russie, les Toungouses sont éparpillés sur un territoire allant de l'Ienisseï au début à la mer d'Okhotsk et au détroit de Béring, en groupuscules ayant chacun leurs caractéristiques propres et d […] Lire la suiteTRIBUT, RussieÉcrit par Wladimir VODOFF • 167 mots Dès l'établissement du joug mongol 1240, la Russie doit acquitter un tribut à la Horde d'or. À l'origine, il est perçu directement par des fonctionnaires mongols, après le recensement de la population. Mais, au début du xiv e siècle, le tribut, appelé couramment vychod le terme général dan était plutôt réservé à l'impôt payé au prince par la population rurale libre, était collecté par les p […] Lire la suiteTSARÉcrit par Wladimir VODOFF • 428 mots • 2 médias Forme slave tardive la forme ancienne est cěsarǐ , du latin cæsar , tsar sert au Moyen Âge à désigner l'empereur romain, byzantin ou germanique. Voulant affirmer son indépendance et cherchant à rivaliser avec Byzance, Syméon de Bulgarie prit, en 919, le titre de tsar car' des Bulgares et des Grecs. Après l'échec de cette tentative 1018, le terme sera repris par les monarques du second roya […] Lire la suiteTSARSKOÏE SELO, RussieÉcrit par Olga MEDVEDKOVA • 917 mots • 4 médias Tsarskoïe Selo est situé au sud de Saint-Pétersbourg 24 km sur les terres d'un ancien domaine suédois qui portait le nom de Saari mojs, lieu élevé » en finnois. Russifié, ce nom fut transformé d'abord en Sarskaïa myza puis en Sarskoïe Selo. Le domaine fut offert, en 1703, par Pierre le Grand au premier gouverneur de Saint-Pétersbourg, Alexandre Menchikov, et, en 1710, à la femme de Pierre, Cat […] Lire la suiteTURKESTAN RUSSEÉcrit par Françoise AUBIN • 647 mots La région d'Asie centrale, qui est limitée au nord par la Sibérie, au sud par l'Iran, l'Afghanistan, l'Inde et le Tibet, à l'ouest par la mer Caspienne, à l'est par la Mongolie et le désert de Gobi, et qui est peuplée en majorité de musulmans turcs, est appelée Turkestan, une dénomination conventionnelle. Sa partie orientale est le Xinjiang, ou Turkestan chinois. Sa partie occidentale forme le Tur […] Lire la suiteTVER, anc. KALININEÉcrit par Wladimir VODOFF • 477 mots Située au confluent de la Tvertsa et de la Volga, entre Novgorod et le bassin de la Volga moyenne, la ville de Tver devient en 1247 la capitale d'une principauté autonome, échue à Iaroslav Iaroslavitch, frère d'Alexandre Nevski. Grâce à sa position économique et stratégique, cette principauté devient l'une des plus puissantes de la Russie centrale, et son prince obtient fréquemment jusqu'en 1327 […] Lire la suiteUKRAINEÉcrit par Annie DAUBENTON, Iryna DMYTRYCHYN, Lubomyr A. HAJDA, Georges LUCIANI, Yann RICHARD, Universalis • 37 259 mots • 14 médias Dans le chapitre "L'insurrection de Khmelnitski" … Le mécontentement social, les querelles religieuses et le ressentiment contre l'autorité polonaise finirent par se cumuler et connurent leur paroxysme en 1648. À partir de ce qui ressemblait à un soulèvement cosaque ordinaire, sous la conduite de Bogdan Khmelnitski, l'Ukraine se retrouva rapidement emportée dans une révolution et une guerre sans précédent. Khmelnitski était un membre de la petite […] Lire la suiteVIEUX-CROYANTSÉcrit par Olivier CLÉMENT • 751 mots On appelle vieux-croyants » en russe starovery ou staroobrjadcy les membres des communautés issues du Raskol, le schisme qui divisa l'Église russe au xvii e siècle. Après le concile de 1666-1667, le monastère des Solovki, construit dans une île de la mer Blanche, se révolte et soutient un siège de neuf ans, à la suite duquel les moines sont passés au fil de l'épée. En 1682, l'archiprêtre […] Lire la suiteVLADIMIR Ier SVIATOSLAVITCH saint 956 par Wladimir VODOFF • 332 mots Obligé de se réfugier en Scandinavie en 972, à la mort de son père, Sviatoslav, Vladimir réussit à s'imposer comme prince de Kiev, grâce à l'appui d'une troupe varègue 978-980. Là, il étend son autorité sur l'ensemble des tribus slaves de l'Europe orientale, élargissant la frontière de l'État kiévien vers l'est et le sud-ouest. La sécurité de cet État est assurée par d'incessantes actions milita […] Lire la suiteVLADIMIR-SOUZDALÉcrit par Jean BLANKOFF • 582 mots • 2 médias La région de Vladimir-Souzdal, située au nord-est du premier État russe unifié, la Russie de Kiev, au-delà d'épaisses forêts, fut appelée à devenir le second centre géopolitique du pays. Vladimir du nom du prince de Kiev, Vladimir Monomaque fut fondée sur la rive gauche escarpée de la Kliazma, dans une région peuplée de tribus finno-ougriennes auxquelles vinrent se mêler les Slaves aux x e et […] Lire la suiteVLADIMIR VSEVOLODOVITCH MONOMAQUE 1053-1125 grand-prince de Kiev 1113-1125Écrit par Wladimir VODOFF • 315 mots Petit-fils de Iaroslav le Sage par son père Vsevolod et de Constantin IX Monomaque d'où le surnom du prince par sa mère, Vladimir reçoit, en 1078, de son père, devenu grand-prince de Kiev, la principauté de Tchernigov, mais doit, après la mort de Vsevolod et plusieurs années de luttes dynastiques, céder cette principauté à son cousin Oleg de 1093 à 1097 et se contenter de la principauté de P […] Lire la suiteVOÏVODE ou VOÏEVODEÉcrit par Jean BÉRENGER, Wladimir VODOFF • 427 mots Ce terme slave voevoda , plur. voevody , qui signifie littéralement chef de guerre », était connu depuis les temps les plus reculés ; il est attesté au x e siècle par Constantin Porphyrogénète. En Russie, selon les sources plus anciennes, il désigne n'importe quel dignitaire chargé d'un commandement militaire. À la fin du xv e siècle à Moscou, le terme est utilisé de façon plus précise pour […] Lire la suiteVORONEJÉcrit par Pierre CARRIÈRE • 303 mots Chef-lieu de l'oblast homonyme de la fédération de Russie, Voronej 1 058 000 hab. en 2020, située sur la rivière du même nom à 25 kilomètres en amont de sa confluence avec le Don, est une ville-carrefour mettant en relation la région industrielle centrale avec l'Ukraine, les pays du Caucase et ceux de la Volga. Fondée en 1586, peu après l'annexion à la Moscovie des royaumes de Kazan et d'Astrakh […] Lire la suitePréciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, Hervé Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, écriture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 articlesMOTEURS À EXPLOSION12 articlesRÉSISTANCE À LA CORROSION12 articlesMÉTIER À TISSER2 articlesUN LIEU À SOI, Virginia Woolf11 articlesMARCHÉS À TERME9 articlesARMES À FEU9 articlesMARCHÉ À OPTIONS9 articlesCHAMBRES À GAZ8 articlesAVIONS À RÉACTION ou JETS8 articlesPROPULSION À RÉACTION8 articlesTURBINES À VAPEUR8 articlesVER À SOIE8 articlesMACHINE À FILER8 articlesDINOSAURES À PLUMES7 articlesCHAMBRE À BULLES7 articlesSCÈNE À L'ITALIENNE7 articlesTANGENTE À UNE COURBE6 articlesPÂTE À PAPIER6 articlesCARTES À JOUER6 articlesPILE À COMBUSTIBLE6 articlesTURBINES À GAZ6 articlesLASERS À SEMICONDUCTEURS6 articlesTUBE À VIDE5 articlesBOMBE À NEUTRONS5 articlesPIÈGE À IONS5 articlesMACHINE À ÉCRIRE5 articlesMOULIN À VENT5 articlesMACHINE À COUDRE5 articlesLAMPE À INCANDESCENCE5 articlesBATEAU À VAPEUR4 articlesNOMBRE DE MASSE A4 articlesFLÛTE À BEC4 articlesCORNET À PISTONS4 articlesGARDE À VUE4 articlesBALEINE À FANONS4 articlesSAUT À SKIS3 articlesPOMPE À CHALEUR3 articlesCHAMBRE À BROUILLARD3 articlesFOUGÈRES À GRAINES3 articlesLASERS À NÉODYME3 articlesSERPENT À PLUMES3 articlesCANON À ÉLECTRONS3 articlesVIELLE À ROUE3 articlesPUCES À PROTÉINES3 articlesRÉSISTANCE À L'AVANCEMENT3 articlesENSEIGNEMENT À DISTANCE3 articlesTRAVAIL À LA CHAÎNE3 articlesBALEINE À BOSSE3 articlesCHONDRITES À ENSTATITE2 articlesCHAMBRE À FILS2 articlesRIQUET À LA HOUPPE2 articlesGENÊT À BALAIS2 articlesLASERS À SOLIDES2 articlesLIGNES À RETARD2 articlesMICROMÈTRE À FILS2 articlesLAMPE À DÉCHARGE2 articlesMASER À HYDROGÈNE2 articlesGAZ À L'EAU2 articlesLASERS À RUBIS2 articlesPIED À COULISSE2 articlesTIR À L'ARC2 articlesTAMBOUR À FENTE2 articlesCHANSON À BOIRE2 articlesCORNET À BOUQUIN2 articlesLA MAIN À LA PÂTE2 articlesMACHINES À SOUS2 articlesSUCCINYL-COENZYME A2 articlesRETENUE À LA SOURCE2 articlesENDOCYTOSE À RÉCEPTEURS1 articleCANON À GAZ1 articleCHAMBRE À DÉRIVE1 articleCAMÉRA À SCINTILLATIONS1 articlePASSAGE À L'ACTE1 articleDIALYSE À L'ÉQUILIBRE1 articleOURS À COLLIER1 articleTOUR À RÉDUIRE1 articleOURS À LUNETTES1 articleLASERS À EXCIMÈRES1 articleCOMPTEUR À ÉTINCELLES1 articleCHAMBRE À PLASMA1 articleCHAMBRE À ÉTINCELLES1 articleMÉMOIRES À SEMICONDUCTEURS1 articleENCÉPHALITE À TIQUES1 articlePILE À HYDROGÈNE1 articleRÉFRIGÉRATEUR À DILUTION1 articleFREIN À TAMBOUR1 articleFREIN À DISQUE1 articleRUGBY À XIII1 articleTÉLÉVISION À PÉAGE1 articleNEURONES À HYPOCRÉTINES1 articleHARPE À CADRE1 articleTAMBOUR À FRICTION1 articleBOÎTE À MUSIQUE1 articleCLOCHE À VENT1 articleMACHINE À TISSER1 articlePOMPE À MERCURE1 articleVARIÉTÉ À BORD1 articleBÂTON À FEU1 articleMIROIR À ATOMES1 articleBARRAGES À CONTREFORTS1 articleCALCAIRE À ENTROQUES1 articleLEUCÉMIE À TRICHOLEUCOCYTES1 articleLASERS À GAZ1 articleLASERS À COLORANTS1 articleCANON À NEIGE15 articlesSAUT À LA PERCHE, athlétisme15 articlesUNION À DIEU, théologie10 articlesCOMPOSITES À FIBRES MATÉRIAUX10 articlesÉTHIQUE À NICOMAQUE, Aristote2 articlesASTÉRIX ou A-1, satellite2 articlesIPHIGÉNIE À AULIS, Euripide1 articleCYCLE À CASCADE, cryogénie1 articleLETTRES À LUCILIUS, Sénèque1 articleSÉLECTIVITÉ À L'ORIENTATION, neurophysiologie1 articleAIDE À LA DÉCISION, informatique1 articleJET A-1, carburant5 articlesÀ LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU, Marcel Proust44 articlesGAZ À EFFET DE SERRE16 articlesTRAINS À GRANDE VITESSE12 articlesMÉMOIRE À LONG TERME9 articlesRÉACTEUR ou MOTEUR À RÉACTION9 articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION9 articlesCONTRAT À TERME ou FUTURE8 articlesPUCE À ADN ou BIOPUCE7 articlesMARCHÉS DE DROITS À POLLUER6 articlesTRAVAIL À TEMPS PARTIEL6 articlesMÉMOIRE À COURT TERME5 articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À BALAYAGE5 articlesMICROSCOPIE À EFFET TUNNEL4 articlesMICROSCOPIE À CONTRASTE INTERFÉRENTIEL4 articlesRÉACTEUR À EAU LOURDE4 articlesRÉACTEUR À GRAPHITE-GAZ4 articlesMARCHÉ À TERME DE MARCHANDISES4 articlesACADÉMIE DE FRANCE À ROME3 articlesATTEINTES À LA VIE PRIVÉE3 articlesMOTEURS À DEUX TEMPS3 articlesINDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION3 articlesPRÊT À LA GROSSE AVENTURE2 articlesRÉDUCTION À L'ÉTAT LAÏC2 articlesMOTEURS À QUATRE TEMPS2 articlesMICROSCOPIE À CONTRASTE DE PHASE2 articlesTUBE À ONDES PROGRESSIVES2 articlesLAME À FACES PARALLÈLES2 articlesCELLULE À ENCLUMES DE DIAMANT2 articlesDÉCOUPLAGE DES AIDES À L'AGRICULTURE2 articlesTUBE À CHAMPS CROISÉS2 articlesMICROSCOPIE À RAYONS X2 articlesLASERS À ÉLECTRONS LIBRES2 articlesDINOSAURES À QUATRE AILES2 articlesACCÈS AU DROIT ET À LA JUSTICE2 articlesTRADING À HAUTE FRÉQUENCE1 articleALLIAGES À MÉMOIRE DE FORME1 articleLASERS À DIOXYDE DE CARBONE1 articleMICROSCOPIE À FORCE ATOMIQUE1 articleMICROSCOPIE À FORCE MAGNÉTIQUE1 articleMAÎTRE DE BADIA À ISOLA1 articleSURSIS AVEC MISE À L'ÉPREUVE1 articleSKATEBOARD ou PLANCHE À ROULETTES1 articleCHAWAN ou BOL À THÉ1 articleLASERS À HÉLIUM-NÉON1 articleCHROMATOGRAPHIE À CONTRE-COURANT1 articleFULIGULE À TÊTE ROUGE1 articleFULIGULE À BEC CERCLÉ1 articleFULIGULE À DOS BLANC1 articlePOMPE À PALETTES MOBILES1 articlePOMPE À DIFFUSION D'HUILE1 articleLEUCÉMIE AIGUË À PROMYÉLOCYTES1 articleMÉMOIRES À TORES DE FERRITE1 articleTÉLÉVISION À HAUTE DÉFINITION1 articleMÉMOIRES À BULLES MAGNÉTIQUES1 articleNAVIRES À GRANDE VITESSE1 articleFOOTBALL À CINQ ou CÉCIFOOT1 articleRECONNAISSANCE DES MOTS À L'ORAL5 articlesLA MORT À VENISE, Thomas Mann2 articlesL'HOMME À LA CAMÉRA, Dziga Vertov1 articleNOYAUX À HALO, physique nucléaire1 articleNOTRE AGENT À LA HAVANE, Graham Greene1 articleVOYAGE À TŌKYŌ, Yasujiro Ozu1 articleCARTE À JOUER MUSÉE FRANÇAIS DE LA1 articleHALTE À LA CROISSANCE ?, Club de Rome1 articlePOUVANAA A OOPA 1895-19773 articlesMORT À CRÉDIT, Louis-Ferdinand Céline5 articlesHABITATIONS À LOYER MODÉRÉ HLM5 articlesRÉACTEUR À NEUTRONS RAPIDES articlesPOTENTIALISATION À LONG TERME PLT2 articlesDÉPRESSION À LONG TERME DLT1 articleMICROANALYSEUR À SONDE ÉLECTRONIQUE articleSYSTÈMES À ÉVÉNEMENTS DISCRETS, automatique13 articlesACÉTYL-COENZYME A ou ACÉTYL-CoA7 articlesDROIT DES PEUPLES À DISPOSER D'EUX-MÊMES6 articlesMARCHÉ DE GRÉ À GRÉ ou articlesAÉROGLISSEURS ou VÉHICULES À COUSSIN D'AIR4 articlesRADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE ou articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À BALAYAGE EN TRANSMISSION2 articlesAMPLIFICATION D'IMPULSION À DÉRIVE DE FRÉQUENCE1 articleMICROSCOPIE IONIQUE À EFFET DE CHAMP1 articleSPECTROPHOTOMÈTRE INFRAROUGE À TRANSFORMÉE DE FOURIER1 articleRÉACTEURS NUCLÉAIRES À SELS FONDUS1 articleENFANTS À HAUT POTENTIEL INTELLECTUEL2 articlesMAÎTRES À L'ŒILLET fin XVe-déb. XVIe s.2 articlesLE DERNIER TANGO À PARIS, Bernardo Bertolucci2 articlesCUBIQUE À FACES CENTRÉES RÉSEAU1 articleMON CŒUR MIS À NU, Charles Baudelaire1 articleSCENES FROM A MARRIAGE, série télévisée4 articlesDÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE LIÉE À L'ÂGE articleBONS À MOYEN TERME NÉGOCIABLES articleEULER-POINSOT MOUVEMENT ou MOUVEMENT À LA POINSOT5 articlesITINÉRAIRE DE PARIS À JÉRUSALEM, François René de Chateaubriand3 articlesPROLÉGOMÈNES À UNE THÉORIE DU LANGAGE, Louis Trolle Hjelmslev1 articleLA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS, Herbert-George Wells1 articlePOÈTE À NEW YORK, Federico García Lorca1 articleINTRODUCTION À L'ŒUVRE SUR LE KAVI, Wilhelm von Humboldt1 articleLETTRE À D'ALEMBERT SUR LES SPECTACLES, Jean-Jacques Rousseau62 articlesVENT INSTRUMENTS À10 articlesHUILE PEINTURE À L'3 articlesTHOMAS A KEMPIS THOMAS HEMERKEN dit 1379 articlesCALCULER MACHINES À4 articlesENCAUSTIQUE PEINTURE À L'4 articlesCROÛTES SOLS À3 articlesTIMOTHÉE ÉPÎTRES À3 articlesVITRE VERRE À2 articlesCHENILLES MATÉRIEL À2 articlesINERTIE CENTRALE À2 articlesPHILÉMON ÉPÎTRE À2 articlesTITE ÉPÎTRE À2 articlesINFINI RÉGRESSION À L'2 articlesAVALANCHE DIODE À1 articleSOBOLEVA P. articleÉCHO BOÎTE À1 articleMERCURE ÉLECTRODE À1 articleARC PROCÉDÉ À L'1 articleIMMERSION OBJECTIF À1 articleHYDROGÈNE CHALUMEAU À1 articlePSEUDOGLEY SOLS À1 articlePOINSOT MOUVEMENT À LA7 articlesRADIO-INTERFÉROMÉTRIE À LONGUE BASE ou articlesMUTATIONS DYNAMIQUES ou MALADIES À EXPANSION DE TRIPLETS1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES MOTRICES1 articleCHROMATOGRAPHIE DE PARTAGE À POLARITÉ DE PHASES INVERSÉE1 articleCOMMISSION À L'ÉNERGIE ATOMIQUE DES NATIONS UNIES1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES DIRECTRICES6 Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale214 articlesPHILOSOPHIE, de 1950 à nos jours210 articlesROME, des origines à la République1 Synthetic Aperture Radar RADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE132 articlesPHILOSOPHIE, de 1900 à 19506 articlesAKERLOF GEORGE A. 1940- 4 articlesVARENNES FUITE À 17912 articlesURANIUM APPAUVRI ARMES À2 articlesCORNELL ERIC A. 1961- 2 articlesDOUDNA JENNIFER A. 1964- 1 articleCONTRE-COURANT SYSTÈME À1 articleZADEH LOTFI A. 1921- 1 articleCREUX PERDU MOULE À1 articleBON CREUX MOULE À1 articleREPLATS-GOLETZ VERSANT À1 articleFACES CENTRÉES RÉSEAUX À1 articleDOUBLE FOYER VERRES À1 articleSHELDON ROGER A. 1942- 1 articleCIEL OUVERT MINES À1 articleTIBERGHIEN GILLES A. 1953- 1 articleLYNN JOHN A. 1943- 4 articlesSCÉNOGRAPHIE, de Palladio à Appia3 articlesPPNA Prepottery Neolithic A1 articleAPL A Programming Language1 articleSaaS Software as a Service1 articleDaaS Data as a Service1 articlePaaS Platform as a Service1 articleIaaS Infrastructure as a Service2 articlesABRAHAM A SANCTA CLARA JOHANN ULRICH MEGERLE dit 1644-170919 articlesMYSTÈRES RELIGIONS DITES À2 articlesWARTBURG GUERRE DES CHANTEURS À LA2 articlesGARGAMELLE CHAMBRE À BULLES2 articlesOSEBERG TOMBE À NAVIRE D'1 articleMERCURE CELLULES À CATHODE DE1 articleLEWY DÉMENCE À CORPS DE3 articlesL'ŒUVRE D'ART À L'ÉPOQUE DE SA REPRODUCTION MÉCANISÉE, Walter Benjamin11 articlesRÉACTEUR À EAU PRESSURISÉE ou pressurised water reactor2 articlesRÉACTEUR À EAU BOUILLANTE ou boiling water reactor1 articleEUROPEAN XFEL laser européen à électrons libres et à rayons X1 articleMICROSCOPIE À DÉPLÉTION PAR ÉMISSION STIMULÉE ou STED stimulated emission depletion1 articleTRAITÉ DE L'HARMONIE RÉDUITE À SES PRINCIPES NATURELS, Jean-Philippe Rameau248 articlesFRANCE, histoire, de 1974 à nos jours244 articlesFRANCE, histoire, de 1789 à 1815244 articlesFRANCE, histoire, de 1939 à 1958204 articlesALLEMAGNE, histoire, de 1806 à 194510 articlesAFRIQUE-ÉQUATORIALE FRANÇAISE articleLIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL, A. S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 à 19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR À articlesEULER MÉTHODE DU PAS À PAS D', analyse numérique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHĀLĪ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 à 1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 à 1917137 articlesRUSSIE, histoire, des origines à 1801110 articlesCHINE, histoire, de 1949 à nos jours110 articlesFRANCE, histoire, de 1815 à 1871104 articlesITALIE, histoire, de 476 à 14942 articlesADMINISTRATIVE BEHAVIOR, Herbert A. Simon2 articlesSOCIODYNAMIQUE DE LA CULTURE, Abraham A. Moles1 articleJETABLE ou PàP prêt à photographier174 articlesFRANCE, histoire, du XVIe s. à 171591 articlesFRANCE, histoire, de 1715 à 178973 articlesITALIE, histoire, de 1870 à 194557 articlesINDE, histoire de 1947 à nos jours51 articlesESPAGNE, histoire, de 1900 à nos jours50 articlesITALIE, histoire, de 1945 à nos jours48 articlesGRÈCE, histoire, de 1830 à nos jours47 articlesITALIE, histoire, de 1494 à 178944 articlesPERSE, histoire de 651 à 150141 articlesÉGYPTE, histoire, de 1952 à nos jours40 articlesJAPON, histoire, des origines à 119239 articlesITALIE, histoire, de 1789 à 187038 articlesÉGYPTE, histoire de 1805 à 195237 articlesPOLOGNE, histoire, de 1914 à 194537 articlesPOLOGNE, histoire, de 1945 à nos jours36 articlesBELGIQUE, histoire, de 1945 à nos jours36 articlesPERSE, histoire de 1501 à 192535 articlesJAPON, histoire, de 1946 à nos jours34 articlesPOLOGNE, histoire, de 1500 à 176334 articlesSYRIE, histoire, de 1941 à nos jours33 articlesBELGIQUE, histoire, de 1830 à 194533 articlesMEXIQUE, histoire, de 1910 à nos jours33 articlesPOLOGNE, histoire, de 1764 à 19146 taxe à la valeur ajoutée17 articlesASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION AMP ou PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE PMA4 ligne à grande vitesse29 articlesÉGYPTE, histoire de 639 à 180529 articlesHONGRIE, histoire, de 1945 à nos jours3 société à responsabilité limitée3 articlesSECAM séquentiel couleur à mémoire28 articlesBRÉSIL, histoire, de 1950 à nos jours2 zone à urbaniser en priorité26 articlesMEXIQUE, histoire, de la conquête à la révolution24 articlesBELGIQUE, histoire, des origines à 183024 articlesIRAN, histoire de 1925 à 197924 articlesJAPON, histoire, de 1192 à 160323 articlesITALIE, histoire, des origines à 47622 articlesMAROC, histoire, de 1956 à nos jours3 articlesAVIONS À DÉCOLLAGE & ATTERRISSAGE VERTICAUX ou vertical take off and landing2 articlesÉLECTRONS BIDIMENSIONNELS TRANSISTORS À GAZ D'18 articlesCANADA, histoire, de 1968 à nos jours2 articlesLE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON À TRAVERS LA SUÈDE, Selma Lagerlöf2 articlesART ET HUMANISME À FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, André Chastel13 articlesGRÈCE, histoire, jusqu'à l'indépendance 183012 articlesAUTRICHE, histoire, de 1945 à nos jours15 articlesVILLA, architecture du XVIIIe s. à nos jours3 articlesMATIF Marché à terme d'instruments financiers, puis Marché à terme international de France206 articlesPEINTURE DU XXe SIÈCLE, de 1900 à 19393 articlesHISTOIRE MONDIALE DE LA SPÉCULATION FINANCIÈRE, DE 1700 À NOS JOURS, Charles P. Kindleberger1 articleLETTRES À MIRANDA SUR LE DÉPLACEMENT DES MONUMENTS DE L'ART DE L'ITALIE, Antoine Quatremère de Quincy171 articlesÉGLISE HISTOIRE DE L', du concile de Trente à nos jours3 articlesLA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 à nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 à 194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 à 191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indépendances à nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 à 194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 à 191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 à nos jours57 articlesPAROLE POUVOIRS DE LA, de l'Antiquité à l'âge classique48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 à 18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines à 15792 articlesBORGOÑA JUAN DE actif de 1494 à 15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 à 15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 à 15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 à 14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 à 13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 à 15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 à 15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 à 16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 à 16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 à 153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 à nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 à nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. à nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 à 19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Âge à 1806103 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 à 193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 à 188088 articlesJAPON, histoire, de l'ère Meiji à 19463 réseau numérique à intégration de services1 articleSICAV Société d'investissement à capital variable1 autorisations d'usage à des fins thérapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour à domicile1 articleANTARES, télescope sous-marin à neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DÉBUT DU XXIeSIÈCLE, de 1939 à nos jours271 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1945 à nos jours4 articlesSVEN ou SVEND À LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1865 à 19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, des origines à 18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 à 12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 à 14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activité connue de 1517 à 15371 articleKHĀZINĪ AL- actif de 1115 à 1121 env.9 articlesCEA Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan à la Révolution de 191167 articlesCHINE, histoire de la Révolution de 1911 à la République populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. à la conquête britannique 175777 articlesALLEMAGNE RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D' RFA, histoire, de 1945 à 19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 à 1480 Système d'imagerie gamma à masque aléatoire, télescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu à 3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Âge de 1066 à 1485149 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe et début du XXIe s. de 1939 à nos jours2 articlesCEPMMT Centre européen de prévision météorologique à moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines à la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 à 13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite à traînée Compensée pour l'Observation du Principe d'Équivalence1 articleCREDIT RATIONING IN MARKETS WITH IMPERFECT INFORMATION, J. Stiglitz et A. Weiss3 articlesTHE MARKET FOR LEMONS QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof4 articlesIgA5 União nacional para a independência total de Angola ou Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola Climat Le vent est une constante de la météo maltaise. L’hiver, il apporte des pluies (les températures restant relativement clémentes : une quinzaine de degrés de moyenne à La Valette en janvier) ; l’été, un peu de fraîcheur (30° de moyenne à La Valette en août). Le printemps et l’automne sont des saisons douces et limpides Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLa civilisation tibétaine traditionnelle continue à exister comme un phénomène unique dans le monde moderne. Jusqu'à l'occupation du Tibet par la Chine communiste en 1959, elle était non seulement unique, mais également florissante, à en juger par ses réalisations dans les domaines religieux, littéraire et artistique. Depuis 1959, lorsque le quatorzième dalaï-lama, Tenzin Gyatso, quitta son pays pour établir en Inde un gouvernement en exil, une minorité déshéritée de Tibétains s'attacha tout particulièrement à préserver cette extraordinaire civilisation, et ils durent trouver de nouveaux moyens de subsistance dans les pays voisins, principalement en Inde, au Népal et au Bhoutan. Ces pays comprenaient déjà tous dans leurs régions frontalières un nombre considérable de Tibétains qui demeuraient fidèles à la culture tibétaine, de même que le Tessin en Suisse a une population à prédominance italienne. La culture du Sikkim État du nord-est de l'Inde et du Bhoutan reste essentiellement tibétaine, bien que les formes de bouddhisme tibétain qui y sont pratiquées soient d'un ordre religieux différent de celles de l' Église d'État » officielle des dalaï-lamas du Tibet. Ces nuances, qui résultent de luttes doctrinales et politiques anciennes, rendent encore la coopération difficile sur le plan religieux et culturel, comme cela a été le cas jusque très récemment entre les diverses catégories de communautés chrétiennes en Europe. Si la civilisation tibétaine a été durement éprouvée en 1959, elle n'a sûrement pas péri et ne mourra pas tant que certains de ses représentants auront une activité caractère original de cette civilisation est le résultat d'un processus continu de régression dans toute l'Asie du type de bouddhisme qui présida à l'évolution particulière du Tibet. Jusqu'au xiie siècle de notre ère, le même genre de bouddhisme prévalait en Inde d'où il fut importé par les Tibétains. Depuis le xe siècle il était pratiqué en Asie centrale le Turkestan chinois actuel, et les Tibétains entretenaient d'étroits contacts culturels avec les villes-États bouddhiques de cette région. Jusqu'à la conquête du Népal en 1768-1769 par les Gorkha, les Tibétains avaient aussi des relations culturelles et politiques avec les royaumes Newar, du Népal central, liens encore vivaces au xixe siècle et au début du xxe siècle en dépit de l'hostilité du régime gorkha. La Mongolie avait noué avec le Tibet au xiiie siècle les liens culturels et religieux les plus étroits, qui durèrent jusqu'à ce qu'elle devienne un État communiste en 1924, et, depuis le xviie siècle, elle s'était rangée fermement dans le camp de l'État ecclésiastique bouddhique des dalaï-lamas, qui devaient leur suprématie politique sur le Tibet lui-même en grande partie au soutien vigoureux de leurs alliés mongols. Il est donc important de souligner que, si aux temps modernes le Tibet a revêtu généralement pour les Occidentaux la physionomie d'un pays fermé doté d'une culture et d'une religion sui generis, cela n'a sûrement pas été le cas aux siècles précédents. Le Tibet était alors ouvert aux influences de tous les pays voisins l'Inde, le Népal, la Chine, l'Asie centrale, peut-être même la lointaine Perse. Il élabora une forme distincte de civilisation bouddhique, intégrant maints éléments indigènes mais conservant beaucoup de traits communs avec les pratiques bouddhiques des pays environnants. La civilisation tibétaine n'apparut isolée et originale que lorsque l'importance du bouddhisme déclina ou disparut même complètement dans les pays qui l'entouraient. On oublie aussi que le bouddhisme tibétain, en particulier celui de la variété Église d'État », resta la religion officielle des empereurs mandchous en Chine jusqu'à la chute de leur dynastie en 1911 et à la fondation de la République chinoise. Les relations du Tibet avec la Chine qui se développèrent à partir du milieu du xviie siècle furent toujours considérées par les Tibétains comme ayant un caractère religieux et non tous les pays d'Asie où se propagea le bouddhisme, celui-ci s'amalgama aux croyances religieuses et aux idées philosophiques antérieures. De ce fait, au niveau le plus populaire, le bouddhisme se pré [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 40 pagesAfficher les 11 médias de l'articleÉcrit par chargée de mission au musée GuimetLuciano PETECH professeur à l'université de RomeDavid SNELLGROVE Fellow of the British AcademyPierre TROLLIET professeur des Universités, Institut national des langues et civilisations orientalesClassificationArtsArt et artistes par continents et paysArt en AsieArt tibétainGéographieGéographie par paysGéographie de l'AsieChine, géographieGéographieGéographie par paysGéographie régionaleGéographie régionale, AsieHistoireArchéologieArchéologie aires géographiquesAsie, archéologieNépal, Tibet et Bhoutan, archéologieHistoireHistoire par régions et paysHistoire de l'AsieHistoire de l'Extrême-OrientHistoire des peuples d'Extrême-OrientLittératuresHistoire des littératuresLittérature tibétaineReligionsReligions orientalesBouddhismeBouddhisme tibétain ou lamaïsmeAutres références TIBET XIZIANG » est également traité dans BHOUTANÉcrit par Benoît CAILMAIL, François DURAND-DASTÈS, Alain LAMBALLE, Chantal MASSONAUD • 7 362 mots • 6 médias Dans le chapitre La diffusion du bouddhisme, l'action de Zhabs-drung, les siècles troublés » […] L'histoire ancienne du Bhoutan demeure imprécise. Aucun document relatif à cette période n'a encore été découvert ; quelques sources étrangères comblent partiellement ces lacunes, en particulier les ouvrages tibétains. Les ouvrages bhoutanais sont relativement récents. Il faut citer en premier lieu l'autobiographie de Padma gLingpa 1450-1521, la chronique de la famille Hum-ral de 1766, le Lho'i […] Lire la suiteBOUDDHISME Histoire - L'expansionÉcrit par Jean NAUDOU • 3 127 mots • 3 médias Dans le chapitre Au Tibet et en Mongolie » […] La conversion du Tibet au bouddhisme se confond avec l'introduction des civilisations indienne et chinoise, dans ce pays isolé et resté à l'écart des grands courants culturels jusqu'au milieu du vii e siècle de notre ère. Le bouddhisme pourtant, d'après la légende, serait apparu au Tibet bien plus tôt, sous le règne de Tho-tho Ri-gyan-btsan au iv e s. env.. D'après la tradition, qui schématise […] Lire la suiteBRAHMAPOUTREÉcrit par François DURAND-DASTÈS • 598 mots • 1 média Les Indiens donnent le nom de Brahmaputra fils de Brahma » à un fleuve puissant, long de 2 900 kilomètres et drainant un bassin de 580 000 kilomètres carrés, qui prend sa source au nord de l'Himalaya pour venir finalement mêler ses eaux à celles du Gange dans un delta commun qui forme l'essentiel du Bangladesh. La longueur même de ce fleuve fait qu'il change de nom en passant d'une aire cultur […] Lire la suiteCHINE - Cadre naturelÉcrit par Guy MENNESSIER, Thierry SANJUAN, Pierre TROLLIET • 5 866 mots • 7 médias Dans le chapitre La topographie » […] Dans ses délimitations territoriales actuelles, la Chine possède parmi les terres les plus hautes du monde. Le relief est aux dimensions de cet immense pays 19 p. 100 du territoire se situe à une altitude supérieure à 5 000 mètres ; 37 p. 100 à plus de 2 000 mètres ; 35 p. 100 à moins de 1 000 mètres ; et 16 p. 100 à moins de 500 mètres. Une pente d'orientation générale d'ouest en est se compos […] Lire la suiteCHINE - Hommes et dynamiques territorialesÉcrit par Thierry SANJUAN • 9 794 mots • 5 médias Dans le chapitre Les nationalités minoritaires » […] Si les Constitutions successives de la République populaire de Chine soulignent l'indivisibilité de la nation, elles reconnaissent aussi la diversité ethnique de ses populations. Dans les années 1950, le nouveau régime s'est attaché à dénombrer, localiser et catégoriser les populations en présence. Sous l'influence de la politique soviétique des nationalités héritées de Staline, il a alors identi […] Lire la suiteCHINE - Les régions chinoisesÉcrit par Pierre TROLLIET • 11 736 mots • 3 médias Au fil des siècles, la Chine impériale a étendu sa domination politique et militaire jusqu'au cœur de l'Asie centrale. Les territoires conquis, à l'exception de la république de Mongolie, indépendante depuis 1921, font aujourd'hui partie de la République populaire. La Chine s'étend en conséquence sur deux domaines géographiques entièrement différents une portion de la haute Asie et de l'Asie c […] Lire la suiteCHINOISE CIVILISATION - Les artsÉcrit par Corinne DEBAINE-FRANCFORT, Daisy LION-GOLDSCHMIDT, Michel NURIDSANY, Madeleine PAUL-DAVID, Michèle PIRAZZOLI-t'SERSTEVENS, Pierre RYCKMANS, Alain THOTE • 54 374 mots • 43 médias Dans le chapitre La Chine du Sud-Ouest » […] Les données dont nous disposons actuellement pour cette région sont encore très lacunaires. Les découvertes les plus intéressantes ont été faites ces dernières années au Yunnan et au Tibet. Au Yunnan, les principaux vestiges sont centrés sur la région du lac Erhai et représentés par la culture de Baiyangcun env. 2165-2050 av. notre ère, fondée sur une économie d'agriculteurs sédentaires pratiqu […] Lire la suiteDALAÏ-LAMA TENZIN GYATSO 1935- Écrit par Jean-Claude CARRIERE • 1 980 mots • 2 médias Quatorzième dalaï-lama, Tenzin Gyatso naquit le 6 juillet 1935 dans le village de Takster. Situé dans une région peu fertile de la province d'Amdo, dans l'extrême nord-est du Tibet, ce village ne nourrissait guère plus d'une vingtaine de familles. En 1935, cette province se trouvait sous la domination récente d'un chef musulman, Ma Bufeng, dont le gouvernement suivait les directives de la Républiq […] Lire la suiteDAVID-NEEL ALEXANDRA 1868-1969Écrit par Aliette ARMEL • 1 199 mots Dans le chapitre Une vie errante et studieuse » […] Alexandra David-Neel poursuit parallèlement la publication de travaux visant à transmettre le bouddhisme comme une doctrine vivante. La profondeur de son analyse fait de Mystiques et magiciens du Tibet 1929 un livre particulièrement inspiré. Elle traduit des textes du sanskrit ou du tibétain L'Épopée de Guesar de Ling. L'Iliade des Tibétains , trad. avec le lama Yongden, 1931. Ses études de […] Lire la suiteVoir aussiRÉFORMES AGRAIRESALTAN-KHANAMBANARCHITECTURE RELIGIEUSEARISTOCRATIEART DE L' ASIE CENTRALEBKA'-BLONBKA'-BRGYUD-PAÉCOLE DES BKA'-GDAMS-PABOIS architectureBOIS sculptureBON religion tibétaineREPRÉSENTATIONS DU BOUDDHAART BOUDDHIQUELITTÉRATURE BOUDDHIQUEBOUDDHISME INDIENBOUDDHISME TIBÉTAINEMPIRE BRITANNIQUE Asie'BROG-MIBRONZE sculptureRecevez les offres exclusives Universalis letibet, avec une superficie totale estimée entre 2,47 et 3,8 millions de kilomètres² [ 1 ], s’étend d’est en ouest sur une distance d’environ 2 400 km, et du nord au sud sur environ 1

Lorsque l’on croit avoir tout goûté de la cuisine asiatique en Suisse romande grâce à une galaxie de tables colorées saupoudrées de coriandre, voilà qu’il demeure encore une expérience à tenter la cuisine du toit du monde». Oui, les Tibétains mangent. Ce pays au charme mystérieux, entouré d’intense spiritualité et de conditions naturelles très dures, cache une cuisine gourmande et, contrairement aux clichés, carnivore! Si les traditions culinaires des voisins népalais sont très tournées vers les légumes et le végétarisme, celles tibétaines, qui présentent de nombreux points communs avec les cuisines indiennes et chinoises, sont historiquement portées sur des viandes comme le yack, le mouton, le bœuf, la volaille… Souvent grillées ou rôties, à partager et consommer avec de multiples à-côtés. Les plus connus? Les les momos!Très en vogue en Europe mais peu connus en Suisse, ces dumplings» farcis à la viande et aux légumes font office de porte-drapeau de la cuisine de Haute-Asie. Plus consistants que les dimsums chinois et vietnamiens, ils se déclinent à l’infini et se dégustent cuits à la vapeur comme grillés à la poêle. Leur pâte épaisse est à base de farine de blé et non de riz et on reconnaît, en croquant, des mélanges de gingembre, de graines de cumin noir et d’ le bouillonnant quartier des Eaux-VivesUnique restaurant tibétain à Genève, le Tibet Café, situé dans le bouillonnant quartier des Eaux-Vives, invite à découvrir, sur place ou à l’emporter, ces spécialités du Tibet à deux pas du Jet d’eau. Et pas que des momos dans un cadre contemporain agréablement aménagé, on retrouve également des biscuits qui accompagnent la tsampa, une farine d’orge grillée, déclinée en soupe ou en petites boulettes, aliment miracle pour survivre sur les pentes de l’Himalaya. Du thenthuk aussi, soupe aux nouilles avec légumes et petites pièces de viande, qui sera au menu de la carte d’hiver, et de nombreuses variations de thés, de smoothies et de jus fraîchement préparés. Derrière le Tibet Café, une entreprise familiale sous la direction de Kalsang Hartmann, Tibétaine et Suisse, fière de pouvoir offrir un accès différent à la culture tibétaine, et à des produits frais et de haut vol à petits prix. Petit plus un coin lecture avec fauteuils, pour se plonger dans les couleurs et la philosophie tibétaines, pour en savoir plus sur cette fascinante culture et aller au-delà des idées reçues…Tibet Café,rue de l’Avenir 5, 1207 Genève

4- Lhotse. Le Lhotse est le quatrième plus haut sommet de la planète. Avec une altitude de 8516 mètres, il fait partie des 14 sommets de plus de 8000 mètres dans le monde. Il se trouve sur la frontière entre le Népal et le Tibet dans le massif de l'Himalaya.
Quelle est la durée de voyage idéale pour visiter le Tibet ? - Au minimum pour découvrir Lhassa et les principaux sites du Tibet central, il faut compter une dizaine de jours. N’oubliez pas que vous voyagez en haute altitude et que vous avez besoin de temps pour vous acclimater à votre arrivée avant de partir vers les hauts plateaux. - Idéalement deux semaines vous laisseront le temps d’explorer les sites incontournables du Tibet en vous rendant jusqu’au monastère de Rongbuk pour admirer la face nord de l’Everest. - Avec un peu plus de temps vous pourrez réaliser un long voyage organisé en empruntant la route de l’Amitié jusqu’à Katmandou, partir en trek sur les hauts plateaux tibétains, vers le mont Kailash pour assister à un grand pèlerinage ou même vous rendre jusqu’au royaume de Gugé. Quels sont les principaux centres d'intérêt ? L’incontournable palais du Potala construite en 637 fut la demeure du roi Soongtsan Gampo. Bâti sur la colline de Marpari, ce splendide bâtiment recèle en outre de magnifique œuvre artistique. Gyantsé, lui, est situé au sud de Lhassa au sein de la vallée de Nyang Chu. Cette ville fortifiée se démarque par sa fascinante structure en étage. Passez également par le temple du Jokhang, sacralisé par la culture tibétaine, elle se situe à Lhassa. Une touche de Chine, une pincé d’Inde et un brin du Népal ont constitué un apport important pour l’édification de ce monument. Dans cette région du monde, la nature offre également un spectacle d’une rare beauté la forêt de Lulang, ayant pour toile de fond de splendides montagnes enneigées est un lieu enchanteur entremêlé d’arbres, de ruisseau, de pré et de villages agrestes. Par ailleurs, au nord-ouest de Lhassa, un chef-d’œuvre de la nature attire les baigneurs, d’une enivrante beauté, en effet, les vaporeuses sources chaudes de Yangbajing, projette capricieusement un geyser vers le ciel. Quelles sont les activités à faire ? Les nombreuses chaines de montagne, ouvrent la voie à l’alpinisme. Himalaya et Everest sont l’arène de nombreuses expériences d’escalade. Vous pouvez également embarquer dans des radeaux pneumatiques pour un rafting sur les rivières. L’atmosphère rustique des lieux et le charme agreste du panorama, vous captiveront certainement ; entreprenez une longue marche dans les prés, les forêts, les montagnes…. Ou assistez aux occasions festives au festival du Tanka de Ganden, des pèlerins bouddhistes viennent en masse se recueillir au monastère de Gaden. Choe-nga Choepa est un festival scintillant durant lequel des lampes au beurre sont allumées. Cet évènement religieux est une commémoration de bouddha victorieux de ses ennemis. Chacune des festivités tibétaines constitue une véritable démonstration culture qui vous étonnera par leur originalité. À qui s’adresse un voyage au Tibet ? Pour les voyageurs amoureux d’histoire, de culture et en quête de spiritualité. De nombreux monastères à Lhassa et dans tout le Tibet central sont des sites à visiter pour découvrir la culture bouddhiste tibétaine. Des festivals rythment le calendrier tibétain et animent ces lieux avec une grande ferveur religieuse. Ne manquez pas les pèlerinages, les fameuses kora. Pour les voyageurs en quête de grands espaces sauvages. Situé sur un haut plateau d’altitude cerné par l’Himalaya au sud, le Karakorum à l’ouest et les monts Kunlun au nord, le Tibet est le paradis du trekking, des randonnées à cheval et des voyages à vélo. Quelles sont les formalités pour entrer au Tibet ? Le Tibet se rejoint soit depuis le Népal, par la route ou en vol d'avion, soit depuis la Chine, en avion, par la route ou par le train. Il faut être muni d’un visa de tourisme chinois, d’un permis d’entrée au Tibet et d’un permis supplémentaire pour certaines régions. Vous devez organiser votre voyage par l’intermédiaire d’une agence de voyages. En groupe ou en individuel, la présence d’un guide local est obligatoire. Attention, le Tibet peut fermer ses frontières aux étrangers en fonction de la situation politique. Qu’est-ce que le mal aigu des montagnes ? Il n’y a pas de risques ou de difficultés particulières au Tibet si ce n’est l’altitude. Lhassa se situe à 3 650 m d’altitude, la plupart des voyageurs qui arrivent souffrent de l’altitude, avec quelques maux de tête, des nausées ou des insomnies. Du repos et du paracétamol sont généralement suffisants pour pallier aux symptômes bénins du mal aigu des montagnes. Pour une bonne acclimatation, il suffit de ne faire aucun effort physique les premiers jours et de boire beaucoup. Évitez l’alcool et privilégiez le thé au gingembre. Certains médicaments aident à atténuer les symptômes tels que le Diamox ou la coca en homéopathie. Voir avec votre médecin avant de partir. Si les symptômes persistent et s’aggravent, la seule solution est de redescendre en altitude. Que voir, que lire avant de partir ? Liste de livres - Voyage d'une Parisienne à Lhassa, Alexandra David-Néel - Les aventures de Tintin Tintin au Tibet, Hergé - Pèlerinage au Tibet - Autour du mont Kailash, Olivier Follmi et Jean-Marie Hullot - Tibet, le pèlerinage impossible, Michel Peissel - Tibet, Guide Olizane - La panthère des neiges, Sylvain Tesson Liste de films - 7 ans au Tibet, JJ Annaud - Samsara, Pan Nalin - Kundun, Martin Scorcese - Voyage au Tibet interdit, Priscilla Telmon - La montagne magique, sur les chemins du Kailash, Simon Allix et Florence Tran Quelles sont les spécialités de la cuisine locale ? La cuisine tibétaine est surtout axée sur la survie alimentaire que sur le souci du goût. Néanmoins, pour vous immerger dans la culture locale, quelques plats typiques sont à savourer le momo et le thukpa, le premier est un ravioli accompagné de viande ; le second, une soupe de nouilles où baignent des légumes. Quant au chang, c’est une boisson typique, cette bière est faite avec de l’orge fermentée. Shopping et artisanat, que ramener ? Le marché de Shigotsé, vous trouverez les meilleurs tapis du Tibet. Par ailleurs, proche du temple de Jokang, un grand marché visité par les pèlerins étale ses produits à l’air montagnard. C’est le marché de Barkhor, la culture régionale étant essentiellement portée vers le bouddhisme, les clients y achètent des artisanats à vocation religieuse. Quelle valise et que mettre dedans ? Si vous partez en trek au Tibet, privilégiez plutôt un sac à dos pour qu’il soit facilement transportable et puisse être porté par les animaux de bâts qui vous accompagnent. Prenez des vêtements légers dans lesquels vous vous sentez à l’aise mais n’oubliez pas de prendre des vêtements chauds. En haute altitude, les amplitudes de température sont importantes entre le matin, l’après-midi et la nuit. Pensez à toujours bien vous hydrater. Protégez-vous tout le temps du soleil qui peut être dangereux en altitude crème solaire, lunettes de soleil de qualité et chapeau. Laruée vers l'or bleu. Dans cette équation politique et écologique complexe, la région du Tibet semble jouer, pour les autorités de Pékin, un rôle stratégique primordial. Surnommé le « château d’eau de l’Asie », le Tibet, situé au pied de l’Himalaya, compte des réserves en eaux parmi les plus importantes du monde. Détail du voyage Jour 1 14 juin 2020 MARSEILLE / AMSTERDAM / CHENGDU Jour 2 15 juin 2020 CHENGDU / SANXINGDUI Jour 3 16 juin 2020 CHENGDU / LESHAN / EMEISHAN Jour 4 17 juin 2020 EMEISHAN / CHENGDU Jour 5 18 juin 2020 CHENGDU / LHASSA / ZEDANG Jour 6 19 juin 2020 ZEDANG / XIGATSE Jour 7 20 juin 2020 XIGATSE / GYANTSE Jour 8 21 juin 2020 GYANTSE / LHASSA Jour 9 22 juin 2020 LHASSA Jour 10 23 juin 2020 LHASSA Jour 11 24 juin 2020 LHASSA / CHENGDU Jour 12 25 juin 2020 CHENGDU / AMSTERDAM / MARSEILLE INFORMATIONS La photocopie du passeport en cours de validité est obligatoire au moment de votre inscription. Lors du trajet aller, il est prévu une attente de 6h à Amsterdam. Le voyage au Tibet se déroule à une certaine altitude. Pour les personnes sensibles à l’altitude, il est préférable de demander l’avis d’un médecin avant le départ. Il demande également d’avoir une bonne condition physique car il y a beaucoup de marche et d’escaliers irréguliers pour visiter les temples. Merci de prendre note que les chambres triples sont très exigües et le 3ème lit est souvent un lit d’appoint adapté aux enfants. Lorsqu’il s’agit de 3 adultes, les hôtels n’adaptent pas la literie. Le pourboire en Chine est une véritable institution. Nous avons inclus ceux des guides locaux, des guides nationaux et des chauffeurs. Les pourboires usuels pour le port des bagages sont laissés à votre discrétion. Prix établi au 21/10/19 1 USD = yuans * Présence d’un accompagnateur Sabardu Tourisme si le groupe est constitué de plus de 20 personnes. FORMALITES Passeport en cours de validité et valable 6 mois après le retour avec 2 pages vierges face à face + visa obligatoire obtenu par nos soins. L’obtention du visa demande le dépôt du passeport original, et le passeport ne vous sera restitué que le jour du départ, avec le visa apposé. Le transport aller/retour en autocar jusqu’à l’aéroport Le transport aérien Marseille / Chengdu / Marseille via Amsterdam sur vols réguliers Air France/KLM Les vols intérieurs Chengdu / Lhassa / Chengdu Les taxes d’aéroports 330 € au 21/10/19 Le transport en autocar de tourisme climatisé L’hébergement en chambre double en hôtels 3*** et 4**** normes locales La pension complète du déjeuner du jour 2 au déjeuner du jour 12 Une boisson à chaque repas thé à volonté + 1 verre de bière ou limonade ou eau Les excursions et visites mentionnées au programme Les droits d’entrées dans les sites et musées La présence d’un guide local francophone pendant le circuit La présence d’un guide local francophone pour le Sichuan La présence d’un guide local francophone pour le Tibet La présence d’un accompagnateur Sabardu Tourisme* Les pourboires aux chauffeurs et guides L’assistance / rapatriement Les boissons en dehors de celles mentionnées ci-dessus L’assurance annulation 80 € Supplément chambre individuelle 425 € PAYABLE EN PLUS Les frais de visa 130 € au 21/10/19 À propos de ce voyage Pas d'autre date disponible. Découverte complète de Lhassa Pourboires guides et chauffeurs inclus Visite du centre de recherche des pandas Un voyage d’exception Accompagnateur Sabardu Tourisme* En un clin d'oeil Type de transport Aérien Thématique Découverte Durée 12 jours Période de voyage Du 14 juin 2020 Au 25 juin 2020 Destinations Chine Boissons incluses Non Surla photo, un chaudron jaillissant continuellement d’eau presque bouillante, est l’un des dizaines de champs étendus sur 10 acres à Mangra, dans le sud du Tibet. La géochimie des isotopes de l’hélium montre qu’il se situe au-dessus du bord nord de la plaque indienne à 50 milles plus bas, alors que l’Inde accumule la croûte
L’agence Shanti Travel est une agence spécialiste de l’Himalaya et du sous-continent indien, basée en Inde. Elle propose dans son programme la découverte du Tibet en 13 jours “Montagnes et monastères du Tibet Central”. Du père Huc à Alexandra David-Neel, atteindre l’Himalaya en son cœur, Lhassa, était l’aventure d’une vie. Aujourd’hui encore, ce voyage reste une aventure, où l’expression “Toit du Monde” prend toute sa valeur. Ce voyage, principalement axé sur les monastères et l’environnement naturel du Tibet Central, est envisagé à la carte. Le départ est donc assuré à partir de 2 personnes. Les points forts Une immersion dans le monde du bouddhisme La découverte de nombreux monastère La rencontre avec les nomades Drokpas » Une découverte exhaustive des grands sites du Tibet Une approche du monde tibétain et de son patrimoine culturel et naturel Programme J 1 Arrivée à Kathmandu ou Chengdu Accueil à l’aéroport de Kathmandu ou Chengdu et installation à l’hôtel. J 2 Kathmandu ou Chengdu – Chine Visite guidée de Kathmandu – Durbar Square, le temple hindou de Pashupatinath, les stupas de Swayambunath et de Bodnath ou de Chengdu. Nuit à l’hôtel. J 3 Katmandu – Lhassa 3700 m [1 H de vol] Transfert à l’aéroport de Kathmandu et vol inoubliable au dessus de la barrière himalayenne. Accueil à l’aéroport situé à 80 Km de Lhassa, puis transfert à l’hôtel. Après-midi de repos dans la capitale tibétaine. En raison de l’altitude 3 500 m, il est conseillé de rester au calme. Nuit en hôtel. J 4 & 5 Lhassa 3700 m Visite guidée des monastères des monuments incontournables de Lhassa et des environs Drepung, Norbulink, Jokhang, et des Palais du Potala et de Sera. Nuits à l’hôtel. J 6 Lhassa -Monastère de Drigung [130 Km – 4 h de route] Départ vers le nord-est en direction de Drigung Til, monastère planté dans un décor exceptionnel. En route, visite du monastère de Ganden, accroché à 4700 m d’altitude au sommet d’une montagne. Le plus ancien monastère de l’école Gelugpa Bonnets Jaunes de la région de Lhassa est aussi l’un des plus importants sites de pèlerinage du Tibet central. Nuit en auberge. J 7 Monastère de Drigung – Monastère de Tirdrum [3 h de marche] Randonnée du monastère de Drigung au monastère de Tirdrum à travers un paysage minéral d’une rare beauté. Drigung est l’un des fleurons de l’architecture tibétaine. A Tirdrum se trouvent un monastère et une nonnerie une cinquantaine de nonnes vivent dans le couvent. Elles sont réputées pour le patriotisme car elles furent parmi les premières à descendre à Lhassa lors des insurrections de 1988. Baignade possible avec les pèlerins dans les sources d’eau chaude aux vertus curatives. Nuit en SOUTENIR I-TREKKINGS ? Comment soutenir I-Trekkings ? En partageant cet article par exemple ou en effectuant vos achats chez nos partenaires Merci de ne pas cliquer pour cliquer. N’achetez que si vous avez un besoin. Il y a bien d’autres façons de soutenir I-Trekkings. Pour en savoir plus, c’est par ici. Le top de nos partenaires par ordre alphabétique Allibert Trekking randos & treks à travers le monde Alltricks boutique outdoor – Plus de 7 500 produits en déstockage Alpinstore boutique outdoor – Plus de 5 000 produits en déstockage Chilowé le spécialiste de la micro-aventures en France Cimalp marque française outdoor – Jusqu’à -50% sur l’équipement de trek jusqu’au 8 août Décathlon boutique outdoor Ekosport boutique outdoor Hardloop boutique outdoor – déstockage sur plus de 11 000 produits jusqu’à -70% I-Run boutique outdoor – Découvrez les offres éphémères sur les montres connectées, les smartphones… et les offres déstockées LePape boutique running cyclisme VTT outdoor La Balaguère randonnées dans les Pyrénées et à travers le monde les bons plans sur les plats lyophilisés et de matos de bivouac Randonades Randonnées dans les Pyrénées et rien que les Pyrénées Snowleader boutique outdoor – Déstockage d’hiver sur plus de 9 000 produits Trekkinn boutique outdoor – + de 10 000 bons plans J 8 Monastère de Tirdrum – Monastère de Réting [130 Km – 4 h de route] Route en direction du monastère de Réting, avec le passage du col de Chakla 4800 m, d’où la vue est imprenable sur les vallées du Tibet Central. Le monastère se trouve dans un site admirable, au cœur d’une forêt de genévriers dominant la rivière Kyichu. Nuit en auberge. J 9 Monastère de Réting – Lac Nam Tso [150 Km – 4/5 h de route] Nous poursuivons notre route en direction du nord. Visite du monastère de Lundrup. Arrivée au lac Nam Tso. Nuit en auberge. J 10 Lac Nam Tso Journée d’exploration autour du Nam Tso, le deuxième plus grand lac du Tibet, et l’un des lieux les plus exceptionnels du Toit du Monde. L’eau est d’un bleu turquoise resplendissant et le paysage alentour est grandiose. Sur les rives du lac se perdent à l’infini les troupeaux de yaks et de moutons autour des tentes des Drogpas nomades, tandis que l’eau du lac abrite un grand nombre d’oiseaux migrateurs, parmi lesquels les oies et canards sauvages. Malgré son isolement, nombreux sont les pèlerins qui se rendent au Lac Céleste ». Sur les berges du lac, les pèlerins prennent un bain sacré, et les plus courageux accomplissent la circumambulation, le tour du lac en…18 jours ! Nuit en auberge. J 11 Lac Nam Tso – Lhassa [200 Km – 4/5 h de route] Retour à Lhassa en passant par Tsurphu, gompa monastère fondé en 1187, siège des lamas karmapas coiffes noires de l’école Kagyupa. Nuit à l’hôtel. J 12 Lhassa – Kathmandu ou Chengdu [1 H de vol] Transfert à l’aéroport de Lhassa et vol inoubliable au dessus de la barrière himalayenne. Accueil à l’aéroport de Kathmandu ou de Chengdu. Installation et nuit à l’hôtel. J 13 Transfert à l’aéroport international Fin des services. Pas de départ à date fixe en groupe organisé, seulement à la carte 2 participants 2 200 € 3 participants 2 090 € 4/5 participants 1 850 € 6/7 participants 1 730 € + de 8 participants 1 600 € Les prix comprennent Les transferts et transports terrestres tels que prévus au programme en Toyota Land Cruiser max. 4 passagers par vehicule L’encadrement par un guide Népalais anglophone à Kathmandu ou Chinois à Chengdu ; par un guide culturel Tibétain anglophone au Tibet l’assistance des chauffeurs Le logement à lhôtel */** chambres doubles avec SDB à Kathmandu ou Chengdu et Lhassa ; en auberge, au confort parfois sommaire durant 5 nuits Les prix ne comprennent pas les vols internationaux, excepté le vol Kathmandu ou Chengdu- Lhassa, aller-retour, compris dans le prix Les taxes d’aéroport Les repas, de manière à vous laisser le choix de vos menus et restaurants ; compter de 10 à 15 E / jour / personne Les entrées dans les temples, monuments, monastères et musées prévus au programme Les frais de visas le permis pour le Tibet 50 USD a remettre directement a notre correspondant a Kathmandu L’assistance rapatriement Les boissons et dépenses personnelles Les pourboires > Qui est Shanti Travel ? > Accès au site Partir en trekking au Tibet
Pourla Chine, le Tibet est réduite à la Région Autonome du Tibet (RAT), alors que pour le reste du monde, on sous-entend la région peuplée en majorité par des populations de même culture, de même religion et parlant le tibétain. Il faut noter que l'État tibétain sous l'autorité de XIIIème Dalaï-lama, avant 1959, se situait à mi-chemin de ces deux propositions.
Et voilà, après un mois d’attente, nous touchons enfin au but le Tibet. Comme beaucoup, nous avons été marqué par le film Sept ans au Tibet. Mélange de fantasme, de rêve et d’utopie, nous sommes impatients de découvrir ce monde perché dans l’Himalaya. Première étape passer la multitude de contrôles pour se rendre à Lhassa Pour rentrer au Tibet, rien n’est simple, même avec le permis en poche. Après quelques semaines d’attente, nous recevons enfin le mail libérateur la photocopie du permis. Ni une ni deux, nous nous rendons aussitôt à la gare pour récupérer nos billets réservés par l’agence. Premier contrôle au guichet, nous devons présenter nos passeports et le permis. Tout est inspecté avec minutie. Une autre employé et même un supérieur s’approchent et vérifient à leur tour nos documents. “Est-ce qu’il y a un problème ?!?”. Leurs visages graves nous pétrifient sur place. Puis, l’employé nous tend les billets et nous souhaite bonne journée. Ouf ! 3 avril, nous nous levons très tôt pour ne pas rater notre train pour Lhassa. Dans le taxi, nous vérifions une trentaine de fois que nous avons bien tous les papiers. A l’entrée de la gare, nous tendons nos billets de train. A la vue de notre destination, le contrôleur prend à nouveau un air très grave puis nous demande de nous ranger sur le côté. 5 policiers armés se dirigent alors vers nous, nous demandent nos permis puis repartent sans nous donner d’explication. Après quelques minutes d’attente, on nous autorise enfin à rentrer dans la gare. Histoire d’être bien certain que personne n’entre illégalement, nous sommes également contrôlés à l’entrée du train. Il faudrait être littéralement fou pour essayer de rentrer au Tibet sans permis en prenant le train… L’immense gare de Lhassa est toute neuve À peine arrivés à Lhassa, un homme nous demande à nouveau nos papiers. Tous les Occidentaux et les Tibétains sont regroupés puis amenés à un rapide contrôle à la sortie de la gare. Les commerçants et touristes chinois quittent ensuite la gare sans problème. Nous sommes amenés au poste de police situé directement sur le parvis de la gare. On nous enregistre sur le système informatique, puis on nous relâche enfin. Bienvenue au Tibet ! La beauté du Tibet au service de la propagande chinoise Le trajet en train de Xining à Lhassa est déjà spectaculaire. 24 heures de train à travers les montagnes. Le plateau tibétain s’élève en moyenne à plus de 4000 mètres d’altitude. La voie ferrée que nous empruntons est la plus haute du monde avec des passages à plus de 5000 mètres. A notre réveil, nous découvrons des passagers livides, agonisants sur leur couchette. Le mal des montagnes est redoutable. Heureusement, le train est équipé de dispositifs de masques à oxygène pour permettre aux personnes en souffrance de respirer un peu. Acclimatés par nos semaines passés dans les montagnes kirghizes et chinoises, nous ne souffrons heureusement que d’un léger mal de tête. Très vite, nous n’y pensons même plus, hypnotisés par les paysages incroyables qui défilent autour de nous. L’intérieur du train à couchettes dans le train direction le Tibet Le trajet en train donne un sublime premier aperçu du Tibet des glaciers impressionnants, de grandes étendues désertes, des villages traditionnels perchés dans les hauteurs et des lacs d’un bleu profond. Toute la beauté du Tibet s’offre peu à peu à nous. Arrivés à Lhassa, nous sommes aussitôt pris en charge par notre jeune guide tibétain. Nous avons peu de jours et un programme chargé. Les premiers jours sont consacrés à la visite de la capitale tibétaine. Surtout connue pour le palais du Potala, la ville recèle tout de même d’autres trésors. Nous commençons nos visites par le monastère de Sera. Il s’agit d’un immense ensemble de lieux de vies et de prières qui pouvaient accueillir plus de 10 000 moines mais qui n’en regroupe plus que 700 aujourd’hui. Nous sommes impatients d’en visiter les moindres recoins. Mais notre guide calme très vite nos ardeurs en listant l’ensemble des choses que nous n’avons pas le droit de faire – interdiction d’emprunter les petites ruelles – Interdiction de parler aux moines – Interdiction de se balader dans les montagnes – Interdiction de visiter d’autres temples que le temple principal Si nous désobéissons, nous ne risquons pas grand chose. Ce sont les moines qui gèrent le temple qui seront punis. Difficile de faire plus dissuasif… La seule fois où nous avons désobéis à la règle un moine nous a invité à le rejoindre dans un temple, nous avons médité ensemble en écoutant le bruit des tambours. Excellent moment authentique. Nous nous rendons alors compte de la stratégie du gouvernement chinois. Tout est mis en œuvre pour faire oublier un passé et présent gênant. Les endroits que nous avons le droit de visiter ont été entièrement rénovés. Les destructions commises par les militaires chinois lors de l’invasion du Tibet ont disparu comme par magie. Mais derrière les apparences, la réalité est bien moins rutilante. Il suffit de lever les yeux pour voir à chaque coin et recoin du monastère des caméras surveillant les touristes et les moines. Alors que nous nous séparons du groupe pour soulager une envie pressante, nous nous trompons de chemin et arrivons dans un cul de sac. Derrière le muret, nous découvrons une dizaine de temples en ruines. La partie du monastère interdite aux touristes se dresse face à nous. Une fois le groupe retrouvé, nous expliquons au guide ce que nous venons d’apercevoir. Il nous explique alors le travail de propagande orchestré par le régime chinois. Les circuits touristiques montrent un Tibet calme et préservé. Les touristes chinois qui visitent le Tibet reviennent ensuite dans leur province persuadé de la bonne politique du gouvernement et de la mauvaise fois des indépendantistes tibétains. D’après notre guide, le gouvernement de Pékin tente même de changer l’Histoire. Les jeunes écoliers chinois apprennent une nouvelle version des faits. Une version qui explique que les temples tibétains ont été détruits par une expédition militaire anglaise au début du XXème siècle et non par l’invasion chinoise. joute oratoire des moines au Tibet Des temples remplis d’or et des pauses photos de 5 minutes Nous poursuivons nos visites par le monastères de Drepung, le temple de Jokhang et le mythique palais du Potala. Très vite, nous sommes frappés par l’opulence de ces lieux de prière. Nous pensions rencontrer une religion mettant en valeur l’ascétisme et nous découvrons des temples gorgés d’immenses statues en or. Nous avions peur de déranger des moines en méditation et nous les contemplons compter les liasses de billets donnés en offrande par les pèlerins. Nous ne savons plus que penser… Les visites sont intéressantes, les lieux sont magnifiques et les Tibétains sont adorables, toujours avec le sourire. Mais Lhassa, désertée par le Dalaï Lama, semble avoir perdue son âme. Nous repartons de la capitale tibétaine par la route de l’Amitié qui relie Lhassa à Kathmandu. Avec des passages à plus de 5000 mètres d’altitude, les paysages s’annoncent littéralement à couper le souffle. Mais notre premier arrêt brise instantanément nos espoirs de liberté. Alors que nous sortons de la voiture, notre guide nous lance “You have 5 minutes. Take a photo and come back.” “Vous avez 5 minutes. Prenez une photo et revenez.”. Nous avons devant nous un lac magnifique entouré de montagnes de plus de 7000 mètres, mais nous ne pouvons pas en profiter. Impossible d’improviser une petite balade ou un pique-nique. Il faut suivre le groupe et notre guide qui ne se soucie que de l’heure. La plupart du temps, il nous faudra contempler les paysages derrière la vitre de la voiture. Quand la police nous offre quelques heures de “liberté” Avant d’arriver en zone Everest, notre guide doit nous obtenir des permis spéciaux. A priori, nous n’avons pas de souci à nous faire, tout est organisé par l’agence. Au poste de police, nous découvrons un poster assez incroyable qui montrent le Tibet avant et après l’invasion chinoise. Sur la gauche du poster, des photos en noir et blanc montrent des cadavres, des enfants malades, des condamnés au pilori… Sur la droite, des photos en couleur montrent des enfants avec le sourire, des hôpitaux et des usines flambant neufs… Propagande simpliste quand tu nous tiens. Après quelques minutes, le guide revient avec le visage complètement défait. Il y a un problème avec le visa chinois du couple d’Américains qui nous accompagnent. Il expire aujourd’hui et nous sommes toujours sur le territoire chinois. Aussi incroyable que cela puisse paraître, personne n’avait vérifié ce point crucial. Le guide nous explique alors qu’il doit rester au poste de police le temps de résoudre ce problème. Nous voilà libres tout l’après-midi 🙂 Nous pouvons enfin flâner dans les ruelles du monastère du coin. Les moines et les pèlerins sont tout étonnés de voir des Occidentaux se promener librement sans guide. Nous nous échangeons de grands sourires. Mais la barrière de la langue nous empêche de véritablement engager la conversation. Nous découvrons également la vie quotidienne dans les rues d’une petite ville tibétaine. L’influence chinoise se fait sentir. Nous retrouvons rapidement les mêmes repères que dans les autres villes de Chine. De retour à l’hôtel, nous retrouvons le couple d’américains. Ils nous expliquent avec le sourire qu’ils ont du payer 700 euros d’amende. “Mais comment vous pouvez en sourire ?”.”Pour ce type d’infraction, nous risquions 15 jours de cachot !”. Nous frissonnons alors en repensant au moment où nous réfléchissions à traverser le Tibet illégalement. Nous avons bien fait de ne pas jouer avec le feu. Malaise à l’Everest Le lendemain, nous reprenons la route direction l’Everest. Après plusieurs heures sur une piste chaotique, nous arrivons de nuit au camp de base. Par chance, le ciel est dégagé et la pleine lune éclaire complètement le toit du monde. L’Everest se dresse face à nous, si proche et pourtant inaccessible. Nous restons de longues minutes dans le froid glacial hypnotisés par ce lieu mythique. On comprend alors un peu plus pourquoi tant d’hommes ont voulu le conquérir. De grandes tentes sont installées, formant une sorte de petit village. Le confort est sommaire mais un poêle à bois réchauffe l’atmosphère. Alors que nous nous installons sous plusieurs kilos de couvertures, nous remarquons qu’un de nos compagnons de voyage, un Italien, se sent mal. Il n’a rien voulu manger depuis que nous sommes arrivés et son visage pale n’augure rien de bon. Au levé du soleil, il se réveille avec une mine affreuse. Notre guide nous explique qu’il va rester avec lui mais que nous pouvons tout de même faire le petit trek prévu dans le programme. Après deux heures de marche, nous atteignons la fin du chemin. Nous aurions vraiment aimés continuer mais l’accès est gardé par l’armée. Nous admirons l’Everest par grand beau temps. Tout est calme. Difficile d’imaginer que quelques jours plus tard l’avalanche la plus meurtrière de l’Histoire allait emporter 16 malheureux sherpas. Sur le chemin du retour, nous apercevons une voiture qui vient vers nous a toute vitesse. A son bord, notre guide paniqué. L’état de l’Italien ne s’arrangeant pas, il faut redescendre au plus vite. Nous roulons à toute vitesse vers la frontière avec le Népal. Nous avons 3000 mètres de dénivelé à descendre. Plus nous nous rapprochons du Népal et plus l’Italien reprend des couleurs. Quel soulagement ! Bilan sur le Tibet Nous repartons du Tibet soulagés. Nous n’avons pas eu de problème ni avec la police, ni avec le mal des montagnes. Pour autant, nous n’avons pas vraiment pu profiter de notre séjour trop de contrôles, trop de restrictions, aucune liberté… Heureusement, le Népal est une toute autre histoire. A bientôt 🙂 Clo & Clem EnAmérique du Nord, on respire l’air frais et la nature sur les routes de l’Alaska, dans le cours des rivières sans glace et dans le silence des montagnes. L’été se prête aussi
Carte blanche La seconde invasion du Tibet Vincent Metten Directeur européen pour International Campaign for Tibet ICT Article réservé aux abonnés Publié le 14/02/2008 à 0000 Temps de lecture 6 min Le 1er juillet 2006, la Chine inaugurait en grande pompe la connexion ferroviaire entre la ville de Golmud, dans la province du Qinghai, et Lhassa. Grâce à la réalisation de ce gigantesque chantier, il est maintenant possible de rejoindre la capitale du toit du monde à partir de Pékin en 48 heures. Cet article est réservé aux abonnés Avec cette offre, profitez de L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info Allez au-delà de l'actualité Découvrez tous les changements Découvrir À la Une Hausse des prix de l’énergie Alexander De Croo veut réunir un comité de concertation Une camionnette fonce sur une terrasse à Bruxelles le conducteur placé sous mandat d’arrêt GP de Belgique 2e des qualifications, Carlos Sainz partira en pole ce dimanche Exploration spatiale l’homme va remarcher sur la Lune Par Michel De Muelenaere Ukraine la centrale nucléaire de Zaporijia bombardée, risque de fuite d’hydrogène et de substances radioactives» Entretien Pierre-Yves Jeholet La RTBF doit cesser de vouloir tout faire» Par Jean-François Munster références Herstal mise sur l'insertion socioprofessionnelle et la participation citoyenne IT une success story au féminin L'alternance affiche des taux d'insertion élevés Voir les articles de références références Tous les jobs
ogqaJ.
  • qdqbk0e8od.pages.dev/101
  • qdqbk0e8od.pages.dev/195
  • qdqbk0e8od.pages.dev/869
  • qdqbk0e8od.pages.dev/462
  • qdqbk0e8od.pages.dev/164
  • qdqbk0e8od.pages.dev/340
  • qdqbk0e8od.pages.dev/391
  • qdqbk0e8od.pages.dev/465
  • qdqbk0e8od.pages.dev/183
  • qdqbk0e8od.pages.dev/600
  • qdqbk0e8od.pages.dev/990
  • qdqbk0e8od.pages.dev/324
  • qdqbk0e8od.pages.dev/252
  • qdqbk0e8od.pages.dev/107
  • qdqbk0e8od.pages.dev/124
  • ou se situe le tibet sur la carte du monde